Transfer Game [PV : Kaede Azumari]

Tekhos, joyau technologique au milieu d’une Terre où la magie, les mythes et les légendes régnaient en maitre. Seul rempart contre l’obscurantisme Ashnardien, ou archaïsme Nexusien. Du moins, selon certains, dont Cassandra, qui était comme beaucoup de femme à Tekhos, à la fleur de l’âge. Elle était lycéenne et allait bientôt intégrer le cycle d’étude supérieur, et entamer sans doute une longue et belle vie. Ou pas ? La situation était plus compliquée qu’elle n’en paraissait. Cassandra était fille unique. Ses parents étaient souvent absents et n’avaient jamais su faire grande preuve d’amour ou d’attention envers leur enfant. La vérité était qu’ils n’avaient jamais vraiment désiré en avoir un ; tout c’était fait par le plus grand des opportuns hasard.

La jeune fille l’avait ressenti tout au long de sa vie, et ceci, coupler à tout ce que l’on savait sur la difficulté de la période adolescence vers adulte, avait fait que Cassandra était plutôt en échec scolaire. Le problème n’était pas son intelligence. Ô que non, elle n’était pas bête ni stupide. Il fallait simplement admettre que ses priorités étaient ailleurs, que son esprit tentait de s’évader, de s’échapper constamment vers des choses plus réconfortantes. Au départ, c’était ses jeux vidéo. Puis quand la puberté sonna en elle, ce fut des choses ... Moins avouables, pour quelqu’un de son âge. Son malaise grandissait en elle, et Cassandra ne trouvait refuge que dans ses jeux, et ses sites pornographique, où elle découvrait avec grand intérêt tout ce nouveau monde.

La jeune grandit, et tout ne fit que s’empirer. Ses résultats à l’école, sa vie sociale inexistante, son mal-être envers ses parents et envers tout en général. Le dire simplement permettait alors de comprendre pourquoi elle allait se lancer dans une entreprise incroyable par la suite ; Cassandra était au bout du rouleau, et avait de moins en moins d’intérêt en sa vie. Elle désirait la changer. Ou plutôt, en changer. Repartir de rien, de nouveau, comme si de rien n’était. Plus facile à dire qu’à faire ... Cela n’arrivait que dans les films. Pourtant, à ses yeux, il subsistait alors une dernière issue. Farfelue, saugrenue, mais selon elle et sa vision des choses, tout à fait possible ! Cette dernière porte de sortie était en lien direct avec une passion assez étrange. Un fantasme singulier, qu’on ne voyait pas aussi souvent que cela dans la capitale.

Cassandra nourrissait, depuis sans doute ses premiers pas dans la puberté et le contenu pornographique sur internet, une certaine fascination pour ce qu’on appelait les Gynoïdes. Des androïdes féminins autonome, programmées pour être esclaves sexuelles. Ces machines n’étaient au départ qu’un thème amusant dans ses vidéos sensibles à regarder, mais au fil du temps, alors que son corps, ses sens, et son désir sexuel s’éveillait, ce petit fantasme se greffa complètement à elle, finissant par s’intégrer complètement à son esprit et à ses désirs. Cassandra éprouvait alors immense fascination et fantasme sur ces femmes, si parfaites et si chanceuses à ses yeux. Plus de fatigue, plus de sommeil, uniquement et purement la vie à son état le plus pur et satisfaisant ; la luxure, le sexe ... La servitude.

Des pensées peut être extrêmes ou dignes d’une dépressive. Ce qu’elle était, au fond. Néanmoins, ce fut vers la fin du lycée que les Gynoïdes prirent encore plus d’ampleur dans sa tête et son cœur, au point qu’elle en devenait progressivement folle. Folle, à vouloir ... En devenir une. C’était là, sa porte de secours. C’était là, son issue de sortie, son ticket vers une nouvelle vie absolue. Devenir une Gynoïde ... Hélas, si seulement cela était possible. N’ayant plus rien à perdre, l’intrépide demoiselle sonna à toutes les portes possibles et imaginables, contactant toutes les entreprises spécialisées dans la création d’androïde. Toute lui rirent au nez, la prenant soit pour une folle, soit croyant à un gag. Pourtant Cassandra était sérieuse dans ses questions et demandes, qui visaient à savoir si l’on pouvait devenir un androïde. Au bord du désespoir, au bord de sa fin, elle avait alors tenté une dernière porte. Celle de Sexoïde, une entreprise spécialisées dans la création de Gynoïde faites pour la pornographie.

Ce fut là que quelque chose se produisit. Il y eut une première tentative infructueuse où on ne la refusa guère – contre toute attente – mais où on ne put rien faire pour elle, car les personnes susceptibles de lui répondre étaient absentes. Pour la première fois, elle n’essuya ni moqueries, ni rejet. Peut-être ... Etait-ce là l’occasion qu’elle avait tant attendu ? On lui fixa un rendez-vous, qui aurait lieu quand les responsables seraient de retour. Les jours semblèrent particulièrement long, à attendre cette date si fatidique mais, finalement, le jour J était enfin arrivé. C’était anxieuse, le cœur battant puissamment dans sa poitrine, qu’elle franchissait à nouveau les portes de cette entreprise. Cassandra marcha jusqu’à l’accueil puis, s’adressa alors poliment à l’hôtesse. « Bonjour madame. Je m’appelle Cassandra et j’ai ... J’ai un rendez-vous fixé avec mademoiselle Azumari. » Dit-elle poliment, toute excitée mais aussi, appréhendant l’issu de cette entrevue ...

Qui sait comment cela allait se finir ?

Vivre dans un harem sexuel était tout particulièrement stimulant pour K-Azu. Il n'arrivait pas un jour sans qu'elle ne tombe sur des amants particulièrement vigoureux ou des filles aussi perverses qu'elle. La Gynoïde n'avait pas besoin de repos, aussi passait-elle la plupart de ses nuits ou des jours de repos à lire, à étudier et se renseigner, afin d'augmenter chaque fois un peu plus ses connaissances. Du temps où elle était encore humaine et où elle se nommait encore Kaede Azumari, elle avait déjà cette soif de connaissances et de sexe, ayant été diplômée dans les domaines de l'anatomie humaine, de la robotique et de l'informatique. Après avoir passée une bonne partie de sa vie à créer toutes sortes de gadgets aussi bon pour la santé que le plaisir, elle était finalement arrivée à sa plus belle création: transférer son esprit dans un corps mécanique, inépuisable et éternellement jeune. D'un corps biologique d'une cinquantaine d'année, elle avait retrouvée ses jeunes années dans un corps artificiel. Un corps qu'elle avait continuée ensuite de perfectionner.

Pourtant, à cette époque, elle n'était encore qu'une scientifique perdue au milieu de tant d'autres au milieu d'un centre de recherches. En devenant une Gynoïde autonome, elle en avait profité pour explorer Terra, souhaitant alors devenir une grande encyclopédie. Jusqu'à ce qu'elle ne fasse la connaissance de Mélinda Warren. Dès lors, elle eu l'idée de se construire un corps exclusivement dédié au sexe, supprimant tout ce qui avait trait à l'aspect militaire. Une fois son nouveau corps acquis, elle en fit faire des copies et les mis sur le marché du sexe, investissant dans un centre prévu à cet effet et créant ainsi la société Sexoïde, en concurrence directe avec les esclaves de la GWC. Sa création eu un succès retentissant et des centaines de copies d'elle même, moins évolués, se mirent à circuler à travers la mégapole. Copies qui lui permirent entre autre chose un de ses vieux fantasmes: pratiquer l’exhibitionnisme sans avoir à s'inquiéter des forces de l'ordre. En effet, qui irait arrêter un jouet sexuel prévu pour cela ?

Pour en revenir au moment présent, K-Azu était donc en train de faire délicieusement l'amour avec deux succubes depuis trois jours, lorsqu'elle reçue un appel longue portée de sa secrétaire. Tout en suçant une grosse queue, elle y répondit mentalement.

*- M^e la Directrice, une jeune fille est venue à l'accueil demandant s'il était possible de la transférer dans un corps robotique. Que devons nous faire ?

- Oh ? Une information me concernant aurait-elle fuitée, ou bien s'agit-il d'un désir profond ?

- Elle avait visiblement l'air très dépressive, probablement aurai--elle mit fin à ses jours si je lui avait pas dit de prendre rendez-vous...

- Vous avez bien fait... Fixez le rendez-vous dans deux semaine, je vais me dégager un peu de temps pour rencontrer cette jeune demoiselle.*


Ainsi, deux semaines passèrent avant le dit rendez-vous. Lorsque la jeune fille se présenta à l'accueil, la réceptionniste lui affirma que la directrice était présente et était prête à la recevoir dans son bureau, après lui avoir indiquée l'étage. Par ailleurs, l'adolescente pouvait également voir, derrière la réception, dans une large vitrine, deux SU-01 se faire lascivement l'amour de manière ininterrompue, probablement depuis le lancement de ces unités sexuelles, deux années auparavant.

Lorsque l’ascenseur arriva à l'étage de la direction et que la jeune fille frappa à la porte, une voix l'invita à entrer. Le bureau était plutôt grand et spacieux, avec un grand bureau dans un coin, deux canapés blanc disposés devant, une table basse en verre entre eux. A droite, de grandes baies vitrées donnant sur la baie de Tekhos et, au gauche, plusieurs portrait de la directrices de son vivant en tant qu'humaine, accompagnés de ses diplômes et prix. Derrière le bureau, dans une vitrine, il y'avait une autre SU-01, debout et inactive. Et devant, négligemment assise sur le bord du bureau et aussi nue que les autres, il y'avait une autre de ses unités, active et souriant gentiment à la nouvelle arrivante.

- Bienvenue ma belle, je suis la directrice de ce centre. C'est donc toi qui désire devenir une Sexoïde ? Installe toi donc et explique moi ce qui t'as amenée à vouloir une telle chose. Car tu dois bien comprendre que, si tu deviens comme moi, aucun retour en arrière ne te sera possible.

On conduisit Cassandra aux étages supérieures, là où madame Azumari l’attendait. Ce rendez-vous était si unique, si inespéré, si exceptionnel ... La demoiselle peinait toujours à y croire. Pourtant, elle venait enfin de trouver – potentiellement – chaussure à son pied. Un volontaire pour assouvir son ultime et profond désir d’abandonner sa chair, sa vie et son identité pour vivre pleinement sa passion. Pour s’octroyer le corps parfait pour cet usage, celui d’une Gynoïde. Excitée mais aussi très dans l’appréhension, ce fut avec un dernier soupir qu’elle toqua à la grande porte du bureau, et entra suite à l’autorisation de l’occupante.

« C’est un honneur de vous rencontrer, mademoiselle Azumari. Je ... Me présente, je suis Cassandra Lawn. On a du vous ... Dire, pourquoi j’ai voulu vous voir ... » Dit-elle pour se présenter, le rouge légèrement aux joues, alors qu’elle commença à scruter la pièce. Immanquablement ses yeux se braquèrent en premier sur un modèle de SU-01, assise au bord du bureau. Elle semblait en état d’activité mais, ne disait rien. Son sourire était en revanche charmant, et parvint miraculeusement à en décrocher un aux lèvres de Cassandra. Celle-ci lorgna ensuite sur les photos de la directrice, et ses diplômes ... Et cela la perturba. Avec toute son expérience, elle était encore ... Jeune ?

Après tout à Tekhos, vu le niveau technologique et le culte de la beauté, l’apparence, mademoiselle Azumari ne serait pas la première à paraitre aussi jeune malgré son âge. Cassandra resta silencieuse puis déglutit en entendant qu’il n’y aura aucun retour en arrière si jamais elle devenait comme elle. Ce fut à ce moment que la jeune fille comprit de quoi il en retournait ... Cette femme n’était pas restée jeune par magie. Elle était devenue un robot ! Un Gynoïde, un vrai. Cassandra écarquilla ses yeux, mais alors que cette annonce aurait dû la faire fuir, ce fut le contraire qui survint. Un large sourire émana de ses lèvres, car elle tenait là la preuve du faisable de son désir. « V-Vous êtes un Gynoïde ?! M-Mais c’est GENIAL ! Je – Je veux dire ... Oui, oui mademoiselle, je comprends parfaitement qu’il n’y aura nulle marche arrière. C’est ce que je veux, et je vais vous expliquer pourquoi ... » Dit-elle, prenant assise comme demandé.

Ce fut ainsi que Cassandra reprit tout depuis le début, racontant la négligence de ses parents vis-à-vis d’elle, ce qui avait engendré colère, incompréhension et frustration depuis longtemps en elle. Cela avait eu de graves répercussions sur son état mental, et sur sa vie ; associable, ne parvenant pas à garder ou même établir le contact avec autrui. Une perte d’intérêt progressif pour la vie, qui s’était manifestée par un désintérêt de l’école, et la réussite. « Et ... C’est quand j’ai commencé à devenir plus grande que je me suis découvert quelque chose ... Une passion, une fascination. Pour les gens comme vous ; les Gynoïdes. Vous avez une vie ... Haaa, si simple, si belle. Vous me faite rêver. Je n’ai jamais prétendu désirer laisser mon emprunte sur ce monde, et encore moins devenir riche et célèbre. Tout ce que je veux, c’est vivre ma vie, à fond, et faire ce que j’aime ... Ce qu’une Tekhane de sang aimerai faire tout le temps. Le sexe, la fête. » Dit-elle alors, une pointe de nostalgie dans sa voix, mais une claire détermination. Elle n'oublia pas, évidemment, de mentionner que toutes ses expériences sexuelles furent avec des Gynoïdes ... Elle mentionna toutes les fois où elle avait pu faire l'amour à une, et combien à chaque fois ce fut l'une des rares, très rare, occasion où elle s'était sentie bien, vivante et heureuse.

« Je ... Tout cela m’a traumatisé. Je ne sais même plus qui je suis, ou ce que je suis censée être. Alors, au lieu de chercher à réparer ce que je suis, je me suis mise à chercher ce que je pourrai devenir d’autre, à la place. C’est pour ça que je veux ... Je veux ... Cesser d’être Cassandra. Je veux cesser d’être cette personne, et devenir une toute autre, avec une autre vie, d’autres rêves, d’autres ... Hmm, d’autres aventures ! Mais tout en conservant cette flamme, ce noyau dont jamais, malgré tout, je ne m’en séparerai. » Dit-elle, un sourire délicat aux lèvres.

« Ma flamme pour les êtres comme vous. Belles, immortelles, fortes, et ... Et ... HMM, si perverses et vicieuses ! Voilà pourquoi, mademoiselle Azumari, je désire devenir une Gynoïde, à jamais. Vous vivez vos passions librement, à fond, tout en ressentant un bonheur sans fin. » Finit-elle par dire, espérant de tout son être qu’elle ait su convaincre la maitresse de ces lieux.

La jeune fille fini donc par entrer dans son bureau et pris place devant elle, visiblement très enthousiaste à l'idée qu'il était effectivement possible pour elle de devenir une Gynoïde. Elle lui raconta alors tout ce qu'elle avait vécue au cours de sa vie, ses problèmes, appréhensions et désespoirs, jusqu'à ce qui l'avait amenée aujourd'hui dans ce bureau. K-Azu écouta tout cela attentivement, comprenant que, pour cette ado, devenir comme elle était ce qui semblait être le mieux pour son avenir. A Tekhos, décrocher scolairement signifiait généralement finir à la rue, surtout dans une société élitiste. Les sans diplômes finissaient effectivement en général sans abris, et le vagabondage n'étant pas bien vue, elle risquait de se faire arrêter pour devenir, soit une esclave, soit un cobaye. En devenant Gynoïde, et dans le cas présent une Sexoïde, elle aurait certes sa vie dédiée au sexe aussi, mais avec la possibilité d'emmagasiner des connaissances sans avoir besoin d'apprendre et donc la possibilité de se reconvertir un nombre infini de fois.

Lorsque Cassandra mit fin à ses explication, K-Azu vint s’asseoir devant elle et lui pris les mains entre les siennes. Malgré son âge, elle ressemblait à une ado de sa génération et quelque peu exhibitionniste, sans gêne.

- Je comprend ton ressentit, c'est aussi ce qui ma pousser à concevoir l'idée de transférer son esprit dans un corps synthétique. Devenir éternelle, emmagasiner d’innombrables connaissances sans efforts, être inépuisable et surtout, pouvoir vivre dans son plus simple appareil en toute impunité ♥

Elle appuya sur ce dernier mot avec un clin d’œil.

- Bien entendu, cela ne serait pas vraiment possible, si tant de copies de moi même n'avaient pas inondées le marché. Mais grâce à cela, les gens trouvent parfaitement normal de me croisée nue dans la rue. Pour l'anecdote, il m'est arrivée de me faire tringler par une flic, qui jurait d'aller acheter une SU-01 après sa petite affaire ♪

Elle lui sourit à nouveau, en repensant à cette histoire, avant de se lever, marchant sensuellement vers la baie vitrée, roulant du cul, observant la mégalopole.

- Devenir une Sexoïde n'implique pas seulement de devenir une bête de sexe inépuisable. En devenant ainsi, tu deviendra également plus résistante, tu n'aura plus sommeil, faim ou soif... Tu pourra également rester indéfiniment sous l'eau par exemple, si jamais il te prend un jour l'envie d'explorer les fonds marins... Le noyau interne de notre corps produit sa propre énergie et il nous est également possible de communiquer à longue distance tout comme de nous connecter sans risque au réseau... Voir des films ou écouter de la musique directement dans ta tête...

Elle se tourna de nouveau vers elle, appuyée contre la vitre, bras croisés sous sa poitrine.

- Toutefois, tu dois bien comprendre qu'il te faudra attendre que des copies de toi même soient mise sur le marché, avant de te balader librement, afin de te fondre dans le décors. D'icçi là, tu aura tout le temps d'explorer les possibilités qui te serons ouvertes... En attendant, parle moi un peu de tes attentes ? Qu'est ce que tu aimerais pour le physique de ton future corps, C-Law ? D'ailleurs, tant qu'on y 'est, appelle moi plutôt K-Azu. Après tout, nous serons bientôt amenées à devenir des sœurs Gynoïdes...

Oui, elle la nommait déjà par son acronyme. Elle avait bien précisée de toute manière qu'elle ne souhaitait plus porter son identité actuelle n'est-ce pas ?

À l’entente du terme Sœurs Gynoïdes, Cassandra eut un beau frisson. Oui, bientôt elle le sera. Bientôt elle deviendra comme K-Azu ! Une parfaite androïde, dont le corps serait taillé, conçu pour la vie dont elle rêvait depuis si longtemps. Impossible pour elle de ne pas être excitée ! Elle écouta attentivement tout ce que lui dit la femme aux cheveux émeraudes, mais non sans lorgner sur son corps de rêve, quand elle se déplaça vers la baie. Cassandra ne put s’empêcher de jeter un regard sur sa croupe si parfaite, si bombée ... Tout cela devenait bien trop excitant. Elle se ressaisit et se racla bruyamment la gorge, quand ce fut à elle de parler.

La première chose qui la frappe fut que K-Azu venait de l’appeler par un bien étrange nom. C-Law ? Ça ressemblait ... Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre comment la femme avait construit ce nom. Et savoir qu’il s’agissait de son futur nom de Gynoïde ne pouvait que lui faire plaisir. « Oui ... » Dit-elle, la voix toute timide. Mais, elle était plus impressionnée que timide, en apparence. Cassandra se leva, ne quittant pas des yeux la jeune femme. Elle s’approcha prudemment d’elle puis, hésitante, se mordit la lèvre. « Vous ... Permettez ? » Demanda-t-elle avec mille précautions, approchant doucement ses mains.

Elle tenait à toucher cette peau. Voir si elle était réelle, si elle était convainquant. Et que ne fut pas sa joie en sentant une chaleur douce, enivrante, au moment du contact. Une texture parfaite, révélant une douceur inégalée ! A court de mot, à court de souffle, Cassandra ne pouvait plus retenir ses émotions. C’était très inhabituel de la voir ainsi, émotive, montrant des émotions qu’elle n’avait pas montré depuis si longtemps. Une fine larme coula du bord de son œil, tellement était-elle ... Heureuse, à ce moment-là. Elle saisit doucement les mains dans de la femme dans les siennes, les touchant, les caressant, afin de se convaincre toujours plus.

« Nous serons ... Sœurs ? P-Pour de bon ? Vous ... M’offrirez même une famille ? Je ne peux pas y croire, c’est ... C’est juste trop beau pour être vrai. Vous êtes si belle, si parfaite, si ... Haaa, je ne peux pas y croire !!! » Dit-elle, ne pouvant s’empêcher de sourire bêtement tellement était-elle comblée. « Pour mon physique, j’aimerai quelque chose de différent. De radicalement, et profondément, différent. Je veux oublier à jamais ma vie passée, et la seule chose que je demande, et que mon futur corps sera à l’opposé du présent. » Déclara-t-elle, d’un ton sûr. « Pour le reste, je vous fais pleinement confiance, K-Azu ... Mes attentes seront les vôtres. Devenir une des vôtres, pouvoir vivre comme je l’ai toujours désiré, pouvoir apprendre à l’infini et m’affranchir de plein de contraintes, c’est d’ores et déjà beaucoup. » Continua-t-elle, peinant à retenir ses émotions. Cassandra avait une telle attirance pour les Gynoïdes, une telle implication, qu’elle se sentait d’ores et déjà parmi elles, parmi cette grande famille.

« J-Jamais je ne pourrai vous remercier assez ... Je me doute que ça ne sera pas gratuit, mais je suis prête à tout pour payer. » Ajouta-t-elle, regardant K-Azu dans les yeux, sans jamais lui lâcher les mains. « Je suis prête ... Ma sœur. » Dit-elle d’un ton solennel, confirmant bel et bien sa décision et sa conviction vis-à-vis des Gynoïdes. Si elle n’avait pas un minimum de respect envers autrui et surtout envers des étrangers, elle aurait pris K-Azu de toutes ses forces dans ses bras. Mais, il ne fallait pas qu’elle s’enflamme trop vite, car après tout, c’était une cheffe d’entreprise, une directrice, et de plus, une parfaite inconnue. On ne prenait pas dans ses bras quelqu’un aussi rapidement !

Mais, Cassandra n’avait visiblement pas besoin d’une connexion internet intégrée pour d’ores et déjà ressentir son véritable lien avec K-Azu.

Dire que Cassandra était heureuse de ce qu'elle apprenait était un euphémisme, tant cela l'excitait, allant même jusqu'à toucher sa peau pour réaliser à quel point il serait bon de devenir comme elle. Perdre son humanité pour la robotique, c'était tirer un trait sur le passé, définitif, pour embrasser une nouvelle et passionnante vie. Néanmoins, sous cette forme, aucune reproduction n'était possible. Certaine Tekhane verrait là un moyen pour toute la population d'atteindre l'immortalité, de ne plus représenter aucun intérêt pour les Formiens, mais le peuple serait alors comme figé dans le temps, certains sous forme de jeunes adultes, sans doute la majorité, d'autres, plus rares, dans des corps enfantins ou matures. Remplacer tout un peuple par des robots serait donc mauvais, il valait mieux que seule une poignée le deviennent. C'était aussi pour cela que K-Azu n'avait jamais rendue publique sa découverte, la possibilité de transférer son esprit d'un corps biologique à un corps artificiel. Dans leur cupidité de pouvoir, il aurait été certain que les sénatrices et les PDG de grand groupes se seraient ruées sur l'occasion.

De ce que la Gynoïde compris en écoutant la jeune fille, celle-ci souhaitait un corps en radicale opposition avec ce qu'elle était actuellement. K-Azu doutait toutefois qu'elle parlait là de la maigreurs de son corps, qu'elle veuille être plus enrobée. Cela ne correspondait pas au canon Tekhan. Non, elle voulais sans doute parler d'un corps plus mature... Elle était convaincu et prêté à devenir quelqu'un d'autre, une nouvelle forme de vie, la Gynoïde pouvait le voir dans son regard... Elles faisaient à peu près la même taille et K-Azu sourit face à sa détermination, avant de faire ce que la jeune fille n'osait faire, se pencher vers elle et l'embrasse langoureusement, tendrement, une main sur sa joue, l'autre dans le bas de son dos, si près de ses fesses. De fait, ses gros seins nus et moelleux se retrouvèrent bien vite contre la faible poitrine de l'ado.

Le baisé dura longtemps, suffisamment pour que Cassandra ait le temps de bien mouiller sa culotte. Embrasser une Sexoïde, c'était autre chose que d'en faire autant avec un être bio, même expérimenté. Lorsque K-Azu y mis fin, la pauvre Cassandra était toute rouge et son esprit vraisemblablement ailleurs.

- J'ai donnée mes directives quant à la création de ton future corps, ma petite C-Law, mais il ne sera pas prêt tout de suite, ce qui nous laisse un peu de temps pour faire plus ample connaissances... En attendant, vien me montrer à quel point tu aime les Gynoïdes, ma sœur ~

Tout était si parfait. Cassandra n’aurait jamais pu espérer mieux. Cette demoiselle était réellement en train de réaliser son rêve, là où tous ses autres concurrents avaient rejeté en bloc la jeune femme. Là où tout le monde lui avait ri au nez, lui avait dit qu’il était impossible de faire ce transfert, K-Azu, elle, avait la technologie et le savoir nécessaire. De toutes évidences, elle devait être un génie en neurosciences, neurobiologie, etc. Plein de questions se bousculaient dans la tête de Cassandra, notamment sur comment cette entreprise avait fait pour, réellement, localiser la conscience dans le cerveau et faire en sorte de la transporter en l’état dans un autre corps. C’était une question qu’elle avait toujours su épineuse, dure à répondre tant elle apportait des questionnements scientifiques et philosophiques.

Mais K-Azu semblait avoir trouvé la solution. Et elle mourrait d’impatience de la découvrir. Seule avec la Gynoïde, l’adolescente se laissa embrasser tendrement par celle-ci, et finit même par participer à ce baiser onctueux. Elle adorait toujours autant les baisers avec les Gynoïdes, qu’elle trouvait résolument bien meilleur qu’avec un humain normal. La texture était parfaite, le gout était exquis et ... Tout était simplement mieux. « Hmmm ... » Ronronna-t-elle, frissonnant et rougissant alors qu’elle se faisait peloter par K-Azu pendant son baiser. Cassandra se mit aussi à caresser son corps, à éprouver encore et encore cette texture si fine et douce. Ses mains se posèrent sur ses hanches, les grattant doucement, dérivant petit à petit vers le délicieux fessier de la Gynoïde.

Quand celle-ci l’informa que son nouveau corps était désormais en production, et qu’en attendant elle désirait la connaitre d’avantage ... Il fut évident pour la jeune fille qu’elle ne pouvait pas refuser une telle offre. Surtout que K-Azu semblait elle aussi d’avis de la considérer d’ores et déjà comme sa sœur, vu qu’elle venait de l’appeler ainsi. Autant d’attentions qui firent craquer la belle. « Avec plaisir, K-Azu ... » Répondit-elle d’une voix sensuelle, avant de replonger dans un long et tendre baiser avec. Cette fois-ci, Cassandra passa langoureusement ses mains sur ses fesses, les massant, les malaxant tandis qu’elle plongeait sa langue dans sa bouche si douce et parfaite. Ce petit échange dura un bon moment, avant que la jeune fille ne se retire doucement et s’écarte, un petit sourire aux lèvres.

« Autant m’habituer dès maintenant à mon nouveau style, hm ? » Dit-elle avec un ton taquin, alors qu’elle posa ses mains sur les bords de sa robe, puis ... Tira, et la retira complètement. Elle ne portait strictement rien en-dessous, et se retrouva donc nue. Elle retira ensuite ses ballerines, puis ses longues chaussettes blanches qui lui remontaient jusqu’aux cuisses. Ainsi donc, la jeune fille finit complètement et intégralement nue devant K-Azu. Elle s’approcha à nouveau d’elle puis, après un rapide baiser sur ses lèvres, commença à couvrir sa mâchoire d’autres baisers, puis s’attaqua lentement à son cou, le parsèment de sulfureuses attentions. Ses lèvres piquèrent sa douce peau synthétique, et descendaient lentement, encore et toujours. Cassandra parvint finalement à hauteur de sa poitrine et, se mit alors à sourire, puis déposa un très large baiser sur le premier. Ses mains se plaquèrent dans le dos de son amante puis la poussèrent doucement, afin que son visage se plaque encore plus contre son généreux sein, qu’elle se mit à lécher, à embrasser, également son petit téton.

« Hmmm ... Tu es si belle, si douce, ma sœur ... Je vais adorer faire partie de la famille. » Dit-elle doucement, alors qu’elle s’occupait de son sein, et venait jouer avec l’autre avec une main qu’elle dégagea de son dos.

A peine avait-elle fait cette demande, que K-Azu se retrouva bien vite à goûter de nouveau aux lèvres de la jeune fille, qui se fit bien plus entreprenante, plus... désireuse de palper son corps. Cet échange dura plusieurs minutes également, avant que Cassandra ne s'éloigne quelque peu, afin de se défeuiller sous ses yeux et finir dans son plus simple appareil, comprenant vite qu'elle vivrait désormais ainsi, libre et sans contrainte envers la société, dans son futur corps, sa future vie. Elle s'approcha ensuite de nouveau et débuta alors une douce et langoureuse étreinte. K-Azu laissa C-Law embrasser et lécher chaque parcelle de sa peau en lui caressant doucement les cheveux, jusqu'à ce qu'elle ne se retrouve face à sa poitrine, qu'elle se mit à lécher également, en jouant avec son téton d'une main experte, montrant par là qu'elle avait effectivement de l’expérience avec le sexe.

- Haaaan... Hmmmm.... Tu es douée C-Law.... Tu me fait... Tellement de bien.... Haaaaa....

Les Sexoïdes étant conçues pour le sexe, les zones érogènes étaient particulièrement sensibles. La peau en général l'était aux caresses, mais certaines parcelles du corps, notamment les lèvres, la langue, les tétons, le clitoris, le vagin et l'anus, avaient vu leur sensibilité poussé très loin. Une Sexoïde pouvait ressentir de puissants orgasmes avec seulement un baisé ou quelques caresses. Elles passeraient leur temps à jouir, si elle n'étaient pas dotés d'une résistance au plaisir, justement. Un moyen donc, pour ressentir le sexe comme jamais aucune créature biologiques ne pourrait jamais le ressentir, mais avec une grande endurance sexuelle, ce qui leur permettait de tenir un long moment avant de jouir. Un plaisir plus long, plus intense et un final explosif, avec assez d'énergie à revendre pour continuer indéfiniment.

C'est ce que les deux filles expérimentèrent sur le moment. Elles pouvaient se le permettre, créer un nouveau corps, un nouveau modèle, ne se faisait pas en une heure. K-Azu laissa donc sa nouvelle sœur profiter de son corps, l'explorer de font en comble, s'attarder longuement sur ses seins, les tétant comme s'ils allaient produire du lait, continuant à descendre jusqu'à son intimité, se retrouvant agenouillée devant elle. La Gynoïde pris d’avantage ses aises sur le bureau, s'y asseyant complètement, avant d'écarter ses cuisses et, lui dévoiler ainsi, son intimité rose, glabre et humide, son clitoris ressortant légèrement.

- Haaaa.... Regarde dans quel état tu me met... ma chérie... Viens.... Haaaaa.... Viens t'occuper de ma chatte, C-Law... Haaaaaa....

Le fait que K-Azu l’appelait dorénavant par son nom de Gynoïde ne pouvait que plaire à Cassandra. Celle-ci redoublait d’effort sur sa poitrine, la léchant et l’embrassant tout tendrement. Son visage se pressait contre et les gémissements de son amante ne faisait que l’encourager. K-Azu semblait d’ores et déjà très excitée, et cela fit alors comprendre à Cassandra à quel point le corps d’une Gynoïde pouvait être sensible. C’était comme si une simple caresse suffisait à mettre en chaleur ce genre de créature. Etait-ce vrai ? En tout cas, tout semblait l’indiquer. Encouragée ainsi, la jeune fille appuya davantage dans le dos de sa douce amante pour mieux s’occuper de sa poitrine. Elle taquina son téton délicat du bout de sa langue mais finit par le suçoter, de la même manière qu’un nourrisson tétait sa mère.

« Hmmm ... » Ronronnait-elle doucement, finissant au bout d’un moment par s’occuper de son autre sein. Cassandra continua ainsi pendant de longues minutes, avant que curieusement elle ne se mette à descendre, encore et encore. Elle gouta à sa peau vanillée, elle lécha et embrassa son ventre doucereux, avant de finir à hauteur de son sexe parfaitement épilé. À ce moment-là, la femme aux cheveux émeraudes se déplaça et partit s’installer sur son bureau. Prenant assise sur celui-ci, ce fut sous le regard émerveillé de Cassandra qu’elle écarta ses magnifiques cuisses. Son sexe fut révélé et il était très appétissant ... « C’est aussi pour ça que je vous adore, les Gynoïdes ... Vous êtes mignonnes, et toujours en manque de caresses, et d’attentions. Et moi, je ne demande qu’à en donner ! » Finit-elle par dire de sa petite voix.

L’adolescente se mit en place et, à genoux, se retrouva donc le visage entre les savoureuses cuisses de son amante. Cassandra souffla chaudement sur ce sexe, puis clôtura ses yeux alors qu’elle déposa un très lent mais langoureux baiser sur son pubis. Elle en déposa un autre un peu plus en bas, avant d’en déposer un dernier directement sur sa perle féminine. C’était synthétique mais, l’illusion était parfaite. C’était ... Meilleur que la réalité. Au gout de Cassandra en tout cas. Ainsi donc la jeune fille commença à taquiner son bourgeon délicat, de par sa langue qui le chahuta dans tous les sens. Mais, elle ne perdit en rien son temps, et décida d’agrémenter tout ceci par sa fine main et ses doigts de Fée qui partirent caresser les lèvres intimes de K-Azu. Son index et son majeur s’écartèrent pour masser et tracer les contours de son antre intime, qui était toute douce, lisse et délicate.

Cependant, elle finit par y mettre plus de poigne au moment où elle inversa bouche et doigts. Cassandra se mit ainsi à lécher langoureusement sa porte féminine, et à stimuler son bouton par son index, le roulant tendrement. L’adolescente céda finalement et se mit à profaner ce sanctuaire par sa langue, plaquant son visage, sa bouche, pour se mettre à lécher et papillonner à l’intérieur de K-Azu. Elle s’aida de sa main libre en agrippant fermement sa cuisse pour mieux enfoncer son visage contre ses chairs, et entre ses cuisses qui lui serraient doucement la tête !

Dès le moment où la jeune fille vint goûter à son intimité, la titillant de sa langue avant de partir explorer sa grotte intime, tout en stimulant son clitoris, K-Azu se sentit partir loin dans les tréfonds du plaisir. S'il était vrai que les zones sensibles étaient plus érogènes que la moyenne, la vulve était de loin la plus sensible de toutes. Chez une Gynoïde, s'occuper de sa fleure intime procurait suffisamment de plaisir pour lui faire atteindre son point culminant en moins de cinq minutes, avant l'orgasme. Néanmoins, si chez une femme normale, celui-ci survenait à peine quelque secondes après avoir atteint ce point, chez une Sexoïde comme K-Azu par exemple, il fallait près de vingt minutes. Autrement dit, lorsqu'une Sexoïde atteignait un plaisir si grand qu'il la mettait au bord de l'orgasme, elle pouvait rester à ce niveau de plaisir un long moment avant la salve libératrice. C'était, en grande partie, ce qui différenciais le plaisir de ces femmes robots à celui des êtres biologiques.

Ainsi, durant près d'une demi-heure, Casandra explora la délicieuse intimité de K-Azu, lapant et léchant chaque centimètre carré de sa chaire rose, l'humidifiant toujours un peu plus, pendant que celle-ci soupirait et gémissait de plaisir sur le bureau, les doigts de pieds en éventail, ses mains occupée à se masser sa belle poitrine, à tortiller ses tétons.

- Haaaaaan ♥.... Haaaaaaaa ♥.... Si bon..... Hmmmmm.... Encore C-Law... Haaaa ♥.... Fais moi jouiiiiiiir... Hmmmm !!

Il lui tardait tellement de faire de C-Law une Sexoïde, de lui faire découvrir le sexe lorsqu'on en était une, de lui démontrer le niveau inégalé de plaisir que l'on pouvait atteindre. Cassandra raffermit son emprise sur son sexe, l'embrassa de façon plus sauvage, plus intense, et K-Azu bascula sa tête en arrière en produisant une longue plainte de plaisir. Il lui fallut près de deux dizaines de minutes, avant la libération. Une vague intense de plaisir la submergea, électrisant son corps, pris de petits soubresauts, avant que de longues salves de cyprines, douces et légèrement sucrées, n'éclaboussent au visage de la jeune fille. Chaque fois qu'un jet s'arrêtait, un autre prenait le relais. K-Azu continua de jouir en hurlant durant une très longue minute. Une minute durant laquelle la Gynoïde expulsa sur son visage jet brûlant sur jet brûlant.

- Haaaaaaaaa ♥♥♥ Haaaaaaaaa ♥♥♥ Haaaaaaaaa ♥♥♥ Haaaaaaaaa ♥♥♥ Haaaaaaaaa ♥♥♥

Lorsque K-Azu fut enfin déchargée de cette délicieuse tension, elle se redressa et observa le visage de la jeune fille trempé de mouille, celle-ci dégoulinant doucement contre sa peau, ses mèches de cheveux ou encore sa langue encore légèrement pendante. La Gynoïde se laissa glisser du bureau pour se retrouver accroupie devant elle, venant l'embrasser langoureusement, avant de la faire basculer en douceur sur le dos. Allongée au sol, K-Azu continua de l'embrasser, avant de s'éloignée légèrement.

- A mon tour de m'occuper de toi, ma chérie ♥

Et cela dit, elle vint lécher le lobe d'une de ses oreilles, n'hésitant pas à passer sa langue a l’intérieur de celle-ci, descendant lentement vers son cou, embrassant sa tendre peau laiteuse, y déposant de doux baisés. Elle y resta quelques minutes, puis continua sa langoureuse descente jusqu'à ses petits seins, qu'elle commença à suçoter avec expertise, mordillant doucement le mamelon, roulant le téton entre ses dents, donnant de petits coups de langue du bout de celle-ci, offrant le même traitement à son jumeau avec son doigté, tandis que son autre main continuait ses longues et doucereuses caresses, frôlant à peine sa peau, jusqu'à atteindre son intimité et commencer à lui titiller son bouton d'amour...

C’était l’un des meilleurs moments dans sa vie qu’elle était en train de passer. Pendant des dizaines de minutes, Cassandra léchait et apportait beaucoup d’attentions à la féminité de son amante, roulant sa langue de plus en plus profondément en elle et surtout, se régalant de sa voix gémissante encore et encore. Plus elle sentait le plaisir de K-Azu augmenter, plus elle en était satisfaite ! On pouvait comprendre alors à quel point Cassandra adorait les Gynoïdes ; elle les aimait au point d’adorer leur apporter du plaisir, au lieu d’en recevoir. Ce qui était un comble pour un androïde dont la base de son existence était d’offrir du plaisir à son partenaire. Cela témoignait aussi d’autre chose. Du fait que la jeune fille se prenait déjà, inconsciemment, pour une Gynoïde dont la seule raison d’exister était le sexe.

Ainsi donc, pendant de longues, très longues minutes, Cassandra pu amener son amante au bord de l’orgasme et, quand le moment de la libération survint, elle fut surprise de voir que même l’orgasme était parfaitement bien simulé ! De long et délicieux jets de cyprine éclaboussèrent son visage par des salves se succédant, et à chaque fois, l’adolescente léchait et n’en laissait aucune goutte, avalant ce délicieux nectar. La douce K-Azu se lâcha complètement contre elle, enfermant son visage entre ses douces et chaudes cuisses. Un moment de rêve pour Cassandra qui gémissait aussi, finissant par laisser sa partenaire s’accroupir au sol, juste en face d’elle. Elle était un peu essoufflée par rapport à l’effort qu’elle venait de fournir pendant près d’une demi-heure, et fut fascinée de voir à quel point l’orgasme de K-Azu avait duré longtemps !

Cela faisait grandement rêver. Cependant elle n’eut pas beaucoup de répit puisque la Gynoïde la poussa à la renverse et lui annonça que c’était à son tour de s’occuper d’elle. Un sourire ravi orna les lèvres de Cassandra qui dès lors accueillit à bras ouverts son amante, la laissant embrasser son lobe d’oreille, puis son cou. Sa peau était laiteuse, fine et douce. Mais, elle n’était pas aussi parfaite que celle de K-Azu ... Cela ne l’empêcha toutefois pas de gémir onctueusement, de rougir, de sentir le plaisir tirailler son corps de part en part. « Hmmmm ! » Gémit-elle encore, avant de rougir et hoqueter subitement en sentant ses seins se faire attaquer. K-Azu s’en occupa avec tant de fougue, tant d’expertise ! Cassandra fondait comme neige au soleil, couinant dans tous les sens, arquant son dos et se tortillant sur place tellement les sensations étaient intenses. « Haaaaww ! Oui, ouiii, continues ! Hmmm ... C’est si ... Bon ! » Couinait-elle, enfouissant une main dans la chevelure de sa partenaire, la caressant tendrement.

Quand K-Azu faufila finalement une main vers son sexe, Cassandra crispa ses cuisses et emprisonna cette main toute contre elle, se mettant non seulement à se les frotter entre elles, mais se mettant également à onduler son bassin pour venir frotter son entrejambe contre la main de son amante. Son sexe était en feu, elle en désirait plus ! « P-Prends moi ... Haaa oui, comme ça ! » Gémit-elle en tout bonheur, en toute joie, se laissant complètement envahir par la Gynoïde, qui jouait avec son corps. À ce rythme-là, vu son état et son niveau d’excitation, Cassandra n’allait pas mettre longtemps pour ressentir son premier orgasme ...

Entendre la jeune fille gémir sous ses caresses et son doigter était des plus agréable. Il était toujours plaisant pour K-Azu de transporter ses amantes jusqu'à l'extase et elle ne fit pas exception avec Cassandra. C'était aussi une manière de lui montrer le plaisir qu'elle prendrait avec elle avant, et après son transfert d'esprit, afin qu'elle puisse faire la comparaison et réaliser à quel point son nouveau corps serait bien mieux, a quel point elle sera plus heureuse ainsi. La Gynoïde continua de longuement stimuler ses zones érogènes, ralentissant le rythme lorsqu'elle la sentait proche de l'orgasme, accélérant lorsque son plaisir retombait trop, la maintenant ainsi dans un plaisir constant, fluctuant dans la même fourchette de niveaux, durant de longues minutes.

Elle maintient ce rythme croissant et décroissant durant un long quart d'heure, avant de passer à l'étape suivante. Continuant sa descente à coup de langues, K-Azu se retrouva, comme son amante précédemment, face à son intimité. Ecartant doucement ses cuisses et dévoilant sa fleur, elle s'en approcha et huma cette délicieuse moiteur, avant d'y plonger sa langue gourmande et agile, lapant chaque parcelle de chair, récoltant sa mouille, utilisant son doigté pour venir titiller son bouton... qui se mit à vibrer intensément, comme si ses doigts étaient devenus des vibromasseurs, les vibrations se faisant croissantes et décroissantes, selon le degré de plaisir que prenait la jeune fille. Sa langue s'enfonça plus profondément dans son antre des plaisir, atteignant très rapidement le col de son utérus. Après tout, elle était aussi une Sexoïde, il était donc normal qu'elle ait également des fonctions de ce genre, son but n'étant pas de l'amener à l'orgasme rapidement, mais au contraire de lui faire prendre son pied aussi longtemps que possible.

Et Cassandra tint bon. K-Azu lui imposa ce rythme tantôt langoureux, tantôt effréné, jusqu'à ce qu'elle sente que sa jeune amante soit sur le point de défaillir. Alors seulement, elle conserva un rythme élevé, lui permettant de se lâcher et de jouir directement entre ses lèvres. La Gynoïde but toute son eau intime, ne laissant pas une goutte s'échapper. Ceci fait, elle remonta lentement vers le visage de Cassandra et échangea avec cette dernière un langoureux et profond baisé, leur langue étant encore imprégnée du jus intime de l'autre, une valeur ajoutée à ce qui était déjà exquis. Leurs corps nus étaient collés l'un contre l'autre, glissant doucement et stimulant à la fois leur intimités et leurs seins. Les deux filles se trouvère bien vite en ciseaux, à se frotter l'une contre l'autre, gémissant de concert.

- Haaaaa.... Ma belle et vicieuse petite sœur... ♥

Quel bien fou, quelle sensation ! C’était si électrisant, si bon ! Cassandra ne s’était pas sentie aussi bien depuis fort longtemps ... Depuis la dernière fois qu’elle avait fait l’amour à une Gynoïde. Même si cette fois-ci, c’était encore plus savoureux car non seulement K-Azu était particulière, mais aussi car elle était particulièrement excitée. Tout s’enchainait et la jeune fille perdait peu à peu pied avec la réalité. Le plaisir et rien que le plaisir. Son corps brûlait de désir tout en entier, et la seule chose qu’elle voulait, c’était jouir. Encore et encore. Jouir au visage de son amante, qui avait finalement décidé de lui rendre la pareille en plaçant son visage entre ses cuisses.

Sa langue se faufila dans ce qu’elle avait de plus intime et dès lors, Cassandra perdit réellement pied. Une furieuse et indescriptible sensation s’empara de son être, la broyant, détruisant toute trace de raison sur son passage pour ne laisser qu’extase et plaisir. Ses yeux se révulsèrent alors que l’adolescente respirait lourdement, et sentait K-Azu dévorer sa petite fleur féminine. Sa mouille commença à couler et inonder sa bouche. La Gynoïde calculait précisément comment faire pour maintenir la fille en état d’extase le plus longtemps que possible, sans la faire jouir pour autant. Mais, il arriva pourtant un moment où tout éclata, tout gicla.

L’orgasme arriva et frappa de plein fouet Cassandra qui hurla de bonheur, d’extase, éclaboussant le visage et la bouche de K-Azu de toutes ses forces. Des milliers, des millions de papillons virevoltèrent dans son bassin et la laissèrent complètement aliénée, perdue dans un autre monde, alors que l’orgasme frappa encore et encore. Finalement son corps commença à se détendre, et elle revenait peu à peu à la réalité, surtout quand son amante décida de jouer la carte de la lenteur, et de la douceur. « Hmm ... » Ronronna tout Cassandra tout doucement face au baiser de K-Azu. Sa langue commença à jouer docilement avec la sienne, partageant salive et mouille respective. L’une avait jouit contre l’autre, et les mouilles étaient encore présentes en bouche, ce qui créa un cocktail des plus délicieux qu’il soit.

Leurs corps se frottèrent ensemble, lentement. Les peaux se câlinèrent, les mains se perdirent sur les formes harmonieuses et généreuses des deux filles. Poitrine contre poitrine, celle de l’androïde câlina et pressa doucement celle de Cassandra, elles se lovèrent l’une contre l’autre, offrant ainsi un frisson inégalable. Un moment très sensuel et délicat entre deux femmes. Une humaine, et une Gynoïde ... Symbole d’une parfaite union, qui allait bientôt porter ses fruits. « K-Azu ... » Susurra alors Cassandra, gémissant doucement alors qu’elle se lovait contre sa partenaire. Cependant, quand elle changea de position et se retrouva à effectuer un ciseau, le désir et la hargne revinrent aussi vite au galop. « Hmmm – Haaaaaw ! O-Oui, encore, encooore !!! » Couina la jeune fille, se trémoussant du mieux qu’elle pouvait, frottant sa petite fleur bien contre celle de sa partenaire. « Haa-Haaaan ouiii, grande sœur ! » Finit-elle par gémir, l’appelant ainsi de la manière la plus naturelle et spontanée, les joues toutes rouges, alors que cette position commençait sérieusement à l’exciter au plus haut point.

Les deux amantes commençaient à devenir fiévreuses... Fiévreuses de désir et d'envie, de sexe et de luxure. Le plaisir gagnait en intensité au fur et à mesure que K-Azu et C-Law frottaient leur intimité l'une contre l'autre, se faisant face en prenant appuis sur leur coude, chacune pouvant observer le plaisir que recevait l'autre, le pied qu'elle prenait. Déjà bien excitée, la Gynoïde retrouva bien vite au point culminant précédemment atteint mais, du fait de sa résistance, n'eu pas d'orgasme tout de suite, au contraire de la jeune fille qui, elle, n'était pas dotée de cette résistance et qui, naturellement, commença à enchaîner les orgasmes. Mais malgré les jouissances de Cassandra, K-Azu continue a remuer contre son intimité, haletant et soupirant délicieusement, sans vraiment lui laisser prendre de pauses. la raison en était simple. Si K-Azu s'arrêtait, son plaisir redescendrait et le temps d'atteindre de nouveau un degré de plaisir optimal, il lui faudrait attendre à nouveau une vingtaine de minutes au même rythme avant de jouir. En fait, une Gynoïde qui faisait des pauses avant d'atteindre un orgasme, c'était une amante qui ne jouissait jamais et qui finissait, fatalement, particulièrement frustrée.

K-Azu continua donc à frotter son intimité contre celle de sa jeune amante, qui devenait de plus en plus trempée à mesure qu'elle jouissait contre elle, jusqu'à ce qu'elle atteigne enfin l'orgasme à son tour, ses jets de cyprine s'envolant pour s'écraser sur le visage de Cassandra, ainsi que son ventre et sa poitrine. Une fois de plus, son orgasme dura une longue minute, extatique, puissante, délicieuse, son corps se soulevant et s'abaissant à mesure qu'elle larguait sa mouille.

- Haaaaaan ♥♥ Hmmmmm.... ♥♥ Haaaaaaa ♥♥♥

Le sexe était décidément l'activité préférée de K-Azu. Tellement délicieux et agréable, elle pouvait faire cela à longueur de journée, de semaine, de mois, sans s'en lasser. Mais elle n'oubliait pas que Cassandra était encore, pour l'heure, une humaine. Une jeune humaine qui couchait avec elle depuis maintenant presque deux heure et qui commençait à atteindre ses limites. La Gynoïde se releva et vint soulever son amante, pour l'installer sur un des canapé. Elle se laissa faire, un peu mollement, mais son sourire démontrait à quel point elle était heureuse malgré la fatigue.

- Repose toi ma belle... Profite en bien, car ce sera la dernière fois... Après cela, plus jamais tu n'en aura besoin...

Cassandra ne mis pas longtemps avant de fermer les yeux et K-Azu pu en profiter pour aller voir où en était la conception de son nouveau corps...

Elle ne revint dans son bureau qu'en fin de journée. La jeune fille était toujours allongée, mais pas dans la même position. S'était-elle réveillée entre temps, ou bien avait-elle simplement beaucoup bougée dans son sommeil ? Quoi qu'il en soit, K-Azu la secoua en douceur, afin de la réveiller.

- Tu as bien dormis K-Azu... Il est l'heure pour toi de changer de corps~♪ J'espère que tu es fin prête...

L’essoufflement commençait à se faire ressentir, surtout quand l’orgasme vint à nouveau. A force de se trémousser ainsi avec K-Azu, Cassandra avait fini par jouir à nouveau, cédant complètement à la Gynoïde. Il fallait dire que celle-ci était si experte et endurante, il était difficile de lui résister. Jouissance après jouissance, la jeune fille commença à humidifier son sexe et celui de sa partenaire, et le frottement en devint encore plus agréable ! Impossible pour elle de s’arrêter, mais pourtant, la fatigue commençait à s’emparer d’elle.

Ce ne fut que lorsque que K-Azu jouit à son tour que tout se relâcha. Un final somptueux qui tétanisa Cassandra sur place, la pétrifiant dans une extase infinie, son corps entier se crispant une dernière fois contre son amante. Son sexe se plaqua au sien, au maximum, se frottant maladivement contre, arrachant un dernier orgasme à Cassandra qui, enfin, fut délivrée. En sueur, essoufflée et fatiguée, l’adolescente respirait lourdement. Sa respiration était saccadée et entrecoupée, elle était vraiment essoufflée. L’effort physique fut très intense et cela provoqua son écroulement au sol.

Elle ne s’était pas évanouie, non. Elle était juste éprouvée. Cassandra s’étala donc sur le sol, extasiée, ravie, heureuse ... Avant que sa douce partenaire ne la soulève comme une petite plume, et ne vienne soigneusement la déposer sur le confortable canapé présent dans son bureau. Impossible pour la demoiselle de parler. Ses muscles étaient endoloris, jamais elle n’avait fait l’amour aussi intensément ! L’adolescente ne mit effectivement pas longtemps à clôturer ses yeux, piquant une sieste bien malgré elle. Assez rapidement, la jeune fille finit par s’allonger, et put ainsi se reposer, une dernière fois ... Avant le grand saut dans l’inconnu.

Le repos fut particulièrement réparateur, pour elle. Cassandra avait dormi comme un bébé et se sentait ... Bien. Juste bien. Depuis bien longtemps, un sommeil ne fut pas aussi reposant pour elle. Cassandra se réveilla en douceur, et ses yeux se rouvrirent sur la plus belle vue au monde ; K-Azu. Un délicat sourire illumina son faciès apaisé, alors qu’elle se redressa doucement. « Je ... Je suis prête, grande sœur. Juste que ... » Dit-elle, avant d’afficher un air un peu plus concerné. « Mes parents ? Que va-t-il advenir d’eux ? De mon ancien moi ? Ce n’est pas que je leur manquerai ou qu’ils peuvent me faire changer d’avis, mais ... Je veux que les choses soient bien faites. » Déclara-t-elle. Elle s’étira un peu puis se leva, avant de fixer K-Azu. « Comment va se dérouler le transfert ? Ça va faire mal ou ... ? Et ... Et une fois transférée, je dois faire quelque chose en particulier ? » Demanda-t-elle, se posant des questions sur la procédure.

Même si, elle était prête à effectuer le grand saut. Cassandra désirait désormais en finir avec la vie qu’elle menait, et commencer une autre, qui sera bien meilleure !