( HRP :j'ai pas eu le temps de relire pour les fautes désolée, je le ferais ce soir en rentrant )
Nul ne sait vraiment à quoi ressemble la sorcière des souhaits, vulgairement nommée ainsi par les paysans et les anciennes légendes de Terra. Certains parlent d'une grande et jeunes femmes blondes aux traits envoutant, d'autres à une silhouette brune plus stricte, et dans certains cas certains rapport de chasses aux sorcières indiquent de multiples apparences déroutantes. En réalité, cette femme solitaire dont on sait si peu de chose ne possède aucun trait physique fixe, ou du moins d'un point de vue extérieur et hors des miroirs. Son apparence prendras forme selon celui ou celle qui croisera son regard, pour renvoyer l'image de ses fantasmes les plus profonds. Un pouvoir parfois bien utiles envers les êtres les plus faibles d'esprits lors des pactes. Accepter le voeux d'une vieille sorcière fripée de nos jours n'était plus à la mode, il fallait faire avec son temps et saisir les nouvelles occasions ou elles se présentaient. Par exemple, Elenwë, de son véritable nom avait découvert récemment un nouveau terrain de jeu sous la jumelle de Terra : La terre. Monde bien moins médiéval et plus matériel mais peuplé d'être ô combien cupide de réussite, de quoi parfaire sa longévité.
Oui, la sorcière puisait le secret de sa longévité dont on ignorait l'existence dans les souhaits. Survoler une zone, ressentir le désir profond d'une personne, et lui exhausser son souhait... de force s'il le fallait. Elenwë n'était ni un djinn ni un de ces gentil génies de comptes pour enfants laissant le choix à son invocateur, bafouant toutes les règles dans le domaine et s'octroyant même souvent une prime supplémentaire selon son humeur du jours, ce qu'elle comptait bien faire aujourd'hui.
Une victime de ses propres désirs avait en effet attiré son attention et l'odeur qu'elle dégageait était si puissante qu'il était difficile de passer à côté de cette occasion. Celle-là, elle lui vaudrait bien au moins 2 ou 3 ans de longévité supplémentaire et Elinwë était en plus d'humeur assez joueuse pour en découvre et créer le portail avec un grand sourire. Une facilité déconcertante pour une sorcière de ce niveau, même un humain bien entrainait pouvait maitriser l'espace entre les deux mondes et y voyager comme bon lui semblait.
Et cette fois, ou sommes nous ?
Le brésil, Elinwë connaissait guère cette région et n'avait seulement vue de la terre leurs grandes aglomérations jonchées de ruches en béton, que l'ont appelait ici des gras de ciel. Alors, sa cible n'était pas un homme d'affaire cette fois-ci ? Pas l'une de ces stars hollywoodienne prête à sacrifier un prix aléatoire contre un succès garantie ? Pour peu, elle en était même venu à se demander si le transfuge entre les deux monde avait bel et bien fonctionné au vu du cadre, avant de ne sentir que plus fortement la cible de son voyage, à quelques pas.
De la boue, des arbres décrépits, une atmosphère inquiétante... Enfin un lieu plaisant à arpenter.
Au fur et à mesure que ses pas semblaient glissaient sur l'eau et que l'odeur de la cupidité approchait, Elinwë prenait tel un caméléon la forme des plus profonds désirs de sa proie. Les traits physiques furent ceux d'une femme plutôt grandes, aux alentours d'un bon mètres 76 et d'une longue chevelure à la couleur du sable. Un blond clair et soyeux qui contrastait avec les ténèbres de sa tenue noir, moulante, la recouvrant presque de la tête aux pieds. Seul un petit espace de peau pouvait respirait sereinement entre la poitrine et le cou, les bras et les jambes étant eux mêmes entièrement enfermés dans cette combinaisons à l'allure de prison. En voila au moins une qui avait un certain gout si ce n'est qu'elle se serait bien passée de ses longues bottes aux talons vertigineux, qui n'étaient pas dans ses habitudes. Le rouge à lèvres était lui aussi bien trop pulpeux, de son initiative il aurait était d'une couleur bien plus sombre, tirant vers un violet encre.
Alors c'est toi qui pue à ce point le désir. Belle, jeune... mais visiblement pas assez pour ce monde... heureusement la magie existe pour corriger ces défauts.
Puisqu'elle semble endormie, Elinwë en profite pour formuler des mots dans un langage incompréhensible au commun des mortel, avant de lier la paume de sa main avec celle de l'humaine, à la tenue délicieusement similaire en apparence. Si elle envoie une sorte de petite décharge électrique avec son énergie pour la réveiller, la sorcière ne se fait pas prier pour formuler dans le même temps la vieille formule qui la liera à son pactisant. Bien qu'elle ne puisse le voir avec cette surface plastifié qu'est le latex recouvrant sa peau, l'humaine possède désormais dans le creux de sa main un symbole ésotérique qui lui apportera tout le succès désiré, comme promis... Désormais, il était l'heure de payer.
Valérie Tramell, 36 ans, une bonne carrière dans la photographie fétichiste... retrouvée embourbée au fin fond d'un marécage. Vous les mortels, vous avez vraiment un don pour les situations compliquées n'est-ce pas ?
Elle lisait en elle comme dans un livre ouvert, les informations défilaient d'un simple regard posées sur elle, comme un cv retraçant toute sa vie, toutes ses informations, et les raisons pour lesquelles elle était là...
J'ai bien peur que vos projets n'aient changés en cours de route, mademoiselle. Il n'y auras pas de séances photos aujourd'hui, et personne ne viendra vous chercher. En fait vous n'en avez même plus besoin... vous possédez déjà toutes les cartes en main pour réussir maintenant.
Il aurait été aisé de la sortir de cette mélasse de boue, la magie n'aurait vraiment eut aucun mal à extirper ses bottes pour surélevé son corps hors du marée. Mais tout ne se réglait pas par la magie... enfin... si, mais pas lorsqu'on voulait se divertir un peu.
Vous n'allez surement pas me croire mais je viens de formuler votre souhait le plus cher à l'instant... la carrière de cette petite nouvelle sera engloutit par les ténèbres dès ce soir, si toutefois vous arrivez à quitter ces marécages vivantes, mademoiselle Tramell. Car j'ai l'impression que la seule chose qui se fait engloutir pour le moment... c'est vous.
Un mouvement de main circulaire se répètes sur mes mains, le chuchotements de quelques mots en langue anciennes se dispersent discrètement dans le vent. Sous l'afflux magique intense, le marécage semble prendre peu à peu vie, les corbeaux, en quête d'une proie à se mettre sous la dents se regroupent sur les arbres meurtries des tourbières, volent en cercle au dessus de ces abysses boueuses. Bientôt, la surface nauséabonde de cette eau tangue et fouette amplement le visage de la mortelle, la boue compacte qui embrasse ses bottes se veut plus meuble, plus mouvante, elle ne lui procure plus l'appuie nécessaire et permet au marécage de l'engloutir peu à peu comme le ferait un monstre affamé.
Il lui faudrait bien du courage pour en sortir, et encore... elle n'avait rien vu. ce marécage prenant lentement vie sous l'influence de ma magie, se transformerait bientôt en un véritable cauchemar. Un cauchemar ou chaque éléments, même le plus anodin, se liguerait contre elle.