La télépathe était autrefois à la police. Ce n’était certes pas aussi strict et militarisé que l’armée elle-même mais, au niveau des protocoles et des choses qui ne se faisaient pas, elle s’y connaissait. Vanessa savait que ce qu’elle faisait était risqué et pouvait lui couter cher … À la seule condition que Maria divulgue tout. Mais c’était là la subtilité ; Vanessa avait pleinement confiance en Maria et savait que malgré son geste, elle n’irait pas jusqu’à la trainer devant les autorités du SHIELD. Cela ne l’empêcha pas toutefois de rougir et douter après coup, voyant que sa cheffe avait rouvert subitement les yeux. Néanmoins cette proximité, le fait que leur corps était presque en train de se coller l’un à l’autre, eut un drôle d’effet … Et cela joua sans doute sa part dans la réponse de Maria.
Celle-ci intima le silence à sa pupille en plaçant son index sur sa bouche, à la grande surprise de Vanessa, puis s’approcha d’elle-même pour venir l’embrasser à son tour. La télépathe savoura alors ce cadeau qui lui était fait et se laissa porter par les douces lèvres de sa mentor, posant lentement et prudemment ses mains sur ses épaules. Elle pressa également son corps contre le sien, renforçant cette proximité et surtout, le frottement de leur costume. Maria marquait un point en affirmant qu’il n’y avait pas qu’à elle que cela faisait plaisir. Vanessa admirait énormément la femme qu’était Maria, pas seulement pour toutes ses prouesses et ses faits d’armes, mais aussi pour la personne qu’elle était. Vanessa admirait autant Maria la directrice du SHIELD que Maria, la femme s’étant battue toute sa vie pour des valeurs qui lui étaient chers.
Une admiration qui forcément laissait parfois place à du désir, comme en ce moment. Vanessa sourit en retour à sa cheffe puis accueillit de nouveau ses belles lèvres, frissonnant en sentant sa main remonter jusqu’à sa nuque et ses cheveux. Néanmoins, ce qu’elle lui susurra à l’oreille la autant sourire que la stupéfia un peu ; elle n’avait pas l’habitude d’entendre Maria sortir un tel langage. Mais c’était parceque Vanessa ne la connaissait pas entièrement … Ainsi, elle glissa ses mains vers ses hanches et se mit à les caresser, à les masser, provoquant doucement le corps de Maria tandis qu’elle lui adressa un regard fort bien sulfureux. « Hmm, impardonnable. Il te faut corriger ça vite fait Maria … Et je vais t’y aider, en bonne élève que je suis. » Déclara alors Vanessa, lui souriant doucement avant d’approcher lentement ses lèvres, puis de l’embrasser à nouveau. Ses mains se crispèrent davantage contre sa combinaison, griffant doucement celle-ci alors qu’elle cajola tendrement les lèvres de Maria, et qu’elle fit rencontrer sa langue et la sienne.
Un long et tendre baiser eut alors lieu, éliminant progressivement les inhibitions restantes entre les deux agentes pour ne laisser, petit à petit, que deux amantes prêtes à se satisfaire. La télépathe mordilla sensuellement la lèvre inférieure de sa supérieure, puis plaquant une dernière fois ses lèvres, écarta légèrement son visage. Elle lui offrit un sourire assez malicieux, trahissant encore une fois ses pensées. Sans la prévenir, Vanessa poussa Maria par les épaules vers le lit de la chambre, et l’empêcha de se redresser en venant se jeter au-dessus d’elle, mettant un genou de part et d’autre de ses hanches. « L’as-tu déjà fait avec une femme ? Maintenant qu’on y est, je me pose la question … » Demanda-t-elle sincèrement, alors qu’elle se pencha et vint coller son buste, pressant ainsi la belle poitrine de Maria avec la sienne. Elle asséna un baiser sur ses lèvres, avant de mordiller la partie inférieure, puis elle dériva un peu, venant embrasser langoureusement sa joue, mordiller son lobe d’oreille, avant de redescendre un peu vers son cou.
Vanessa glissa ses mains le long des bras de Maria puis vint alors capturer les siennes, croisant de force ses doigts avec les siens pour les amener au-dessus de sa tête. Bien entendu, elle fit exprès de frotter son corps contre le siens pour non seulement presser davantage sa poitrine, mais aussi pour faire crisser les costumes entre eux, devinant que Maria devait avoir un petit quelque chose avec ça … « Je te propose un deal. Tu me laisse ouvrir le bal, je te mets en condition … Et après, tu vas me faire tout ce que tu désir … Absolument tout. Je veux savoir quels sont tes goûts … » Déclara-t-elle, donnant un premier mais léger coup de langue sur son cou, attendant alors son verdict.