Prénom : Hiroko
Nom : Satô
Âge : 17 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : En pleine découverte
Histoire :
Le prénom d’Hiroko s’écrivant avec les kanjis d’abondance et de prospérité, il témoigne des attentes déjà fort marquées de ses parents quant à l’avenir de leur fille. A sa naissance, son père n’était alors qu’un simple livreur dans un restaurant de sushi et sa mère une caissière de supermarché. De revenus modestes, les deux vivaient à Tokyo, dans un petit appartement de quinze mètres carrés qui les obligeaient à manger, dormir et travailler dans la même pièce. On peut comprendre qu’ils aient eu ainsi souhait de prospérer et espoir que leur fille ne soit confrontée à la même difficulté.
Pour autant, Hiroko appréciait cette promiscuité, cette animation réconfortante, et le temps qu’ils lui consacrèrent contribua sans doute à façonner la petite fille modèle à laquelle elle les habitua. Notamment, l’exemple de sa mère, à côté de qui elle étudiait chaque soir alors que celle-ci se préparait aux passages de ses certifications, développa chez elle une assiduité dans son travail. Toutes deux aimaient à s’encourager mutuellement. Hiroko se révéla d’ailleurs une si belle et brillante élève qu’elle fut source d’envies et de jalousies par ses camardes, et lui valut d’être proclamée idole du collège en ce temps-là.
La scolarité de la jeune fille fut ainsi ponctuée de photographies prises à son insu, de lettres de confession et même d’un fanclub qui travaillait à la rendre encore plus irréelle et désirable. Qu’elle fasse preuve d’autant de distance y contribua également. C’était une jeune fille intouchable, trop studieuse et responsable pour s’intéresser à l’amour ou s’offrir un rencard. C’était avant tout une puritaine. Qu’il s’agisse d’alcool, de tabac et même de sexe, la dépendance était aux yeux d’Hiroko la marque d’une pauvre volonté, incompatible avec le sérieux d’une ambition.
Aspirer à quelque chose était l’idéal transmis par ses parents. Son père ouvrit d’ailleurs son commerce d’alimentation quand elle atteint ses quinze ans et ils déménagèrent dans un appartement un peu plus grand. Sa mère s’occupait pour sa part de l’exportation du commerce qui finit par s’étendre sur quatre branches. Hiroko fut d’abord ravie de ce changement. Elle avait sa propre chambre. Mais le temps qu’il passèrent ensemble diminua d’autant. Elle en vint à avoir plus de temps avec les employés de maison qu’avec ses propres parents. Quant au diner, c’est un bento qui avait charge de combler son isolement.
Quand le petit commerce devint véritable corporation, ils s’implantèrent et déménagèrent à Seikusu. L’appartement devint une maison dont le salon valait bien un centre d’exposition ; une serre sous véranda entretenait la fraicheur de l’endroit ; et le garage contenait une dizaine de voitures et autant de bécanes. Dans ce lieu désert, Hiroko grandit seule et envieuse. Jalouse de ceux qui s’amusent, jalouse de ceux qui folâtrent, mais trop fière pour le reconnaître, elle s’isola. Préférant leur porter le tort, elle se fit la représentante du conseil de discipline, missionnée de les soustraire à ce qu’elle n’avait pas.
C’était toutefois mal connaître les phénomènes surnaturels de Seikusu et de son école remplie d’êtres d’un autre monde. Dans sa traque persécutrice, Hiroko finit par faire une mauvaise rencontre. Sa cible était tout ce qu’elle méprisait ; couchant dans le bahut, trichant à ses examens et croyant même en la magie noire. Hiroko la fit exclure de l’établissement, non sans l’humilier, la traitant de trainée et prenant plaisir à cela. Furieuse, c’est avec un sourire hostile que cette dernière lui répondit qu’elle apprendrait bientôt le vrai sens du mot ; et de se rassurer, qu’elle aimerait sans doute ça.
Hiroko ne la prit pas tant au sérieux, mais quand survinrent les premiers signes de la malédiction, elle n’hésita pas longtemps sur la coupable. Elle qui s’était jusqu’alors montrée plutôt frigide s’était mise à fantasmer. Pas d’une manière sensuelle, mais d’une façon plutôt obscène, la vue d’une banane ou d’un popsicle lui donnant des envies perverses. Une envie obsédante contre laquelle elle devait maintenant lutter en permanence. Ce fut surtout un trouble pour ses études. Elle ne compte plus les fois où elle craqua, parfois en plein cours, pleurant après s’être masturbée jusqu’à la jouissance.
Pas tout à fait passive et résignée, Hiroko s’ouvrit au surnaturel. Elle espérait y trouver le remède qui soignerait sa nymphomanie. La représentante du conseil s’inscrit donc dans le club de magie noire du lycée et bien que ce dernier fut difficilement un modèle du genre. Elle ne désespèra toutefois pas d’y trouver de l’authenticité grâce à ses membres passionnés, malgré leur puérilité.
Physique :
Hiroko est une jeune japonaise, petite de taille et plutôt chétive. Son corps dégage pourtant énormément de désir. Elle le doit probablement à ses yeux humides qui traduisent toute la frustration de son abstinence ; à l’humidité de ses vêtements qui laissent deviner ses formes ; à la fièvre de son corps qui empourpre sa peau ; à son souffle qui ne cesse d’haleter. Une malédiction lui vaut cette effervescence. Ces cheveux bruns mi-long lui arrivent à hauteur des épaules et sont souvent rabattus en une natte sur son profil gauche afin d’évacuer cette humidité qui l’importune. Si l’on se soustrait à cette appétence, on notera toutefois que la manière dont elle s’apprête n’a rien de tendancieuse. Elle porte préférentiellement une robe noire et un débardeur que cache partiellement un tee-shirt au ton jaunâtre. Bien que communs, on notera toutefois que ses vêtements sont toujours de première main et donc révélateur d’une condition plutôt aisée.
Caractère :
Hiroko a l’esprit vif et concret. Faisant montre de beaucoup d’autosuffisance, elle préfère être autonome que de devoir faire confiance à quelqu’un. Elle n’hésite d’ailleurs pas à signaler les erreurs des autres, en particulier si ça nuit à l’intégrité de son travail. De même, les règles étant produites pour le bien commun, elle n’hésite pas à intervenir quand elles ne sont pas respectées. Autrement, elle n’est pas très participative et se fait même plutôt absente des activités sociales ou extra-scolaire. Elle n’est toutefois pas totalement désintéressée et se révèle même plutôt jalouse de ces distractions. Simplement, elle est attachée à son image d’élève sérieuse et se prive de beaucoup pour la maintenir. Toutefois, c’est une résolution qu’elle suit d’autant plus difficilement aujourd’hui qu’elle a été maudite. Un charme la pousse à ressentir un désir sexuel croissant, troublant et insatiable. Hiroko craint sa malédiction et plus particulièrement la prédiction qui lui fut faite. Elle redoute que ses envies la poussent à se vendre, succombant à sa débauche et oubliant ses projets. Chaque nuit, elle cauchemarde d’être prise entre les chairs, assaillie de fantasmes toujours plus pervers, le sourire et le sperme entre les lèvres. Elle est surtout terrorisée de constater chaque matin le produit de ces rêves mouillés.
Autre :
- Magie noire : Hiroko étudie la magie noire. Sa pratique reste celle d’une néophyte qui ne saurait distinguer la vraie magie de la fausse. Elle ne saurait toutefois rester à ce niveau dans l’environnement surnaturel de Seikusu.
- Maudite : Hiroko est sous l’influence d’un charme qui la pousse à ressentir un désir sexuel croissant, troublant et insatiable.