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Le Mariage [Melendil]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Le Mariage [Melendil]

mercredi 11 avril 2018, 20:52:05

Ce RP est la suite du RP « La Princesse Et Le Vagabond ».

« Nous sommes réunis devant ce jour pour célébrer l’union de deux êtres... »

La Grand-Place de Sylvandell était incroyablement bondée. C’était un jour férié, aujourd’hui. Tywill Korvander l’avait ordonné par décret royal, et le royaume avait rarement été aussi vide. Preuve de la ferveur populaire, il y avait des milliers de gens à la Grand-Place, soit quasiment tous les habitants de Sylvandell. Tous étaient venus, et les hôtels de la ville affichaient complet. Au-delà de Sylvandell, de multiples dignitaires et diplomates impériaux étaient venus. Encore une preuve que Sylvandell, malgré son statut de petit royaume montagnard isolé, était très populaire, et jouait un rôle remarquable au sein de l’Empire d’Ashnard. Et les dragons volaient rapidement dans les airs, comme s’ils avaient conscience de l’importance de cet évènement.

C’était le jour tant attendu. Il avait fallu des semaines pour le prévoir, et autant de temps pour l’organiser. La Grand-Place, qui servait généralement pour les discours populaires, s’était vue aménager d’une grande estrade avec des lierres. Des confettis volaient dans la ville, lâchés en l’air grâce à un système de ballons lancés depuis les terrasses du Palais. Le premier mariage d’Alice, avec Sakura, avait été impressionnant, mais, pour celui-là, la Couronne avait mis les bouchées doubles. Le divorce de la Princesse était une chose dont il valait mieux ne pas trop parler, mais, fort heureusement, les Sylvandins ne semblaient pas en tenir rigueur. Ces derniers jours, Sylvandell vivait dans une certaine effervescence à l’idée du mariage à venir. Si, lors du premier mariage, la jeune Princesse avait brisé les codes en organisant rapidement ce mariage, ici, elle avait pris son temps.

Alice avait personnellement écrit les faire-part de mariage à ses amis : Mélinda, Tinuviel, les jumelles Karistal, Theorem, Ishtar... Elle y avait passé un petit moment, afin d’être sûre de ne pas oublier personne. Elle savait que, de son côté, son père n’avait pas chômé. Il avait écrit au Conseil Impérial pour les en informer, et avait appris, à sa grande surprise, que plusieurs conseillers impériaux feraient le déplacement, comme Emhyr var Emreis, le « second homme » de l’Empire... Et même l’Empereur en personne ! Une nouvelle surprenante, l’Empereur Mordret étant peu coutumier de ce genre d’évènements mondains. Tywill n’avait eu aucune explication officielle, si ce n’est que l’Empereur tenait à assurer ses « félicitations personnelles » à la jeune Princesse de Sylvandell. En outre, le Conseil avait rendu sans même attendre le mariage le décret de naturalisation de Melendil. En vertu de ce décret, il était désormais un citoyen impérial à part entier. Une grande nouvelle, émouvante, que le duo avait célébré en faisant copieusement l’amour.

Plus le jour attendu arrivait, et plus Alice était fébrile. Les réservations se multipliaient, et les auberges avaient été obligées de fermer les salles de restauration, installant des couchettes provisoires. Alice avait surtout passé du temps avec Mélinda et plusieurs tailleurs. Son amie était venue assez rapidement, en compagnie de son frère, et avait aidé Alice à choisir sa robe. Comme la tradition l’exigeait, Melendil n’avait pas pu la voir. Elle avait été faite sur mesure, et était très réussie !

Pour le reste, les préparatifs s’étaient multipliés, et Mélinda avait promis à Alice une « sacrée soirée ». Toutefois, s’agissant d’un mariage, il impliquerait qu’Alice et Melendil se rendent ensuite au Sanctuaire, afin de recevoir la bénédiction du Patriarche. Une épreuve qui inquiétait légèrement son fiancé, ce qu’Alice pouvait comprendre, même si elle ne cessait de l’assurer que tout irait bien.

Et puis... Et puis, le jour était arrivé.

Melendil était dehors, sur l’estrade, attendant que sa fiancée arrive. Une foule épaisse s’était amassée sur la Grand-Place. Il y avait plusieurs centaines de bancs, et, effectivement, l’Empereur était venu. Il avait passé une bonne partie de la matinée à discuter avec l’Omniprêtre et le Roi. Alice l’avait vue pendant quelques secondes dans sa chambre, avant qu’il ne parte, se contentant de la féliciter. Pour elle, il ne faisait aucun doute que ce mariage n’était qu’un subterfuge, mais elle était tout de même flattée que l’Empereur en personne se soit déplacé.

La jeune femme sortit ensuite, et rejoignit une calèche l’emmenant au mariage. Il y avait un vif brouhaha, et, tout le long du pont royal menant au Château, de multiples fleurs, bouquets, lauriers, étaient posés. La tradition l’exigeait.

« Eh bien, les gens ont l’air de t’apprécier...
 -  C’est un peu gênant, j’aurais préféré un mariage plus discret...
 -  Plus discret ? Ne me fais pas rire ! Tu te maries encore avec un va-nu-pieds, Alice ! Mais, lui, j’admets qu’il est très beau... »

Mélinda avait eu l’infime rôle d’être la dame d’honneur d’Alice, un geste qui avait visiblement ému la vampire. Le choix était toutefois logique, car Alice se confiait énormément à son amie vampirique. La calèche s’approcha donc, et, rapidement, Alice vit, à travers les fenêtres, des sourires, des confettis, et se pinça les lèvres.

La calèche s’approcha du tapis rouge, menant jusqu’à l’estrade. Elle observa brièvement ses mains, les joues empourprées.

*Je vais me marier...*

On avait beau dire que la première fois était toujours la plus difficile, à l’époque, Alice s’était mariée sans vraiment y réfléchir, par sympathie envers Sakura, et par provocation. Là, les choses s’étaient préparées, elle avait prévenu tous ses amis. Mélinda ouvrit alors la porte. La femme sortit, dans son habituelle robe dorée, portant de fins gants dorés, et tendit la main. Alice attrapa la sienne, et les convives se levèrent à son approche. Un silence solennel régna, et Alice s’avança lentement. Melendil pouvait enfin la voir, car il y avait plus de vingt-quatre heures qu’ils ne s’étaient pas vus.

En fait... C’était l’une des rares nuits de son existence depuis ces dernières années où Alice n’avait pas fait l’amour.

Melendil pouvait en tout cas la voir dans sa superbe robe blanche, avec une coiffe. Elle observa le sol, tapissé de roses et de fleurs, et s’approcha lentement, entendant quelques murmures, des chuchotements.

L’estrade était bien remplie. Devant elle, derrière l’autel, il y avait l’Omniprêtre, dans une robe cérémoniale. Son père était assis à la première loge, à côté d’Emhyr, de l’Empereur, et de quelques autres hauts dignitaires. Alice reconnut Samara, Hinata... Puis aperçut Melendil, à gauche, face à l’autel. Elle attrapa sa main, et lui sourit légèrement, crispant ses doigts sur les siens.

Derrière l’Omniprêtre, une grande statue représentant un dragon doré était juchée, et l’elfe âgé les observa tous les deux, avant de se mettre à parler, d’une voix encore forte et puissante :

« Nous sommes réunis devant ce jour pour célébrer l’union de deux êtres... » entama-t-il.

Il se tut ensuite, avant de prendre :

« Une union particulière, puisqu’elle unit, non seulement des individus issus de classe différente, mais aussi de races différentes. Un elfe... Et une humaine. Le triomphe de l’amour et de la confiance face à l’adversité et aux préjugés. Je vous demande de méditer là-dessus, jeunes gens, car c’est sur cet idéal qu’Erwan Korvander a fondé Sylvandell. »

L’Omniprêtre continua ensuite à parler, puis se tourna vers Melendil :

« Melendil, votre nom vous a été retiré. Par la présente, vous acquérez donc le nom de votre épouse. Jurez-vous devant les Dieux, Melendil Korvander, d’aimer, de respecter, de chérir, de protéger et d’accompagner votre femme dans toutes les épreuves que la vie aura à vous offrir ? D’être là pour elle dans tous les moments de joie et de souffrance ? De vous consacrer à elle au point de donner votre vie s’il le faut, mais aussi au devoir qui vous incombera en tant que Prince de Sylvandell ? »

Melendil Korvander

Créature

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 1 mercredi 01 août 2018, 12:17:26

Si on lui avait raconté qu'un jour il se serait trouvé dans pareille situation, Melendil aurait certainement ri au nez de la personne lui délivrant cette histoire digne d'un contre de fées, et donc impossible à trouver dans la réalité...et pourtant, l'y voilà bel et bien ! Depuis qu'il avait demandé Alice en mariage, tout semblait s'être accéléré à une vitesse folle, même si les préparatifs avaient bien demandé plusieurs semaines, mais durant tout ce temps, Melendil tout comme Alice n'avaient eu que leur mariage en tête. Pour l'elfe, qui avait des origines pourtant très modestes, tout ça lui avait semblé comme irréel, et même encore maintenant alors qu'il se trouvait face à l'autel...face à des milliers de personnes attroupées pour assister à son mariage avec Alice, il avait encore un peu de mal à se faire à cette idée. Pour un ancien voleur qui était habitué à ne pas se faire remarquer pour survivre, le moins qu'on puisse dire, c'était que désormais bien des personnes connaissaient son visage, dont certaines très influentes. Au delà de son futur beau-père, il y avait plusieurs conseillers impériaux qui avaient fait le déplacement, et surtout l'empereur en personne. De quoi rajouter encore au prestige de ce mariage, mais aussi encore de quoi rajouter un peu plus de poids sur les épaules de Melendil, qui faisait de son mieux pour ne pas faire transpirer le fait qu'il avait un stress de tous les diables.
Vêtu d'un costume sombre mais élégant, Melendil faisait toutefois un bon boulot pour conserver les apparences. Il savait qu'il avait encore beaucoup à prouver, surtout après le divorce d'Alice avec son ancienne épouse. Tywill Korvander, même si il avait fini par...quelque peu l'apprécier, avait été très clair vis à vis de l'elfe quand à ce qui lui arriverait si il devait briser le coeur de sa fille. Une manière crue de s'assurer que le futur époux d'Alice réfléchisse bien à ses actes, et Melendil ne pouvait pas lui en vouloir, même si ce soir là, le sommeil avait eu du mal à lui venir. Son futur beau-père n'était pas un monarque respecté pour rien, et il avait pu voir en première ligne d'où venait la fougue d'Alice, le fameux sang du dragon.

Il ne s'était toutefois pas dérobé. Même si tout ce faste, cette cérémonie publique, l'effrayait sincèrement, l'amour qu'il éprouvait pour sa belle princesse était plus que suffisant pour traverser cette "épreuve". Melendil voulait sincèrement se marier avec elle, et lui faire des enfants. Un point sur lequel les législations de Sylvandell, concernant l'héritage royal, seraient un obstacle à terme mais...mais pour l'instant Melendil n'avait pas la tête à ça. Son coeur lui donna l'impression de s'envoler quand le carrosse d'Alice arriva enfin, et que sa dulcinée en descendit. Cela faisait depuis presque deux jours qu'il n'avait pas pu la voir pour les préparatifs de la cérémonie, tradition oblige, mais en la voyant dans sa splendide robe de mariée blanche...son stress s'envola d'une traite, et il se surpris même à sourire.
Tendant la main en direction de sa belle, il prit la sienne pour l'inviter à le rejoindre sur l'autel. C'était un moment tellement solennel qu'il n'osa pas l'interrompre pour lui dire qu'elle était magnifique, mais ses yeux et son sourire valaient toutes les paroles, Melendil était sous le charme.

*Nous y voilà ma belle...*

Les ovations se turent lorsque l'Omniprêtre commença son discours, débutant ainsi officiellement la cérémonie. Ce genre d'évennements n'avait jamais été la tasse de thé de l'elfe pourtant, qui fustigeait volontiers le caractère trop pompeux des mariages, et même maintenant il n'aurait pas été contre quelque chose de moins fastueux et grandiose...mais ça ne l'empêchait pas de profiter pleinement de l'instant. Sa main tenait celle, gantée, d'Alice, qui semblaient ainsi devoir se réconforter mutuellement. Puis, vint finalement le moment pour lui de prononcer ses voeux, qui avaient un impact encore plus fort que dans le cas d'un mariage normal. Devenir le mari d'Alice impliquait aussi de devenir un Prince de Sylvandell, ce qui allait avec un certain nombre de responsabilités, même si il n'avait "que" le titre de Prince Consort, Alice étant celle qui possèderait de toutes façons la plus grosse partie des pouvoirs lorsqu'elle deviendrait reine.
Il inspira alors un grand coup, tout en serrant légèrement plus la main d'Alice sur le moment...

Oui, je le jure devant les Dieux.

Ce n'étaient là que quelques mots, mais Melendil venait de les prononcer avec une sincérité qu'il était impossible de confondre avec de la comédie. Il venait de s'engager à vie avec Alice, il ne restait donc plus qu'à sa belle d'en faire de même, et il seraient alors officiellement mariés.
Autant dire qu'à ce moment précis, Melendil était l'homme le plus heureux du monde.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 2 mercredi 01 août 2018, 22:10:12

En voyant Melendil, Alice ne put s’empêcher de se pincer les lèvres. Sa belle robe blanche avait été faite sur mesure, évidemment, et lui portait un élégant costume, visiblement aussi fait sur mesure. Difficile de dire qui était le plus nerveux, car, même s’il s’agissait de son second mariage, celui-ci n’avait pas les mêmes proportions que le premier, décidé en catimini. Elle avait pris le temps d’inviter du monde, et, tandis qu’elle remontait la haie menant à son époux, elle pouvait voir quantité de regards pivoter vers elle. Les jumelles Karistal la saluèrent, la petite Luna sur leurs genoux. Il y avait également Mélinda, ainsi qu’une bonne partie de sa clique, dont sa femme, Vanillia, et le reste de son clan, y compris la redoutable Ishtar. Alice les regardait brièvement, mais pensait surtout à Melendil. Comme tout cela était incroyable !

Et, quand elle se tint face à lui, sur l’estrade, elle repensa à tout. Leur rencontre fortuite, la relation qui était née, et qui avait grandi, au fur et à mesure qu’Alice et Melendil s’était confiés réciproquement. Lui, l’elfe vagabond, jadis abusé, et elle, la Princesse timide, ingénue, qui avait longtemps eu peur de son ombre, et qui se réfugiait dans les livres pour rêver de grandes aventures. Son bel elfe était là, devant elle, prêt à devenir un Prince, et à faire rager de nombreuses dents. Alice avait en effet divorcé d’une ancienne esclave pour se marier, non pas à un noble de haute lignée, mais à un vagabond ! Un conte de fées qui en faisait horripiler plus d’un. Melendil jura, et Alice sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Ses beaux yeux bleus le fixaient intensivement, et ses joues s’empourprèrent doucement.

L’Omniprêtre se retourna ensuite vers elle, et lui parla. Alice entendait, mais sans comprendre. Elle savait déjà ce qu’elle disait, et leva ses mains, serrant ses doigts contre ceux de Melendil. Elle pouvait sentir la nervosité du jeune homme, qui n’aimait guère se mettre en avant, et sourit alors, les yeux brillant de malice.

« Oui, je le jure devant les Dieux. »

L’Omniprêtre avança alors un fin ruban rouge, et l’enroula autour des mains des deux époux, puis le tint au bout d’une main ferme. Il leva alors son autre main, bien haut vers le ciel. Des dragons volaient dans les airs, preuve de l’importance du moment.

« Alors, qu’il en soit ainsi. Devant le Patriarche et les dragons d’or, devant Sa Grâce le Roi Tywill Korvander, que ces deux flammes n’en fassent plus qu’une, un brasier commun qui ne se consumera que quand le feu en vos poitrines cessera de souffler. Vous brûlez désormais à l’unisson. »

Le vieil elfe serra alors la corde, qui se mit à s’enflammer. Un feu indolore, qui roula le long de leurs bras sans les enflammer. Un feu chaud, vivant, alimenté par la magie de l’Omniprêtre.

« Embrassez-vous. »

Alice se hissa sur la pointe des pieds, et ferma les yeux en avançant et en écartant très légèrement les lèvres. Une main enroulée dans le ruban enflammé, l’autre s’appuya sur le torse de Melendil... Et leurs lèvres se scellèrent.

Au même moment, la flamme verte de la Cathédrale s’illumina brusquement, formant une colonne de feu qui fila jusque dans le ciel. Une flamme brûlante, tandis que des jets de confettis jaillirent dans la pièce, et qu’unt umulte phénoménal les enveloppa. Un tonnerre d’applaudissements et de vivats, de sifflements joyeux, que même les rugissements des dragons ne parvenaient pas à couvrir.

« HOURRA ! HOURRA !
 -  VIVE LES MARIÉES !!
 -  VIVE LA PRINCESSE & LE PRINCE DE SYLVANDELL !!
 -  HOURRA !! »

Le tonnerre dura longtemps, et le baiser en conséquence. Alice se blottit contre le corps de son désormais époux, tandis que les flammes continuaient à brûler. Le long de l’estrade, des jets de flamme s’envolèrent également, formant un arc-de-cercle au-dessus des deux époux, une magnifique arche flamboyante qui semblait faire briller les yeux d’Alice. Celle-ci rompit cet intense baiser, où elle n’avait pas mis la langue, et une ombrelle de sourire se dessina sur ses lèvres.

Profitant de leur intimité relative, elle murmura alors, tout près de lui :

« Ce soir, mon beau, et même demain, et même plus encore, on va baiser comme jamais. »

Alice savait que Melendil avait suivi d’intenses formations sexuelles pour être un amant impressionnant, et elle-même avait profité de ces dernières semaines pour demander conseil à Mélinda. Son amie avait été ravie de la former à sa manière, s’aidant d’une prêtresse de Lust, de tentacules, et pratiquant avec elle bon nombre de jeux et d’épreuves sexuels.

Les flammes cessèrent progressivement, et l’Omniprêtre réussit à parler, en clamant haut et fort :

« PEUPLES ET INVITÉS DE SYLVANDELL, ALICE ET MELENDIL... KORVANDER !!! »

Et de multiples applaudissements retentirent. Tout le monde était debout, et Alice rougissait. Une main serrant celle de Melendil, elle levait stupidement l’autre, réalisant à peine qu’elle était tellement émue qu’elle pleurait. Tant de gens pour eux...

Il ne leur restait plus qu’à remonter la haie d’honneur, même si Alice était un peu trop émue pour déplacer ses jambes. Et, au bout de cette haie d’honneur, un carrosse très particulier allait les accueillir... Léviathan, le dragon doré du Roi de Sylvandell en personne ! Car, avant de rejoindre le banquet, les époux allaient désormais procéder à la seconde partie du rituel, qui risquait de durer plusieurs heures : obtenir la bénédiction du Patriarche au Sanctuaire des Dragons ! Un moment solennel et intime où seuls les époux pouvaient se rendre...

Melendil Korvander

Créature

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 3 vendredi 05 octobre 2018, 12:33:06

Prince Melendil Korvander...honnêtement, celà avait de quoi donner le tourni à n'importe qui, et Melendil était certain que dans le lot des invités, particulièrement parmi les nobles, il y en avait quine devaient pas voir d'un très bon oeil cette "ascension", même si l'elfe s'en serait bien passé dans un sens. Le pouvoir ne l'intéressait pas, et il était même heureux de n'être qu'un prince consort, ce qui signifiait qu'Alice possédait et conserverait la quasi totalité des pouvoirs décisionnels...mais tout de même, il était désormais rentré dans les rangs de la noblesse Ashnardienne par le biais de ce mariage. C'était une source de préoccupations bien sûr, mais tout dans ce mariage en avait été, ou presque, c'était donc dire à quel point Melendil plaçait son envie d'être le mari d'Alice par dessus toutes ces considérations. Heureusement, pour lui qui était peu habitué à être "visible", Alice était tellement belle dans sa robe de mariée qu'il en était obnubilé, et il arrivait donc maintenant à passer outre la pression et le stress que pouvaient lui imposer d'avoir des milliers d'yeux braqués sur lui. Il se sentit même léger comme l'air lorsque sa chérie jura à son tour de le prendre pour époux, ce qui se traduisit chez lui par son traditionnel regard de canaille, mais aussi rempli d'affection et d'amour. Oui, il était heureux, et rien d'autre ne pouvait lui enlever ça en cet instant.

De gigantesques clameurs s'élevèrent alors dans la foule, et dans le ciel également, la multitude de dragons s'étant joints à l'évennement rugirent au dessus d'eux, et crachèrent d'imposantes flammes à l'unisson, se mêlant aux cris et aux applaudissement de la foule. Mais tout ça passa bien à côté de Melendil, qui tout en tenant la main d'Alice, avait posé l'autre le long de son dos pour la coller délicatement contre lui. Le baiser qui scella leur mariage fut...particulier, en ce sens où Melendil allait clairement s'en rappeller toute sa vie. Ce n'était pas le plus passionné qu'ils aient partagés tous les deux, mais c'était celui qui avait le plus de symbolisme, celui qui les liait en tant qu'époux. Un baiser long, mais chaste, car ils n'allèrent pas jusqu'à entremêler leurs langues...non, ça ce serait pour un peu plus tard, quand ils n'auraient pas de public. Mais malgré tout, Alice profita du bruit, et du fait qu'il étaient proches l'un de l'autre, pour lui glisser qu'ils allaient longuement baiser à partir de maintenant.

Je te prends au mot ma belle...

Puis, ils se retournèrent pour saluer tous les invités, ainsi qu'il semblait bien, tous les sujets du royaume qui avaient fait le déplacement. Melendil continua à tenir la main d'Alice, qui ne lâcha d'ailleurs pas la sienne. Oui, tout ça était très, très impressionnant, et il y avait de quoi se sentir intimidé par la scène. Surtout que pour la suite...le dragon personnel du roi les attendait. La cérémonie de mariage étant faite, il y avait d'autres rituels à faire désormais, et dont Melendil ne savait pour ainsi dire pas grand chose, si ce n'est que ce dragon allait les amener à un temple accessible uniquement à l'aide d'une de ces créatures volantes, qui ne le rassuraient absolument pas. Melendil toutefois eut la présence d'esprit de noter que son épouse était très émue, et sans doute au point où marcher le long de leur haie d'honneur allait être difficile...l'elfe prit donc une initiative à cet instant.

Pose ta main sur mon épaule...

De cette façon, Melendil pu se baisser pour passer un de ses bras le long des genoux de sa femme, et l'autre le long de ses hanches, et il la souleva...sous les acclamations de la foule. Melendil porta donc à bout de bras sa femme, et commença à marcher doucement face à lui.

Ne me remercie pas trop vite par contre, je te rappelle qu'il va falloir que tu m'aides à monter sur le dragon de ton père.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 4 vendredi 05 octobre 2018, 22:23:15

Comment ne pas être émue devant un tel spectacle ? Alice avait eu beau s’être mariée une première fois, elle n’avait pas réalisé l’importance de son geste au début. Mais là, à voir tous ces gens, tous ses amis, ses proches... Mélinda était là, les jumelles Karistal, et tant d’autres encore. Alice ne savait plus où donner de la tête, et sursauta quand Melendil l’attrapa, déclenchant une salve d’applaudissements supplémentaires. Au sommet de la hiérarchie, dans la noblesse, les mariages d’amour étaient suffisamment rares pour qu’on puisse s’arrêter sur celui-là. Car, indéniablement, Alice et Melendil s’aimaient. Melendil la souleva donc, et marcha vers Leviathan. Le puissant dragon doré les attendait, tandis que de multiples fleurs et des confettis venaient dans les airs, leur tombant régulièrement dessus. De la main, Alice saluait les convives, un sourire ravi sur ses lèvres. Elle flottait dans son petit nuage, vivant un véritable rêve éveillé, jusqu’à se rapprocher de Leviathan.

Le dragon les observa lentement, se redressant de toute sa stature, avant de se mettre sur le côté, invitant ainsi le jeune couple à lui grimper dessus. Alice retourna alors sur le sol, et sourit doucement devant la remarque du bel elfe, son jeune époux. Sa main gantée se serra dans la sienne, et elle l’embrassa encore, se blottissant contre lui.

« C’est simple... Un pied devant l’autre ! »

Leviathan avait abaissé son aile, ce qui permit à Alice de grimper dessus. C’était un solide dragon, avec une série d’os dorsaux formant plusieurs crêtes osseuses. Prudemment, Alice s’assit sur la selle installée à la base de son cou, et Melendil s’assit à côté d’elle. C’était un carrosse inhabituel, bien loin du cheval blanc avec un carrosse rose. Leviathan déploya ensuite ses ailes, puis se retourna, fixant le vide, sa queue caudale fouettant l’air sous les regards surpris des convives... Puis le dragon hurla, crachant une longue gerbe de flammes, et s’avança rapidement, sur ses quatre pattes, avant de tendre ses muscles vers l’avant. Ses ailes se déployèrent... Et le dragon s’envola alors.

« Ne t’inquiètes pas, Melendil !! »

Leviathan décolla dans les airs, s’envolant au-dessus de la cime du Château royal. Alice regarda autour d’elle, sentant le vent frais caresser son visage, fouettant ses cheveux. Le dragon s’envola au-dessus de la vallée, surplombant celle-ci, avant de décrire un large arc-de-cercle, revenant vers le Château, vers les hautes montagnes, puis les surplomba, avant de voler au-dessus du Territoire des Dragons. Il rugit encore, tandis que, petit à petit, Melendil devait se faire à cette situation assez inattendue...

...Puis, au détour des montagnes, ils purent voir un lac, en hauteur. C’était un très ancien sanctuaire elfique, et, maintenant, l’un des lieux les plus sacrés du royaume sylvandin : le Sanctuaire des Dragons. Une structure solitaire se dressait au centre du lac, des flammes sortant des murs, et Leviathan s’en approcha lentement, avant de se poser sur un chemin en pierre menant au Sanctuaire. Alice avait parlé de cet endroit à Melendil, car c’était là que tous les Korvander, depuis Erwan Korvander, renouvelaient leur pacte avec le Patriarche. C’était un lieu sacré, et très important pour Alice.

« Voilà, Melendil... Nous y sommes. »

Le dragon les laissa descendre, et Alice sauta au sol, laissant Melendil la suivre. Des flammes s’illuminèrent tout le long du sentier, formant de magnifiques arabesques oranges dans le ciel couchant.

« Déshabillons-nous. »

Alice retira alors tous ses vêtements, jusqu’à finir intégralement nue, puis sourit encore à son amant, et le prit par la main...

...Et, ensemble, ils rejoignirent l’intérieur du Sanctuaire.

Melendil Korvander

Créature

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 5 dimanche 11 novembre 2018, 15:54:06

Alice avait toujours eu beau assurer Melendil qu'il n'avait rien à craindre des dragons de Sylvandell, l'elfe conservait une attitude...prudente vis à vis de ces créatures. Il n'avait pas grandi comme Alice au contact d'eux, et par le sang il n'était pas un Korvander, tout juste le devenait-il maintenant par les liens sacrés du mariage. Il parvenait toutefois à rassembler suffisamment son courage pour oser avancer en ligne droite vers le dragon du père d'Alice, qui était...monstrueusement grand, et sur lequel il allait devoir monter pour s'envoler ensuite. Quand ils arrivèrent à sa hauteur finalement, qu'il laissa sa belle épouse se reposer sur le sol, et qu'elle lui dévoila le secret pour lui monter dessus, Melendil ne pu s'empêcher de pousser un léger soupir.

Oh je n'en doute pas, simple comme bonjour.

Léviathan était suffisamment imposant pour qu'il soit possible de monter sur son dos une selle avec deux places, et monter sur une pareille créature pouvait sembler tout naturel pour Alice, mais Melendil avait une grande appréhension à l'idée de s'envoler à dos de dragon. Cependant...et bien tous les yeux étaient rivés sur lui, et le baiser de sa femme lui donna un peu le courage d'y aller, enfin, surtout de la suivre geste pour geste tandis qu'elle se hissait sur l'aile draconique, jusqu'à atteindre finalement la selle. Il pouvait sentir à l'aide de ses mains les écailles solides de la bête, aux bords tranchants, ainsi que la lourde respiration qui rappelait sans cesse qu'il s'agissait d'un gigantesque être vivant sur lequel il était en train de monter. Il prit finalement place sur l'une des selles, celle située juste derrière Alice, en prenant bien soin de vérifier qu'il était bien positionné. L'avantage, ce fut le fait qu'il pouvait ainsi poser ses mains sur les hanches de son épouse, ce qu'il ne manqua pas de faire.

Oh je n'ai aucune raison de m'inquiéter avec toi aux commandes, ma belle.

A moitié sincère et à moitié moqueur, Melendil comptait toutefois bien sur la princesse pour que le vol se fasse sans...acrobaties.
Puis finalement, le dragon prit son envol.
Une expérience pour ainsi dire unique pour l'elfe, qui sentait la bête sous lui remuer, et qui craignait à chaque seconde de perdre l'équilibre. Oui, autant dire que durant le vol, si Alice semblait parfaitement confiante et heureuse, Melendil lui n'en menait pas large...il était au moins content de lui même sur un point, il n'avait pas hurlé au moment du décollage, gardant ainsi un minimum de constance. Il pouvait dans l'absolu comprendre pourquoi Alice semblait aussi à l'aise à chevaucher ainsi un dragon, mais ce n'était pas encore son cas, tout au plus espérait-il qu'il finirait par avoir autant d'assurance que sa belle jeune femme avec ces créatures au bout d'un moment. Melendil resta silencieux tout le long du voyage, essayant de se concentrer sur la beauté des paysages vu d'aussi haut, ou encore sur sa belle Alice qu'il serrait fermement contre lui. Avec les préparatifs, et la tradition voulant que les mariés ne se voient pas avant la cérémonie, et bien cela faisait une petite poignée de jours qu'il n'avait pas eu le droit de voir ou d'approcher sa belle et...et bien il se demandait encore combien de cérémonies et autres ils auraient à assister avant de pouvoir vraiment se retrouver seuls tous les deux, et en toute intimité.
Puis, il arrivèrent à leur destination. Alice avait été très vague quand à la localisation de ce sanctuaire, où ce qu'ils allaient y faire, tout juste Melendil savait que ce rituel là était d'une importance au moins aussi capitale que la cérémonie de mariage. Melendil poussa un soupir de soulagement en descendant du dragon, et en sentant enfin ses pieds toucher la terre ferme.

Le contraste est saisissant avec la foule et...

Il se tu toutefois, surpris, quand Alice lui indiqua qu'ils devaient se déshabiller. Quel genre de rituel pouvait demander qu'ils soient nus tous les deux ? L'elfe pensa naturellement à une plaisanterie, mais ça ne dura que quelques secondes, car la jeune femme entreprit effectivement de retirer sa longue robe blanche, et quand à lui, il finit par hausser les épaules.

Ma foi...

Melendil se débarrassa volontiers de son élégant costume dans lequel, il avait certes une belle prestance, mais qui était bien trop formel à son goût. C'est donc tous les deux nus qu'ils entrèrent dans l'intérieur de ce sanctuaire qui devait avoir défiler, au bas mot, de nombreux siècles. Nus, et se tenant la main, ils étaient silencieux, jusqu'à ce que Melendil n'approche ses lèvres de l'oreille de son épouse.

Loin de moi l'idée de faire mon vaurien mais...quel rituel peut bien nécessiter que nous soyons nus ? Rien de trop cérémonieux j'espère, parce qu'à te voir nue comme ça...

Il lui en mordilla le lobe de l'oreille, tout en continuant de la suivre. A ce stade, Melendil commençait sérieusement à avoir un début d'érection.
Sa belle lui avait manqué, après tout...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 6 dimanche 11 novembre 2018, 18:57:11

Alice et Melendil y étaient enfin, et elle constata que son jeune époux était bien confus. Qu’allait-il donc se passer ici ? Alice lui sourit doucement, et frémit en le voyant. Nu, il était toujours aussi magnifique, et il se glissa contre elle, mordillant doucement son oreille, lui indiquant qu’il était plutôt excité en voyant la jeune femme nue. Celle-ci sourit légèrement en retour, et sa main alla caresser le sexe de l’homme, sentant son érection. Elle se pinça même doucement les lèvres, et continua à le caresser pendant quelques secondes, avant de lui répondre, un sourire amusé sur le coin des lèvres :

« C’est la partie la plus importante de notre mariage, Melendil... Celle où nous allons demander au Patriarche sa bénédiction pour avoir des héritiers. »

La main d’Alice libéra ensuite son membre, et elle la glissa dans sa main. Côte à côté, les deux remontèrent alors le long du lac. Il faisait nuit autour d’eux, et, sortant du lac, de petites lumières spectrales brillaient dans le ciel. Des furolucioles qui dansaient dans le ciel. Ces petites créatures étaient très curieuses, des lucioles dont les ailes étaient légèrement infestées de magie, et dont on disait qu’elles étaient capables d’exaucer les vœux. Alice s’avança, elle, jusqu’au sanctuaire.

Des torches brûlaient au sommet du sanctuaire, une petite pièce cylindrique sans plafond, avec un grand autel au milieu. C’était ici que, jadis, Alice avait reçu le souffle du Patriarche, à l’approche de ses seize ans. Elle avait ainsi été reconnue comme descendante légitime d’Erwan Korvander, le Premier Roi de Sylvandell. Elle s’était encore rendue ici lors de son premier mariage avorté avec Sakura, et elle revenait maintenant pour ce nouveau et définitif mariage. Les deux amants nus grimpèrent à l’intérieur, tandis que des grondements se firent entendre.

Il fallut encore attendre quelques secondes, mais le ciel se remplit peu à peu de jets de feu, de hurlements, et de dragons dorés. Leurs écailles luisaient au gré des flammes tandis qu’ils se déplaçaient, se positionnant sur les collines environnantes. C’était un concert impressionnant de grondements, de hurlements, les jets enflammés zébrant le ciel, formant un spectacle pyrotechnique magnifique.

« N’ai pas peur, Melendil... Ils ne te feront aucun mal. »

Une silhouette massive se rapprocha ensuite, faisant taire les hurlements, et se posa sur le sanctuaire. La pierre sembla trembler sur place tandis que le dragon, immense, recouvrait de ses ailes tout l’autel. Le Patriarche était arrivé ! Immense et colossal, il observait le couple avec sa gueule immense, ses grandes ailes ayant tout coupé. Sa queue s’était abattue dans l’eau du lac, et le dragon gronda doucement, avant de pencher sa tête vers le duo. Alice sourit légèrement, sentant les doigts de Melendil se crisper sur ses doigts.

« Alice... Korvander... Descendante du Premier... Que viens-tu mander ici ? »

Relâchant la main de Melendil, Alice s’agenouilla devant l’autel, serrant ses mains en signe de prière.

« Ô Patriarche, Protecteur et Dieu de Sylvandell, j’implore ta bénédiction pour mon union avec Melendil Korvander, mon époux ci présent, afin que sa semence offre des descendants qui perpétuent la lignée du Premier. »

Les yeux du Patriarche se tournèrent vers l’elfe, et il se pencha encore en avant, de quelques centimètres, grondant sur place. Ses narines expiraient bruyamment, soufflant les cheveux des deux humains.

« Melendil... Melendil l’elfe... Intéressant... Oui... »

Le Patriarche soupira encore, et des secondes supplémentaires passèrent encore. Il fixait attentivement Melendil, voyant peut-être en lui des éléments que les deux ignoraient. Après tout, Melendil ignorait qui étaient ses parents. Il était un Bas-Elfe, qui avait grandi dans un orphelinat humain. Alice avait bien cherché à retrouver ses parents en interrogeant l’orphelinat, mais les registres n’avaient abouti à rien.

Le Patriarche se redressa alors lentement.

« Soit ! » déclara-t-il alors.

Sa gueule s’ouvrit alors, et, au fond de celle-ci, une boule jaunâtre apparut. Elle se mit à grossir de plus en plus fort, puis Alice serra de nouveau la main de Melendil. Le Patriarche souffla alors, expulsant une épaisse langue de feu qui fondit sur le duo. Les flammes brûlèrent à l’intérieur de tout l’autel, rebondissant contre les ailes du Patrairche, qui cracha son feu divin pendant de nombreuses secondes.

Alice s’était relevée, tenant la main de Melendil. Les flammes léchaient leurs corps respectifs, comme une sorte d’aura dorée, et faisaient flamboyer les cheveux de la Princesse. Une fougue nouvelle brûlait en elle, mais ce serait surtout Melendil qui devrait le sentir. Le feu avait filé dans sa gorge, brûlant sa poitrine, enflammant son corps.

« Alice Korvander... Melendil Korvander... Le souffle des flammes brûle désormais à l’unisson dans vos cœurs. Vous ne formez plus qu’une seule flamme. Celle-ci bat dans vos cœurs. Laissez-là s’exprimer. »

Puis le Patriarche prit appui sur ses pattes, et s’élança brusquement. Un rideau de feu entourait toutefois toujours l’autel, tandis qu’Alice regarda encore Melendil, avant de lui sourire. Le feu tourbillonnait autour d’eux et sur eux, sans leur faire aucun mal. Elle l’embrassa alors, son corps heurtant l’autel, le sexe tendu de Melendil caressant ses cuisses.

« Voilà, Melendil... Nous sommes définitivement unis, maintenant. Toi et moi... »

Une même flamme qui brillait à l’unission. Elle posa sa main sur la poitrine de l’homme, sentant son cœur. Le Patriarche avait fait plus que les bénir, il les avait scindés l’un à l’autre. Alice ignorait encore vraiment tout ce que cela impliquait, mais elle était sûre d’une chose, qu’elle exprima ensuite rapidement :

« Fais-moi l’amour, Melendil, baise-moi aussi fort que tu le peux, et plante ta graine en moi... »

Melendil Korvander

Créature

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 7 dimanche 11 novembre 2018, 21:13:27

Aussi excité soit-il après toute cette attente et cette cérémonie, Melendil n'en était pas moins, à ce stade, avide de quelques réponses. Un mariage, c'était une inconnue pour lui, mais cela faisait tellement partie du quotidien qu'il avait su plus ou moins faire bonne figure devant leurs invités. Mais maintenant, l'elfe ne pouvait s'empêcher de se questionner quand à la raison de leur présence en ce lieu isolé et ancien...mais le tout, bien évidemment, en allant titiller un peu sa belle, qui ne manqua pas de lui rendre la pareille. Volontiers blottis l'un contre l'autre, les jeunes mariés s'échangèrent un bref moment intime, où entre autres Alice caressa le sexe de l'elfe, qui en profita alors pour lui masser délicatement ses belles fesses rondes. Encore un peu plus, et Melendil aurait eu du mal à résister à l'envie d'allonger Alice à même le sol pour lui faire l'amour, mais il se ravisa lorsqu'elle lui révéla enfin la raison de leur présence ici.

Oh...en effet, bon, je serais un gentil garçon pour encore quelques temps alors.

La Patriarche...Melendil ne l'avait jamais vu, mais ô combien avait-il pu entendre parler de cette créature de légende, qui était soit disant le tout premier des dragons dorés avec lui les Korvander avaient lié leur destin et leur lignée. Une ancienne créature, très ancienne, et si Melendil n'était pas un expert en dragon, il en avait assez vu pour comprendre que l'âge ne finissait pas par être fatal à un dragon, et que plus la bête était ancienne, plus elle était massive, puissante, et intelligente. La perspective d'être donc sur le territoire d'une créature encore plus massive que Léviathan aurait incité même le plus vaurien des voleurs à faire preuve d'une once de respect, par simple peur de finir carbonisé.
Ils reprirent alors leur route pour arriver au sanctuaire même, et quand bien même Melendil n'aurait pas pris au sérieux l'importance de ce qui allait se produire, il aurait alors changé d'avis en constatant que de nombreux dragons se rassemblaient sur les collines avoisinantes, afin d'observer et de surveiller le couple, mais également monter la garde. Les dragons n'étaient toutefois pas des observateurs silencieux, et il y en avait...Melendil n'aurait pas su le dire avec exactitude, mais très aisément plusieurs dizaines. Hurlements draconiques et jets de flammes dans les airs devenaient légion, et de plus en plus nombreux à mesure que d'autres de ces créatures arrivaient, et honnêtement, Melendil fut reconnaissant à sa femme de chercher à la rassurer.

Je suis heureux de te l'entendre dire Alice, n'importe lequel d'entre eux ne ferait littéralement qu'une bouchée du "maigrelet" que je suis.

Bien sûr, il ne montrait pas directement qu'il était anxieux, l'évitant ainsi en faisant preuve de son éternel second degré, mais la façon dont sa main ne quittait pas celle d'Alice le trahissait cette fois, il sourit alors, un peu gêné.

Ne t'en fait pas pour moi, je serais à la hauteur, je te le promet.

Il fallait en effet bien que son amour pour Alice soit sincère pour aller ainsi au devant d'une telle créature, d'autant qu'en approchant du sanctuaire, de son autel, et en levant les yeux vers le ciel...Melendil le vit. Le Patriarche, qui devait à vue d'oeil faire bien la taille de plusieurs grosses maisons. Ses ailes soufflaient la tempête, et le sol trembla quand il se posa, tandis que tous les dragons se turent en même temps. Majestueux et terrifiant à la fois, la créature était la chose la plus impressionnante que l'elfe aie vu de sa vie, Melendil se sentait judicieusement comme une fourmi face à un humain et, ne sachant pas tellement que faire, choisi alors d'imiter Alice s'agenouillant respectueusement face à la créature.
Pas un mot de la part de l'elfe, et ce dernier tâchait même d'essayer de garder ses pensées sous contrôle, ce qui était nécessaire pour regarder le dragon dans les yeux. Oui, hors de question de détourner le regard, il s'en doutait, c'était pourtant tentant vu à quel point le regard du Patriarche semblait le sonder au plus profond de son âme. Melendil n'aurait pas su décrire ce qu'il ressentait, mais clairement, il avait comme l'impression que le dragon "lisait" en lui. Ce qu'il avait pu voir en lui...resterait sans nul doute un mystère, mais le Patriarche consentit alors à donner sa bénédiction...et s'apprêta alors à souffler. Seule la main d'Alice qui se saisit alors de la sienne l'empêcha d'avoir peur, car le dragon ouvrit sa gueule face à eux, et cracha sur eux de gigantesques gerbes de flammes. Melendil toutefois ne ressentit aucune brûlure, il n'aurait même rien du sentir tout court et mourir à l'instant, consumé et réduit à l'état de cendres, mais il n'en fut rien. Le feu ne fit pas fondre sa chair, il ne le brûla pas, même quand il sentir des flammes s'infiltrer en lui par sa bouche et son nez, bien qu'il sentit, clairement, une sorte de feu venir en lui.

*C'est...incroyable !*

Melendil se releva lorsque Alice le fit, et il se tourna vers elle en se sentant...différent, comme si il prenait conscience qu'il avait été durant toute sa vie seul, jusqu'à cet instant précis. Lorsque le Patriarche s'envola alors, Melendil répondit de concert au baiser de sa belle, en la serrant fort contre lui. Il se sentait...bien, et même rempli d'une énergie, d'un feu, qu'il n'aurait jamais cru possible, comme si des ailes venaient de lui pousser dans le dos, et il savait intérieurement que ce n'était pas "juste" le fait d'avoir survécu à une pareille rencontre. Le feu du Patriarche lui avait fait quelque chose, il était revigoré...et amoureux comme jamais.

Oui...je le sens. Je ne saurais pas l'expliquer mais...je le sens...

Jamais Melendil n'avait eu autant la sensation "d'appartenir" à quelqu'un, et que ce fait était mutuel...jamais non plus il ne s'était senti empli d'un désir aussi fort, aussi brûlant envers une femme, et quand Alice lui intima de venir lui faire l'amour, Melendil s'exécuta. L'elfe posa l'une de ses mains contre la nuque de son épouse, amenant fermement son visage contre le sien pour l'embrasser avec fougue, tout en posant l'autre sur sa chute de rein, afin de la coller contre lui. La queue de Melendil s'était redressée en un temps record, comme si l'endurance et la fougue d'un Dieu de l'Olympe s'emparait de lui, mais c'était surtout à l'idée que cette fois, où ils allaient faire l'amour, allait être différente.
Melendil savait qu'Alice, en prévision du mariage, avait arrêtée depuis quelques temps de prendre ses potions de contraception, et là, après tout ce qui venait de se passer, l'idée d'enfin lui faire un enfant le transportait. Il l'embrassa ainsi pendant un bon moment, avant de finalement saisir Alice par les hanches pour la hisser sur l'autel. Il la regardait avec amour, désir, et adoration, avec sa merveille chevelure blonde qui reflétait le feu ardent qui les enveloppait. Elle se trouva alors assise sur le rebord de l'autel ancien, juste légèrement en surélévation...juste assez pour qu'en baissant le regard, Melendil ne le pose sur le ventre de sa femme. Il savait qu'en lui faisant l'amour là, ce soir, en lui "plantant sa graine", cette dernière allait germer, et donner la vie. Une perspective qui, quelques mois auparavant, l'aurait effrayé sous le poids de ces responsabilités, mais l'aval d'une créature aussi ancienne que ce dragon avait achevé de lui faire comprendre qu'il aimait Alice à ce point...et qu'il voulait lui faire des enfants. Dans un geste alors affectueux, le "bellâtre" fléchit les genoux pour amener son visage au niveau du ventre de sa belle, et y déposa un long et tendre baiser, au niveau du nombril.

Oh Alice...

Cette dernière savait pertinement que lorsque son bel elfe avait envie d'elle, et que ses lèvres se trouvaient aussi bas sur son corps, qu'il était alors attiré irrésistiblement plus bas. Et aujourd'hui ne serait pas une exception à cette règle, même si il avait furieusement envie de se planter là, tout de suite en elle, Melendil voulait faire durer le plaisir...mais aussi que sa belle gémisse son nom, se torde de plaisir sous ses lèvres et sa langue. C'est alors qu'il approcha ses lèvres de l'intimité de sa belle et, comme il savait si bien le faire, la lécha tout en écartant une cuisse d'une de ses mains, et en remontant l'autre jusqu'à l'un de ses seins.
Si lui allait se retenir aussi longtemps que possible, il comptait bien en revanche faire hurler son épouse de plaisir...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 8 dimanche 11 novembre 2018, 22:05:11

Le feu qui avait brûlé sur eux et en eux avait aussi purgé Alice de toute trace des pilules de contraception qu’elle prenait régulièrement. Même si elle avait arrêté d’en prendre depuis quelques jours, à l’occasion du mariage, il restait encore quelques résidus, des substrats que le Patriarche avait fait flamber. ALice était maintenant « pure », propre, et sentait bouillonner en elle une énergie incroyable. Une énergie qui s‘exprimait à travers une forte pulsion sexuelle, centrée autour de Melendil. Les deux amants s’embrassèrent donc, au milieu des flammes, leurs corps semblant même se huiler sous l’effet de ce feu. Elle gémissait doucement, et ils s’embrassèrent longuement, nus, s’enlaçant l’un à l’autre. Les flammes les enveloppaient, formant un magnifique cocon de chaleur. Elle en frissonnait de partout, sentant également la verge de son mari. Le sexe de Melendil caressait ses cuisses, et elle lui sourit ensuite, puis grimpa naturellement sur l’autel.

« Melendil... » soupira-t-elle.

Les flammes autour d’elle faisaient blanchir son corps. Alice, qui avait déjà une peau pâle, en devenait ainsi presque lumineuse, semblant scintiller sur place, comme si... Comme si elle avait été bénie d’une sorte de lueur divine. Le Patriarche avait vivement approuvé cette union. Face à elle, Melendil l’observa, et regarda surtout son bas-ventre. Elle sourit alors, comprenant très bien ce qu’il voulait, ce à quoi il pensait. Elle-même y pensait aussi. Son ventre... Leur enfant. Il allait venir ce soir, son ventre allait héberger la vie. Alice en frissonnait rien qu’à y penser.

*La vie... Elle va brûler en moi...*

Melendil, qui avait furieusement envie de la pénétrer, prit son mal en patience, rappelant à Alice les exercices qu’il avait suivi pour pouvoir se contrôler, contrôler son érection, afin d’être, pour Alice, le meilleur amant possible. Elle avait déjà eu l’occasion de le constater, et le constatait d’ailleurs à chaque fois qu’il retournait la prendre, qu’il retournait s’unir à elle. Les deux amants faisaient longuement l’amour, peinant à se détacher les uns des autres, Melendil s’évertuant à jouir le plus tard possible. Et, ce soir, il ne faisait aucun doute que leur relation allait être exceptionnelle, et qu’il allait faire durer le plaisir autant que possible.

L’elfe l’embrassa donc doucement sur le ventre, sous son nombril, et Alice s’en pinça doucement les lèvres, se tortillant sur place, sentant plusieurs baisers là, là où le sperme de l’homme allait bientôt la féconder.

« Melendil... »

Il continua ensuite à descendre, et Alice se pencha en avant, écartant les jambes. Les flammes léchaient déjà son sexe, et elle frémit en sentant la langue de l’homme. La tête blonde couina doucement, ses sensations exaltées par les flammes qui dansaient sur son corps. Elle gémissait de plaisir, et le laissa agir, penchant sa tête en arrière. Son sexe s’était très rapidement humidifié, offrant à Melendil la saveur sucrée et agréable de sa cyprine. La délicieuse mouille déferlait ainsi contre sa langue, et elle soupira encore, le corps littéralement en feu. Le plaisir croissait doucement en elle, comme une ébauche pour la suite.

Alice soupira encore, délicieusement heureuse.

« Oh, ta langue, Melendil, hmmm... »

Elle se dandina sur place, et serra entre ses doigts les beaux cheveux soyeux de son amour. Elle laissa encore faire, avant de sourire doucement, et de lui adresser une légère remarque, en continuant à remuer sur place :

« Tu sais, hmmm... Si tu veux me lécher comme ça, il... Il va aussi falloir que tu lèches... Mon autre trou... »

Après tout, il fallait bien la préparer pour ce qui s’annonçait être une nuit particulièrement intense !

Melendil Korvander

Créature

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 9 vendredi 28 décembre 2018, 13:01:48

Le fait que Melendil se trouve là, à cet endroit, à cet instant, montrait bien à quel point la relation entre lui et Alice avait énormément évoluée depuis qu'il était devenu un membre permanent de la cour de Sylvandel, au service de sa majesté. Melendil était fou amoureux de cette femme, et surtout lui faisait confiance, suffisamment pour avoir accepté de se présenter face au jugement d'un dragon millénaire, et même, suffisamment pour s'être marié avec elle. L'elfe n'avait jamais été du genre à s'attacher par le passé, il était un vagabond allant de contrée en contrée, de ville en ville, ses amitiés et ses amours étaient donc aussi éphémères que le temps qu'il passait à un endroit. Même en étant entré au service d'Alice, au tout début de leur rencontre, lui même ne savait pas combien de temps tout ça allait durer, mais petit à petit, Sylvandel avait fini par être quelque chose d'assez proche d'une maison pour lui. En grande partie car, et à sa propre surprise, il avait fini par s'attacher à cette princesse, au delà du simple fait qu'ils couchaient ensemble presque tous les soirs. Ils venaient de franchir un pas de géant en s'unissant l'un à l'autre, une union qui venait d'être bénie par le Patriarche des dragons dorés de Sylvandel lui même...mais pour Melendil, le vrai sceau de leur union était sur le point de venir...en donnant un enfant, son enfant, à Alice.
Melendil ne prêtait qu'une attention toute relative aux flammes qui dansaient autour d'eux et sur eux, sans leur faire le moindre mal. Un fait qui aurait du l'intriguer, au moins, mais l'elfe était surtout obnubilé par sa tendre et douce...son épouse, et future mère de son enfant. Qui l'aurait crû, mais la perspective d'être père le rendait heureux, et l'idée que cette fois, le fait de jouir dans le vagin d'Alice la rendrait enceinte...l'excitait comme jamais auparavant.

Hmmmm...

Melendil léchait donc allègrement sa délicieuse moule, comme il savait bien le faire, c'était un préliminaire essentiel pour l'elfe qui adorait aller fourrer son visage entre les cuisses de sa belle, pour généralement la faire jouir uniquement avec sa langue. Mains posées sur les hanches de la belle, il l'aidait ainsi à se maintenir en équilibre sur le rebord de l'autel, car Alice, sous le plaisir qu'elle ressentait, tendait à remuer son bassin. Quoi qu'il en soit, l'elfe adorait se trouver dans pareille position, sentir les mains de sa femme se glisser dans ses cheveux, tout en gémissant son nom, et en soupirant de plaisir. Il aimait aussi goûter à sa cyprine, qui avait un goût très agréable, et très excitant. Au bout d'un moment, toutefois, Alice lui fit la remarque qu'elle souhaitait aussi sentir sa langue s'occuper de son autre trou, ce qui lui arracha un sourire. Il continua encore quelques secondes à titiller le clitoris de la princesse à l'aide de sa langue, puis se retira, non sans déposer un dernier baiser sur le ventre de la femme tout en se relevant.

Nous sommes donc partis pour une longue nuit...mais tu sais que nos invités vont finir par nous attendre ma belle...

Oui, il devraient à un moment donné rentrer au palais pour assister au banquet en leur honneur, mais ce dernier n'avait pas lieu avant encore un bon moment. Toutefois, il ne fallait pas sous estimer à quel point Alice et Melendil pouvaient se "perdre" l'un dans l'autre quand ils se faisaient l'amour. Melendil, de par les multiples techniques qu'il avait appris, était devenu un amant très endurant, et il ne fallait pas nécessairement compter sur Alice pour être fatiguée lors de leurs ébats. Melendil lui vola alors un baiser, se rapprochant de son corps, son sexe tendu se posant contre le ventre de sa belle...il avait une terrible envie de la pénétrer, mais se retenait encore un peu...il voulait que cette fois là soit mémorable. Il l'embrassa durant un long moment, puis se retira, tout en posant ses mains sur les joues de sa belle, qu'il regarda intensément. Les flammes qui dansaient la rendaient...angélique d'apparence, encore plus qu'à l'ordinaire.

Tu es magnifique.

Il retourna rapidement déposer un rapide baiser sur ses lèvres, qui l'hypnotisaient, amis se retira tout aussi rapidement, avec un petit sourire en coin.

Si tu veux bien avoir l'obligeance de te retourner, ma chère épouse...j'ai cru comprendre que tu avais un grand besoin de mon expertise sur ton royal fessier.

Melendil se recula alors un peu afin de la laisser se mettre en position, et adopta l'option de se mettre à quatre pattes au centre de l'autel, sur lequel Melendil grimpa donc, agenouillé dans le dos de sa belle femme qui lui présentait, à nouveau, sa croupe...un spectacle dont il ne semblait jamais devoir se lasser. La façon dont Alice se cambrait, et qui mettait encore d'avantage son fessier, avait le don de l'exciter, et c'était le genre d'invitation qu'il ne pouvait absolument pas refuser. L'elfe se pencha alors, et déposa un long baiser dans le bas du dos d'Alice. Dans le même temps, il avait posé ses mains sur ses cuisses, et les remonta délicatement, suivant le tracé de ses formes délicieuses, jusqu'à ses fesses. Il descendit alors lentement ses lèvres et ses baisers, léchant d'ailleurs volontiers sa peau pour parvenir là aussi jusqu'à ce cul divin. Plus de mots, mais il soupirait nerveusement en déposant de multiples baisers sur cette chair ferme, sur ces formes arrondies qui le rendaient fou. Il conserva une main sur l'une de ses fesses, et tout en continuant à embrasser l'autre, Melendil glissa sa deuxième main jusqu'à l'intimité de sa chère et tendre, qu'il entreprit de flatter à l'aide de ses doigts, le temps que ces derniers se couvrent un peu de cyprine...avant d'en glisser doucement deux dans son vagin. Au même moment, tel un affamé, il se dirigea vers l'entrée de son anus pour la lécher, tout en écartant le passage en malaxant la fesse de la belle princesse, qui voyait donc ses entrées les plus intimes prises d'assaut en même temps.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 10 vendredi 28 décembre 2018, 22:50:05

Tandis qu’ils étaient là, l’un face à l’autre, Alice se faisait machinalement la réflexion qu’il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas fait l’amour... Vraiment toute nue. Habituellement, elle conservait souvent ses gants ou ses collants, car ils se mariaient très bien à sa peau, moulant joyeusement ses formes, et Melendil appréciait particulièrement de les caresser. Elle avait su stimuler en lui un délicieux fétichisme, modelant ses pulsions et ses désirs, comme Mélinda avait pu le faire avec elle. La Princesse n’en était que plus ravie encore, car c’était là le signe indéniable qu’elle avait influencé Melendil, ce qui était, tout de même, très gratifiant !

Pour l’heure, l’homme la léchait donc, comme toujours avec calme et passion. D’une main, Alice caressait ses longs cheveux, tout en admirant les flammes autour d’elle. Elle percevait en elle un changement, le souffle enflammé du Patriarche, une énergie forte qui s’était emparée d’elle. Elle se dandinait doucement sur place, prenant conscience que l’énergie qui fusait en elle n’était pas une magie rose classique, qui l’envoûtait, et qui l’empêchait de réfléchir calmement. Non, c’était... Un souffle divin qui battait dans ses veines, comme si, pendant quelques instants, le Patriarche avait doté les deux amants d’une grâce divine. Elle se contrôlait toujours, mais avec une force insoupçonnable, une puissance qui battait furieusement dans ses veines.

« Hmmm... Aaaah, Melendil... »

Elle se pinça encore les lèvres, se dandinant sur place, avant que Melendil ne finisse par se redresser. Ses mains glissèrent sur les épaules de l’homme. Assise sur le rebord de l’autel, elle entrouvrit les lèvres, et les deux jeunes époux vinrent s’embrasser longuement. Contre son ventre, elle sentait la queue tendue de Melendil. La tête blonde avait envie de son sexe, elle avait très envie de sentir sa queue s’enfoncer en elle, de laisser son membre la défoncer... Mais elle arrivait à surmonter le choc, l’impatience, et à savourer les lèvres de Melendil. Son elfe avait une bouche qui était tout simplement magique, et dont Alice n’arrivait jamais à se lasser.

« Hmmm... !! »

Melendil ne se contenta pas d’un simple baiser, d’un léger frottement des lèvres. Ce fut au contraire un baiser long et passionné, où la langue de Melendil se mélangea à la sienne, et où ils s’embrassèrent longuement, sans relâche, avec une passion lente et dévorante. Alice ne sentait pas le temps passer, et, à dire vrai, elle se moquait bien d’impatienter les invités du banquet. Son esprit tout entier ne pensait qu’à ce moment avec Melendil, à cette bulle, à cette parenthèse qu’elle voulait la plus longue possible. Même la présence du Patriarche ne la dérangeait pas. Elle embrassait son magnifique amant, jusqu’à ce que ce dernier ne tente de rompre le baiser.

Alice se dépêcha de le poursuivre avec ses lèvres, serrant sa main sur ses cheveux, optant pour un baiser un peu plus vorace, où elle mordilla la lèvre inférieure de Melendil, tirant dessus, et continua son baiser, tout en sentant les mains de l’homme s’approcher progressivement de son fessier. Elle rompit alors le baiser, et son époux lui glissa ensuite ce qu’il voulait. La jeune Princesse sourit alors malicieusement, et se décala un peu de lui.

« Bien sûr, mon aimé... Comme ça ? »

La tête blonde obtempéra lentement, et se mit sensuellement à quatre pattes sur la table. Elle se pinça doucement les lèvres, et ondula doucement des hanches, avant de sentir l’elfe se rapprocher. Sa langue glissa le long de sa rondelle, la faisant doucement frémir. Elle se pinça les lèvres, rougissant sur place, et gémit davantage quand son époux alla glisser deux doigts dans ses lèvres intimes trempées. Des frissons de plaisir la traversèrent, et elle se dandina doucement sur place, salivant lentement, sentant peu à peu sa rondelle se dilater doucement.

« Hmmm... Tu... Tu aimes vraiment me faire languir, h-hein ? Hmmm... »

Comme quoi, elle savait que son époux pouvait se montrer provocateur et plaisantin...

...Et c’était typiquement ce qu’il faisait en ce moment !

Melendil Korvander

Créature

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 11 lundi 28 janvier 2019, 13:11:13

Alice était désormais plutôt bien placée pour savoir comment Melendil agissait avec elle lorsqu'ils faisaient l'amour, et si il y avait bien une chose qu'il avait appris à adorer, c'était de frustrer légèrement sa belle avant de lui faire véritablement l'amour. Chose qu'il avait très vite constaté, sa belle princesse, désormais épouse, tendait à laisser le feu du dragon s'exprimer en elle lorsqu'elle était poussée dans ses retranchements. Melendil était toujours un grand amateur du sexe lent et amoureux, mais avait très vite appris à apprécier avec Alice le sexe plus intense...plus passionné, et il n'y avait pas de meilleure façon pour aller dans cette direction que de se frustrer un peu. La façon même dont Melendil abordait leurs étreintes amoureuses faisait qu'il était désormais plus avenant, plus "brut", car il tâchait de contrôler ses orgasmes en les retenant le plus longtemps possible, par diverses techniques qu'il tenait autant d'elfes affectés à Sylvandell qui le lui avaient enseignées, que d'autres provenant de prêtresses de Lust. C'était bien entendu, au bout d'un moment, une source de douleur, mais le "bellâtre" s'en servait d'avantage pour parvenir à satisfaire sa majesté, sa tendre et généreuse femme...et ses appétits sexuels absolument hors norme pour une humaine, ce qui avait souvent fait croire à Melendil que le sang de dragon dans les veines des Korvander n'était peut-être pas qu'une métaphore imagée.
Là, sur cet autel, et devant le Patriarche, un dragon millénaire, Melendil allait apporter sa pierre à l'édifice de l'arbre généalogique des Korvander, dont il portait désormais le nom. Lui, un simple vagabond des rues, sans avenir, le prince consort d'un royaume important pour l'Empire d'Ashnard. Bien évidemment cette perspective n'avait pas que du positif, Melendil sentait volontiers le poids des responsabilités peser sur ses épaules, même si il avait beaucoup travaillé ces derniers mois pour rattraper son retard en terme d'éducation. Heureusement encore que Sylvandell n'était pas une société purement patriarcale, auquel cas il se serait retrouvé avec beaucoup trop de responsabilités et un trône trop grand pour lui, non, ce seraient bien Alice et ses enfants qui auraient cette charge, à lui seulement de l'épauler, et il comptait bien faire de son mieux pour accomplir ce devoir.
Devoir...qui pour le moment, passait surtout par le fait d'assurer leur descendance, et le devoir conjugal, ce qui était indéniablement la partie la plus agréable de toute cette cérémonie.

Je n'y peut rien...tes gémissements sont tellement agréables à entendre ma chérie...

Melendil n'avait pris qu'une brève pause pour répondre à sa belle, avant de retourner fourrer son visage entre ses fesses, qu'il écartait à l'aide de sa main libre. Il devait faire preuve d'un véritable effort de volonté pour ne pas aller se fourrer dans ce corps qu'il aimait tant, mais Melendil se frustrait lui aussi de façon à se montrer plus énergique, plus endurant, c'était là tout le principe de ses exercices, transformer la frustration en énergie, et l'utiliser plutôt que de la laisser contrôler ses actes, le plus longtemps possible. Melendil retourna alors s'occuper du délicieux cul de sa belle Alice, s'attaquant à sa rondelle à l'aide de sa langue, qui décrivait des cercles sur cet anneau étroit, l'humidifiant avec sa salive tout en le travaillant pour l'amener à se dilater petit à petit. Parallèlement à ça, Melendil continuait d'utiliser son autre main pour doigter l'intimité de sa belle, enfonçant son majeur et son annulaire dans son vagin déjà bien trempé pour la stimuler d'avantage. Puis il redressa son visage au bout d'un moment, et glissa alors les doigts de sa main libre de long de la croupe d'Alice, suivant entre autres avec son majeur la ligne de démarcation de ses fesses jusqu'à atteindre son anus, et s'y enfoncer.

Mais ce que j'aime encore plus, c'est te faire jouir...

L'elfe connaissait maintenant le corps d'Alice sur le bout des doigts...littéralement parlant, et pouvait se targuer de parvenir à la faire jouir en utilisant uniquement ses mains, ce qu'il comptait bien faire maintenant. L'intimité d'Alice était bien humide, et les doigts de Melendil étaient d'ailleurs bien trempés par sa cyprine, ce qui fut pour lui le signal nécessaire pour lancer une soudaine intensification des va et viens de ses doigts dans la chatte de son épouse, le tout en lui doigtant un peu plus délicatement son anus. Lui même bandait très fort, stimulé qu'il était par la vue de ce corps nu aux courbes de rêve, par les gémissements qu'Alice poussaient, et par les bruits humides qui s'échappaient de son vagin alors qu'il la masturbait énergiquement, en stimulant pile là où il le fallait pour l'amener irrémédiablement à l'orgasme. Alice ne pourrait pas lutter, pas se retenir, Melendil connaissait juste trop bien son corps pour qu'elle puisse le contrer, mais c'était également vrai dans l'autre sens. Combien de fois avaient-ils fait l'amour ? Combien de fois avaient-ils joui dans les bras l'un de l'autre ? A se caresser, à s'embrasser, et bien plus encore. Ils étaient des amants tellement réguliers que le corps de l'un n'avait plus de secrets pour l'autre, et c'était ce qui en faisait des amants redoutables et insatiables. Melendil savait donc très bien que même si il allait faire jouir sa belle, n'utiliser "que" ses doigts pour le faire ne manquerait pas d'également la frustrer, ce qui ne manquerait pas non plus, de fait, de réveiller le dragon qui était en elle.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Le Mariage [Melendil]

Réponse 12 lundi 28 janvier 2019, 21:24:46

Initialement, Alice avait cru que Melendil s’était rapproché du culte de Lust pour perfectionner ses talents en matière sexuelle. Elle avait été très surprise d’apprendre qu’il n’avait pas fait cela, ce qui l’avait amené à se renseigner sur les pratiques sexuelles elfiques. Alice avait été surprise d’apprendre que, derrière tout le sérieux et tout le caractère solennel attaché aux elfes, le sexe existait, et que certains elfes étaient très doués dans ce domaine. La Nature les avait après tout dotés d’une beauté légendaire, et, si c’était le cas, ce n’était pas pour rien. Elle avait consulté grâce à Mélinda de la littérature érotique elfique, et avait constaté que ces derniers pouvaient se montrer très pervers. Mélinda, qui avait toujours réponse à tout, lui avait expliqué qu’il ne fallait pas s’attendre à autre chose, de la part d’elfes vivant des millénaires. Et, après tout, Alice se rappelait encore ses séances avec Tinuviel Lastirm, une elfe rouge insatiable qui dirigeait un harem isolé dans le désert. Les elfes étaient des maîtres dans le contrôle de leur corps, ce qui en faisait des archers redoutables... Et des amants tout aussi endiablés. De fait, Melendil avait donc perfectionné ses talents, et les entraînements militaires qu’il faisait à Sylvandell ne pouvaient que l’aider en ce sens.

Depuis lors, les deux amants se livraient généralement à un jeu entre eux, consistant à déterminer qui serait le premier à jouir... Ou, plutôt, à savoir si Alice jouirait une fois avant la pénétration. Melendil semblait maintenant se faire un point d’honneur à la faire jouir avant de la pénétrer. Elle avait beau essayé de résister, il gagnait à chaque fois... Mais elle se débrouillait toujours pour lui compliquer la tâche, et, quand elle comprit qu’il avait encore envie de jouer à ça, elle se pinça les lèvres en soupirant de frustration, se crispant sur place, et ondula doucement d’avant en arrière.

« Ah... Me-Melendil, hmmm... Même le jour de notre mariage, tu... Tu me provoques, haaaa... ? »

Elle sentait de légers frissons le long de ses fesses. Pour la jeune Alice, il était difficile de chasser le naturel ! Les femmes comme Mélinda ou Tinuviel avaient réussi à l’initier au plaisir sexuel, et Alice avait été une très bonne élève, entièrement convaincue par ce qu’elles lui avaient appris ! Et là, contre l’autel, elle frémissait en sentant la verge de Melendil contre son corps, tandis que ses mains palpaient ses fesses. Il pinçait son cul, le malaxant, sachant à chaque fois comment la faire gémir. Elle mouillait, frottant ses cuisses l’une contre l’autre, ses belles joues rougies, tandis que Melendil glissa un doigt en elle. Elle releva la tête en sentant son doigt glisser le long de sa croupe, la titillant, avant de s’y enfoncer. Après la langue, les doigts, et elle, elle était là, à se crisper sur place, rougissant encore.

Il glissa d’ailleurs qu’il avait envie de la faire jouir, ce qui arracha à la jeune femme un soupir supplémentaire.

« Me-Melendil, haaaa.. E-Espèce de... Haaaa... De... Hnnn... De sa-Sale coquin ! »

Elle trembla encore, sentant le doigt de l’homme s’enfoncer en elle, jusqu’à ce qu’elle sente sa main. Il y alla encore, et n’eut aucune difficulté, vu à quel point les parois anales d’Alice étaient lubrifiées, d’y glisser un second. Mais, en réalité, Melendil aurait en ce moment pu la sodomiser sans préparation qu’Alice en aurait ressenti un plaisir terrible. Ils avaient tous les deux été bénis par le Dragon d’Or, et c’était désormais une même flamme qui battait avec leurs cœurs.

« Je... Pas cette fois, Melendil, haaaa... Je... Je veux que tu utilises ta QUEUE, putain ! Que tu me fasses JOUIR en me défonçant !! »

La chaste Princesse, qui appréciait beaucoup les poèmes et les bons mots, se transformait en une véritable tigresse, mais il fallait bien reconnaître qu’elle tenait la cadence. Toutefois, le fait de prononcer des jurons était l’un des signes avant-coureurs de son orgasme, un signe qu’elle était en train de céder...

...Mais ça, ce diable d’elfe le lui paierait !


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