Quelque chose se réveillait dans le corps de la magnifique Wanda. Une frustration longuement accumulée qui se diluait en elle. Elle était en tout cas vraiment superbe. Anna louchait sur son corps, ressentant même un peu de jalousie devant un corps si bien constitué. Maintenant que Wanda était nue, elle leur offrait une vue sculpturale, et ne tarda pas à user de ses mains, palpant et giflant les fesses d’Anna, faisant mielleusement sourire cette dernière. Pour ne plus laisser aucun doute, Wanda leur demanda d’y aller plus sauvagement, quitte à la « pincer », ou à la « fesser ».
« Tout ça ? On va faire de toi une vraie Latvérienne, Wanda... »
Beaucoup d’étrangers se méprenaient sur la Latvérie. Parce que c’était un État tyrannique, ils pensaient que les Latvériens étaient tristes, et vivaient dans la misère. La réalité était bien évidemment plus nuancée. Il n’y avait certes que peu de libertés publiques en Latvérie, mais, en privé, les Latvériens se montraient chaleureux, et très sensuels. Le catholicisme n’avait pas très bien pris dans ce petit pays des Balkans, qui avait toujours été isolé de ses voisins européens. Autant dire que la noblesse latvérienne avait toujours su conserver un certain attrait pour le sexe, et Fatalis n’avait jamais eu l’intention de changer ça.
Pour autant, Anna n’ignorait pas à qui elle avait affaire... Mais Wanda finit par lui forcer la main, en venant pincer son téton, et en collant son corps au sien, faisant gémir la belle Anna. Ses joues se mirent à rougir, mais elle finit par réagir, et repoussa doucement Wanda.
« Très bien, Wanda, mais tu es notre invitée, alors... C’est à nous de te montrer la chaleur latvérienne. Mets-toi à quatre pattes sur le lit, ma chérie... Toi, Karÿe... »
Anna sourit à sa majordome, qui rougit en comprenant ce à quoi elle pensait.
« Vous... Vous êtes sûre, Maîtresse ?
- Bien sûr ! Wanda veut que nous y allions sérieusement, alors prépare-toi pendant que je la prépare. »
La préparer à quoi ? Anna restait volontairement évasive, mais sa majordome fila rapidement dans un coin de la pièce. Anna gifla ensuite Wanda aux fesses, maintenant que la femme s’était mise en position, et se délecta des soupirs de la femme.
« Il y a bien longtemps que personne ne s’est occupé de ton corps comme il se doit, Wanda... Une telle beauté se doit pourtant d’être entretenue... Et honorée ! »
Alors, Anna la gifla à nouveau. Visiblement, Wanda avait l’air d’aimer ça... Et, avec son corps musclé, les fessées devaient être d’autant plus agréables. Mais Anna ne se limita pas qu’à ça. Elle malaxa également ses fesses, et les pinça, avant de finir par approcher sa bouche, et par les embrasser tendrement, déposant des baisers sur chaque fesse, raclant ensuite la peau avec ses dents, la mordillant, pour lécher ensuite sa croupe. Ses pouces écartèrent en effet les plis de sa chair, et elle titilla directement le petit bouton d’amour, ce trou délicat, sentant rapidement tout le désir s’exprimer dans le corps de la Sorcière-Rouge.
Ce traitement prit bien plusieurs minutes, pendant lesquelles Anna se livra à quelques confidences :
« Karÿe doit beaucoup au génie du Docteur Fatalis, tu sais... Elle est une femme très particulière, née au monde avec le syndrome dit d’hermaphrodisme vrai. »
Les individus naissant ainsi étaient particulièrement rares.
« Le Docteur Fatalis l’a aidé à devenir femme, mais a usé de sa technologie et de sa magie pour les tissus masculins de son organisme. Je n’ai pas l’habitude de la montrer ainsi à de simples invités, mais toi, ma chérie, tu es très particulière, alors... »
Karÿe réapparut alors dans l’embrasure de la porte. Elle avait les joues rouges, et était toujours la même... Si ce n’est que, entre ses cuisses, un beau phallus s’était dressé. De même, on pouvait observer quelques gouttes de sueur le long de son corps. Elle se rapprocha lentement, avant de sourire.
« Est-ce que... Est-ce que je vous plais comme ça, Madame Maximoff... ? »