Eiji Sato était un jeune homme de 16 ans qui d e prime abord était assez discret. Pas bon ni mauvais élève, il était assez banale et passe partout. C'était d'ailleurs un qualificatif qui lui collait assez bien à la peau. Que ce soit dans son attitude, dans son physique ou dans sa tenue, il était celui qui pouvait passer le plus inaperçu au monde. La seule chose finalement qui le faisait quelque peu sortir de la norme, c'était son regard turquoise des plus profonds et mystérieux. Cela ne le dérangeait pas à vrai dire et c'était même une forme de fierté pour lui. Il n'aimait ni attirer l'attention ni être au centre du jeu.
Cela lui permettait en outre de pouvoir observer à sa guise les gens et le monde autour de lui. Personnage assez solitaire, ayant bien sur des amis et une petite amie, il etait cependant le genre d'individus à aimer pouvoir etre avec lui même. Il ne cherchait pas le contact et si finalement il avait noué des relations avec certaines personnes, c'était dans le but qu'on ne s'attarde pas trop lui justement. Tout était pensé, calculé, pesé. C'était un être froid, calculateur et terriblement malin.
Membre du club d'échecs du lycée, passionné d'informatique et de la culture mangas, Eiji etait bien loin de ces lycéeens preoccupaient par leur apparence ou l'image qu'ils renvoyaient. Il n'était esclave de rien et surtout pas de lui meme. D'ailleurs ses amis au lycée étaient comme lui.
Mais s'il y avait un point sur lequel Eiji ne différait pas des ados de son âge, c'était son attrait pour le sexe. Pourquoi le nier, c'était un grand consommateur de littérature adulte et de film adulte. A l'heure d'internet il n'avait aucun mal d'assumer sa passion . Son image de la femme en était forcement affecté car il les voyait comme des êtres à conquérir, a faire sien pour le meilleur comme pour le pire . Elles étaient des objets de désirs, de convoitises encore plus quand elle n'était pas libre. Attiré par les filles plus âgées que lui et en couple, il avait cette obsession de prendre ce qui appartenait à un autre à son insu. C'était malsain, il le savait mais qui pouvait le soupçonner de penser ainsi ?
D'ailleurs dans sa relation avec sa petite amie Mya , qui avait son âge et qui était dans sa classe, il essayait d'être un modèle et un petit ami attentionné. Il était toujours à son écoute et prevenant et à vrai dire, il aimait passer du temps avec elle. Il avait su la séduire ne profitant de son manque d'assurance et du fait qu'un sportif l'avait refoulé. Eiji avait bien mené son affaire et pouvait être fier car Mya n'était pas une laide fille loin de là. Certes, elle gardait un charme assez enfantin a tous les niveaux, mais elle avait un corps plaisant et depuis quelques temps, il pouvait en profiter pleinement.Patient, il avait pu amener Mya à se livrer à lui et désormais, il pouvait se faire la main sur elle. Car c'est de cela qu'il s'agissait pour lui. Mya était son terrain d'entrainement, celle qui lui permettait de progresser et d'expérimenter ses limites. Pour pouvoir être prêt quand le moment serait venu.
Et ce moment etait venu. Yuka Hana avait 17 ans et était en couple avec un lycéeen populaire du lycée. C'était une jeune femme qui avait son petit succès au lycée. On l'appreciait et son physique n'y était pas étranger. Pour parler bref, elle avait ce mélange de charme doux melé à un corps deja adulte. Autrement si par exemple son visage exprimait une beauté simple et encore un peu enfantine, sa poitrine d'un autre coté etait celle d'une femme. Plusieurs fois, Eiji avait eu l'occasion de l'observer et de deviner ces charmes particuliers. Par chance, elle s'entendait bien avec Mya. Yuka était en quelque sorte sa tutrice, sa marraine d'école comme c'était la tradition dans le lycée pour les 3 dernières années. Plus d'une fois Eiji s'était mis à penser ce qu'il pourrait lui faire si jamais il pouvait ne serait-ce que l'avoir une fois sous la main. Mais entre le penser et le faire il y avait un monde.
Mais pas pour Eiji. Par chance, les malheurs conjugaux de ses parents lui avaient offertes une occasion en or. Sa mère reclamant ses talents informatiques pour pirater la boite mail de son père, convaincu qu'il avait une maitresse ; Eiji n'y avait rien trouvé de bien concret hormis l'adresse mail d 'un club pour adultes où pour accéder un site il fallait s'identifier. Bénéficiant sans mal de ces infos, il n'avait pas tardé à comprendre que son père en était client. Surtout, en naviguant sur le site, il avait vu Yuka. La douce, la gentille Yuka y travaillait comme hotesse. Le sourire qu'il avait affiché devant son écran n'avait alors rien auguré de bon.
Quelques jours plus tard, apres avoir mis au point un plan des plus retorts, il avait donné rendez vous à Yuka sur le toit du lycée apres les cours. A cette heure il y avait moins de monde et c'était plus facile de se voir en ce lieu discret. Pour se faire, il avait glissé un mot dans son casier. Et lorsqu'elle était arrivée, c'est de son dos qu'il avait surgi
« Yuka je suis content de te voir »
Surprise, elle le serait surement. Eiji portait son uniforme scolaire, à savoir un pantalon noir avec une chemise blanche et une cravate rouge. Sur le petit mot, il avait indiqué simplement le nom du bar et l'adresse internet. C'était suffissant