L'éducation de Mishima [Saki Miyo]

Dans le manoir Morimoto, et, plus précisément, dans l’un des salons de l’immense manoir, Pepper assistait à l’une des séances usuelles de cette puissante famille : une nouvelle intronisation dans le clan Morimoto. Dominant la scène, Leona Morimoto, l’une des deux héritières du puissant groupe financier, souriait malicieusement, assise sur la tête d’un jeune homme, dans une tenue rouge en latex, très courte, et terriblement moulante. Comme toujours, Leona dominait son monde, et avait fait boire à l’homme son urine, en écartant son string.

« Bien... À partir de maintenant, tu es l’un de mes chiens, Tomoto. Un délicieux petit soumis pour moi, ma famille, et mes autres esclaves. »

Au sein de Seikusu, les Morimoto étaient une famille aristocratique très puissante. Ils avaient énormément d’argent, et la famille faisait partie des familles fondatrices de Seikusu. Les Morimoto avaient également participé au financement du lycée Mishima et de l’université, et avaient utilisé leurs fonds pour créer ce vaste campus pédagogique, qui regroupait à la fois le lycée et l’université. Leona était donc une lycéenne du lycée, mais qui disposait d’un grand contrôle, vu que sa famille participait au financement du lycée, au financement des professeurs, des secrétaires, des surveillants... Un domaine vaste, et Leona en profitait pour raffermir son emprise sur le lycée.

Elle n’était pourtant que la seconde héritière, derrière sa sœur aînée, la puissante Reina Morimoto. Pepper avait déjà bu l’urine de Leona, léché les pieds de Reina, et, aujourd’hui, si elle assistait à cette séance, c’est parce que Leona avait une tâche à confier à la belle surveillante. Pepper était leur amante depuis de nombreuses années, et c’était grâce au lycée qu’elle avait totalement changé de vie. Elle en avait même changé de prénom, ses parents l’ayant renié, et elle-même ayant décidé de se consacrer entièrement au sexe.

Leona lui fit signe de se rapprocher, pendant que d’autres femmes rejoignaient le soumis, mettant autour de son sexe une sorte de gros brassard noir l’empêchant de jouir, s’occupant de lui. Des femmes belles et plantureuses, en latex, qui s’assuraient qu’il ait une érection magnifique, suçant son sexe, l’embrassant. Pour l’heure, Leona observait, avant que Pepper ne se rapproche, et, pendant que les filles passaient aux choses sérieuses, Leona embrassa doucement Pepper, palpant son corps, faisant, comme toujours, soupirer Pepper. Elle avait toujours vu Leone comme sa Maîtresse, même maintenant qu’elle n’était plus officiellement son esclave.

« Que voulez-vous que je fasse, Maîtresse ?
 -  Une nouvelle élève vient de rejoindre le lycée Mishima. Une Tokyoïte dont le papa travaille pour notre groupe  dans la capitale. »

Pepper hocha la tête, tout en entendant Nishizaki Momone gémir profondément de plaisir en sentant cette queue tendue, gonflée par les électrochocs du brassard, s’enfoncer en elle. Elle en sourit, se rappelant de toutes les fois où elle s’était réveillée dans l’infirmerie, à subir les multiples assauts sexuels des infirmières, jusqu’à ce que la verge du docteur ne vienne s’enfoncer en elle, la faisant couiner et gémir.

Le couple avait déménagé à Seikusu, et leur fille allait rejoindre Mishima.

« Tu vas te charger de l’accueillir... Et me l’apporter sur un plateau.
 -  Hannn... Maîtresse... »

Tout en disant ça, Leone tenait son menton entre ses doigts, et alla à nouveau l’embrasser, enfonçant sa langue dans sa bouche. Comme toujours, les baisers de sa Maîtresse étaient merveilleux, empreints de douceur, et témoignant aussi de sa grande expérience. Elle rompit le baiser en lui souriant, puis lui fit signe de rejoindre les filles en train de s’occuper du nouveau soumis. Pepper, bien évidemment, ne put qu’acquiescer...


Mishima était réellement un grand complexe scolaire, puisque le campus abritait, outre le lycée, l’université. C’était donc un vaste ensemble, composé de plusieurs bâtiments, avec des plans, des cartes, le tout au centre de la ville. Il avait fallu d’importants travaux pour concevoir ce campus, en détruisant d’anciennes usines abandonnées, et en réaménageant les immeubles pour en faire les dortoirs. Le lycée disposait d’un bâtiment principal, et l’une des pratiques de l’établissement était de fournir à chaque nouvel élève une présentation personnalisée des lieux, incluant, outre le lycée, les activités périscolaires... Car, au Japon, il était extrêmement fréquent, après les cours, de faire des cours supplémentaires.

Pepper, elle, attendait la jeune femme dans le hall d’accueil... Prête à l’accueillir, et à lui présenter Mishima.

Tout Mishima.

Afin de facilité mon insertion dans Mishima on propose à certains étudiants des petites visites guidées du campus. Bien que je possède déjà une bonne connaissance des lieux  et des rumeurs le staff du lycée m'a proposé la visite par une de ces nombreuses surveillantes. Une certaine "Pepper". C'est-elle qui est chargée de me faire visiter le lycée. Avec cette fille, il faut s'attendre à tout. On raconte qu'elle est très tournée sexe notamment dans le bondage et le sado masochisme. C'est avec cette information en tête que je me rends la ou doit  avoir lieu mon rendez-vous. Après les cours en tenue d'étudiante et mon sac en bandoulière Je traverse le couloir du troisieme étage des salles de classes. Ou  on m'a donné rendez-vous déjà ? Ah, oui dans le hall principal à l'accueil plus précisément. 

Je pousse la porte du campus pour aller dans la cour extérieur : le temps est clair et dégagé. La soirée s'annonce ensoleillée et étoilée surtout. Je sens cette brise qui me caresse le visage tout en marchant en consultant mon téléphone sans gêne et je le range dans ma poche quand le hall d'accueil est en vu. Les autres personnes font leurs vies.

 Certains patientent sous un arbre la sortie de leurs camarades, d'autres jouent au carte dans l'herbe du lycée. Des filles parlent du dernier jeux-vidéos sorti. En clair, le lycée est énorme et est loin d'être figé. Me voila à  hauteur de la double  porte et je pousse l'une des deux pour m'engouffrer dans le complexe.   

Je commence à me demander comment je pourrais trouver cette surveillante au milieu de tout ce beau monde. Je prends mon air d'innocente jeune fille  et je cherche du regard un adulte. Ah ! Je crois que je la vois, la dans le hall d'accueil. Avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus, tiens. Mishima engage aussi des occidentaux maintenant ? C'est à retenir.  Je me dirige vers cette charmante surveillante vêtue de façon classe et inhabituelle et je lui fais un signe de la main pour signaler ma présence. Arrivée à sa hauteur je fais une courbette avec un sourire innocent pour lui montrer tout mon respect. Et puis avoir une guide comme surveillante c'est peu courant. Je pourrais presque en avoir besoin plus tard. C'est donc avec intérêt que je prends ce rendez-vous au sérieux. Même s'il ne s'agit que d'une visite guidée de Mishima. Enfin à Mishima ou le sexe est de rigueur, il faut s'attendre à tout... Du meilleur comme du pire !  Voila que j'engage la conversation. La visite va pouvoir commencer tout de suite et devenir intéressante !

-J’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre. Le campus est gigantesque. Les cours viennent de terminés, je suis libérée pour le reste de la journée.   

Je regarde ma montre à aiguille, il est approximativement 15h45. Au Japon, les cours finissent une heure plutôt qu'en Europe, ils préfèrent favoriser les activités périscolaires, les cours du soir ou encore les cours supplémentaires.  Pour laisser les fins de journées aux étudiants plutôt que de ne les laisser jamais voir la lumière du jour comme en Europe. 

Pepper avait aussi un uniforme scolaire. Un choix curieux pour une surveillante, a fortiori après la fin des cours, mais qui était, pour Pepper, une manière de se rappeler de la bonne vieille époque. Si beaucoup d’adolescents désiraient grandir pour devenir des adultes, autonomes et indépendants, d’autres, en revanche, voyaient avec tristesse le monde rêvé de l’adolescence partir, et, pour Pepper, c’était le cas. Quitter le lycée Mishima avait été terrible pour elle, ce qui expliquait pourquoi elle y avait passé de nombreuses années, et pourquoi elle avait réussi à le rejoindre, ensuite. La jeune femme voyait tout simplement ce lycée comme son nouveau foyer, et Leona Morimoto comme sa nouvelle mère. La soumission de Pepper envers les femmes du lycée était telle qu’elle avait, tout simplement, renié ses propres liens familiaux, au profit d’une nouvelle vie, faite de plaisir et de servitude.

Actuellement, Pepper ignorait ce que Miyo savait vraiment du lycée. Les nouveaux n’étaient pas forcément au courant des frasques sexuelles de Mishima, mais il suffisait de rechercher un peu sur Internet pour trouver tous les scandales liés au lycée. Il existait même une association locale militant pour la fermeture de Mishima, association religieuse puritaine. Mais, officiellement, Mishima était évidemment un lycée tout à fait respectable, offrant surtout aux lycéens une liste impressionnante d’activités périscolaires. Outre le sōji, une coutume japonaise qui avait pour fonction d’amener les élèves à nettoyer leurs propres salles de cours après la fin des classes, Mishima proposait effectivement une grande variété d’activités, notamment à travers de multiples clubs : club de football, de handball, d’échecs, de mathématiques, de poésie, de manga... Il y avait de nombreux clubs officiels et de clubs officieux, à savoir les multiples clubs sexuels, que Pepper connaissait bien.

Tout en y songeant, elle vit la jeune Miyo se rapprocher, et lui sourit. Sous son uniforme, Pepper portait sa tenue de call-girl, à savoir un très court débardeur rose et une minijupe également rose. Il ne lui manquait que ses bottes, mais pas ses longs gants roses, dissimulés sous sa chemise, de telle sorte qu’on ne pouvait voir que ses mains, recouvertes par ce rose assez vif.

« Bonjour, Saki. Ne t’en fais pas, il n’y a pas de soucis. Mishima est grand, c’est normal de s’y perdre. »

La jeune Pepper lui fit un ravissant sourire, tout en se déplaçant un peu.

« Alors, dis-moi... Comment trouves-tu Mishima, pour le moment ? »

La surveillante qui m'attendait ne semblait pas pressée pour autant. Elle rétorque que ce n'est pas grave de l'avoir fait attendre. Tant mieux, je ne vais pas m'en plaindre et la voila qui sourit de plus belle. Un sourire sincère que je ne peux m'empêcher de lui rendre, comme je suis censée faire ma timide jeune fille innocente. Si mon rôle ce perd, ma couverture est grillée.  Début de visite, on commence a marcher dans le hall d'accueil et je la suis comme je ne sais pas ou elle veut m'emmener. Je lui pose la question directement.   

-On commence la visite par quel endroit mademoiselle ?

Une surveillante en uniforme scolaire on aura tout vue. Certainement une ancienne étudiante qui a  trouvé du travail ici à Mishima. Ce choix de porter du rose flashy est aussi peu banal, mais qu'importe. Je ne juge pas le style vestimentaire des autres. J'ai moi-même personnifier mon uniforme et il me plait tres bien comme ça.  Je met les mains dans mon dos : signe de ma timidité et le fait de me laisser guider par la surveillante pourrait laisser entre-voir quelques informations sur la personnalité que je veux donner.  La surveillante tout en marchant me pose une question des plus classiques.  Comment je trouve Mishima ?

-Ce lycée est plaisant et cache bien des secrets et des mystères. Je n'ai pas encore eu le temps de tout explorer.   

Et pour cause : les cours. Ce lycée possède bien des endroits sombres. Il semble être le théâtre de phénomènes paranormaux en  tout genre. La raison à cela ? Il est sur une zone sensible terrestre. Un endroit ou pleins de "portails" magiques pourraient surgir de nul part et nous entrainer dans un autre monde parallèle aux notre. Enfin selon les rumeurs. Je n'ai jamais pu confirmer l'existence d'un tel portail, car il apparaitrait aléatoirement dans le secteur. Ce  serait du pur hasard de tomber sur l'un d'eux et ce serait vraiment peu probable. Une chance sur le nombre d’élève et de personnel présent au lycée.   La marche de manœuvre est quasi nulle quand on ne sait pas ou chercher.  D'un air innocent je viens marcher à coter d'elle et non pas derriere elle comme le ferait tout élève de lycée normal.  Je viens lui poser une question à mon tour.   

-Je me demande comment est financé ce cher lycée Mishima, c'est si grand ici. 

Ce qui est marrant, c'est que je serais moi-même capable de financer le lycée en grande partie. J'ai tellement d'argent à n'en savoir que faire. Au lieu de ca, je joue mes modestes pour ne pas attirer l'attention, mais il semblerait que  ce soit difficilement masquable. Les gens ayant une grosse fortune ont aussi une grosse personnalité.    Je viens poser une seconde questions tout en suivant Pepper dans les dédales du lycée. Un vrai labyrinthe que je commence à connaitre.   

-Il y a des coins sympa  dans le lycée ?

Des « secrets et des mystères »… Visiblement, la réputation du lycée était connue, mais, pour autant, il était difficile de savoir vraiment ce qui s’y passait sans y vivre, tant les rumeurs étaient contradictoires sur Internet. Pepper marcha donc un peu, pendant que la jeune femme, visiblement impressionnée par la taille du campus, et par la grande diversité des activités proposées, lui demandait comment ce dernier était financé. Pepper se contenta d’un léger sourire, et lui répondit :

« Mishima a été construit sur des terrains ravagés pendant la guerre, et bénéficie de subventions publiques et privées. Le lycée a été reconstruit en même temps que l’université dans les années ayant suivi la guerre, mais, outre les dotations de l’État et des collectivités, il est surtout financé par les locaux. Le conseil municipal de l’époque avait mis en place une fondation pour financer l’entretien du lycée, et c’est essentiellement cette fondation qui fournit au lycée les capitaux dont il a besoin pour bénéficier de la réputation dont il dispose actuellement. »

Libre à chacun d’interpréter cette ultime phrase. La fondation privée, elle, était très opaque, et communiquait très peu d’éléments sur son budget, ou sur les individus qui en faisaient partie. Pepper savait que la fondation était gérée par un avocat, Maître Dowell, un individu avec une longue chevelure, une carrure d’athlète, et des yeux perçants, qui s’entretenait souvent avec Reina Morimoto, la grande sœur de Leona, et qui gérait la fortune des Morimoto. Au-delà de ça, elle n’en savait guère plus, et ne désirait pas spécialement en savoir plus.

En revanche, il était curieux que la première question de la nouvelle lycéenne porte sur le financement du lycée. Ce n’était pas une question banale, et qui venait peut-être du fait que son père était un riche financier, et sa mère une journaliste à succès. Pepper, elle, s’avançait à travers les couloirs du bâtiment principal, et s’arrêta finalement dans un hall, devant une grande carte du campus, amenant alors Saki à lui demander s’il y avait des coins sympas.

*Ma chérie, si tu savais…*

Pepper sourit donc à nouveau, malicieusement, et lui répondit :

« Comme je te l’ai indiqué, le lycée a été fondé après la guerre. Il fallait donc occuper le plus possible les jeunes adolescents, et, à ce titre, Mishima a, d’emblée, proposé une grande variété d’activités. Tout ça n’a fait qu’augmenter à travers les années, et, tu peux me croire, l’endroit est vraiment très sympa. La preuve, je continue encore à y être, alors que j’ai fini mes études depuis plusieurs années maintenant. »

La jeune surveillante se permit ensuite une question :

« Mais, dis-moi… En quoi le financement du lycée t’intéresse-t-il ? »

Petite leçon d'histoire de la part de la surveillante. Voila des informations très utile pour Saki qui tendait l'oreille.  Ainsi donc l'école fut construite sur d'anciennes ruines de la deuxième guerre mondiale ? Voila qui pourrait expliquer en bonne partie les phénomènes paranormaux du lycée, mais pas tous. Les fonds étaient fournis en parties par des groupes privés selon les dires de la surveillante. Donc elle fournissait le lycée en  cash, elle pourrait certainement réellement y gagner quelque chose d’intéressant et ça lui permettrait d'étendre son influence d'avantage.   

-Je vois, je vous remercie pour votre leçon d'histoire intéressante. 

Saki se montrait intéressée  par la visite et continuait de garder son air innocente, mais si Pepper faisait attention, elle pourrait facilement desceller la vraie personnalité de la lycéenne. Elles marchent dans  les couloirs de l'établissement pour permettre à la jeune femme de prendre des repères dans l’immensité du complexe.  Après avoir longuement marcher dans les labyrinthes du lycée on arrive dans une zone dégagé du lycée avec un panneau d'information et une carte. Un plan des lieux ? C'est très utile pour Saki.  La surveillante explique à cette dernière avec une voix des plus malicieuses les principes du lycée Mishima. Les  activités font tout pour que les élèves s'y sentent bien.  Une information étonnante à relever est que la surveillant était une ancienne élève à Mishima avant de devenir surveillante.  Saki s'en serait doutée vu l'uniforme de sa guide.  Alors qu'elle s'apprête  à poser une question pour la carte, la surveillante prend les devants et lui en pose une. 

En quoi le financement du lycée lui intéresse ? Cette question est la question en or. La lycéenne regarde Pepper avec un petit sourire on peut y voir une certaine malice un moment avant de s'estomper vers une expression plus neutre.   

-Le financement m'intéresse parce que je suppose qu'il y a quelques petits avantages à financer le lycée n'est-ce pas ?   

Elle a le mérite d'être directe. Des avantages, comme par exemple : l'eau chaude illimité, des chambres plus grandes, l’accès a la partie fermée du lycée.  Pleins d'autres choses, mais pour une élève cela lui faciliterais beaucoup la vie. Même si elle n'est pas pensionnaire au lycée et qu'elle a son propre studio pour dire a quel point elle est riche. Elle est convaincue qu'elle pourrait y gagner bien plus que ce genre de petits conforts lambdas. Étendre son influence et la porter de ses articles seraient d'autant plus grande par exemple. Saki veut ce genre d'avantage et non pas ceux-liés aux conforts même si ça ne lui déplairait pas de pouvoir fouiner la nuit dans le lycée quand celui-ci est vidé en toute légalité.  Même si elle reste silencieuse on peut y voir un air songeur et rêveur avec un petit sourire en coin un cour instant.    Son père ne refuserait pas, car il est lié de prêt ou de loin au groupe de financement de Mishima coté finance.   

-J'aimerais bien.       

Une phrase mystérieuse pour la fin. Elle aimerait financer le lycée ? Contacter son père pour lui demander des infos supplémentaire ? Travailler à Mishima comme journaliste plus tard ? C'est une énigme.  Saki  constate que la visite allait prendre une tournure différente prochainement. Elle est une élève brillante en cours.  Et puis, elle qui ne sait pas quoi faire de sa thune, elle pourrait bien finir par accepter d'aider le lycée Mishima dans les finances à son tour. Elle a largement de quoi se payer un château et y vivre tranquillement même s'il y avait tous les travaux a payer. Alors un complexe scolaire, ce serait un jeu d'enfant pour elle.  Pour en revenir à la visite du lycée, elle regarde la carte avec intention et finit par soupirer. Comme elle ne connait pas tout le lycée, elle prend la parole à son tour.   

-Je vous laisse  choisir pour la suite de la visite...

Le passé de Mishima n’avait rien de secret. Il y avait une page Wikipedia qui en parlait, et qui contenait un sous-chapitre sur la « Fondation Mishima », listant quelques-uns des plus gros financeurs. La reconstruction du lycée Mishima s’inscrivait dans ce que, historiquement, on appelait le « miracle économique japonais », soit cette période d’après-guerre où le Japon s’était reconstruit de façon incroyable, avec l’aide des Occidentaux. Les grandes familles de Seikusu avaient largement profité de cette période, et le lycée avait été fondé pendant le « Boom Izanagi », une période pendant laquelle le PNB japonais avait rejoint, en 1968, le deuxième rang mondial. Un miracle, tout simplement, et Mishima avait pu se fonder sans problème dans un centre-ville historique ravagé. Le lycée avait été le symbole du nouveau Mishima, balayant les premières années d’après-guerre, marquées par un fort appauvrissement de la population locale.

Tout ça, néanmoins, ne répondait pas aux interrogations de Pepper, et les explications de Saki pas vraiment. Elle lui balança en effet une belle tautologie, expliquant qu’elle voulait financer le lycée parce qu’elle voulait le financer. Pepper décida de laisser ça pour plus tard. Le financement, elle, elle s’en fichait un peu, en réalité. Elle resta devant la carte, et Saki lui indiqua qu’elle la suivrait.

Pepper se contenta d’un léger sourire approbateur, et continua sur ses explications, quittant la question du financement pour décrire l’organisation des lieux :

« Mishima se compose d’un grand bâtiment central où on trouve toutes les salles de cours, et l’administration du lycée. Au-delà de ça, il y a de multiples terrains, abritant les gymnases, les salles de sport... Il existe aussi l’université, qui se compose de plusieurs bâtiments, à l’autre bout du campus, et, au centre, il y a des structures communes aux deux établissements. Le réfectoire, la bibliothèque, l’administration centrale... J’admets volontiers que tout ça est un peu grand, et c’est donc pour ça qu’il existe de multiples panneaux indicateurs le long des sentiers. »

En disant ça, Pepper ne faisait pas qu’énoncer des évidences. Quand elle était arrivée à Mishima, elle se rappelait avoir passé de nombreuses heures à se perdre.

« Tu veux voir quoi en premier ? Tu n’as vraiment aucune idée ? On ne peut plus vraiment aller dans les salles de cours, alors... Les gymnases ? Les terrains ? La bibliothèque, peut-être ? »

Comme quoi, il y avait du choix...

« Mishima se compose d’un grand bâtiment central où on trouve toutes les salles de cours, et l’administration du lycée. Au-delà de ça, il y a de multiples terrains, abritant les gymnases, les salles de sport... Il existe aussi l’université, qui se compose de plusieurs bâtiments, à l’autre bout du campus, et, au centre, il y a des structures communes aux deux établissements. Le réfectoire, la bibliothèque, l’administration centrale... J’admets volontiers que tout ça est un peu grand, et c’est donc pour ça qu’il existe de multiples panneaux indicateurs le long des sentiers. »

Et la voila assommée sous une horde de nouvelles données. Le lycée était bien grand comme, il le fallait. Pour couronner le tout, il y avait en effet des panneaux indicateurs à tous les carrefours. Les élèves avaient du se plaindre à l'administration et pour faire un geste envers eux ils avaient décider d'installer des nouveaux panneaux indicateurs. Saki fixe la carte avec un sourire narquois sur le coin des lèvres. À cette heure-ci elle cherche un coin tranquille. L'autre se remet à parlé pour donner plus d'information à la lycéenne. Pourquoi pas les  gymnases tiens. C'est un coin discret pour pouvoir parler des choses plus intimes ? 

-Je vois. Pourquoi pas les gymnases alors ?

Elle le proposait timidement afin de ne pas cramer sa couverture de double-jeu. Peut-être Pepper avait-elle vue son sourire narquois auquel cas, elle le saurait très vite.  Un comportement qui change soudainement, ne pouvait qu’intrigué Saki. Elle avait posé une question sur le financement du lycée et la surveillante avait changé de direction. Pourquoi diable donc ?  Elle devrait résoudre ce nouveau mystère au plus rapide. Quelle entourloupe se cachait derrière ce changement de sujets brutal. Saki le garda dans un coin de sa tête et la voila à présent qui regarde les panneaux d'indications pour cherché le gymnase de mishima, elle qui voulait prendre une initiative, c'était loupé pour le moment.   

-C'est par où le gymnase mademoiselle ?

Saki se gratte la tête et se tourne les joues légèrement rougies vers la surveillante, car elle ne sait pas par où aller pour trouvé le gymnase. Situation bien embarrassante pour elle. 

« Par ici... Vers le complexe sportif. »

Pepper marchait en tête, continuant à réfléchir. Outre cette visite, elle devait aussi faire plaisir aux Morimoto, en faisant de Saki une esclave. Pour ça, Pepper devait l’analyser un peu, et marcha vers le complexe. Il était plutôt grand, commun autant au lycée qu’à l’université, et elles virent rapidement une série de terrains. Plusieurs étaient alloués pour le tennis, mais il y avait aussi un terrain de football, de hand-ball, de basket-ball... Le lycée s’était fait fort, lors de son édification, de comprendre un grand-nombre de terrains, qui étaient utilisés par le lycée, mais aussi par les clubs et les associations sportives de la ville.

Se rappelant que la jeune fille lui avait posé une question à propos du financement, Pepper reprit :

« Ah oui... Pour le financement, euh... Je ne suis pas comptable, mais... Le lycée dispose de fonds publics, mais, surtout, d’un fonds d’investissement privé géré par un avocat, Maître Dowell... Les principaux donateurs sont les plus grandes familles de la ville, et ils regroupent ces fonds sous une fondation, la Fondation Mishima, qui, comme je te l’ai dit, est administrée par un cabinet d’avocat. »

Elle n’avait pas à en dire plus, parce qu’elle n’en savait tout simplement pas plus. Pourquoi est-ce que le financement l’intéressait ? Pepper se posa brièvement cette question, avant de la rejeter, et de rejoindre les gymnases. Il y en avait plusieurs, visibles par leur toit en forme de dôme. Ensemble, ils abritaient un certain nombre de pièces. Tout ce qu’on pouvait en conclure, d’un point de vue financier, c’était que la Fondation avait dépensé énormément d’argent pour offrir un vaste centre scolaire très bien équipé.

« Voici les gymnases ! Tu fais du sport, Saki ? On trouve un très grand-nombre d’activités sportives à Mishima, et autant de clubs et d’activités extrascolaires qui y sont liées. D’ailleurs... Tu y as déjà réfléchi ? Tu sais dans quels clubs tu comptes t’inscrire ? »

L’inscription à un club scolaire n’était, en soi, pas obligatoire, mais la pratique était tellement courante que, dans les faits, cette question était totalement légitime... Et pas totalement désintéressée non plus.