Sœur Jude épongeait consciencieusement le front de Carolyn, l’une des patientes de l’Hôtel-Dieu de Montauban, un hôpital religieux géré par un couvent qu’elle avait rejoint, comme à son habitude, se faisant remarquer par sa grande modestie, et par son dévouement total envers les patients. Sœur Jude priait tous les jours, et se montrait charitable avec n’importe qui. Elle était l’une des nonnes les plus dévouées du couvent de Montauban, cette petite ville proche de Nexus, très pieuse, et très religieuse. Présente depuis quelques semaines, elle aidait les malades, les tuberculeux, en usant de sa piété et d’élixirs pour soigner les blessés. Sœur Jude assistait à tous les services de nuit, et, ce soir, elle venait d’administrer à Carolyn, la fille du meunier, un breuvage destiné à la guérir de sa maladie, mais qui allait aussi la plonger dans un profond coma pendant quelques heures. Sœur Jude le savait très bien, car, si jamais un alchimiste examinait le contenu de ce breuvage, il y trouverait de curieuses substances, qui avaient la capacité d’endormir profondément les personnes en buvant, et qui faisaient partie de ces drogues que les violeurs utilisaient dans les boîtes de nuit tekhan. Mais qui irait Sœur Jude de droguer ses patientes ?
Carolyn dormait paisiblement, et Sœur Jude, tout en ayant fermé la porte de sa chambre, entreprit de retirer sa nuisette, et retira la couverture, observant le corps nu de la fermière. C’était une belle rouquine, avec des couettes aux cheveux, des seins laiteux, des hanches souples, et de multiples tâches de rousseur sur son visage lui donnant un air terriblement mignon. Dès que Sœur Jude l’avait vu, elle avait su qu’elle serait la prochaine, et elle tremblait d’excitation. Elle avait recouvert ses mains de fins gants noirs en latex, et caressa méticuleusement les jambes de Carolyn, remontant jusqu’à ses cuisses, et se pencha vers son intimité, qu’elle avait proprement rasé. Elle constata alors que Carolyn était vierge, ce qui ne fit que l’exciter davantage, et elle se redressa, le rythme de sa respiration s’emballant nerveusement.
La nonne se déplaça alors, crispant et décrispant ses doigts, et glissa ses mains dans son nécessaire de santé, une délicate sacoche qu’elle était la seule à pouvoir ouvrir, et en sortit une boîte de comprimés qu’aucun médecin n’aurait admis dans son hôpital. Elle l’ouvrit rapidement, et sortit une pilule bleue, puis l’avala rapidement. Elle ferma ensuite les yeux, et sentit rapidement son corps changer. Ses muscles crurent légèrement, et elle poussa un long soupir, avant de s’appuyer sur un meuble, tandis que son intimité se déformait, et que, dans un cri, elle laissa s’échapper une belle verge. Une queue magnifiquement élancée, assoiffée et impatiente.
Sœur Jude défit alors sa robe de nonne, révélant, sous cette dernière, un ensemble noir en latex, avec des jarretelles, un bustier moulant, et une culotte avec une ouverture au centre, permettant de faire venir sa queue. Sur sa poitrine, elle s’était réalisée, en signe d’ultime provocation, un décolleté en forme de croix religieuse, dont les branches allaient de chaque sein, la partie supérieure remontant entre eux, et la partie inférieure descendant vers le milieu du ventre. Ainsi habillée, Sœur June se rapprocha du lit, et veilla à attacher tous les membres de Carolyn, avant de s’allonger sur elle. Un peu de sa salive, du fait de son excitation, tomba sur le corps de Carolyn, et elle pinça légèrement ses seins, jusqu’à ce que la drogue qu’elle lui ait ingéré ne réagisse, l’amenant à soupirer faiblement dans son sommeil, et à libérer un peu de mouille…
Puis Sœur Jude la pénétra en soupirant.
«
Parfois, ses patientes se réveillent, et, plus rarement encore, elles ont des souvenirs. Alors, Sœur Jude change d’endroits, et choisit un autre nom. Il lui faut des semaines pour se faire intégrer dans une nouvelle congrégation, mais elle est très douée. Personne ne l’a encore soupçonné jusqu’à présent… Et elle continue ce petit manège depuis maintenant des années. »
Depuis une boule de cristal, on pouvait voir Sœur Jude, affairée à violer Carolyn, en soupirant profondément.
Blazena, la puissante succube, expliquait ainsi à
sa sœur jumelle la trouvaille qu’elle venait de faire pour célébrer leur premier millénaire d’existence.
«
Elle était… Hmmm… Elle était une violeuse à Tekhos, avant. Une barmaid qui travaillait dans une boîte de nuit, et qui adorait droguer les jeunes adolescentes venant se déhancher. Elle a fini par s’attaquer à la fille d’une Sénatrice, et a été arrêtée. Hmmm… Au procès, elle avait le choix entre une peine de prison, ou une reconversion par la religion. »
Jude avait ainsi choisi la voie de Dieu, un excellent moyen, pour les Tekhanes, afin d’éviter d’avoir trop de femmes en prison, et ainsi de servir une doctrine étatique faisant des hommes les criminels presque exclusifs de la société. Cependant, la religion n’avait jamais permis à Jude de mettre fin à sa perversion. Elle aimait le sexe, mais elle adorait encore plus le viol. Et ça, pour les sœurs, ça en faisait une proie de taille.
Blazena et sa sœur avaient la particularité d’être nées ensemble, à quelques secondes d’intervalle. Des succubes jumelles, ce qui était extrêmement rare chez les démons, et qui avait été leur principale force. Ensemble, elles étaient
liées, liées par les liens du sang, mais aussi par des liens magiques et sexuels extrêmement puissants. Des liens qui avaient été poussées au paroxysme dès leur plus tendre enfance, de telle sorte que, quand l’une se coupait et se faisait mal, l’autre le ressentait aussi… Elles avaient tout appris ensemble, et elles étaient devenues, ensemble, des succubes terriblement puissantes, qui avaient, pendant plus d’un siècle, mené une guerre contre un puissant démon de l’Orgueil, Astamor, qui dirigeait un immense fort infernal, Hildebrand. Pour le prendre, elles avaient simulé, entre elles, une certaine forme de jalousie, qui avait amené Blazena à se rapprocher de lui, en prétextant user les forces d’Astamor pour vaincre sa sœur, plus âgée qu’elle, et qui avait donc hérité des troupes familiales. Astamor était tombé dans le panneau, et elles l’avaient tué ensemble, de la même manière qu’elles avaient tué leur propre mère pour augmenter leur influence.
Hildebrand était depuis devenu un palais dédié à la luxure et au vice, où elles avaient transféré leur harem, et fondé leur propre clan. Blazena n’aimait que sa sœur, et vice-versa. Elles ressentaient chacune ce que l’autre ressentait, et savaient ainsi qu’elles ne pouvaient aimer qu’elles. Et, depuis qu’elles avaient pris Hildebrand, elles avaient eu l’influence nécessaire pour devenir leurs propres maîtresses. Elles avaient donné naissance à de multiples succubes et incubes, devenus autant d’amants et de membres de leur clan, mais sans jamais réussir à les renverser. En effet, comme elles partageaient tout, elles partageaient aussi leur puissance, ce qui décuplait leur force au combat.
Elles avaient maintenant mille ans d’existence, et, comme à chaque anniversaire, l’une des deux sœurs offrait un cadeau à l’autre, consistant en une proie à leur offrir, une personne, homme ou femme, venant des Plans Intermédiaires, et qui était suffisamment pervers pour qu’elles puissent le corrompre, avaler son âme, et le ramener en Enfer, où cette personne servirait au sein de leur clan. C’était au tour de Blazena, et la femme avait longuement cherché une recrue idéale, avant de tomber sur cette nonne perverse. Elle avait tout ce que les deux démones aimaient, et Blazena avait longuement hésité entre deux profils-types : le pervers, ou l’innocent. L’innocent, c’était cette personne qui tentait de lutter contre ces pulsions, comme un homme marié ayant envie de se taper sa belle-sœur, ou sa jardinière, mais qui refusait par sentiment de loyauté envers sa grosse. Blazena avait opté pour une proie plus amusante, une nonne violeuse.
«
Elle… Hummm… Elle est à ton goût ? »
Tout en lui parlant, Blazena était sur un lit, et, comme à son habitude, faisait l’amour. Le sexe était leur carburant, une énergie qui les galvanisait, et qui s’imprégnait en elles. Deux hommes étaient affairés contre elle. Elle était à califourchon sur l’un d’entre eux, s’empalant sur sa queue, et, dans son dos, un autre massait ses seins, sa verge s’enfouissant dans son postérieur. Une joyeuse double pénétration par deux esclaves, celui couché sur le sol ayant une cagoule en latex sur la tête, avec un
gag-ball, l’empêchant de voir quoi que ce soit et de parler. Ses mains caressaient les hanches de sa Maîtresse, et elle se délectait de ces deux corps se pressant sensuellement et vigoureusement contre son corps.
Il ne restait maintenant plus qu’à espérer que sa sœur apprécie son cadeau à sa juste valeur…