J’aurais bien voulu satisfaire sa curiosité, en lui disant que, somme toute, je n’avais quand même pas englouti tant de queues que ça ! Je les masturbais plutôt, moi, et, même si j’avais déjà posé mes lèvres sur des queues, je n’en avais jamais sucé comme ça. Généralement, mes amants étaient dans un tel état qu’il suffisait à peine que j’approche le bout de mes lèvres sur leur membre pour qu’ils relâchent la purée. Ils croyaient tous que je recrachais ensuite leur sperme, et je me gardais bien de leur dire que, en réalité… Je le buvais. C’était un truc que je ne m’expliquais pas, car… Eh bien, ce n’était pas bon ! Mais c’était un peu comme le Parodontax, ce dentifrice de compét’ recommandé par les dentistes. La première fois qu’on s’en foutait sur les dents, on avait envie de vomir, tellement le dentifrice était infect… Puis, après une bonne dizaine de fois, on se faisait au goût. Moi et le sperme, c’était pareil. Tout comme l’odeur. Un phallus, ça puait. Quand j’abaissais la culotte de mes amants, je reniflais cette odeur, la trouvant étrangement attirante, alors même qu’elle me révulsait. À la base, je buvais le sperme pour qu’il n’y ait aucune trace, et aussi par curiosité un peu malsaine… Maintenant, j’aimais le boire. De ce que j’avais cru comprendre, ce n’était pas dangereux pour la santé, même si, en ce qui concerne le sperme démoniaque, je n’étais pas sûre que mes informations glanées sur Internet s’appliquent toujours… Mais c’était ma Maîtresse ! Et je devais la faire jouir ! Il y avait tout simplement trop longtemps que Maîtresse Desmina me narguait, et je m’efforçais donc à la sucer convenablement.
Convenablement… Je n’avais surtout jamais été aussi loin dans une fellation. Comme dit, je n’avais toujours fait que tremper mes lèvres, mes amants se relâchaient systématiquement. Mais là, la tâche était plus ardue. Non seulement Maîtresse Desmina était bien plus endurante que des lycéens, mais elle disposait aussi de magie, et j’étais sûre qu’elle devait s’en servir pour retenir ses orgasmes ! Je n’avais aucune preuve, mais… J’en étais sûre, tout simplement ! Toujours est-il que je devais donc me surpasser. Ma bouche filait donc, et j’essayai, tant bien que mal, de l’enfoncer le plus loin possible. Une tâche ardue, car c’était comme se mettre des doigts dans la bouche. Le manque d’air subit faisait que le corps protestait, donnant une sensation de haut-le-cœur, d’étouffement, et, finalement, de régurgitation.
Et, tout de même, je n’allais quand même pas vomir sur la queue de ma Maîtresse…
Je m’efforçai donc d’adapter mon rythme, tout en crispant mes mains sur ses cuisses. Une belle peau tendre, douce, ferme, que je massais nerveusement, quand j’y pensais. Je songeais alors à mes mains, et je fis même l’effort d’en déplacer une pour caresser ses testicules. Des boules flasques, molles, qui remuèrent entre mes doigts, tandis que tout le corps de ma Maîtresse semblait se crisper sur place. Oh, j’adorais ça ! Je levai les yeux pour la regarder… Oui, ma Maîtresse ! Si belle ! Si heureuse ! Elle semblait ravie de moi, réveillant toutes mes pulsions masochistes et de soumission. Comme j’aimais ça ! Je me visualisai la scène comme un spectateur extérieur, moi plongée entre les jambes rouges de ma Maîtresse, elle se tortillant sur mon fauteuil… Oh, j’avais chaud entre les cuisses, j’avais envie de me caresser, mais je me concentrai sur elle, sur son plaisir… Non pas tant parce qu’elle avait menacé de me manger, mais parce que je voulais qu’elle me considère comme une bonne esclave !
« Hmmm… »
Soupirant longuement, je continuai mes efforts. Ma langue remontait sur ce mandrin, un gros chibre tendu, plus épais que tout ce que j’avais pu voir. Elle m’étouffait parfois, me faisant couiner, car j’essayai vraiment d’être la meilleure possible pour elle. Oh, je ne doutais pas qu’il me faudrait encore du temps et de la pratique, mais… Enfin, j’estimai m’en sortir plutôt bien ! Et, tandis que je m’appliquai, les joues rougies, je la sentis finalement…
Quelque chose éclata dans ma bouche, et je sursautai, manquant de peu de mordre son sexe, mes dents glissant le long de sa verge. Je sursautai donc sur place, et fermai les yeux, pinçant sa chair avec mes doigts, sentant Maîtresse Desmina jouir, et jouir, et jouir encore, jouir sans contrainte… Elle s’abandonna en moi, une immense vague de plaisir et de sperme qui explosa dans ma bouche, filant dans ma gorge. Mes joues se gonflèrent comme un hamster tandis que j’essayai d’avaler ce qu’elle crachait, afin que le surplus ne déborde pas de mes lèvres.
*Est-ce possible de jouir autant ?* songeais-je, un peu surprise.
Elle continua à se relâcher, pendant une bonne minute, et, alors même que je la pensais calmer, j’écarquillai les yeux en la sentant encore jouir ! Pas possible ! C’était… C’était surréaliste ! Elle se vida encore en moi, s’abandonnant longuement, se relâchant dans la joie et le stupre, me bourrant la gueule avec son sperme. Elle se calma ensuite, et je conservai encore sa queue en moi pendant quelques secondes, avant qu’elle ne me donne l’ordre de tout nettoyer.
Silencieuse, car la bouche pleine, je relevai la tête, ce qui lui permit de voir que j’avais effectivement du sperme plein la bouche. Je l’avalai alors lentement, provoquant des bruits de déglutition, tout en fermant les yeux, avant de les rouvrir. Ma bouche s’ouvrit alors, et je repris ma respiration. La queue de Maîtresse avait effectivement encore des traces de sperme ici et là. Je la regardai brièvement, puis me penchai en avant, et aventura ma langue sur sa queue poisseuse, recouverte de ma salive, léchant cette dernière.
« Hmmm… La queue de Maîtresse est… Est fabuleuse, haaa… » fis-je, tout en continuant à la nettoyer.
Il y avait clairement eu, ce soir, un point de non-retour. J’avais sombré à pieds joints dans la luxure et le stupre, et le pire, c’est que… J’en redemandai encore !