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Une aventurière pas comme les autres. [PV Sulfure]

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Nycoal

Dieu

Je venais de sortir d’un petit village, ayant payé ma chambre de la veille avec quelques pièces sonnantes et trébuchantes. Cela restait un moyen très simple pour moi, matérialiser des pièces ne me coûtais presque rien. Bien évidement je ne payais pas qu’en fausse pièces, je pouvais travailler, mais dans ce coin reculé, le travail n’était pas aisé à avoir.  Ce qui m’intéressait se trouvait à une bonne heure de marche. Un donjon tenu par une divinité encore endormie.  Je vins à bailler après quelques kilomètres de marche, pas une seule trace d’hostilité, cela rendait presque le trajet ennuyeux. Je bénis un coup de vent qui gagnait en puissance, vent qui risquait fortement de se transformer en tempête de sable. Cela était une aubaine, comment ne pas faire mieux que de chercher refuge dans un donjon pour éviter de mourir. Devrais-je faire la sotte ? Non cela ne serait pas très crédible. Bha nous verrons bien comment on m’ouvrira la porte, ha ♥ je rêve déjà de toutes ses créatures qui voudront profiter de moi en pensant que je suis une jeune magicienne vierge qui n’a aucune connaissance du sexe. J’espère que les monstres sont endurants, sinon je devrais me défouler sur la Boss. Devrais-je faire d’elle un de mes fidèles. Déléguer un peu le travail ne fait pas de mal après tous.

Mais avant toutes choses, il faut que je me dépêche pour éviter d’avoir du sable dans ma combinaison. Oui j’ai choisi de porter la première tenue de C.C., l’espèce de mixe entre un body et une camisole, de couleur blanche, ça donne un petit aspect prisonnier en fuite et toutes ses sangles noire ♥ ça me va bien. En plus, cela met mon corps en valeur. Je ne peux m’empêcher d’essayer d’imaginer les créatures qu’il y a dans les donjons. Je pourrais le savoir avec mes pouvoirs, mais cela casserais tout le plaisir de la rencontre.  Ouais vous avez compris, ce n’est pas parce que je suis toute puissante, que je dois le montrer tout le temps, la surprise ça évite l’ennui, un truc assez mortel pour les divins. D’ailleurs je vous ai raconté la fois où Shenron il a … ok, ok, je me recentre sur l’action.  Donc j’en étais où moi. Ha oui, je courrais alors que le vent se faisait de plus en plus vénère, venant à utiliser une petite magie de vent pour éviter que le sable ne m’embête, arrivant assez rapidement à la grande porte, venant à l’ouvrir, mais avant mettons un peu de musique.

- Il y a quelqu’un ?

J’entre dans le donjon, me trouvant à chercher un accès vers le donjon avant d’utiliser un petit sort d’orientation, voyant quatre possibilités, je pris celle que mon instinct masochiste semblait indiquer. Il ne m’avait pas trompé jusqu’à maintenant. Sur quoi j’allais tomber ? Des pièges mortels, des monstres tentaculaires ou des créatures faisant plus de deux fois ma taille. La surprise me rendait terriblement excitée. Comment cette divinité potentielle avait conçu son donjon ? J’espérais qu’elle était particulièrement sadique. Pour jouer le jeu je vins à retirer toute les barrières magiques, me rendant aussi vulnérable qu’une simple humaine. Je pris un chemin, c’est quoi le nom déjà ? La voie du sacrifice ? Ho  j’adore ♥. Elle trouve de bien jolis noms.  Je m’enfonce sur cette voie, regardant partout, partout partout. Qu’est-ce qui va me tomber dessus en premier ? Haaa … j’en ai des frissons rien qu’à attendre.



Sulfure

Légion

Re : Une aventurière pas comme les autres. [PV Sulfure]

Réponse 1 vendredi 05 mai 2017, 18:47:47

« Sulf' ? Hey Sulf', réveille-toi !
 -  Hein quoi ? »

Elle avait bien du mal à émerger. Cela faisait plusieurs jours qu'elle passait son temps à dormir, la fatigue ayant fait son office après qu'elle ait décidée de se fait un petit voyage de longue haleine, dont elle n'était rentrée que depuis quelque jours. Alors oui bien sur, la fatigue était toujours relative pour elle, elle pouvait aisément utilisé le pouvoir des plantes alentours, de la roche, ou des bêtes qui se trouvaient dans son donjon pour se remettre sur pied, mais paresse faisant, elle ne voulait guère faire usage de pareils artifices pour pouvoir se requinquer, et avait donc décider d'étendre ses nuits par des siestes de plusieurs heures en pleine journée, une chose qui n'avait pas fondamentalement d'avantage quand elle se devait de surveiller les environs d'Ahn Ak'Thar. En tout cas, elle reprenait lentement conscience tandis que l'une de ses camarades l'appelait, et quittait l’accueil des plus confortable de ses bras, croiser sur l'accoudoir de son trône pour lui servir d'oreiller, elle se redressa lentement en se frottant les yeux, se remettant lentement en tête le jour qu'il était, et les raisons pour laquelle l'une de ses subordonnées pouvait la ramener à son état alerte sans grande délicatesse. Quand elle parvint d'ailleurs à enfin ouvrir les yeux de manière notable, ce ne fut que pour découvrir le visage froid et fermé d'Amalia, qui l'observait quand à elle avec les bras croisés, et elle n'eut plus à se demander pourquoi elle se trouvait ainsi violentée dés son réveil. Enfin, elle fit l'effort de se rendre disponible à ses propos, et parlant avec une voix encore empreinte de sommeil, elle l'invita à lui expliquer sa venue si soudaine dans ses quartiers.

« Qu'y a-t'il Amalia ? Pourquoi autant d'empressement alors que je ne fais que me reposer après de longues journées de marche ?
 -  On a de la visite Sulf'... Et non seulement personne n'a été prévenue, mais en plus nous n'avons aucun détail sur celle-ci ! »

Elle bailla, longuement, avant de répondre.

« Hum ? Si je n'ai pas réagi à son approche, malgré le sommeil, c'est qu'elle n'est même pas assez puissante pour s'occuper des monstres qui sont dans les environs, tu sais ? Tu veux que je vérifie tout de même ?
 -  Je trouverais cela plus sérieux en effet, j'aimerais éviter une mauvaise surprise !
 -  D'accord, d'accord, laisse moi deux petite seconde. »

Elle bailla à nouveau, puis ferma de nouveau les yeux, mais ce coup-ci pour se concentrer, et se connecter notamment aux plantes grotesques qui habitent son donjon pour elles aussi les éveillées, et leur permettre ainsi de répondre à leur utilité première, à savoir espionner les faits et gestes des visiteurs, mais surtout de voir si ces derniers ont les capacités suffisantes pour l'alarmer. Lentement, les racines qui se cachent dans les murs prennent vie, s'enhardissent, et depuis les parties les plus éloignées, de fines fleurs dotées d'organes sensitifs se développent, passent entre les failles des murs pour finalement s'ouvrir hors de ceux-ci, sondant donc les environs avec une certaine capacité pour la discrétion, ne se laissant normalement guère repérées par les potentiels visiteurs. Et rapidement, par le lien que Sulfure entretient avec elles, la gardienne du donjon repère en effet l'invitée surprise, une belle jeune femme, dans une tenue de prisonnière, les longs cheveux verts descendant à ses fesses, tandis que son air guilleret lui annonce qu'elle n'a même pas idée de l'endroit dans lequel elle vient de s'enfoncer. Des forces ? Elle ne semble guère en posséder, il n'y a rien chez elle qui ne semble même être suffisant pour qu'elle traverse normalement le désert, et à moins qu'elle ne provienne de Guar-zel, le village adjacent, Sulfure a un peu de mal à imaginer qu'elle ait put faire le chemin jusqu'ici sans finir par cramer au soleil... En gros, même avec le peu de magie qu'elle pressent en son être, elle se doute qu'il s'agit là d'une simple néophyte, la rendant tant et tant sereine qu'elle rappelle à elle ses espions végétaux, et qu'elle rouvre ses mirettes devant sa générale avec un air des plus calme, avant de reprendre ses termes :

« Il ne s'agit que d'une débutante Amalia, elle n'a même pas le vingtième des pouvoirs que toi-même possède. Elle n'est pas dangereuse, et je ne suis pas d'humeur à la faire tuer, donc je vais juste lui offrir un avertissement et ce devrait être largement suffisant pour la faire décamper...
 -  Tu es sûre de toi ?
 -  Certaine, maintenant retourne à ton poste, de toute façon elle passe par la voie du sacrifice, donc tu ne vas même pas la croiser. Quand à moi, je retourne à ma sieste, bonne nuit !
 -  … Bon repos, Sulf'... »

Écoutant les lourds pans de tissus d'Amalia faire écho dans la pièce à mesure qu'elle en part, jusqu'à ce que finalement la lourde porte grince derrière elle pour la laisser enfin seule dans sa salle du trône, Sulfure soupire doucement, et commence à sonder la voie du sacrifice pour trouver une bête suffisamment manipulable et bête pour qu'elle réponde à ses ordres sans risquer de provoquer douleurs et souffrances à leur « invitée ». Ce n'est qu'au bout d'une bonne minute qu'elle trouve un Choudret, un hybride humanoïde dénué de capacité mentale, qui se trouve en plus largement assez proche de la jeune femme, pour pouvoir lui tomber dessus dans les minutes qui suivent. Cela devrait être suffisant pour lui provoquer la peur de sa vie, pour lui faire connaître une humiliation conséquente de manière à ce qu'elle ne remette plus les pieds ici, mais en plus elle s'assura ainsi que la bête, généralement un peu instable en terme de chaleurs, puisse se défouler un bon coup, et ainsi ne pas tenter d'attaquer l'une des généraux, voir quelques pauvres bêtes qui se trouvent dans ses environs. Parfait, produisant un appel fort au travers de son ascendant animal, Sulfure lui envoie un ordre, simple et clair, de trouver la femelle la plus proche avec son odorat, et de la prendre jusqu'à se vider complètement en son être, puis romps la connexion sans attendre pour retourner à ses rêves... Après tout, ses amies ne risquent rien, et elle n'a même pas besoin de suivre le plan pour s'assurer qu'il fonctionne... Non, honnêtement, elle peux profiter du reste de sa sieste, et tandis qu'elle s'assoupit, elle applique juste une zone magique érotique au cas où la demoiselle persiste à avancer après son épreuve, comme ça tout ce qui se trouvera sur son chemin cherchera à prolonger l'humiliation subit.

- - -

Le donjon n'est en effet pas l'endroit qui peut offrir le meilleur des accueils. Tandis que Nycoal progresse entre les murs, elle a déjà put passer bien proche de certains pièges qui n'ont eut d'effet que de « l'impressionner », une flèche partant soudainement d'un mur pour effleurer sa poitrine, et déchirer l'avant de sa tenue, tandis qu'une lourde plaque s'est à un moment effondrée sous ses pieds, la laissant chuter lourdement dans un bac d'acide léger, dont elle put s'extirper aisément, mais qui entama dés lors de ronger sa tenue lentement, des chevilles aux genoux, des genoux aux cuisses. Apparemment on ne lui veut guère du mal pour l'instant, seulement la forcer à quitter les lieux, à faire marche arrière, on ne voit en elle ni une ennemie, ni une présence suffisamment inquiétante ou importante pour servir de démonstration au peuple d'Ashnard et de ses environs. Par contre, quel labyrinthe, les salles s'enchaînent, austères, froides, accumulation de roches et de murs d'une ancienne cité qui ont été réorganisés de manière assez évidente quand on a les connaissances architecturales correspondantes. Parfois, sur les murs, ce sont des peintures anciennes, des gravures d'une grande beauté, des images laissant penser à des formes du passé, histoire d'un pays titanesque, à l'aisance infinie... Mais rien d'autre ne vient réellement changer la monotonie des pièges et des petits monstres, qui ont encore pour l'instant tendance à la fuir, plutôt que de l'attaquer en masse. Ils savent que la maîtresse des lieux à déjà choisie un bourreau pour la belle divinité, et ils savent qu'ils n'ont guère davantage à rester dans les environs si un Choudret approche, car la rage d'une telle bête aurait tôt fait de créer quelques inutiles blessés.

C'est d'ailleurs alors que la femme progresse encore au delà d'un nouveau piège, un gaz lourd qui a envahit la pièce, et qui n'a normalement que fonction à faire lentement perdre l'esprit pour lier la personne à ses désirs les plus inavouables, les plus profonds, que les lourds bruits de pas commencent à se faire entendre, sourd, étouffés par une roche dense, mais accompagnée du bruit significatif du frottement de longues bandes de cuirs sur un sol rugueux. Quand il passe la porte, c'est à quatre pattes, la bête dont la stature dépassent facilement les deux mètres quarante s'en trouvant obliger si elle souhaite en effet atteindre la source de son futur plaisir, et quand ses yeux d'un brillant vif tombent sur le corps bien chétif de la divinité aux cheveux verts, il est facile d'y déceler une luxure qui se veut implacable, et absolument nécessaire d'être nourrie jusqu'à satiété. Alors il s'approche de la femme, lourd, prudent, prêt à bondir si elle fait mine de le fuir, prêt à s'approcher toujours plus près pour gagner un avantage certain en terme de réactivité, et si le gaz s'échappe encore de la faille qui lézarde la pièce d'un mur à l'autre, il n'y fait guère attention, son but se trouvant bien trop proche pour que son faible esprit ne fasse cas d'un tel détail, insignifiant finalement en comparaison de son besoin de saillir l'entité féminine. Grondant, et se redressant comme il peux, révélant un habillage léger en terme de peaux de bêtes arrachées négligemment, et de morceaux d'os qui y sont attachés, il présente aussi à la vue de la femme une bosse honnête, large , qui soulève son pagne bien peu convainquant, alors qu'il s'exprime enfin dans un grondement plein de sottise.

« Femelle... Femelle... Saillir femelle »


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