Rencontre dans un monde de fer et de ruine.[pv Scott Helden]

Une demoiselle était dans une ruelle, un tas de poussière à ses pieds. Elle sortait son téléphone et vint à composer, visuellement un numéro, on répondit et une voix se fit entendre.  

- Alocer, ta cible ?

La lycéenne se mit à tapoter l'endroit où l'on venait parler, ne voulant pas composer les mots du regard, alors qu'elle quittait les lieux de l'exécution.  

- Bien, nous allons te transmettre la prochaine cible. Comme d'habitude nous allons nous charger du nettoyage. Aucun soucis pour les vêtements ?  

La demoiselle vint à répondre en morse "non, aucune trace de sang". Elle n'avait aucune trace de combat sur elle, la cible avait sous-estimé la demoiselle, ayant été facile à abattre. Une fois le rapport fait, elle se mit raccrocher le portable, qu'elle mit dans sa poche avant droit, a porté pour repoussé un vol dans ce lieu mal habité en soirée. Elle continuait de marcher, reposant un peu ses yeux, elle avait user son pouvoir et ses yeux piquait légèrement. Angelica savait qu'en rentrant elle devrait appliquer de l'eau et un produit, si la sensation de brûlure persistait. Pour la demoiselle ses yeux était à la fois son moyen de parler et une de ses armes.  

Le souffle de la jeune femme était lent, elle savait qu'après avoir abattu la vampire, il y avait très peu de chance que ce soir elle ai besoin d'utiliser à nouveau son pouvoir. Elle savait aussi que face à un humain classique, elle avait toute ses chance, après tout un humain est plus faible qu'une créature et c'est cela qui rendait les créatures monstrueuse, nécessitant leurs jugements. La traque avait emmené Angelica dans la zone la plus éloignée de la zone industrielle, le genre de lieu où une lycéenne ne devrait pas traîner, à moins de chercher quelques chose de précis.  

Je savais que j'étais assez puissant pour réduire en poussière des montagnes, assécher la mer, détruire une planète en un claquement de...Non en fait, là, j'exagère. Les deux dernières affirmations sont totalement fausses. J'étais puissant, aucun doute, mais pas à ce point. Le fait de ne pas pouvoir moi-même anéantir une planète n'affecte en rien le fait que je puisse affronter quelqu'un capable de le faire. Et, c'est de ce point de vue que je débutais à chaque fois que j'avais à affronter un quelconque adversaire. Ainsi, mon optimisme m'assurait 60% de chance d'en sortir victorieux...ou pas. De toute façon, mieux vaut être optimiste qu'autre chose.

Ainsi, je passais par la zone industrielle pour me rendre au centre-ville de Seikusu. Je pouvais voler mais j'effectuais des bonds sur les toits des immeubles, car c'était un tantinet plus fun que de les survoler d'un trait. Cette zone était calme mais restait un endroit désagréable. Cette odeur de graisse, d'huiles mêlée à celle des fers rouillés, les gaz toxiques produits par les usines, le sol humide, et les restes de produits pétroliers étalés sur le sol. C'était carrément une zone invivable. Et, je ne comptais pas y revenir de si tôt.

-Hmmpph... Quelle puanteur !

Entre deux immeubles, je remarquai une silhouette. Je me laissai alors glisser le long de l'immeuble, ma main s'accrochant à chaque étage aux rebords des fenêtres, jusqu'à atteindre le sol. Il s'agissait en fait d'un cadavre. Je m'étais accroupi près de ce dernier remarquant en fait qu'il s'agissait d'une jeune fille dont les canines avaient une constitution plus ou moins étranges, car elles faisaient 3 fois la longueur de celles d'un humain normal. Ses pupilles étaient noires, un noir total qui emplissait la totalité de ses yeux. Un os sortait de son tibia. C'était pénible à voir. Je portai une main à mes cheveux tout en me relevant. Je regardai autour de moi, ma vision nettement améliorée.

-Je te tiens...

Je voyais à environ 600 mètres de moi une autre jeune fille qui marchait péniblement, comme si elle était épuisée. Fléchissant légèrement mes genoux, je pris un puissant élan qui me propulsa en sa direction, un peu plus loin afin de tomber juste en face d'elle. Une jeune lycéenne qui avait le souffle court, comme si elle allait s'effondrer sur le sol. Peut-être qu'elle était celle qui venait d'assassiner la créature allongée au loin, ou elle pourrait être la survivante d'une quelconque attaque. Mon esprit m'invitait à considérer uniquement la seconde possibilité mais, j'étais tout de même assez imprévisible.

-Alors alors...Tu commets un meurtre et tu veux partir comme si de rien n'était. J'aimerais bien connaître le lycée qui te fournit ce genre d'éducation jeune fille.

Je m'approchais d'elle alors que je m'adressais à elle, les mains enfouies dans les poches de mon long manteau blanc.