La Reine Noire ne comptait pas jouir rapidement. Elle aimait le sexe pour ce qu’il était, pour le plaisir qui se dégageait de l’acte sexuel en lui-même. Et puis, elle avait sa réputation à tenir. La Reine était une amante exceptionnelle, particulièrement endurante. Elle n’était pas du genre à se coucher rapidement, et, puisqu’il fallait s’assurer que toutes les perverses sous ses ordres la considèrent comme une amante d’exception, le minimum, c’était quand même de faire preuve d’endurance. Endurante, la Reine l’était donc, tout en regardant Lorelei sucer sa queue, remontant sa bouche le long de sa hampe de chair. Elle pouvait déjà réaliser que la Reine avait modifié certaines de ses caractéristiques physiques en la matière, de sorte que, en enfonçant cette queue dans sa gorge, Lorelei n’était pas gênée par ce sentiment de régurgitation qui vous saisissait habituellement, et donnait envie de vomir. Mais, ici, rien de tel, Lorelei se contentait juste d’apprécier cette superbe trique, ce membre veineux et tendu qui s’enfonçait en elle, déformant ses lèvres, et l’incitant à davantage de sexe.
Ce fut un moment particulièrement long, puisque Lorelei, en tout, suça bien cette queue pendant une bonne heure. Une heure à entendre sa Reine gémir, des gémissements qui devaient la rendre folle, une heure à sentir ce vit remuer en elle, avec sa langue qui donnait des coups, une heure à se tortiller sur place, en sentant son corps s’échauffer. Coucher avec la Reine Noire était un véritable sport, et, même si la Reine utilisait intuitivement sa magie pour s’aider, il y avait aussi, là, le fruit de son expérience. Une heure, donc, à laisser Lorelei astiquer son membre, sans relâche, avec passion, et sans jamais qu’elle ne se lâche. Elle en était incapable, tout simplement, car elle ne voyait pas la Reine comme une simple mortelle, mais comme une divinité. Elle se suiciderait sans hésitation si sa Reine le lui demandait.
« Hmmmm... Ouiiii... »
La Reine bascula sa tête en arrière, et finit par se relâcher, finalement. Son membre avait atteint une taille considérable, et elle soupira, se pinça les lèvres. Ses doigts serrèrent violemment les cheveux de la femme, ses muscles se bandèrent... Et le sperme fusa, éclata dans la bouche de sa servante et guerrière, filant en elle, dévalant dans son estomac. Des giclées, encore, encore, et encore. La Reine mit plus d’une minute à jouir, une minute à balancer son foutre chaud, venant remplir, à chaque décharge, le ventre de Lorelei, avant de progressivement se calmer.
« Haaaaa... !! »
Pour autant, sa queue ne se retira pas tout de suite de la bouche de Lorelei. Les joues de la femme avaient gonflé, car la Reine l’avait littéralement inondéde foutre. Et elle laissait sa queue baigner dans ce mélange indescriptible de salive et de sperme, jusqu’à finir par le retirer. Des filaments de sperme entouraient sa queue, et, y voyant là un mets précieux, donna des coups de langue supplémentaires.
La Reine la laissa faire, un léger sourire sur les lèvres. Lorelei était son esclave, mais disposait aussi de sa propre conscience, de sa volonté personnelle. C’est au nom de cette volonté qu’elle prit l’initiative de s’asseoir à califourchon sur sa Reine, en veillant à aligner sa croupe avec sa queue. La verge de la Reine, comme aimantée, se redressa, et se cala entre les fesses de Lorelei, provoquant chez la puissante souveraine un délectable frisson. Proche d’elle, Lorelei se mit à lui parler, et la Reine déplaça ses mains, les posant sur ses hanches, appréciant ce contact, cette chaleur, cette peau tendre et ferme... Ça, c’était vraiment le genre de sensations qu’elle adorait. Le corps, la beauté, harmonieuse et sensuelle, chaude et tendre... Un sourire perla sur ses lèvres, tandis que Lorelei, proche d’elle, lui demanda quel était son plus cher désir.
« Ton plus cher désir, hum... Pour l’obtenir, ma petite, il te faudra le mériter. »
Tous ses esclaves partageaient, en eux, la même obsession, le même désir fondamental, que la Reine exprima en remontant l’une de ses mains, caressant le visage de Lorelei, glissant son pouce sur ses lèvres.
« ..Porter l’une de mes filles. »
La Reine esquissa un léger sourire.
« Mais seules mes meilleures guerrières en ont le droit. Il va donc falloir que tu fasses tes preuves, ma chérie... Non seulement en couchant avec moi comme il faut, mais aussi en accomplissant tes devoirs, et en me rapportant d’autres personnes. »
La Reine l’embrassa alors.
« Mais, pour l’heure, je vais juste me contenter de te baiser pendant plusieurs heures, petite pute. »