[blur]Prénom :[/blur] Ariel
[blur]Nom :[/blur] n'en possède pas.
[blur]Race :[/blur] Sirène
[blur]Sexe :[/blur] Femme
[blur] ge :[/blur] 18 ans
[blur]Métier :[/blur] Medecin et religieuse
[blur]Préférences sexuelles :[/blur] Bisexuelle
Physique : Petite, maigre, sa silhouette attire l’œil. Sans être plantureuse. Disons qu’elle a ce qu’il faut, là où il le faut, qu’elle n’a rien à envier. Qu’elle pourrait aussi faire des jalouses (en clair elle a un 90C pour 1.65m et 55 kg). Sa peau est très claire, héritage de son père nordique. Ses lèvres sont roses pulpeuses ; elles s’étirent facilement en un sourire, qui illumine tout son visage. Son nez est droit et fin. Sur son épaule droite elle porte une cicatrice : c’est le résultat d’une chute quand elle était enfant. Elle a aussi des marques de varicelle, sur la cuisse, derrière l’oreille gauche. Et une marque de griffure sur la hanche à droite. Elle prétend que c’est une griffure d’un fauve, mais en vrais elle ne sait plus d’où ça vient.
Elle porte un tatouage, en dessous des seins :
https://cdn.shopify.com/s/files/1/1024/5615/products/temporary-tattoo-temporary-tattoo-sexy-underboob-metalic-gold-n-3-artwear-tattoo-beauty-ub0009-l-1.jpg?v=1466031092Bien sûr, en noir. Elle l’a fait sur un coup de tête, avant d’entrer en noviciat. Elle était ivre, aussi. Mais elle ne le regrette pas, c’est joli. Elle est contente de l’avoir fait. Ses amantes sont en général fascinées par les arabesques. Ariel adore sentir leurs doigts dessiner les contours de son tatouage, de leur façon hésitante, entendre leur souffle saccadé en imaginant la douleur qu’elle a pu ressentir, …. Avant de se livrer à d’autres jeux. Coté sexualité, a ce stade de sa vie elle est clairement attirée par les femmes. Et n’a rien tenté avec les hommes. Elle attend de trouver celui qui la fascinera suffisamment pour ça.
Ses cheveux sont blond platine, longs et ondulés, épais, qu’elle porte souvent relevés en chignon pour qu’ils ne la dérangent pas. Ou alors elle aura tendance a souffler dessus pour les écarter de ses yeux. Yeux qu’elle a d’ailleurs bleus clairs presque gris en fonction de la lumière.
Au début de son aventure, Ariel se tiens de manière plutôt rigide en publique. Soucieuse du paraître et de l'impact de ce dernier sur ses capacités. Elle manque de confiance en elle, et ça se voit dans sa manière de se tordre les mains. Quand elle marche, par contre, elle adopte un pas souple et rapide.
Quand elle n'est pas en train d'officier, elle aime a porter une tenue pratique. Amoureuse du bleu "paon" elle aime a porter des vetements sexy mais pratiques. Sa tenue se compose d'une tunique a pan, qui danse sur une jupe courte. Une paire de solides bottes viennent compléter cette tenue, et un peu de dentelles et quelques froufrous y ajoutent une note féminine.
Et parce qu'une image est toujours plus parlante que des mots :
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/564x/03/49/25/0349255fdea8f21d5ea37a5355a60fe4.jpgElle transporte également une sacoche au côté. Cette dernière est très précieuse, car elle contient un carnet dans lequel elle dessine et note ses observations de l'anatomie humaine. Les pages sont couvertes de croquis et de son écriture fine détaillant les membres, les organes ... A côté, dans un petit étui de lin Ariel range ses scalpels. Très fins les lames sont très coupantes et très fragiles. Elle y tient comme à ses yeux. D'autres bandages, fils de boyaux et accessoires viennent compléter son équipement.
A part, elle possède une malle, qui contient quelques livres de foi, ses tenues de cérémonies -une pourpre et une bleu ciel-, quelques habits de rechange, et des fioles vides. Une coupe en argent, un flacon d'huile de sacrement, viennent compléter son bagage.
Caractère : Ariel est une jeune femme espiègle et un poil forte tête. Elles aussi assez impulsive et réservée. Douce. Elle est plutôt bienveillante. Curieuse aussi, toujours a la recherche de savoirs et de nouveautés. Beaucoup diraient qu’être Clerc est une évidence pour elle, que le métier est justement ce qu’il lui faut. Ouverte au monde et a la différence –en partie à cause de la sienne- elle est tolérante, dans la limite de ses valeurs. Valeurs qui sont : respect, ouverture d'esprit et amour de l'autre. Toutefois elle a un tic : elle se mordille souvent la lèvre, quand elle est confrontée à une tension que ce soit d’ordre émotionnel ou autre. En gros quand ça chauffe ou que ça pue, elle se mord la lèvre. Si elle est attirée par quelqu'un elle se mord ... Sa voix est douce, a l'image de son caractère. Elle se module par contre en fonction de la situation. Comme dit ci-après, elle sait être très ferme quand il s'agit de son travail. Normal qu'elle sache prendre un ton adéquat. De même quand elle répand la Parole des Deux, elle aura tendance à jouer des intonations, pour rendre ses récits mystiques et envoûtants.
De façon globale elle n'est pas au service d'un noble mais de ses gens. Que le seigneur soit cruel ou non, dans son cabinet de travail, c'est la blonde qui commande. Et elle ne souffre aucune rébellion a ça. Que ce soit scalpel en main, aiguille avec boyaux ou simplement à redresser une fracture, si elle donne un ordre, elle entend à ce qu'il soit exécuté sur le champ. Par contre dans le privé, et au début de sa vie sexuelle, elle sera plutôt soumise. Tant que durera son initiation et son apprentissage des choses de la sensualité. Apres cette soumission peut rester, par gout du jeu et par complicité. Tout dépendra de sa relation du moment.
Par contre, elle est fidèle aux principes et aux valeurs des pairs religieux. Ne cherchant pas querelle avec ses supérieurs, leur écrivant souvent pour avoir des conseils. Elle s'y sent bien, considère ses pairs religieux comme une famille d'adoption, là où celle de son enfance a légèrement tendance a s'effacer. Elle ne conserve pas un bon souvenir d'ailleurs de son enfance. Entre les allées et venues de son père, souvent ivre, et les ... Oh elle frissonne de dégoût a y penser ... les clients de sa mère.
C'est peut-être pour ça qu'elle aime les femmes, car elle rejette la prostituée que fut sa mère? Cependant, elle n'a pas de problème particulier avec le sexe en général. Enfin, elle essaye de s'en convaincre. Est un problème? J'ai envie de vous dire que seul l'avenir nous le dira. Pour le moment elle aime les femmes et cherche un homme avec qui essayer.
Histoire : L'aurore pointe avec ses tons roses, jaunes et or. Mes yeux scrutent le paysage, fait d'ombre et de lumière, tandis que je m'approche de la fenêtre. Une légère angoisse m’étreint alors que je pose mon regard sur une tenue bleue clair. Posée sur l’unique chaise de ma chambre sa coupe est simple. Si simple qu’elle en devient impersonnelle. Mes lèvres se plissent et par réflexe je mordille celle du bas. Aujourd’hui je m’apprête à passer le Test qui fera de moi une Pair. Apres presque trois ans de formation. Pour calmer le rythme affolé de mon cœur je resserre mes bras autour de moi. Un léger frisson couvre ma peau de chair de poule. On toque doucement a la porte, dans mon dos. Je tourne légèrement la tête. Mon précepteur n’attends pas ma réponse et l’ouvre, passe la tête dans l’espace et me lance : « Ariel, tu es prête ? »
Ma main se tend vers la tenue et s’en saisi. « Presque … ».
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Je quitte ma chambre rapidement. Lançant un œil dans le couloir je rattrape en courant la silhouette distante de mon precepteur. « Bast, que se passe-t-il ? Tu es en avance !
- Ton patient est mort ma Belle. Emporté par la fièvre. »
Mon visage se plisse et s’assombrit. Mince. En même temps, c’était a prévoir. Le pauvre homme s’était entaillé le mollet avec une faux, une semaine au paravent. Et comme il avait refusé de consulter, l’infection avait pris racine. Il a fallu amputer au-dessus du genou. Car en plus de la gangrène et de la fièvre qui l’accompagnait, le pauvre homme risquait à tout moment une infection du sang. Je me souviens du gout de mon sang sur ma langue. Le pauvre homme avait tellement hurlé, je m’étais mordue si fort. Je n’aime pas ça, perdre un patient. J’ai l’impression d’avoir échoué quelque part. De ne pas avoir été fidèle envers la Déesse. Car après tout, c'est mon rôle, n'est-ce pas? De préserver la vie et de tenir la mort à l’ écart.
Mes pas ralentissent. Je baisse le regard, fixant les dalles au sol. « J’ai échoué. » Mon ton est sombre, emplit de rancœur. Je suis en colère contre moi-même. Contre mon incompétence. Mon maître revient. Il pose une main sur mon épaule, et d’un claquement de langue le fait redresser la tête. Son regard est sévère. « Non. » Dit-il simplement. « Tu as fait de ton mieux. »
Pourtant je n'arrive pas a desserrer les dents. Mon maître soupire. Sa main est toujours sur mon épaule, il la serre un peu plus fort, claquant de la langue comme a chaque fois qu'il exige mon attention. « Tu te rends bien compte que ton test doit être reporté ? » Mes yeux s’ouvrent en grand. « Oh. Mais … il n’y a pas un autre moyen ? » Il semble réfléchir. Mon cœur bat la chamade. Bon sang! Ça fait déjà deux fois que mon test est reporté. A cause d'une épidémie qui m'a tenue auprès de mes malades, sans répit, pendant presque une semaine. Puis suite au décès de notre doyen. Mon regard s’attarde sur mon maitre qui semble réfléchir. « Peut-être bien que si … »
Le sol est froid. Dur, sous mes genoux. Je suis prostrée en train de prier. Pour expier mes fautes, pour ouvrir mon esprit a la vérité. Dans mon dos l’examinateur s’avance. Je le sens qui se penche sur moi. Son souffle chaud me fait frissonner tandis qu’il me murmure à l’oreille :
« Qui es-tu ?»
Qui suis-je ? Ma voix s’élève alors ; résonnant dans la cathédrale …
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Mon nom est Ariel. Je viens de sous la mer. Ca se trouve sur une version alternative de ce que vous nommez la Terre. Nous vivons toujours dans une époque que vous appelez Moyen Age. Ma mère est une sirène originaire de cet endroit. Mon père … C’est un barbare . Il était tout le temps absent. En guerre contre notre patrie, ou ailleurs. J’ai jamais réussi a comprendre comment ma mère put s’attacher a un homme comme lui. Aussi loin que je m’en souvienne il était toujours brutal envers elle. C’était peut être sa façon de lui montrer son affection ? Je ne sais pas. Quel homme en soit, laisserais une femme et une enfant seules la moitié de l’an, poussant la dite femme a faire le turbin pour manger un peu ? Aussi loin que remonte mes souvenirs, il ne se passait pas un jour sans qu'au moins un a trois hommes viennent réclamer la compagnie de ma mère. De simple femme de l'eau, elle devint la pute la plus réputée du coin. Et j'ai toujours haï ma mère pour ça. Pour son attitude aguichante. Pour les cris et les gémissements qu'on entendait continuellement depuis sa chambre. Et pour au final que mon ventre hurle a la famine pendant qu'elle dépensait tout en produits pour rester jolie.
J'aurais dut lui en parler. J'aurais dut. Mais je n'ai jamais put. Je me suis sauvée a la place. J'avais ... treize ans? Surement. Et un des client a ma mère m'a vue. Petite chose toute pale. Il a passé sa main dans mes cheveux, a voulu tirer ma tete vers son ventre en me nommant sa Princesse Blanche. Je me souviens que mon cœur battait a tout rompre, du gout de son sang sur ma langue, de la façon dont il hurlait "MA MAIN GARCE!" Je l'avais mordu. De toutes mes forces. Et je suis partie.
Ce départ fut le début de mon errance. Je volais pour vivre, mentait sur mon age, me battais souvent. De Petite Princesse blanche je suis devenue une Garce pour les enfants de mon age. Il faut dire aussi qu'a treize ans, on commence a apprendre un métier, a suivre le chemin de ses parents. Moi ... Je ne préfère pas y penser. Mon avenir était de toutes façons plus radieux loin de mes géniteurs.
Et c'est tant mieux car sinon je n'aurais jamais put entrer dans la lumière de la Déesse. Je ne suis pas toujours certaine de ma foi. Parfois je dois avouer que j'ai surtout intégré l'Ordre pour avoir a manger et être au chaud.
Les Deux sont entrés dans ma vie par le biais d'un homme. Belethor. Je devais avoir ... quinze ans? Seize? Je l'ignore? J'ai jamais vraiment sut mon age. Donc a un an prêt ... Je me souviens que j'avais faim. Que je lorgnais depuis un moment déjà, l’étal d'un boulanger. Que ses pains et ses tartes me donnais la nausée tellement mon estomac grondait. Je me souviens de ma main qui se tends pour chaparder l'un d'entre eux ... Et qui fini prisonnière d'une autre main.
Mon regard monta, outré, pour connaitre celui qui m’empêchait de manger. Et il se tenait au dessus de moi, profitant de ma petite taille, vêtu comme un moine. J'en avais déjà vu. Des moines, et lui il était tout pareil. Ils parlaient avec des jolis mots. Mais racontaient surtout des fables pour pouvoir lever les jupes des femmes. Belethor aussi utilisait des jolis mots. Compliqués parfois aussi. Mais il ne faisait pas ça pour que les femmes lèvent leurs jupes. Il parlait parce qu'il aimait ça.
L'homme dans mon dos souriait. D'un air doux et aimable. Il agita son doigt, mimant un non, avant de se redresser et de tendre une pièce a l’artisan. Je me souviens ... Qu'il me tendit son achat alors qu'il m’entraînait dans une ruelle plus calme. Qu'on s'est assis pour manger, et qu'on a partagé. Je me souvient plus de ce dont mon repas fut composé. J'avais trop faim pour faire la fine bouche. Puis repue j'ai regardé autour de moi. Il n'y avait personne. J'ai regardé l'homme, le moine. "J'ai rien a vous donner pour payer."
Quelque part si, j'avais bien quelque chose. Mais j'avais pas envie de le lui donner. Ça serait revenu a être comme ma génitrice. Et je ne le voulais pas. Le moine a continué a sourire et m'a parlé de l'Ordre, des Jumeaux et ... D'autres choses. Je crois
Le plus intéressant c'est qu'il a conclu sur le fait que tous pouvaient rejoindre la lumière des Deux. Même les plus pauvres. Il a appuyé longtemps son regard sur moi en disant ça. Je crois qu'il m’encourageait vraiment a ce moment la. Moi j'avais faim et froid. Alors je lui ai répondu que j'y réfléchirais. Je n'avais pas envie d'apprendre a bien parler. Ça m’ennuyait.
Il m'a encore fallut deux mois pour me décider. Deux mois d'été. En fait je ne suis allée toquer a la porte de l'Ordre qu'avec l'arrivée des premiers frimas. Quoi? ne me regardez pas comme ça! Vous en auriez envie vous, d'un hiver de plus dehors dans le froid et la misère? A essuyer les commentaires salaces des hommes qui vous croisent et demandent votre prix? Moi je n'en pouvais plus. Et au final apprendre le bien jacter ne me chagrinait plus trop. Ca vaut toujours mieux que tout le reste.
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Et au final, ce n'est pas l'apprentissage de la langue le plus dur, ni marcher comme vous, ou ne pas me transformer a tout va. A ce jour, je ne sais toujours pas compter convenablement. Je sais écrire, lire. Mais guère plus. Ça été le fruit d'un long travail, difficile. En revanche je dessine très bien. On m'a proposé d'apprendre a enluminer. J'ai longuement hésité. Mes pattes de mouches sont compliquée a déchiffrer pour ceux qui ne me connaissent pas, et je fais encore beaucoup de fautes. Ça aurait été gâcher du vélin que de me confier un tel travail.
Et ... j'avoue que je lorgnais surtout sur les sciences médicales. Me trouver un mentor a été compliqué. Du fait de mon age, de mon illettrisme. Certains baissaient les bras très rapidement, me laissant en plan sur un point de suture particulièrement complexe. Ou alors les taloches volaient, suivis par les noms d'oiseaux. J'ai poussé plus d'un mentor dans les derniers retranchements de sa patience. De ce fait, mon apprentissage a réellement commencé tardivement, et qu'au lieu des deux ans alloués, il m'en a fallut trois et demi. En temps normal l'Ordre m'aurait gentiment congédié, mais ... J'ai rencontré Bast.
On ne peux pas dire que notre relation fut comme celle que partage un mentor et son apprentie. Mais c’était la meilleurs possible. Il vaquait a ses occupations, soignait ses patients. Et moi je l'observais. Dans un premier temps. Puis j'ai commencé a l'assister. Et de fil en aiguille il m'a appris beaucoup de choses. Je n'ai jamais saisi son attrait pour l'esprit humain. C'est trop abstrait. En revanche j'ai développé une certaine compétence en chirurgie. Soutenue par Bast, j'ai put étudier auprès d'autres clercs habiles du scalpel. Mon mentor avait pour habitude de me dire "Ne t’embarrasse pas de ce que pensent les autres, et sois toi même." Je l'aime bien, car il en a rien a faire de mon passif. Toutefois il est dur comme maître. Ne souffre pas de pleurnicherie ou de copinage avec les patients. Exige la perfection.
Mais quand je vois au final, le parcours accomplit, je me dis que ça en valait la peine. Au moins j'ai un métier, et quelque chose qui ressemble a une famille. Car oui c'est a peu prêt ce qu'est devenu l'Ordre pour moi. Je ne peux pas crier avoir une foi sans faille. J'ai dut apprendre a aimer les Jumeaux, j'ai dut construire ma foi. Et tout les jours j'ai envie de l'envoyer sur les roses, m'en aller loin, faire ma vie, user de mes compétences. D’être moi même de ne pas m’embarrasser de ce que les autres pensent de moi.
Je l'ai fais, d'ailleurs. Une fois. La veille de mon premier examen reporté. J'avais une amie. Elle appelait Eden. Elle étudiait pour être copiste. En dehors de nos temps d’étude et de travail nous étions souvent fourrées ensemble. Eden m'aidait beaucoup. Elle me faisait souvent travailler mes exercices de lecture, jusqu'au moment ou je connaissais les textes par cœurs. Une fois que je pouvais les réciter, elle hochait la tete, satisfaite. "Tu vois, comme ça pas besoin de lire."
Enfin, bref. Ce soir la, la veille de mon fameux test, j’étais nerveuse. Tellement que je ne tenais pas en place. Eden avait passé le sien une semaine plus tôt. Mais elle continuait de venir me voir. Par amitié. Et parce qu'elle n'avait pas encore eu de poste auprès d'un noble. Je me souviens qu'elle aussi trépignait dans ma chambre ce soir la. Mais pour une autre raison. Elle avait demandé a se former a une pratique cléricale. La fameuse magie sexuelle, dont je me méfiait comme la peste. Le souvenir trop vivace de ma génitrice me hantait surement encore.
au bout d'une heure de révisions intensives et devant mon humeur qui s'assombrissait a mesure que le temps passait, Eden s'exclama : "Oh tais toi!" Je n'ai pas de souvenirs précis de ce qui suivit. Le reste de la soirée est telle une tapisserie décousue. Je ne pourrais dire ce qui a vraiment entraîné le baiser que nous avons échangé. Ni comment nos langues sont entrées dans la danse. Je ne pourrais pas expliqué comment mon amie a sut faire pour me convaincre de m'allonger sur le dos, et de la laisser prendre soin de moi. Je me souviens de son rire alors que nous nous déshabillions mutuellement. Pour finir nue l'une contre l'autre. Par contre je me souviens vivement avoir cru entendre Bast, qui m'avait sermonné plus tôt dans la journée, en me demandant de "m'y mettre un doigt ou deux, ça me décoincerait" exaspéré qu'il était par mon attitude du jour. Somme toute, je dois avouer que c'est pas un doigt, ou même deux que je reçut cette nuit la, juste une langue taquine et amicale. Un cadeau d'une Pair a une novice.
Première expérience de la fameuse "magie". Et j'ai été conquise. Je dois me confesser car j'ai péché. Je n'ai pas attendu de devenir Pair pour commencer a me former. Cette première expérience en entraîna d'autres, exclusivement avec des femmes. Même si parfois j'ai ressentit l'envie d'autre chose. Quand je m'en suis ouverte a Eden, elle a rit et m'a murmurer "Tu as envie d'un homme." Avant de rire a nouveau car je roulais tant des yeux qu'on m'aurait crue au bord d'une crise de nerf. Mais ... Au fond c'est vrais. J'ai envie d'essayer avec un homme ...
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Leve toi ...
J'ouvre enfin les yeux. Mon corps est douloureux d'avoir été trop longtemps au sol. Mes genoux crient quand je me redresse. J'ai ouvert mon cœur, exposé la vérité sans fard sans enjoliver. Je me suis offerte au regard divin. Je me sens vide, mais ... comme si on m'avait lavée avec grand soins. Lavée de tout mes péchés. De mes émotions qui n'ont rien a faire dans mon cœur. De la colère contre ma mère, de l'envie qui m'habitait quand je fréquentais les autres enfants de mon age. Attention! Je n'ai aucune prétention a la perfection. Juste ... je me sens simplement plus légère, maintenant.
Le silence de la salle est seulement perturbé par nos souffles, et par le tapotement de pieds sur le sol de marbre. Mon regard est toujours fixé sur le mur, j'essaye de conserver mon état de neutralité actuel. Je me sens, comme flottant dans le vide. Des mots sont échangés dans mon dos. Un ton sourd et menaçant. Gardant mon sang froid je fais enfin face a ce qui sera mon destin.
"Que se passe-t-il?"
... C'est comme ça que je me retrouve a faire mes bagages. Je pars pour Nobleroc. On m'y attends, avec un poste de médecin. Ça me plait bien. Je sais que je peux garder contact avec l'Ordre et mes mentors. J'emporte pour ce faire un couple de pigeons voyageurs. J'espère que le voyage en vaudra le détour.
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Il y a eu un soucis pendant le voyage. Deja nous avons essuyé une tempete, mais aussi je suis tombée a l'eau. J'ai mis longtemps a retrouver la surface. Et quand enfin je l'ai trouvée, je ne reconnaissait pas l'endroit. Je ne reconnais rien dans votre monde. Il y a beaucoup plus de bruits, de mauvaises odeurs. Je ne comprends pas vos mots, j'ai mal quand je marche sur votre sol. Pourtant je continue d'essayer de m’intégrer. Je me sens mal a l'aise parmi vous....
Autre :– Votre personnage possède-t-il des pouvoirs, des connaissances ou des compétences particulières ? Est-il sportif ? Elle peut se métamorphoser en sirène a volonté. Dans ce cas ses ecailles sont un nuancier complet de bleux, elle a une queue semblable a celles des guppys
– Ses possessions ou son réseau de connaissances sortent-ils de l'ordinaire ? Habite-t-il un lieu spécial ? Elle vient d'un autre monde, est ce que ca compte?
