Safari Trip [Tachibana Miya]

« Les filles, vous n’allez rien voir, si vous ne vous calmez pas un peu... Nous approchons de la tanière des lions ! »

Elles soupirèrent et gémirent. Le spectacle ne manquait pas d’amuser Vanillia. La femme de Mélinda avait peu à peu, sous l’influence de sa chère et tendre, pris goût au voyeurisme, au fait de simplement regarder des couples se faire l’amour, sans intervenir, juste pour la beauté du spectacle. Il en allait de même pour sa fille, Akira, qui s’était mordillée les lèvres en regardant le couple se faire l’amour au sol.

Sayako, dans sa belle combinaison en latex, avait utilisé une pilule d’hermaphrodisme, et s’ne était servie pour sodomiser Haruna, qui portait fièrement sa combinaison rose pâle tekhane. Les deux femmes s’envoyaient en l’air depuis une bonne heure, tandis que le chariot du safari se rapprochait des zones intéressantes.

Mélinda était en affaires avec plusieurs ranchs esclavagistes situées dans la savane, le long d’une grande jungle tropicale. Récemment, elle avait reçu une invitation de son contact sur place, afin de renégocier leur contrat. Dans la foulée, on lui avait proposé un tour en safari, un voyage qui attirait quantité de touristes. Y avant vu la parfaite occasion de passer des vacances, Mélinda avait accepté, et, depuis lors, elles avaient grimpé dans un chariot, tenu par un cavalier, qui leur faisait un tour de safari.

Le voyage était assez reposant, car le chariot était bien rembourré, évitant ainsi de sentir les multiples cahotements sur le trajet. Mélinda se pencha près de la fenêtre, comme pour observer les lions.

« Ils n’ont pas l’air d’être là... »

Le chariot ralentit progressivement, en décrivant des arcs-de-cercle... Quand Mélinda fronça les sourcils. Levant la tête, elle vit alors une série de nuages se former dans le ciel.

« Oh, mais...
 -  Accrochez-vous, Mesdames, glissa leur cocher, une tempête de sable approche ! »

Le cocher tenta bien de faire demi-tour, mais les tempêtes de sable étaient aussi subites que rapides, et celle-ci s’abattit sur eux, noyant les perceptions de leur guide, recouvrant tout le chariot.

Ce safari commençait vraiment mal !

Miya observait silencieusement sa proie, tapis dans les fourrés, depuis un bon moment à présent, guettant le moment propice pour lui sauter dessus. Cela faisait plusieurs jours à présent qu'elle s'entraînait à chasser et, si les résultats avaient été maigres les premiers temps, elle arrivait désormais à chasser les herbivores sans trop de soucis.

Il y a quelques semaines de cela, Miya avait passée un portail sans le faire exprès et s'était retrouvée piégée sur ce monde. Perdue, elle avait pris une direction au pif et était tombée sur un gang-bang entre fauves furry, bien trop occupés pour faire attention à elle. La lycéenne aurait passée son chemin si il n'y avait pas eu dans le lot des tigres. Y voyant là l'occasion de briser sa malédiction, elle s'était offert un plaisir solitaire afin de se transformer en tigresse, avant de les rejoindre. Durant plusieurs jours, elle avait été prise par tout les orifices et avait été laissée dans un état déplorable, mais avait brisée sa malédiction et s'était à ses yeux le plus important.

Néanmoins, ne pouvant rentrer chez elle, Miya avait choisie de rester sous forme de tigresse (elle pouvait désormais se le permettre) et avait erré quelques temps, avant de tomber sur ce qui semblait être des ruines maya entre la savane et la forêt tropicale, reconvertie de mousse et de racines. La tigresse avait donc décidée de s'établir dans ses ruines, le temps de trouver un moyen de rentrer chez elle. Mais très vite, elle avait fait connaissance avec une tribune de tigres locale, qui avait cherchée à faire sienne la jeune femelle. Et à ça très grande surprise, Miya était parvenue à leur tenir tête. Plus tard, le mâle alpha était venu la provoquer en duel, avec la condition que s'il la battait, elle deviendrait sienne. Toutefois, les deux avaient fait jeu égal et il n'y avait eu aucun vainqueur. Si bien que Miya était désormais considérée comme une sorte de femelle alpha.

Autant dire que c'était pour elle une bonne chose. La mâle alpha la considérait comme une égale et respectait sa force, alors qu'elle pouvait elle même choisir avec qui copuler, inversant ainsi les rôles. Miya soupçonnais que cette force était liée à sa malédiction, qui lui avait laissée quelques restes fortement pratiques. Cela était d'autant plus logique qu'une de ses ancêtres pouvait devenir une dragonne et avait la puissance de ces grands reptiles.

Soudainement, la jeune tigresse bondit hors des fourrés, dans l'angle mort du zèbre face à elle et planta ses crocs dans la jugulaire, l'animal se débâtît quelques instants avant de s'écrouler au sol. Usant de ses griffes, elle commença à découper sa chaire pour en retirer de gros quartiers de viande, avant de les poser sur des feuilles et d'en faire un paquetage bien ficelé, laissant la carcasse aux charognards et se remettre en route vers son territoire temporaire.

Elle était presque arrivée aux ruines, lorsqu'elle vit un véhicule d'un autre temps arriver vers elle, une tempête de sables aux fesses. Ni une ni deux, elle balança son paquetage dans son dos et se mît à courir sur ses quatre pattes vers les ruines, en espérant que le conducteur arriverait à la voir pour la suivre et se réfugier.

Aussi soudaine qu’imprévisible, la tempête de sable mit fin à l’aura de sexe qui régnait dans le chariot. Mélinda regarda par la fenêtre, voyant la visibilité disparaître sous une épaisse couche sableuse. Le sable fouettait contre le chariot, le faisant remuer de droite à gauche.

« Cramponnez-vous ! » s’exclama-t-elle.

Le chariot tremblait nerveusement, frappé par de multiples grains de sable, tandis que le cohcer tentait, tant bien que mal, de s’éloigner de la tempête. Il portait un long manteau noir, et, bien qu’habitué au khamsin, il devait bien admettre que celui-là avait l’air violent. Le vent soufflait fort, et obscurcissait la vision des chevaux. Ces derniers avaient porter des ailerons à hauteur des yeux pour les protéger, ils n’en étaient pas moins perturbés, rendant difficile de les contrôler. Le guide se saisit de son fouet, pour les ramener à la raison, mais une bourrasque de vent le surprit, tandis que plusieurs grains de sable heurtèrent son poignet.

Dans un hurlement, l’homme en lâcha son fouet, et pesta, se crispant ensuite sur les rênes. Le vent continuait à secouer, et il ne voyait plus rien, filant au milieu de dunes, sans savoir s’il se rapprochait de la jungle ou des zones désertiques, où il savait qu’il y avait d’épais canyons. La situation l’alarmait, mais il tâchait de rester calme, ayant bien conscience que, si lui n’arrivait pas à se contrôler, il ne pourrait pas escompter de ses chevaux qu’ils en fassent de même.

« Ça va de plus en plus vite ! »

Les roues tremblaient sur place, et le cocher sentait le sable lui agresser les yeux. Il tenta de se nettoyer les yeux dans un nouveau grognement, et l’une des roues heurta un nid-de-poule. Le choc le fit sursauter... Et, dans un nouveau cri, l’homme lâcha les rênes, et bascula sous le chariot, roulant dans le sable, laissant ce dernier partir tout seul, les chevaux, paniqués, accélérant encore le rythme, cherchant à fuir la tempête.

Mais, comme le cocher l’avait redouté, ils se dirigeaient droit, dans leur situation, vers un ravin, désorientés et apeurés.

Autant dire qu’il allait falloir sauver l’étalage rapidement !

Pour Miya, il était évident que le conducteur de l'espèce de diligence allait essayer de la suivre, en se disant qu'une furry sauvage trouverait "instinctivement" un endroit où s'abriter. aussi ne prit elle pas la peine de se retourner jusqu'à ce qu'elle s’abrite dans les ruines. Toutefois, elle ne vit aucune diligence à l'horizon lorsqu'elle se retourna, tout juste eu t-elle le temps de se protéger de la tempête. A vu d’œil, celle-ci ne se calmerait pas avant une heure ou deux et il était hors de question qu'elle sorte par ce temps. Quitte à s'occuper, elle décida donc de se préparer un quartier de viande à la broche et de stocker le reste au frais, afin de la conserver aussi longtemps que possible.

L'estomac remplis et la tempête calmée, la jeune tigresse sortit de son abris. A défaut d'avoir pu aider ces gens, elle voulait au moins les retrouver et voir ce qui leur été arrivé. La tache était difficile, car en général, une tempête, ça efface un peu les traces, ainsi que les odeurs. Néanmoins, entre les sabots des chevaux et les roues de la diligence, il devait sans doute rester des traces de leur passage. Et effectivement, après examiné des lieux, pu déterminer grosso modo une direction que les chevaux avaient dû prendre. Effrayés, elle doutaient qu'ils se soient emmerdés à faire des virages. Ils avaient probablement dû galoper droit devant eux plutôt.

En courant dans cette même direction, Miya fini par déboucher sur un canyon dont elle ignorait même l’existence. Bordel, mais depuis quand les savanes coutoyaient simultanément des canyon, des désert et des forets tropicales ? Bref, a force de suivre les traces de chevaux, elle finit par arriver devant un ravin avec, en contrebat, ce qui ressemblait à du bois brisé et des carcasses d'animaux, déjà en parti dévorés par des charognards. Rien qui ressemblais à des corps humains toutefois, les occupants avant sans doute dû réussir à sauter avant le grand plongeon. En fouillant un peu les alentours, Miya finit par trouver des traces de sangs séché, sans doute une blessure faite en sautant. C'était la meilleure piste qu'elle avait et décida donc de suivre les traces de sang... en espérant que la personne blessée soit encore en vie.

La tempête de sable était passée. Aussi vite qu’elle était apparue, finalement. Les animaux sortirent de leurs terriers, et le long de la fissure qui déchirait le sol en deux, et où des arbres s’épanouissaient dans une petite forêt, plusieurs animaux aperçurent les débris d’un chariot. Ce dernier était éparpillé en mille morceaux, avec les cadavres de plusieurs chevaux à côté. Les bêtes ne tardèrent pas à s’attaquer aux chevaux, qui formaient une bonne pitance. La chute n’avait pas été très longue, et avait suffi à détruire le chariot, mais pas à en tuer ses occupants, puisqu’il n’y avait aucun corps à l’intérieur. Quelques traînées de sang filaient à travers la forêt, témoignant néanmoins du fait que les personnes à bord avaient été blessées. La présence d’arbres avait visiblement permis d’atténuer la chute, et, si on examinait davantage les corps des chevaux, on verrait qu’ils avaient été tués par des lacérations à hauteur des gorges. Les chevaux n’avaient pas été tués par la chute, mais grièvement blessés, et incapables de survivre. Alors, Mélinda avait préféré les achever, non seulement par pitié, mais aussi parce qu’elle savait la Nature dangereuse, et qu’il fallait éviter que les prédateurs ne les traquent.

Mélinda, Vanillia, et Akira, étaient plutôt indemnes, car elles étaient des vampires. Haruna, de son côté, avait changé de forme pendant la chute, prenant une apparence plus résistance aux coups, et, en tout cas, plus propice à la survie en milieu hostile : celle de Gardevoir. Sayako avait finalement été la plus blessée, et c’était d’ailleurs d’elle que les traces de sang émanaient. Akira avait bandé ses plaies, et, dans les débris du chariot, le groupe avait, par miracle, retrouvé un élixir, qu’elles avaient utilisé pour soigner la jeune femme. Et, comme il serait suicidaire de se promener avec sa combinaison de latex (partiellement déchirée), Mélinda la lui retira, l’accrochant à une branche d’arbre (ce qui devrait sûrement surprendre d’éventuels poursuivants), et lui mit son maillot de bain.

Les femmes marchèrent ensuite dans cette forêt sauvage et assez effacée, typique d’environnements de la savane.

« Comment va-t-on rentrer, Maîtresse ? s’enquit Sayako.
 -  Pour l’heure, il faut trouver un moyen de remonter. Il y a des ruines dans les régions. Si nous en rejoignons une, nous serons déjà capables de mieux nous orienter. »

Mélinda savait garder son calme. Sa robe était toutefois assez encombrante. Autant le dire franchement, toutes ces filles n’avaient pas les tenues requises pour se déplacer en pleine nature, mais, en ce qui concerne Mélinda, c’était, soit ça, soit être nue. Elles auraient pu porter des pantalons, mais Mélinda ne s’était honnêtement pas attendue à s’effondrer en pleine savane. Le groupe marchait donc, et finit par s’arrêter dans une petite grotte, pour se protéger de la chaleur. Les vampires n’étaient pas connus pour apprécier beaucoup le soleil, alors, sous une telle chaleur...

« Voilà une aventure dont vous vous souviendrez, les filles... » leur promit Mélinda, tout en profitant de l’air frais de la grotte, la sueur coulant le long de ses joues.

Elle, qui était d’habitude si pâle, avait commencé à prendre quelques rougeurs.

Lorsqu'elles arrivèrent dans la grotte, les filles furent dans un premier temps soulager de se retrouver à l'ombre et dans un endroit plus frais, en comparaison de l'extérieur. Mais au bout de quelques minutes, il s'avéra que l'air était en réalité plus étouffant, du fait que la grotte n'était pas aérée et donc qu'il n'y avait aucun renouvellement de l'air. Pour sa part, Haruna s'en accommodait plutôt bien, étant nue sous sa forme de Gardevoir. Toutefois, la chaleur ambiante fut suffisante pour tremper de sueur le bandage de Sayako et la faire saigner de nouveau, l'élexir ayant seulement temporairement arrêté l'hémorragie.

- Et merde... Haruna, qu' est ce que tu...?

Haruna s'était en effet avancée vers sa camarade et avait tendue la main vers elle pour entrer en contact avec elle et la transformer. A sa grande surprise, la brune devint une Voltali. Toutefois, la Gardevoir ne s'arrêta pas là et lança une légère onde psychique sur la blessure.

- Désolée... Vibra Soin ne fonctionne pas sur les humains...

Pendant que Haruna soignait plus efficacement la blessure de Sayako, Akira elle, réfléchissait en observant les deux esclaves. L'idée n'était pas idiote, les furry étant plus habitués aux fortes chaleur, mais elle connaissait suffisamment sa mère pour savoir que devenir une lapine dans un endroit hostile ne lui plairait pas. Il y'avait toutefois mieux à faire.

- Haruna ?

- Oui ?

- Quand tu auras fini, transforme moi. Sortir maintenant serait suicidaire, entre la chaleur et les prédateurs. Il vaut mieux attendre la nuit pour sortir. Toutefois, l'air est irrespirable, même dans cette grotte. Il suffit de regarder maman pour s'en rendre compte.

En effet, Melinda était toute rouge et en sueur. Têtue comme à son habitude, elle avait refusée de se séparer de sa robe, quitte à crever de chaud. Haruna termina donc de prodiguer ses soins avant de rendre à Sayako sa forme humaine, puis de se charger d'Akira, qui devint quelques instants plus tard une Givrali. L'air autour d'elle devint très vite plus froid et, en opposition avec la forte chaleur des lieux, la température se stabilisa autour des 20°.

- Voilà qui devrait te rafraîchir un peu plus maman.


Pendant ce temps, Miya avait remontée la piste du sang séché en rencontrant au passage une combinaison en latex déchirée, jusqu'à trouver une grotte, en contre-bas. Il lui fallut d'abord trouver un passage pour descendre et lorsqu'elle la rejoignit enfin, fut dans un premier temps surprise de constater que l'air y était tempéré. Puis elle vit les cinq forme de vie à l'intérieur et fit des yeux gros comme des soucoupes, en voyant à l'intérieur deux créatures qu'elle ne pensais jamais rencontrer un jour en vrai, ignorants totalement de qui il s'agissait en réalité. Mais dans le lot, elle ne reconnue en réalité que Mélinda, qui était devenue une figure de Mishima avec le temps. En revanche, même sous sa forme humaine, personne ne la connaissait, elle. Il était donc relativement improbable qu'on la reconnaisse sous sa forme de tigresse.

- Grouwwww... Vous êtes quoi vous ? Comment vous avez fini ici ?

Enlever ou pas sa robe n’aurait rien changé à la chaleur ambiante, la robe de Mélinda étant très légère. De fait, la vampire ne supportait pas le chaud, n’ayant qu’une tolérance très faible aux fortes chaleurs. Du reste, Mélinda n’aimait guère se transformer en Pokegirl, car elle perdait ses repaires vampiriques, et ses sens naturels. Si Akira pouvait s’y accommoder, étant plus jeune que sa mère, ce n’était nullement le cas de Mélinda. Elle respira donc lentement, assise dans un coin de la grotte. Il faisait vraiment une chaleur étouffante dans le coin, mais elle n’était pas inquiète outre mesure. Leur guide allait sûrement retourner au ranch, et demander à organiser une battue. Mélinda utiliserait ensuite ses sens vampiriques pour trouver les renforts, soit une raison supplémentaire de ne pas se transformer.

*À la condition que cet idiot de guide soit toujours en vie...*

Prenant sa forme de Givrali, Akira entreprit d’user de pouvoirs magiques liés à cette forme pour rafraîchir la pièce, et la vampire lui sourit.

« Merci, ma chérie. Ne vous inquiétez pas, si quelqu’un s’approche, je le percevrai. »

Mélinda continuait à se détendre, fermant les yeux, modérant son rythme cardiaque. C’est ainsi que, au bout de quelques instants, elle fronça les sourcils, en sentant un groupe sanguin se rapprocher.

« Quelqu’un vient... Et ce n’est pas un humain. »

Un prédateur ? Un animal sauvage ? Son sang ressemblait à celui d’une bête, mais... Avec quelques consonances humaines. La vampire ne tarda pas à avoir sa réponse quand une fine silhouette orange approcha. Une Furry assez petite, qui s’étonna de la présence du groupe, et leur parla alors, preuve qu’elle était civilisée. Mélinda, qui était la Maîtresse, lui répondit, tout en se relevant, ses Pokegirls à côté d’elle, la faisant ressembler à une gardienne d’animaux sauvages :

« Je suis Mélinda Warren. Elles, ce sont... Mes dames de compagnie. Nous faisions un safari dans le coin quand nous avons été surprises par la tempête. Celle-ci a emporté notre guide, et, devant la chaleur, nous nous sommes provisoirement réfugiées ici. »

Inutile d’en dire trop, pour le moment, Mélinda ignorant les intentions de cette femme.

« Et toi ? Qui es-tu ? »

Mélinda ne tarda pas à lui répondre, donnant ainsi son identité à Miya, confirmant ainsi ce dont elle pensait, mais ne donna pas celle des autres filles l'accompagnant, qui elles même se gardèrent bien de lui répondre. Toutefois, son interlocutrice lui demanda également qui elle était.

- Je m'appelle Miya, je suis juste une petite tigresse qui vit dans des ruines à proximité, à peu près à une quinzaine de minutes vers l'est... en haut du ravin.

Elle leur expliqua qu'elle avait vue leur diligence dans la tempête mais n'avait pas pu sortir de son abris à cause de celle-ci. De même, la zone habitée la plus proche n'était qu'une tribu de fauves à environs une demi-journée de marche, mais les humains n'étaient pas les bienvenus et finissaient généralement dans leurs assiettes.

- Personnellement, je ne mange pas de viande humaine, c'est plein de saloperies. Mais je peux vous mener dans mon abris, j'ai quelques quartiers de viande d'antilope en conservation. Et vous serez plus en sécurité que dans la caverne d'un jaguar.

Les filles face à elle n'avaient en effet pas choisie le meilleur endroit pour s’abriter. Le jaguar en question n'était pas encore là, mais nul doute qu'il n’appréciera pas des masses que des humaines squattent sa grotte. D'ailleurs, c'est on observant celles-ci que Miya remarqua que l'humaine en maillot de bain avait une trique monumentale en l'observant. La tigresse était en effet nue et dévoilait donc son corps sans tabou. Affichant un sourire félin, elle s'approcha donc de cette dernière d'une démarche sensuelle et se pencha vers elle, offrant son intimité à la vue des autres, murmurant dans le creux de son orteil.

- Je te soulagerais un peu si tu veux, mais cela attendra que l'on soit chez moi, grouww~♥

Ce qui n'aida en rien Sayako à calmer son érection, bien au contraire.

Miya, donc... Mélinda ne pouvait évidemment pas, sous cette forme, reconnaître une élève du lycée, d’autant plus que son sang n’était, du fait de sa position, pas celui d’un humain normal. Elle était donc étonnée, mais ravie, que Miya parle si bien leur langue. La Furyy expliqua habiter dans des ruines, et semblait a priori appartenir à une meute locale, des Terranides plutôt sauvages et anthropophages. En revanche, les filles avaient, semble-t-il, établi refuge dans la tanière d’un jaguar. Mélinda hocha lentement la tête en fronçant les sourcils, ignorant encore si elle devait faire confiance à cette femme ou non. Après tout, rien ne lui prouvait que cette Miya n’était pas une rabatteuse.

La vampire resta donc silencieuse, et constata ensuite que Sayako était passée de sa forme de Givrali à son apparence normale. Dans son maillot de bain, elle rougissait, n’arrivant guère à dissimuler une belle érection. Haruna lui avait déjà expliqué que, selon les cas, il était possible de revenir à la forme normale, notamment en cas de frustration sexuelle... Et ce sans tenir compte du contexte actuel, où elles avaient toutes été chamboulées. En tout cas, Sayako avait du mal à se retenir, et, visiblement, voir Miya avait achevé de l’exciter. Voyant cela, et nullement gênée, Miya se rapprocha de Sayako, et glissa qu’elle était prête à la soulager dès qu’elles seraient chez elle.

Le choix appartenait finalement à Mélinda, qui observa brièvement ses esclaves et sa fille. Akira ne semblait pas particulièrement méfiante, ce qui amena Mélinda à hocher la tête.

« Je suppose que nous n’avons pas d’autres options, de toute manière... Nous te suivons, Miya. »

Elle lui présenta sommairement les femmes qui l’entouraient, évitant soigneusement, au cas où, de dire qu’elles étaient ses esclaves, mais indiqua néanmoins qu’Akira était sa fille.

« Haruna dispose de pouvoirs magiques lui permettant de transformer les autres en Furrys... Des Pokegirls, plus précisément, mais peu importe. »

Mélinda se rapprocha ensuite de Miya, et lui sourit.

« Merci beaucoup pour ton aide, en tout cas. »

Taquiner la brune aux gros seins amusa grandement la tigresse, qui sourit en voyant l'humaine rougir jusqu'aux oreilles, en cachant à grande peine son énorme chibre. Même si elle préférait de très loin les sexes bestiaux, elle n'allait pas cracher sur une belle pièce comme ça. Ses oreilles remuèrent un peu lorsque Mélinda annonça qu'elles allaient la suivre jusqu'à son abris, présentant rapidement les autres filles. Ainsi, elle appris que l'autre femme plus loin était la sienne, et qu'elles étaient accompagnées de leur fille ainsi que de deux servantes. Dont l'une d'elles pouvait changer son entourage en "Pokégirl". Là, il n'y avait plus aucun doute possible, elles venaient bien de la Terre. Ou bien était-ce seulement cette Haruna ? C'était tout à fait possible.

Bref, Miya les conduisit hors de la grotte et les aida à remonter le ravin par l'endroit où elle même était descendue. Cela prit une bonne dizaine de minutes, mais toutes furent en haut, après quoi la furry les guida en long du ravin. Elle aurait pu couper pour gagner du temps, mais après une tempête, tout les repères olfactifs sont généralement brouillés, donc mieux valait longer la corniche jusqu'au lieu de l'accident, avant de remonter la piste. A environs mi chemin de son abris, Miya tendis son bras sur le coté pour leur demander silencieusement de s'arrêter, avant d'approcher en silence d'un rocher, jetant un œil derrière celui-ci. Comme elle s'en était doutée, il y'avait derrière une carcasse humaine, un homme visiblement, qui avait terminé de se vider de son sang, une énorme griffure au niveau du cou, une partie des mollet en moins et l’abdomen ouvert, proprement découpés. Des charognards étaient également passé après le prélèvement.

- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. La bonne, c'est que les mangeurs de viandes humaines sont repartit vers leurs tribus, à deux bonnes heures de marches d'ici. La mauvaise, c'est que les secours risquent de mettre plusieurs jours avant de vous chercher. Remettons nous en route.

Inutile de s'attarder plus longtemps dans cette zone. Peut être que cette Mélinda avait le cœur bien accroché, mais ce n'était peut être pas forcément le cas des autres filles. Elles reprirent donc leur route jusqu'à finalement atteindre de vieilles ruines, probablement de style Aztèques, à la frontière de la savane et de la jungle tropicale. L’intérieur était ombragé et bien plus frai, éclairé par quelques trous de lumière. Toutefois, Miya s'enfonça dans un passage descendant sous terre et éclairé par des torches cette fois ci. La tigresse les guida ainsi jusqu'à une grande salle vide excepté quelques bas reliefs et autres gravures, une statue en partie détruite dans chaque coin. Elle actionna un mécanisme secret et ouvrit ainsi un autre passage.

- Il arrive que quelques fauves se baladent dans ces ruines, mais je suis la seule à connaitre le mécanisme d'ouverture. Vous y serez en sécurité le temps qu'on trouve une solution pour vous.

La salle en dessous avait été sommairement aménagée. Dans un coin, des feuilles et des herbes sèches avaient été entassées de manière à former une sorte de paillasse pour la nuit. Un trou avait été creusé et dallé et couverte avec des pierres plates pour conserver la viande de ses chasses et plus loin, on pouvait également entendre comme un bruit de chute d'eau, une source potable qui se jetait dans une sorte de bassin. Miya se gratta un peu l'arrière du crâne, légèrement embarrassée.

- C'est probablement pas aussi confortable que chez vous, mais vous avouerez que c'est mieux que la caverne précédente, nan ?

La traversée du chemin fut surtout difficile pour Sayako, dont sa queue avait du mal à débander. Il était assez stupéfiant de constater que, même en une telle situation, ses esclaves avaient encore à ressentir un puissant désir sexuel. Mélinda suivit donc Miya, qui s’aventura le long d’une crête, s’extirpant du ravin. Elles longèrent le lieu de leur accident, et Mélinda sentit rapidement, tout comme Vanillia, l’odeur du sang. Leur guide avait été attaqué par des monstres, et sa carcasse déchiquetée gisait sur le sol, attirant les vautours et les charognards. Au moins les prédateurs de la région étaient-ils repus, mais les secours allaient traîner davantage. Mélinda resta silencieuse, mais acquiesça lentement, évitant de montrer à Haruna ou à Sayako le corps déchiqueté du guide.

Miya continua ensuite à marcher, s’approchant de la jungle, qui longeait la savane.

*La meilleure solution est sans doute qu’elle nous ramène directement au ranch, on ne doit pas être si loin...*

Pourquoi vouloir les amener dans son repaire ? Pourquoi cette fille se montrait-elle si sociable envers de parfaites inconnues ? Encore une fois, Mélinda soupçonnait un piège, mais, quand le petit groupe approcha des ruines d’un temple ancestral, elle ne ressentit aucun groupe sanguin supplémentaire dans les environs. Et elle doutait que de simples Furrys aient les capacités de ralentir leur rythme sanguin pour duper les instincts sensoriels d’un vampire. Miya s’avança à travers une série de ruelles recouvertes par la végétation, et descendit des marches menant à un ancien canal d’évacuation des eaux, desséchée, avec seulement, ici et là, quelques flaques.

Miya rejoignit ensuite un passage souterrain, et, finalement, le groupe se retrouva dans son refuge, une crypte souterraine aménagée par la femme, avec un tas de paille formant un lit. L’ensemble était très rudimentaire, surtout pour une femme comme Mélinda, habituée au grand luxe, à de vastes lits propres et bordés chaque jour. Miya en prit conscience, et leur signala que c’était malgré tout préférable au confort tout relatif de la caverne.

« Ce n’est pas faux. »

Elle marcha lentement vers Miya, et caressa affectueusement sa joue.

« Merci de nous porter assistance. Dès que les gens du ranch constateront que nous ne sommes pas revenues à temps, ils enverront leurs hommes. »

La vampire n’était pas encore convaincue que les retrouver prendrait plusieurs jours, mais elles risquaient bien de devoir passer au moins une nuit ici.

« J’ai pour habitude de remercier ceux qui me portent assistance comme toi... Mais je ne crois pas que tu aies besoin d’or... »

De la tête, elle désigna Sayako, dont l’érection, qui avait légèrement diminué au cours du trajet, avait repris de plus belle.

« Ma Sayako, en revanche, est, comme tu as pu le deviner, une femme aux pulsions très vivaces. Moi et ma femme, nous nous maîtrisons davantage, et Haruna ne demande qu’à progresser dans ce domaine. Pour ne rien te cacher, quand la tempête de sable nous a surpris, Sayako bourrait ma belle Haruna depuis une bonne heure. Alors, à moins que tu aies prévue une activité de groupe différente, je pense connaître un excellent moyen de te montrer notre affection, Miya... »

Mélinda savait qu’il n’y avait aucun piège, alors il était inutile de se montrer hostile envers cette femme.

C’était même tout le contraire qui s’imposait.

- Merci de nous porter assistance. Dès que les gens du ranch constateront que nous ne sommes pas revenues à temps, ils enverront leurs hommes. J’ai pour habitude de remercier ceux qui me portent assistance comme toi... Mais je ne crois pas que tu aies besoin d’or...

- Hé hé, pas vraiment nan, puis je saurais pas quoi en faire~

- Ma Sayako, en revanche, est, comme tu as pu le deviner, une femme aux pulsions très vivaces. Moi et ma femme, nous nous maîtrisons davantage, et Haruna ne demande qu’à progresser dans ce domaine. Pour ne rien te cacher, quand la tempête de sable nous a surpris, Sayako bourrait ma belle Haruna depuis une bonne heure. Alors, à moins que tu aies prévue une activité de groupe différente, je pense connaître un excellent moyen de te montrer notre affection, Miya...

Son regard félin se posa sur la brunette dont l’érection avait repris de plus belle. Oui, cette fille lui donnait envie, avec sa belle queue, et la Futa devait sans doute penser la même chose. Miya trouvait amusant que cette fille bande autant rien qu'en la regardant, les furry félins devaient être son fantasme, plus particulièrement les fauves comme elle. Taquine, la tigresse approcha donc de Sayako à pas furtif et se retrouva derrière elle, ses seins plaqués contre son dos, venant mettre sa main sous le maillot pour agripper son sexe turgescent et commencer à s'en occuper.

- Ha ! Haaaaaaaan...

- Et bien et bien... Je te fais tant d'effet que ça ? Hmmm... J'imagine que je dois être une sorte de fantasme ambulant pour toi, une belle tigresse mignonne et sauvage à la fois~ Tu as de la chance d'être tombée sur moi, plutôt que sur d'autres fauves, sinon tu aurais été mangée toute crue~

Tout en la masturbant, ses coussinets frottant inlassablement la hampe de chair, Miya déshabilla l'humaine et la mis rapidement à nue. Les deux filles finirent accroupie et la féline se frotta contre son amante en ronronnant, sans interrompre sa branlette.

- Mais j'ai dis que je te soulagerais et je n'ai qu'une parole ♥

Miya se mit alors à la lécher dans le cou, son autre patte posée sur un de ses imposant sein, à le malaxer et à le griffer légèrement, sans percer la peau, se régalant des soupirs et des gémissements de l'humaine. Haruna et Akira regardaient avec une certaine envie ce beau couple et finirent par se tourner l'une vers l'autre pour s'embrasser et se caresser, finissant également à nues, avant que la jeune vampire ne se tourne vers ses mères.

- Même si vous vous maîtrisées d’avantage, vous n'allez pas rester là sans rien faire, si ? Il faut bien s'occuper et faire passer le temps, d'ici à ce qu'arrivent les secours~

Elle ne put continuer d’avantage, la pokémorphe retournant bien vite à l'assaut de ses lèvres.

Après leur perdition dans la savane, se retrouver dans un point de chute permettait aux filles de se détendre, de se relaxer, et de commencer à vouloir décompresser. Et quoi de mieux que le sexe pour faire ça ? En tout cas, c’était la philosophie de Mélinda et de ses proches. Miya se rapprocha ainsi de la belle Sayako, dont le sexe était dressé hors de son maillot, et commença à la masturber, tout en se frottant tendrement contre elle, ronronnant et vibrant dans son dos, faisant gémir la belle Sayako. La belle esclave était vraiment magnifique, et, en réalité, Mélinda appréciait toujours de voir ça. Au moins, Miya se rapprochait assez facilement, et, pendant ce temps, Haruna et Akira finirent également par s’embrasser, laissant Mélinda et Vanillia seules, en spectatrices silencieuses de ces couples qui se formaient... Ce qui conduisit naturellement la Terranide à leur proposer d’agir.

Souriant alors, Mélinda se retourna vers Vanillia, qui lui sourit en retour, leurs deux mains venant se serrer l’une dans l’autre.

« Qu’est-ce que tu en dis, ma chérie ?
 -  Que tu es bien trop habillée par une telle chaleur... »

Vanillia lui sourit alors, et s’empressa de l’embrasser, pressant ses lèvres contre les siennes. Un tendre baiser, pendant lequel leurs mains se montrèrent plus baladeuses, entreprenant de se déshabiller mutuellement. La robe de Mélinda tomba rapidement au sol, les doigts de Vanillia glissant sur le nœud noir situé à hauteur de ses seins, le faisant descendre. La robe glissa alors, révélant la femme dans toute sa nudité, à l’exception d’une délicate culotte à dentelles recouvrant son intimité. Pendant ce temps, Mélinda ôta également la robe de Vanillia, révélant une tenue plus sophistiquée dessous.

Sa femme portait en effet une séduisante guêpière fine aux couleurs vertes, rappelant sa couleur de cheveux, avec ses longs gants noirs et ses jarretelles... Et un phallus qui se dressait joyeusement. Les culottes des deux vampires tombèrent également, pendant qu’elles continuèrent à s’embrasser, accentuant même le baiser pendant quelques secondes, en fourrant volontiers leurs langues dans la bouche de l’autre. La main de Mélinda caressa alors la verge de sa femme, et elle sourit malicieusement.

« Eh bien... Toi aussi, tu es en manque !
 -  Comme toujours... Quand tu es près de moi, ma puce... »

Vanillia l’embrassa tendrement dans le creux du cou, mordillant sa peau... Et giflant ses fesses.

« Mais, au-delà de ça, il y a bien trop longtemps que je n’ai pas exploré ton petit cul... »

Les yeux de Mélinda s’illuminèrent sous la malice, et elle fléchit les genoux, avant de se mettre en position, bombant bien les fesses, tout en observant Miya et Sayako.

Oui, les choses devenaient bien plus alléchantes ici...

Miya ne s'occupait plus vraiment de ce que faisait la famille de vampires. Elle était entièrement concentrée sur la plantureuse brune qu'elle branlant. Celle-ci gémissait délicieusement dans l'une de ses oreilles, en se pinçant le sein que la tigresse ne malaxait pas, l'autre près de ses lèvres. Au bout de longues minutes, après avoir observée ses Maîtresses et ses copines, Sayako sentit la tigresse cesser ses attouchements. En se tournant vers elle pour protester, elle la vit allongée sur le dos, les cuisses écartées, lui décochant un sourire qui en disait long sur ce qu'elle voulait à présent.

- Viens me baiser ma belle... Vient jouir dans mes trous ♥

- Tout... Tout de suite...

Un peu en transe, la jeune fille vint s'allonger contre la furry, peina à pénétrer son amante tant elle était excitée, mais fini par y parvenir, faisant couiner Miya. Son chibre était certes celui d'une humaine, mais il était plutôt gros et large, pour une représentante de cette race. Sayako entama d'intenses vas et viens et la tigresse en gémit de plaisir, les pattes repliées au dessus de sa tête. Elle comptait la laisser jouer un peu, avant de reprendre les rênes des ébats. Leurs seins plaqués les unes contre les autres, Sayako avait le visage dans le creux de son cou, et la jeune tigresse en profita pour regarder se que faisaient les autres.

Mélinda était en levrette et se faisait sodomisée par sa femme, aucune des deux ne retenant leurs cris de plaisir, tandis que leur fille était parti dans un long 69 avec Haruna, chacune léchant l'intimité de l'autre dans d'agréables couinements. Pour le moment, les couples étaient chacun dans leur coin, mais il était fort probables qu'elles se mélangerons plus tard durant la petite sauterie...

Maintenant que la tension était retombée, que la peur d’errer indéfiniment dans la savane s’était envolée, Mélinda et sa bande pouvaient célébrer leur chance de la plus belle des manières… Et Mélinda, en réalité, ne connaissait pas une autre façon, plus réussie, que de baiser joyeusement. Naturellement, sa femme venait la sodomiser. Mélinda n’aurait jamais cru pouvoir un jour rencontrer une personne appréciant davantage les sodomies qu’elle, mais Vanilla lui avait montré combien elle se trompait.  Sa petite femme pouvait passer la journée à butiner des culs, et, au harem, elle avait largement de quoi faire… Mais, pour autant, il n’y avait aucun autre cul dans lequel elle aimait se planter davantage que celui de sa femme. C’était donc avec le plus grand des plaisirs que Mélinda accueillait son membre assoiffé, qui s’enfonça douloureusement en elle, la faisant hurler pour son plus grand plaisir, ses griffes fendillant le sol, pendant que Vanilla la prenait sèchement, pinçant et griffant ses fesses, sifflant de plaisir, tout en lui bourrant les fesses.

Sous les yeux de Mélinda, Sayako avait enfin pénétré Miya, et était surexcitée. Avant même que Mélinda ne la dote d’une verge, Sayako avait déjà une sexualité débridée, et instable. Mélinda savait pourquoi, maintenant, car les deux femmes avaient voyagé dans un étrange monde digital, où Sayako se perdait pendant des heures, ce qui faisait que, quand elle revenait à la réalité, sa soif sexuelle était terrible. Devenir hermaphrodite n’avait cependant rien arrangé, continuant au contraire à aggraver sa perversion et sa soif de sexe.

« Hmmm… Haaaaa… !! »

Oh, qu’est-ce qu’elle aimait ça ! Vanilla n’y allait jamais par le dos de la cuiller quand il s’agissait de pénétrer son aimée. Elle la prenait bien fort, bien comme il fallait, et, sous ses yeux, Sayako pénétrait également Miya, bien fort aussi. La jeune fille avait encore un peu de mal à gérer son appendice masculin, mais, une fois le membre glissé dans le trou, tout allait ensuite de soi. Reprenant son souffle, Mélinda releva la tête, et entreprit de la guider, de loin, dans la mesure du possible, compte tenu du fait qu’une chaleur vorace remontait dans son fondement, et s’insinuait dans toutes les fibres de son corps :

« Vas-Vas-y, Sayako… Hmmm… N’aie pas peur… De lui faire mal, haaaa… Baise-là… Baise-là bien fort ! »

Qu’elle ne se retienne surtout pas, Mélinda savait que c’était ce que Miya voulait ! Leur orgie allait bien durer longtemps… Pour l’heure, des couples se formaient, mais, d’ores et déjà, on pouvait voir que Mélinda, fidèle à son rôle de Maîtresse, tout en prenant son pied, s’intéressait aussi à ce que les autres étaient en train de faire. Visuellement pour le moment…

…Physiquement ensuite !