Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un coup de main de temps en temps, c'est pas si mal. [PV Arthos]

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Cassiopée la Solitaire

Humain(e)



~ Un coup de main de temps en temps, c'est pas si mal ~


Le sol poussiéreux et rocailleux des environs se mit soudainement à trembler. Un bruit sourd et un épais nuage de poussière à l'horizon laissait clairement penser que quelque chose d'imposant ou des individus potentiellement nombreux étaient en pleine course. Étais-ce pour fuir ou bien pour traquer ? La réponse se trouvait à plusieurs mètres devant. Une jeune femme courait de toute la puissance de ses jambes, ses cheveux noués en une queue de cheval dansant au rythme de ses rapides mouvements. Manifestement... elle fuyait quelques chose. A ses côtés, une puissante panthère noire cavalait. Elle aurait pu aisément distancer sa maîtresse, mais son but n'était clairement pas de l'abandonner.

D'ordinaire, Cassiopée ne fuyait pas. Elle combattait. Malheureusement, cette fois-ci, il était clair qu'elle ne se sentait pas de taille à affronter ce qui la poursuivait. Sans doute avait-elle manqué de prudence pour une fois. Les muscles gonflés, le souffle halenant, mais contrôlé, Cassiopée pouvait sentir chaque battement de son cœur pulser dans tous son corps. Il était trop tard pour se cacher et puis les alentours étaient plutôt désertiques. Elle filait tout droit, se disant qu'elle finirait bien par tomber sur un coin plus propice à se sortir de ce pétrin.

Shanga, la panthère à ses côtés, était bien assez grande et forte pour que l'humaine puisse la chevaucher. Cependant, l'animal était capricieux et la jeune femme avait toujours mit un point d'honneur à lui laisser son entière indépendance et s'était donc toujours refusée à se servir du félin comme d'une vulgaire monture. Mais en cet instant, elle devait bien avouer qu'elle aurait apprécié la chose. Comme ayant lu dans ses pensées, ce fut la panthère elle-même qui l'invita à changer ses habitudes. Elle se plaça méthodiquement au plus près de sa maîtresse et celle-ci, comprenant immédiatement, bondit sur son dos puissant et s'accrocha comme elle put. Dans un grognement, l'animal s'élança comme une flèche, les gardant à une distance raisonnable de l'immense nuage de poussière derrière eux qui s'était dangereusement rapproché.

Cassiopée jeta un regard derrière elle et fit la grimace. Ah ! Si seulement elle s'était montré plus prudente ! Mais il était trop tard pour les regrets. Lorsqu'elle tourna son regard de nouveau devant elle, elle se rendit compte que Shanga venait de se faufiler dans une sorte de canyon. Les parois montaient au moins à plus de 30 mètres de haut et elle ne pouvait apercevoir qu'un bandeau de ciel bleu au-dessus d'elle.
Au bout de plusieurs mètres, ce qu'elle craignait le plus se produisit. La panthère freina subitement de ses quatre pattes, glissant légèrement avant de stopper net face à un cul de sac.

Merde ! Jura la jeune femme en descendant finalement du dos de l'animal.

Elle avança et plaqua une main contre la roche, cherchant des yeux des prises susceptibles de lui permettre de grimper. Mais la paroi était beaucoup trop accidentée, pas moyen de tenter l'escalade. Elle était coincée.

Le bruit typique de l'épée glissant hors de son fourreau se fit entendre lorsque Cassiopée sortir son arme pour la brandir droit devant elle, prête à se défendre. Elle savait que ses chances étaient minces, car elle était complètement acculée et même si le canyon était plutôt large, il ne lui laissait que peu de marge de manœuvre. La mâchoire serrée et crispée, elle attendit. La terre tremblait de plus en plus violemment et le nuage de poussière s'approchait rapidement.
La panthère, griffes et crocs sortis, grognait et feulait, prête à bondir et à se défendre. Soudain, la terre cessa de trembler et un silence inquiétant tomba. A moins de dix mètres devant elle, Cassiopée vit le nuage de poussière se dissiper peu à peu et dévoiler ce qui la poursuivait.

Il s'agissait de trois créatures appelées Ongulas, des créatures hybrides aux pattes avant griffues et aux pattes arrières pourvues de sabots. Ils possédaient une mâchoire puissantes et étrange plutôt atypique. Ils étaient assez dangereux et la jeune femme aurait sans doute pu s'en sortir face à une seul d'entre eux. Malheureusement, ils étaient trois et même si le chiffre n'était pas énorme, les Ongulas devenaient particulièrement difficile à tuer lorsqu'ils n'étaient plus seuls. Ils parvenaient en effet à coordonner parfaitement leurs attaques et savaient même faire preuve de stratégie contrairement à des prédateurs plus primitifs.

Les trois créatures grognaient de concert, les yeux brillants d'une lueur inquiétante, la gueule dégoulinant de bave. Apparemment ils étaient affamés et bien décidés à passer à table. Cassiopée fronça les sourcils et brandit son arme en avant. Si elle devait mourir aujourd'hui alors soit, mais elle ne crèverait pas sans combattre ! Tout à coup elle lança :

Allez venez, saloperies ! Je vous attend !!

Sans se laisser prier, l'un d'entre eux s'élança dans sa direction, tandis que les deux autres prenaient Shanga pour cible. Apparemment, ils pensaient que la panthère était une adversaire plus coriace et dangereuse qu'une simple humaine. Cassiopée aurait put trouvé cela insultant, mais elle avait mieux à faire que de penser à ça. Elle parvint à éviter de justesse l'un des pâtes griffues de prédateur et roulant sur le côté te tenta de répliquer. L'Ongula avait déjà rebondit et évita la lame sans effort.
De son côté, Shanga rugissait de colère et tentait d'arracher violemment une des oreilles d'un Ongula  tout en tentant de repousser l'autre de ses pattes puissantes.

Espérer survivre plus de quelques minutes semblait être bien futile. Sauf si le destin décidait de leur donner un petit coup de pouce...

Arthos

Humain(e)

Dans les contrées du chaos, se trouve un endroit du nom des "landes dévastées", une place qui portent bien son nom. C'est un lieu où la vie à cesser de naître, laissant derrière elle de vastes plaines desséchées, totalement arides avec quelques montagnes abrupts et des canyons tortueux pour seuls décor. Mais aussi hostile que peut-paraître l'environnement, sa faune n'est pas en reste. Des hordes de monstres et créatures informes infestent la région, s'entretuant ou attaquant les voyageurs et autres malheureux sur leur chemin. C'est ce qui fait le charme du coin, un lieu où seul le plus fort survit et c'est ce genre d'endroit qui plait le plus au vieux mercenaire, Arthos.

Depuis les années, le mercenaire connaissait les coins à éviter, ainsi que les chemins sûrs et même s'il adorait les combats et le danger, il n'était pas fou au point de se risquer à des hordes de monstres sanguinaires. Malgré tout ça, prendre les chemins sûr sont généralement les plus longs et depuis le temps qu'il marchait, Arthos avait les pieds en compote, si bien qu'il rêvait déjà d'un endroit tranquille à l'ombre où faire une pause et remplir son ventre vide, il avait marché depuis plus de six heures sans s'arrêter apr!s tout. Ces petites ballades dans les landes dévastées ne lui avait pas manqué, il porte encore les marques de quelques combats où il a bien faillit y laisser sa peau, mais ça c'était il y a des années, dans sa petite jeunesse où il n'était qu'un mercenaire et baroudeur, débutant..

Le canyon de Red Cross s'étendait sur plusieurs kilomètres et n'était qu'un ensemble de couloirs et d'embranchement sinueux menant la plupart du temps à un cul-de-sac, si on ne connait pas l'endroit on se perd assez vite dans ce labyrinthe, même les monstres parfois viennent à mourir d'épuisement et de faim en cherchant la sortie. Mais depuis le temps, Arthos a appris qu'il était préférable de se procurer des cartes de la région lors de ses voyages, il en avait d'ailleurs une bonne tripotée dans son sac et il tenait justement dans ses mains la carte pour sortir de Red Cross, tenant fermement son sac de voyage à dos de sa main gauche et son épée de sa main droite, Arthos s'avança dans ce dédale de roche et de sable afin de rejoindre au plus vite Pittsburg, sa destination.

Red Cross amène parfois son lot de surprise, des voyageurs mort sur le chemin, de soif, de faim ou déchiqueter par les bêtes, parfois on peut croiser un monstre solitaire ou qui a perdu de vue sa horde et alors là un combat s'en suit ou alors on peut tout aussi bien croiser une femme chevauchant une panthère poursuivie par un groupe d'Ongulas. Cela faisait des heures que le vieux mercenaire marchait, il crevait littéralement de faim et la chaleur commençait à lui donner la migraine, mais quelque chose en lui le poussa à intervenir, aider cette femme, qui plus est d'après la carte, elle se dirigeait tout droit dans un cul-de-sac. Grommelant un peu, comme pour se plaindre de lui même, de sa "bonté d'âme", il se mit à courir à toute jambe vers le passage qu'avait emprunté la jeune femme quelques secondes plutôt.


« Je suis trop vieux pour ces conneries.. »

La jeune femme à la queue de cheval venait tout juste d'esquiver l'assaut d'une des bêtes, au moment où le vieux mercenaire fit son entrée. Se saisissant de sa claymore en posant le dos sur son épaule, il s'avança à pas comptés en direction de celle qu'il était bien décidé à sauver. Et c'est avec un large sourire aux lèvres qu'il provoqua les Ongulas, même s'ils ne comprendraient pas vraiment le principe de provocation, au moins l'un d'entre eux devrait rappliquer dans sa direction. Intuition qui s’avéra exact, l'un des Ongulas abandonna son combat avec la panthère pour se retourner à une vitesse fulgurante en direction d'Arthos, chargeant à pleine vitesse pour bondir sur l'homme, crocs et griffes apprêtées. Juste avant la mêlée, le mercenaire abattit sa lourde claymore en direction de son adversaire, mais l'animal est agile et esquive d'un bond sur le côté gauche continuant sa charge mais, Arthos connait bien la rapidité et l'agilité des Ongulas, alors que l'animal était fixé sur la claymore qui s'abattait sur lui, il n'eut pas le temps d'esquiver cette fois le coup de pied puissant du mercenaire, renversant l'animal sur le côté, le visage en sang.

« Alors.. On a perdu ses crocs ? »

Au moment où la bête se relève pour pousser un hurlement sauvage, Arthos lui envoie un grand coup d'épée à deux mains en oblique, tranchant l'une de ses pattes et une partie de son visage. L'ongulas se laisse tomber au sol, mort. Le sang de la bête plein ses vêtements et sur son visage, le vieux mercenaire se retourne vers les deux derniers ongulas qui était encore en prise avec la jeune femme et la panthère.

« Hé bien mes p'tits chats ! On n'a pas envie de venir venger son copain ?! »

Les deux ongulas ne prêtèrent pas attention tout de suite aux propos du vieux mercenaire, mais à la vue de l'un des leurs baignant dans son sang, les deux bêtes devinrent enrager et abandonnèrent leur combat pour se diriger à toute vitesse vers Arthos, laissant le champ libre à la jeune femme et la panthère. Si Arthos pouvait s'occuper d'un Ongulas sans soucis, deux c'était plus difficile, pas impossible, mais maintenant, la jeune femme et son animal était libre d'agir, alors que leurs précédents adversaires avaient maintenant le dos tournés et étaient focalisés sur le mercenaire.


Cassiopée la Solitaire

Humain(e)

Alors, comment Cassiopée avait-elle pu se retrouver dans une région aussi dangereuse et se faire charger par trois Ongulas enragés ? Elle qui d'habitude, faisait toujours preuve d'une grande prudence, ça paraissait étonnant. Les Ongulas étaient des créatures  agressives, évidemment, mais elles n’attaquaient pas sans raison. Habituées à vivre dans cette région, ils n'étaient pas particulièrement affamés en cette saison, qui n'était ni celle des amours ni celle des naissances. Peu de chance, donc, que les Ongulas aient attaqués pour protéger leurs femelles ou leurs petits. Mais alors... pourquoi ? Tout simplement parce que ces trois bêtes là n'étaient pas sauvage, mais domestique. Oui, oui, vous avez bien compris. Les trois Ongulas qui avaient attaqués Cassiopée et sa Shanga avaient été envoyé par quelqu'un pour les tuer. Et ce quelqu'un n'avait visiblement pas apprécié que la mercenaire pénètre dans son domaine pour tenter de lui piquer une parure magique. Un collier capable de donner de grands pouvoirs à son porteur. Cassiopée ne la voulait pas pour elle, elle avait tout simplement signé un contrat avec un homme qui voulait posséder cet objet.

Si la jeune femme en était là, c'est à dire dans le pétrin, c'était parce que son commanditaire lui avait mentit. Il lui avait assuré que la grotte mystérieuse où elle allait se rendre était vide, hormis quelques pièges et deux ou trois créatures souterraines sans importance. Le fourbe ! Elle s'était bien fait avoir. Résultat, elle n'avait pas le collier et allait devoir s’asseoir sur un bon paquet de pièces d'or. Sans compter qu'elle risquait de perdre la vie à n'importe quel moment.

Rapide et agile, la mercenaire parvenait heureusement à éviter les attaques meurtrières de la créature, sans parvenir toutefois à le blesser mortellement. Pour l'heure, elle n'était parvenue qu'à l'effleurer de sa lame. Quant à Shanga, elle avait beau s'en sortir comme une chef, elle ne tiendrait pas éternellement contre deux bestioles de cette envergure.
Et puis soudain, sortit de nulle part, un homme vint leur prêter main forte et parvint à tuer l'un des trois Ongulas. Mieux encore, alors que Cassiopée venait une fois de plus d'éviter le pire, l'homme attira les deux autres dans sa direction.
Étalée sur le dos, la jeune femme se serait sans doute fait croquer si elle n'avait pas donner un bon coup de pied dans la mâchoire de l'Ongulas juste à temps. L'intervention de l'individu tombait à pic.

Furieuse, Shanga feulait et s'apprêtait à bondir de nouveau sur son adversaire, mais Cassiopée émit un sifflement autoritaire et lui fit signe de la suivre. La mercenaire contourna l'homme en prise avec les deux créatures et commença tout naturellement... à se barrer. Sans doute que la plupart des gens auraient aidé ce type à se battre, parce qu'il venait de leur sauver la vie, mais Cassiopée était du genre à ne pas vouloir s'encombrer de cela. Il était venu les aider au péril de sa vie et bien soit, qu'il se débrouille maintenant, non ?
La jeune femme aurait mentit si elle avait prétendu ne pas avoir ressentit de remord pendant qu'elle s'éloignait du combat, mais ce n'était pas une chose qu'elle avouerait aisément.
Derrière elle, Shanga traînait la pâte. Non pas qu'elle était blessée, mais plutôt boudeuse, comme si elle en voulait à la mercenaire de l'avoir privé d'un beau combat. Cassiopée s'arrêta, soupira et se tourna vers elle.

Quoi ?! Tu auras bien d'autres occasions d'égorger une ennemi, Shanga, mais là, c'était un peu trop risqué si tu veux mon avis.

L'animal lui répondit par un feulement dédaigneux. Cassiopée haussa les épaules et continua d'avancer. Si jamais le type parvenait à survivre, il n'aurait aucun mal à suivre leur trace. Même chose pour les Ongulas. Mais elle n'avait pas le temps d'effacer les indices de leur passage, il fallait s'éloigner rapidement. De plus, le soleil n'allait pas tarder à se coucher, il fallait trouver un endroit sûr pour passer la nuit. Au bout d'une heure, elle tomba sur un endroit propice à ériger un petit campement. Il se trouvait en hauteur et lui permettait de surveiller les alentours et de lui laisser une porte de sortie en cas d'attaque. Quelques rochers masquaient également la lumière du feu de camp, leur permettant de rester discret. En tous cas, la vue était superbe.

Il faisait presque nuit déjà. Cassiopée dépeça un lapin qu'elle avait chassé plus tôt dans la journée et commença a le faire cuir. Shanga, de son côté, dévora un autre lapin cru un peu plus gros que le premier. Ça suffirait, mais demain, elles allaient devoir chasser de nouveau. Le temps que la viande cuise, la mercenaire vida la moitié de sa gourde dans un bol et se servit d'une petite éponge pour faire une rapide toilette et enlever toute la poussière qui lui collait à la peau. Pour cela, elle avait le buste entièrement nu. Heureusement il faisait chaud à cette heure-ci et personne ne se trouvait aux alentours. Enfin... à priori.


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