Telle est prise... [Édéline de Roncenoire]

« Édéline... N’oublie pas que tu dois m’apporter de jeunes proies, ma chérie... C’était notre arrangement, mon amour... »

Pour une télépathe de l’acabit de Sarah Kerrigan, les distances ne valaient rien, a fortiori avec une femme dont elle avait touché l’esprit. Or, Sarah avait touché fermement celui d’Édéline de Roncenoire, cette jeune sorcière qui avait été capturée au sein de la Horde, et sexuellement torturée*. Sarah avait finalement accepté de la libérer, sous réserve que, en retour, Édéline lui apporte de jeunes proies. Cependant, pour l’heure, la sorcière n’avait encore rien amené, et Kerrigan était donc venue lui rappelant sa promesse, en s’immisçant dans l’un de ses rêves. Et, dans ses songes, la Reine des Lames lui avait fait furieusement l’amour, en la prenant en levrette, tirant sur ses cheveux... Et Édéline s’était réveillée en sueur dans sa chambre, en ayant joui dans son sommeil.

La promesse faite, le choix de la sorcière se porta sur une camarade de classe. Édéline avait récemment rejoint le lycée, et, du fait de sa beauté, et de sa magie, elle avait rapidement suscité l’attention d’une camarade de classe, la belle et sensuelle Mélinda Warren. Mélinda avait proposé à  Édéline de venir dans son manoir, mais la jeune sorcière avait hésité... Puis, finalement, Mélinda avait reçu un SMS l’invitant à venir rejoindre Édéline au lycée. La vampire avait accepté, et, ce soir, elle se trouvait donc au campus scolaire.

Mishima était un vaste lycée, comprenant, outre le bâtiment central, quantité de bâtiments annexes, comme le complexe sportif, les dortoirs, le secrétariat général, le réfectoire... Édéline avait choisi comme rendez-vous un endroit assez isolé, et même désert, du côté d’un gymnase. La vampire s’aventurait donc, silhouette solitaire, portant sa longue robe dorée, jurant furieusement avec le décor, et donnant l’impression qu’un spectre était en train de s’avancer.

*C’est assez inhabituel comme lieu de rencontre... Mais, après tout, j’ai bien senti que cette fille n’était pas comme les autres...*

Son intuition ne lui avait jamais menti, encore plus quand il était corroboré par son sixième sens vampirique. La belle et délicieuse vampire s’avançait donc, sans crainte, et ouvrit la porte du vestiaire, s’avançant dans le couloir. Devant elle, il y avait le gymnase, une grande pièce sombre avec les gradins.

« Édéline ? Tu es où ?! » demanda-t-elle alors, à voix haute.


* : Cf. RP « Tentacles & Monsters ».

Tout ça... Puait. Mélinda sentait le piège à plein nez, surtout quand elle constata que le gymnase était plongé dans la pénombre. Elle s’aventura lentement dans ce dernier, sans voir les runes dissimulées dans les coins. Nyctalope, elle repéra rapidement Édéline, qui s’avançait vers elle, dans son uniforme de lycéenne, arborant sa longue chevelure rousse. La vampire fronça délicatement les sourcils.

*Bizarre, je ne sens aucun autre groupe sanguin que le sien... Soit je me fais des illusions et cette nana a vraiment des fantasmes bizarres, soit il y a bien anguille sous roche...*

Mélinda l’observa sans rien dire, en fronçant les sourcils, prête à se battre. Elle n’était pas seule, car, sur le toit du gymnase, son grand-frère était là, hors des runes, surveillant silencieusement et discrètement la zone. La vampire s’humecta les lèvres, et sourit.

« Ah oui ? Eh bien, si tu veux, mais... Je me demande pourquoi tu as tenu à ce qu’on se rencontre dans un endroit aussi isolé du campus, Édéline. Ce n’est pas vraiment ce que j’appelle une escale romantique, tu sais... »

Qu’est-ce que tout cela cachait ? Mélinda n’avait aucune conscience dans cette femme, et était prête à bondir au moindre signe...

Mélinda s’avança donc. Elle sentait clairement l’entourloupe. Édéline n’était pas nette. Mélinda avait peu d’informations sur elle, et la jeune femme avait, du reste, peu d’amis, ce qui, il fallait bien le dire, était toujours suspect, a fortiori dans un lycée comme Mishima, où il était si facile de lier des amitiés. Qu’est-ce que la jeune femme lui cachait ? La vampire eut la réponse en avançant dans le gymnase, et vit alors le sol se mettre à briller, scintillant dangereusement en émettant des lueurs rougeâtres.

« Que... ? »

Elle vit alors un glyphe magique, formant un épais sceau, et comprit alors instantanément ce qui se tramait.

*Un piège ! Cette nana est une magicienne ! ‘Chier !*

Mélinda serra les dents en voyant les mains d’Édéline briller, puis un sort fusa vers elle, et la frappa au visage, venant la déstabiliser, la sonnant, comme si on avait tenté de l’anesthésier. Sonnée, elle entendit néanmoins Édéline parler d’une « Reine », et prépara son troisième sortilège, mais s’arrêta en constatant que, si sa proie tournait la tête, elle n’était pas endormie. La surprise fut de taille, et le fut sans doute encore plus quand, depuis les mains de Mélinda, des griffes se mirent à pointer.

Dans ses yeux verts, des tâches rougeâtres se formèrent alors, des canines venant prolonger sa magnifique dentition. Sous l’effet de la colère et de l’adrénaline, les attributs vampiriques de Mélinda s’étaient réveillés, et elle bondit brusquement vers sa cible, faisant preuve d’une vitalité exceptionnelle. Ses griffes fendirent l’air, manquant la sorcière, mais elle agit rapidement, et détendit brusquement son pied. Sa robe étant fendue le long des jambes, elle s’ouvrit, dévoilant sa longue jambe fuselée, qui heurta le visage de la femme, dans un magnifique coup de pied retourné qui illustrait la souplesse de la jeune femme.

« Tu t’es attaquée à la mauvaise personne, pauvre conne ! Moi aussi, je suis une chasseresse... Une vampire ! Et toi, ma chérie, tu es, non seulement ma proie, mais aussi une proie que je vais devoir dresser ! »

Et, sur ce, elle se rua encore vers elle...

Une apprentie-sorcière qui avait voulu la capturer... C’était amusant. Néanmoins, Mélinda n’était pas née de la dernière pluie, et, pour se protéger, elle avait toujours, autour de son cou, un collier avec un pendentif qui pendait au bout. À l’intérieur de ce collier, il y avait un alliage en dimeritium. Ce métal rare et très précieux avait les mêmes effets qu’un cristal en obsidienne, et permettait d’annuler les effets magiques. Quand on vivait dans un monde fait de magie, il fallait toujours penser à prendre ses précautions, et, en l’occurrence, la meilleure précaution possible contre des mages, c’était encore un artefact qui annulait la magie. Pour autant, Mélinda rechignait à l’utiliser trop rapidement, préférant d’abord s’amuser avec cette belle demeurée.

Elle ignorait qui l’envoyait, qui était cette « Reine » dont elle parlait, et, dans les faits, s’en moquait plutôt pas mal. Avant même d’avoir entrepris de fonder un clan, la belle vampire avait déjà eu beaucoup d’ennemis, et, après son mariage, et la constitution de sa nouvelle famille vampirique, la liste n’avait fait que s’épaissir. Peu importe qui était derrière ça, mais ça devait sûrement être un ennemi aux abois pour envoyer une telle incompétente.

*Pour autant, ne la sous-estime pas, tu sais comme moi combien la magie peut être vorace et violente...*

Mélinda en eut de fait la démonstration quand la jeune Édéline fit apparaître son sceptre, et forma une étincelante boule de feu, qui s’éleva vers le plafond du gymnase, provoquant une forte chaleur, faisant fondre les poutres les plus proches. Mélinda fronça les sourcils, éblouie. Le soleil... Chez bien des vampires, les rayons ultraviolets étaient meurtriers, mais Mélinda appartenait à une famille qui ne craignait nullement la lumière du jour. Tout au plus était-elle éblouie, et fronça-t-elle les sourcils, mettant une main devant ses yeux pour se protéger.

La vampire grogna de colère, et fit alors mine d’être atteinte, en mettant les genoux à terre, et en se tenant la tête entre les mains.

« Haaaaa... N-Noooooooooooonn... !! Le... Le soleil, haaaa, haaaaa, aaaaaaaaaaaaaahhh... C’était ma seule faille, aaaaaaaaaaaahh, pitié, noooooonn, aaaaahhhh... !! »

Elle se roula sur le sol, avant de gémir, et posa soudain une main à terre, avant de relever la tête, un sourire moqueur sur les lèvres.

« Tu y as cru ? »

Puis, brusquement, elle bondit en avant, et profita de l’effet de surprise pour frapper le sceptre de la sorcière, le faisant voler en hauteur, et la gifla ensuite sèchement du revers de la main, l’envoyant s’étaler sur le sol. Son pied fracassa alors l’orbe magique à l’extrémité du sceptre l’explosant violemment, ce qui eut pour effet de faire disparaître cette bombe en fusion planant au-dessus de leur tête. Le soleil miniature explosa en une gerbe de flamme, et l’alarme anti-incendie pensa enfin à se déclencher, déversant des litres de pluie sur les deux femmes, tout en émettant une alarme stridente.

« Toi, ma chérie, j’ignore qui t’envoies, mais tu vas comprendre ta douleur... »

Mélinda se retourna vers elle, en grognant, mais faisant également une cible facile pour un quelconque sort. Restait à savoir si Édéline était encore combative ou non...

Des vampires, des sorcières... Mishima était un véritable zoo fantastique ! Face à cette jeune rousse, Mélinda était en train de se battre. Elle ignorait pour qui Édéline travaillait, mais, au demeurant, ce n’était pas particulièrement grave. Elle allait la soumettre, la dominer, et en faire son esclave. Délestée de son bâton magique, Édéline n’avait toutefois pas dit son dernier mot, et, alors que Mélinda se ruait vers elle, elle vit son adversaire lancer un cône lumineux depuis ses doigts, l’aveuglant... Ce dont son ennemie profita pour bondir vers elle, et la frapper avec ses poings, lançant des coups amplifiés par la magie. Il y eut un terrible impact sur le corps de Mélinda, qui partit en arrière, et décolla comme une fusée, terminant sa course en s’écrasant lourdement contre le mur. Sonnée, elle tomba au sol, s’appuyant sur une main, grognant lentement.

*La vache, ça fait mal !*

Édéline était visiblement en train de prendre les choses très au sérieux, et Mélinda eut à peine le temps de reprendre son souffle que son adversaire était déjà de nouveau sur elle, envoyant des arcs électriques depuis ses doigts, comme une mauvaise copie de l’Empereur Palpatine. Les éclairs frappèrent Mélinda au torse, la faisant hurler à nouveau en l’envoyant dos au mur, jambes étalées sur le sol.

La jeune sorcière était puissante, et se rapprochait de Mélinda, manifestement convaincue d’avoir gagné contre elle. Ses pas se faisaient de plus en plus proches, alors que la vampire, elle, semblait étrangement inerte... Et alors, que la jeune sorcière pendsait pouvoir triompher, une masse apparut soudain au-dessus d’elle, et s’abattit violemment dans son dos, genou en avant, l’envoyant s’écraser sur le sol, une main sur la tête.

« Rrrrrrrrrrrrrrrrrrrr... !!
 -  Bran, arrête ! »

Bran, le grand-frère de Mélinda, avait attendu le moment le plus opportun pour bondir depuis le toit, et s’abattre sur al femme. Genou dans son dos, une main sur sa tête, il avait plaqué Édéline à plat ventre sur le sol, et, avec son autre main, s’était apprêté à l’égorger... Quand Mélinda avait suspendu son geste.

Face à deux vampires, dont l’un était un vampire-chasseur redoutable, la jeune sorcière allait-elle enfin s’avouer vaincue ?

Mélinda se redressa lentement, en sueur, blessée, pour voir qu’Édéline avait abandonné, renonçant à sa magie, en prenant visiblement conscience que, face à deux vampires, ses chances de victoire fondaient comme neige au soleil. Elle abandonna donc, et le temps défila lentement. Mélinda reprenait ses forces, les cheveux légèrement décoiffés, et se redressa lentement, soulevant son corps, puis, tout en haletant, s’approcha d’Édéline.

« Ah, toi... On peut dire que tu m’auras bien ennuyé, Édéline... Mais une femme comme moi doit savoir assurer ses arrières ! »

Elle souleva le menton d’Édéline entre ses doigts, puis leva bien haut son autre main.

« Ne t’inquiète pas, ton supplice ne fait que commencer, petite pute... Maintenant... Rideau ! »

Et la main de Mélinda descendit à toute allure, frappant le visage de la jeune femme.

*SBAF !*


La cravache claqua violemment sur les fesses d’Édéline, ce qui eut pour effet de la réveiller. Cette dernière releva la tête, et dut probablement un certain temps avant de réaliser où elle était. Sentait-elle le froid caresser sa peau ? Nue comme un ver, elle était attachée sur un redoutable instrument de torture moderne, un chevalet. Ses poignets et ses chevilles étaient bloqués par les liens, et elle portait, autour du cou, un collier avec un cristal en obsidienne, l’empêchant d’user de ses pouvoirs.

« Ah ! Tu es enfin réveillée, petite catin ? »

C’était une voix victorieuse et puissante qui lui parlait, tout droit dans son dos. Elle appartenait bien entendu à la redoutable Mélinda, qui fit claquer ses talons sur le sol, tournant lentement autour d’Édéline. On put entendre sa combinaison en latex craquer doucement, puis Édéline put la voir... Dans une tenue rouge et moulante très sensuelle, tenant une cravache dans ses mains gantées.

Édéline s’était réveillée dans une pièce sombre, éclairée par quelques bougies, aux murs nus, et sans aucune fenêtre. On aurait dit un cachot, et Mélinda sourit à nouveau, malicieusement, mais avec une lueur de perversion brûlant dans le firmament de ses yeux.

« Tu m’as vraiment énervé, tout à l’heure, ma chérie... J’ignore pourquoi tu voulais me capturer, petite pute, mais, crois-moi, tu vas le payer au centuple ! »

Mélinda avait, pour l’occasion, sorti une tenue assez spéciale. Belle, bien sûr, moulant ses formes à la perfection, mais qui avait aussi l’avantage de la diaboliser un peu. Après tout, ce soir, elle n’allait pas pour faire plaisir à Édéline. Cette salope l’avait agressé, et, même si c’était aussi ce que Mélinda comptait faire initialement, Édéline avait porté les premiers coups, et l’avait agacé. Vae victis, comme disaient les ancêtres. Malheur aux vaincus. La sorcière avait perdu, et elle se débattait faiblement, arguant qu’elle n’était pas une pute, ce qui provoqua un gloussement sardonique chez la vampire, qui retourna dans le dos de la femme. Tout en se déplaçant, elle en profita pour promener sa main le long de son corps. Mélinda caressa ainsi son dos, ses formes, jusqu’à se rapprocher de ses fesses.

« Ah oui ? Ça, ma chérie, c’est à moi d’en décider, et, ce soir, j’ai décidé que... »

La vampire mit sa phrase en suspens, le temps de gifler sèchement ses belles petites fesses, un sourire narquois s’affichant ensuite sur son visage.

« ...Tu serais ma pute ! »

La claque résonna dans la pièce, et s’accompagna d’une autre gifle. Mélinda frappait fort, car, malgré sa frêle constitution, il y avait, dans ses mains, la force d’une vampire. Autant dire que les coups qu’elle décernait étaient particulièrement forts. Elle la gifla pendant un certain temps, probablement une bonne minute. Ses coups étaient de plus en plus rapides, de plus en plus forts, destinés à la faire souffrir, et à la faire hurler.

« Je peux te fesser pendant des heures encore, tu sais... Et j’ai tout un tas d’instruments à ma portée, petite salope. Je vais briser ta fierté mal placée, ma chérie, et tu vas comprendre ce qu’il en coûte de s’attaquer à Mélinda Warren ! »

Elle ponctua ensuite cette assertion en se courbant vers l’avant, faisant délicieusement crisser sa combinaison en latex, tout en venant mordiller le bout de l’oreille de la jeune femme.

« Toi et moi, on va prendre un pied d’enfer... »

Whorren, curieux jeu de mots entre son nom de famille, « Warren », et le mot anglais « whore », qui était... Relativement injurieux. Mélinda fronça les sourcils, et lécha l’oreille d’Édéline en se relevant. Elle aurait pu s’énerver devant cette ultime bravade, cette dernière provocation, mais, en réalité, elle se mit juste à... Glousser.

« Ça n’aurait pas été amusant, si tu ne te rebellais pas un peu... »

Le cul de la jeune sorcière était bien rouge, et elle continuait à tirer sur ses liens, comme pour tenter, vainement, de se libérer.  Mélinda reposa ses mains sur la croupe de la femme, et appuya dessus avec son bassin, donnant quelques coups, ce qui entraîna de délicieux claquements émanant de sa combinaison en latex. Elle s’en pinça doucement les lèvres, les yeux pétillant de malice, continuant à caresser le postérieur de la femme, alternant ainsi avec la douceur la douleur qu’elle lui avait préalablement infligée.

Mélinda la massa donc pendant quelques secondes, puis se concentra un peu, ce qui amena Édéline à sentir brusquement quelque chose taper contre ses fesses. Dans un soupir, Mélinda venait de libérer sa verge, et sa queue tapa contre le corps de la jeune sorcière.

« Aaaaah, voilà... J’espère que tu es prête, ma chérie, car... Moi, je ne vais pas te louper ! »

L’heure était venue de l’entendre couiner Mélinda posa sa main sur son sexe, et l’orienta ensuite, puis pénétra la jeune femme, la violant sans aucune hésitation, et commença à remuer dans son intimité, sentant la chair intime de la femme s’opposer à la présence de sa queue, la forçant à insister, à pousser de l’avant, de manière à permettra à son membre de s’enfoncer plus longuement en elle.

« Haaaa... Hmmmm, ma petite pute... Vas-y, régale-moi de tes gémissements ! »

Ce viol avait réellement pour but, à l’origine, de casser Édéline, de l’humilier, de la soumettre, d’en faire sa chienne. Après tout, l’apprentie-sorcière avait tenté de la capturer, l’avait attaqué, et méritait donc son sort. Quelle ne fut donc pas la surprise de Mélinda en constatant que, au lieu d’hurler et de protester, Édéline poussa des cris... De plaisir. La surprise fut forte, trahissant Édéline. Mélinda sentit rapidement, non seulement son intimité se crisper, mais aussi de la mouille jaillir, tandis que el plaisir éclata dans le corps de la sorcière. Mélinda sourit alors, et continua à la prendre, filant d’avant en arrière,  sa queue glissant dans sa chatte. Ses mains se crispèrent sur les seins d’Édéline, avant de se relâcher. Elle s’était redressée, et les posa sur ses fesses, en appui, malaxant et giflant son cul.

« Hmmmm... !! »

Mélinda continuait à la prendre, encore et encore, et claqua encore son fessier, plus fort, souriant devant les gémissements et les soupirs de la belle femme rousse.

« Incroyable, hmmm... Tu es une vraie salope, Édéline ! Tu aimes ça, hein ? Qu’une inconnue... Te baise sèchement, haaaa.... Tu as une de ces chattes, ma petite pute, hmmm... »

La queue de Mélinda croissait en elle, tandis qu’elle accélérait le rythme, continuant à la gifler, faisant ainsi claquer le beau petit cul de la jeune femme dans la pièce. Imperturbable, la vampire continuait ses coups de reins, sans relâche, gémissant et soupirant à chaque coup de butoir, à chaque coup de reins qu’elle faisait.

« Ra-Rassure toi, hmmm... Tout ça... Tout ça n’est qu’un prélude ! »

Mélinda s’enfonçait fougueusement dans l’intimité d’Édéline. Elle aurait pu prendre des gants, y aller plus calmement, suivre une progression par étapes… Mais ce n’était pas en accord avec ce que cette apprentie-sorcière lui évoquait. Elle l’avait combattu, elle l’avait attaqué, l’avait nargué, et, même si Mélinda était, à la base, venue aussi pour la capturer, le fait est qu’Édéline l’avait agacé. Comme le disaient si bien les anciens en la matière : « vae victis ». Malheur aux vaincus. En l’occurrence, Édéline avait perdu, et allait maintenant essuyer la fureur de sa nouvelle Maîtresse. Pour autant, Mélinda était surprise de voir à quel point le corps de l’apprentie-sorcière la trahissait. Elle s’était attendue à ce que la jeune femme hurle, se débatte, la menace, l’incendie, la supplie, implore vainement sa clémence… Mais, au lieu de ça, la sorcière hurlait son plaisir.

L’une des mains de la vampire tira sur les cheveux d’Édéline, la redressant, tandis que son membre continuait à la pilonner. Elle la tira vers l’arrière, contorsionnant un peu le corps de la jeune femme, qui continua à gémir et à soupirer. La combinaison de Mélinda continuait à craquer au fur et à mesure que son phallus la défonçait, et elle sentit Édéline jouir, ce qui amena naturellement Mélinda, avec sa main libre, à la gifler sèchement. Elle donnait de grosses claques, douloureuses, qui résonnaient dans la cellule, et ce juste pour le plaisir pervers d’entendre les couinements et les protestations de la petite beauté.

« Hmmmm… !! »

Mélinda finit par se déverser également en elle, sa queue crachant de multiples filaments de sperme, remplissant le doucereux petit cul de la jeune femme. Comme elle l’avait néanmoins annoncé, ce n’était qu’un prélude, ce qui amena l’apprentie-sorcière, entre plusieurs soupirs et autres gémissements, à tenter, vainement, de protester, de s’opposer au sort qui l’attendait.

« Allons, tu ne pensais tout de même pas t’en tirer à si bon compte, si ? Tu es ma petite salope, et je vais te mater… »

Après cette pénétration, Mélinda se retira du sexe de la jeune femme, laissant des filaments de sperme et de mouiller couler de sa chatte pour tomber sur le sol. Elle ne l’avait pas loupé, cette petite traînée, et alla récupérer un nouvel instrument, destiné à la dresser, dans un meuble. Il s’agissait d’un fouet, qu’elle manipula pendant quelques secondes autour d’elle, en le faisant claquer dans le vide, pour se retourner ensuite vers Édéline. Un sourire malicieux radiait sur les lèvres de la vampire, qui leva ensuite son arme… Et l’abattit tout aussi sèchement sur la croupe de la jeune femme.

« Hmmm… Vas-y ! Vas-y, hurle, sale truie ! »

*TCHAAAC !!*

Ah, le délicieux claquement du fouet ! La délicieuse caresse qui déchirait l’air et la matière, marquant de rouge le délicieux petit cul d’Édéline ! Souriant malicieusement, et avec une lueur pernicieuse dans le regard, Mélinda crispa sa main sur le bord de son fouet. Elle tremblait de plaisir sur place, et continuait à abattre le fouet sur le corps de la sorcière, se moquant bien de ses gémissements, de ses hurlements, ou même de ses larmes... Ou presque. Au bout de plusieurs coups de fouet, la vampire poussa un long soupir, et relâcha la redoutable arme, préférant la remplacer par... Sa main.

« Sale... Petite... Sorcière rebelle ! Traînée ! Hmmm... !! »

La main de Mélinda s’abattit régulièrement sur le petit cul d’Édéline, faisant fi de ses vaines protestations. Les claques étaient assurément moins douloureuses que le fouet, mais Mélinda disposait d’une sacrée poigne, et continua à la gifler pendant une bonne minute, avant de finir par se calmer. Elle respirait lourdement, en ressentant une belle pointe d’excitation après avoir infligé tant de tourments à la jeune femme. Une lueur amusée brûlait dans la prunelle de ses yeux, et elle se pinça les lèvres.

« Tu fanfaronnes moins, hein, petite pute ? Ton cul est tout rouge... »

Mélinda avait beau se montrer douce envers ses esclaves, elle pouvait aussi faire preuve de cruauté, comme en ce moment. Si Édéline espérait susciter sa pitié, c’était, malheureusement pour elle, un défi perdu d’avance. Sûre d’elle-même, pétrie dans son arrogance, la vampire n’avait nullement envie d’arrêter ce qu’elle faisait avec cette sorcière rebelle.

La vampire ôta alors les liens retenant la jeune sorcière, qui tomba au sol, s’affalant devant elle. Était-elle brisée ? Mélinda doutait que les choses soient aussi simples que ça... Mais, pour l’heure, elle avait encore des idées derrière la tête, et enchaîna rapidement, en mettant son pied devant le visage d’Édéline :

« Lèche, petite pute. »

Les claques et les coups de fouet avaient visiblement lourdement ébranlé Édéline, qui n’envisageait plus de se révolter. La violence était une arme que Mélinda utilisait, au même titre que d’autres. Et, vu la résistance farouche de la jeune femme au gymnase tantôt, Mélinda avait tout intérêt à se montrer violente d’entrée. C’était une manière de marquer les choses, et, vu les larmes de la jeune sorcière, la vampire avait visé juste. Agenouillée devant elle, elle n’osait même plus relever la tête, et la vampire s’assit sur un fauteuil, de manière à relever son pied. Ayant ôté sa botte, elle lui offrait son pied, dissimulé derrière un collant noir en latex, sur lequel Édéline posa ses lèvres. Elle le lécha donc, glissant sur la plante, puis s’attaqua aux orteils, moulant ce latex avec sa salive, ce qui lui permit de s’y attaquer bien plus aisément. Elle le léchait avidement, prenant peu à peu ses aises, tandis que son cul devenait encore continuer à la faire douloureusement souffrir.

Sourire victorieux sur les lèvres, la vampire la laissait faire, et ne dit rien pendant plusieurs minutes. Le silence n’était plus rompu que par les profonds soupirs s’échappant de ses lèvres, et les glissements de la langue de l’apprentie-sorcière sur son pied, accompagnant les crissements du latex.

« Oui... Oui, ma chérie, continue... »

Peu à peu, Mélinda semblait se détendre, se montrant moins vindicative, moins violente, plus tendre, soupirant et se pinçant les lèvres sous les multiples léchouilles de la jeune femme. Finalement, elle se racla la gorge, et croisa les jambes, tout en regardant la jeune femme.

« Cela suffit... »

Elle attendit quelques secondes, lèvres entrouvertes, avant de poursuivre:

« Es-tu prête à me reconnaître comme ta Maîtresse légitime, maintenant, petite rebelle ? Es-tu prête à m’aimer, à me chérir, à m’admirer et à me vénérer ? »

Mélinda prenait un ton doucereux et mielleux en parlant... Mais on pouvait deviner, derrière ses mots, la tension sous-jacente qui brûlait dans ses yeux.

Mélinda avait puni Édéline pour son outrecuidance. Elle était néanmoins curieuse. En effet, tout en voyant la jeune sorcière embrasser et lécher ses pieds, la vampire ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui avait motivé la femme à l’attaquer dans le gymnase. Qu’aurait-elle fait d’elle ? Édéline semblait ignorer que Mélinda était une vampire, et avait dû voir en elle une proie... Mais pour faire quoi ? La vampire avait cru l’entendre parler d’une femme pour qui elle travaillait, une « Reine ». La vampire était intriguée. Qui était cette « Reine » ?

*Si elle est déjà l’esclave de quelqu’un d’autre, est-ce que je ne risque pas de déclencher le courroux de cette personne ? Certes, je n’ai fait que me défendre, mais ça n’empêche pas qu’on vienne m’attaquer à nouveau, précisément pour récupérer cette petite pute...*

L’hypothèse n’était pas à négliger. Si cette « Reine » était une sorcière encore plus puissante, Mélinda n’avait guère envie de l’affronter. Elle avait certes réussi à vaincre Édéline, mais pas sans mal. La femme lui avoua sa soumission, et Mélinda se tapota les lèvres avec ses doigts, signe qu’elle réfléchissait, tout en croisant les jambes.

« C’est bien, petite pute... Tu aimes que je t’appelle ainsi, n’est-ce pas? Parce que, à mes yeux, c’est tout ce que tu es, Édéline, une pute... Et on ne traite pas les putes avec honneur, parce que, précisément, elles n’en ont pas. »

Mélinda la narguait, l’humiliait, voyant si elle était bien vaincue, et s’il n’y avait aucune velléité de résistance en elle. Elle se redressa finalement, et marcha un peu, faisant crisser sa délicieuse combinaison moulante.

« Tu as voulu soumettre une vampire, tu as pissé contre le vent, ma pute... Pour autant, je reste intriguée. Quand tu m’as attaqué, tu as parlé de m’offrir en sacrifice à ta ‘‘Reine’’. »

C’était bien une question en suspens, car la Maîtresse ne savait rien de cette mystérieuse femme, et c’était là quelque chose qu’elle n’aimait pas. Mélinda aimait contrôler son environnement.

« Pour qui travaillais-tu, ma petite pute ? Qui est cette ‘‘Reine’’ ? Que comptais-tu me faire ? »

Autant dire qu’elle avait intérêt à faire, vu ce que Mélinda lui avait déjà fait subir...

Kerrigan...

*La Reine des Lames ?!*

Les yeux de Mélinda s’écarquillèrent en entendant ce nom, ce qu’Édéline ne put pas voir, car la vampire lui tournait le dos. Elle sentit une pointe d’anxiété la traverser. Sarah Kerrigan... Si elle apprenait que Mélinda détenait l’un de ses jouets, ne risquait-elle pas de venir réclamer vengeance ? L’hypothèse était sérieuse, et Mélinda n’avait guère envie de se frotter aux Formiens. Mais, d’un autre côté, la vampire ne sentait aucun sang formien en elle, aucun gène qui lui aurait mis la puce à l’oreille.

*Mais elle ne peut pas mentir, elle ne peut pas inventer ce nom s’il ne correspond pas à une certaine réalité...*

Difficile de croire que ce soit la Reine des Lames qui ait ordonné expressément de capturer Mélinda Warren spécifiquement. Édéline avait dû choisir une proie au hasard sur sa liste, en se référant à des critères purement esthétiques. Mélinda aurait pu être flattée d’apprendre qu’elle était jugée très belle par la jeune sorcière, mais, d’un autre côté... Il lui fallait maintenant digérer cette nouvelle donnée. Que faire ? Mélinda s’humecta les lèvres, et finit par sourire en se retournant.

« Tu es vraiment une idiote... »

Mélinda rigola même, tout en laissant cette phrase en suspens, un sourire moqueur sur les lèvres. Elle marcha vers Édéline, et l’attrapa sèchement par les cheveux, tirant son visage vers l’arrière, approchant le sien, tout en glissant quelques évidences :

« Je suis une vampire, coconne ! Ça veut dire que je suis stérile ! Même si tu avais accompli ta mission, ta Reine t’aurait baffé pour lui avoir amené une fille qui ne lui servirait à rien ! »

La vampire relâcha la jeune femme, la laissant méditer sur ce qu’elle venait de lui indiquer. Elle se déplaça encore, faisant craquer ses doigts, et retourna s’asseoir sur le fauteuil, écartant les jambes, révélant ainsi son intimité... Où elle ne tarda pas à faire pousser son sexe, dans un gémissement. Son membre vint se dresser sous le nez d’Édéline, Mélinda étant bien décidée à passer à la suite.

« Bon... Viens me sucer, maintenant, salope ! »

Une telle soumission était louche. Si Édéline pensait que Mélinda croyait à sa soumission, elle se trompait, et ce encore plus depuis qu’elle lui avait appris qu’elle servait la Reine des Lames. Cette servitude n’était assurément pas volontaire, et, du peu que la vampire savait des Formiens, elle se doutait que, chez Kerrigan, l’apprentie-sorcière avait connu un sort bien pire que ce que Mélinda lui avait fait pour le moment. La laissant sucer son poireau, ses lèvres coulissant le long de sa verge, la vampire restait plongée dans ses pensées. Elle avait une belle érection malgré tout, signe évident de sa vitalité, de son endurance, de son désir... Mais, même malgré ça, elle gardait la tête froide, continuant à réfléchir consciemment et calmement à ce qui se passait.

Sa main caressait tendrement les cheveux de la jeune sorcière, tandis que sa queue enflait et se durcissait, atteignant une taille respectable, qui trahissait la vitalité de la Maîtresse.

« Haaaa... Ouiii... N’espère pas me voir jouir vite, ma chérie, j’aime beaucoup... Le sentiment d’être en érection, cette énergie qui pulse mes veines et qui part de ma queue... C’est une sensation particulièrement grisante ! »

Elle se tut pendant de nombreuses minutes, jusqu’à fermer les yeux, émettant néanmoins quelques soupirs, le silence étant surtout rompu par les bruits de succion d’Édéline, qui glissait sur sa queue. La jeune sorcière était bien prisonnière, mais, au bout d’un moment, soit après probablement plus de dix minutes, la vampire tourna la tête sur le côté, et se mit à lui parler, un léger sourire évasif sur les lèvres.

« Je sais que tu simules ta soumission, ma chérie... Ta loyauté va avant tout envers Kerrigan, qui a dû te torturer bien comme il faut. Je suis sûre que tu échafaudes déjà des plans pour tenter de mener à bien ta mission... Mais tout cela est vain. Enfin, je trouve ça amusant. »

Mélinda parlait d’une voix calme, nullement énervée. Elle avait posé les choses avec Édéline, et elle savait de quoi la sorcière était capable.

Et elle comptait bien continuer à l’humilier davantage encore...