Aucun des mouvements d’Emilia n’échappait à mon regard. Bien au contraire, je les analysai minutieusement, comme un prédateur guettant la moindre ouverture lui permettant de saisir sa proie. Ma comédie fonctionnait au-delà de mes espérances, me permettant non seulement d’obtenir ce que je voulais, mais plus encore. Oh, combien mon amante semblait fière d’elle. Cela me remplissait d’allégresse à mon tour, car plus elle pavoisait, plus rude allait être sa chute.
Poussant quelques gémissements quand les lèvres d’Emilia se posaient sur mes cuisses, je continuai d’afficher un regard suppliant et cet air si docile qu’elle semblait affectionner plus que tout. Je la regardai s’éloigner avec un œil appréciateur sur ses courbes, mémorisant par la même occasion, la direction qu’elle prenait. Cette dernière était très certainement sa chambre, ce qui enrichi plus encore la revanche dont je peaufinai chaque détail.
Ma défaite n’était qu’imaginaire, et j’espérai qu’Emilia savourait intensément ses derniers instants de gloire. Car après tout, cela ne ferait que décupler le plaisir à la défaire. L’entendant approcher, je commençai à me caresser d’une main, comme si l’attente avait eu raison de mes nerfs et que je ne pouvais plus me retenir. Je dévorai mon amante du regard en le voyant apparaitre ainsi équipé d’un jouet, qui me semblait fort intéressant.
Un jouet extrêmement prometteur même. Je me léchai les lèvres, non pas à l’idée de ce qu’elle comptait en faire, mais plutôt à ce que moi, j’allais lui faire subir grâce à cet objet. Tout de même, je dois avouer que c’était vraiment très excitant de la voir ainsi me surplomber, dominatrice, avec ce pénis factice et je me prêtai plus que volontairement au jeu. Bien plus que je n’oserai jamais l’avouer, car ce scénario me faisait véritablement mouiller davantage.
Obéissante, j’approchai mes lèvres du jouet comme l’exigeait mon amante, n’ayant toutefois que l’occasion trop brève de le toucher. En effet, Emilia était bien trop fière de son nouveau rôle pour ça, et cherchait absolument à me faire ramper jusqu’au bout. C’était merveilleux de la voir si sûre d’elle, car cela allait me rendre les choses encore plus savoureuses. Je l’écoutai avec délice me gratifier d’un nouveau langage vulgaire dont je n’aurais même pas soupçonné l’existence.
"Emilia, je t’en supplie… Baise-moi !... C’était les mots que tu attendais peut-être ?"
Ne lui laissant ni le temps de réagir, ni même de réaliser la tromperie, j’utilisai mes pouvoirs pour plonger le loft dans le noir le plus total. Comme mes yeux et mes cheveux, de par leur brillance enflammée, pouvaient être vu dans l’obscurité, je me déplaçai à une vitesse fulgurante pour arriver dans le dos d’Emilia.
Plaquant aussi son corps chaud contre le mien, je l’entourai de mes bras puissants pour l’empêcher de se défendre. Ce n’était pas réellement un exercice difficile pour moi, les démons ont bien plus de force physique qu’une humaine et je ne faisais pas exception à la règle. Je veillai toutefois à ne pas l’attraper par la gorge, mais plutôt au niveau du ventre et des épaules. Je glissai aussitôt quelques mots à son oreille, prenant tout d’abord une voix exagérément suppliante.
"Oh, Emilia, prends-moi, je t’en supplie, fais-moi crier et ramper !"
Ricanant à son oreille, je repris ma voix normale.
"Tu y as vraiment cru ? Quoique c’était excitant de te laisser les rênes quelques instants, je crois que je vais préférer te faire hurler et gémir de plaisir, ma belle amante."
Une fois encore, par un enchainement de geste accompli à une vitesse surhumaine, je l’emportai avec moi en un clin d’œil, retraçant le chemin de sa chambre pour la plaquer sur le lit. Je claquai des doigts pour n’allumer qu’une seule petite lampe avant de générer une atmosphère tamisée et plus intime. J’avais allongé Emilia sur le ventre, lui volant par le même occasion son jouet pour le mettre de côté, et savourait à présent la vue de ma ravissante mortelle incapable de bouger.
"Tu aimes la vulgarité, petite peste ? Crois-moi, je vais suffisamment te ravager pour te faire tremper tes draps."
Aussitôt ses mots prononcés, je levai ma main droit et l’abattit en une claque sonore sur le postérieur vulnérable d’Emilia. J’avais bien entendu, maitrisé assez ma force pour ne pas réellement lui faire mal, mais bien assez pour laisser une marque sur ses fesses pâles. Car une seconde claque vint presque immédiatement faire rougir la seconde. Pendant ce temps, j’équipai rapidement la fameuse ceinture, décoré par la verge en plastique.
"Sache que c’est toi qui va me prêter allégeance quand j’en aurais terminé avec ton petit cul. Mais si tu me supplies, je pourrais peut-être avoir pitié et stopper. Sauf que tu ne veux pas vraiment que cela s’arrête, n’est-ce pas ?"
Naturellement, j’empêchai tout mouvement de fuite éventuelle en m’asseyant sur ses longues jambes, lui imposant parfois une pression du plat de la main sur son dos. Néanmoins, ça n’était pas assez satisfaisant de mon point de vue. Je griffai son dos avec une lenteur exaspérante, finissant à nouveau par deux claques sur ses fesses avant de m'avancer, venant positionner le phallus en plastique sur la raie de son postérieur rougi.
"Alors Emilia, petite mortelle vulgaire, j’ai peut-être été trop tendre avec toi. Vénère ce jouet car il va te faire hurler dans quelques instants, lorsqu'il écartera ta petite chatte. Mais brave-moi encore, et je saurais te montrer à quel point je suis capable de te faire aboyer. Vas-tu me demander grâce ou me défier encore une fois ?"
J'ajoutai aussitôt une claque sur son postérieur d'une main, tandis que l'autre vint griffer l'autre mont de chair comme elle l'avait fait auparavant. Mon but n'était ni plus ni moins de lui en faire ressentir fortement ma présence, prête à la pénétrer à tout instant.