Une humaine et une esclave perdues dans les rues sombres. (PV Naysha)

Cela va faire un peu plus de six mois que je suis l'esclave de maître Kamui et son apprentie dans l'art de l'alchimie. Pendant ce laps de temps j'ai apprit de mon maître à contrôler mon niveau de ki et de le relâcher quand cela était nécessaire, ainsi que les bases alchimiques et plus important, mon nom, Fiela.

Aujourd'hui je pouvait faire toute les transmutations simple et certaine interdite, que j'apprenais en cachette avec certains livre que j'avais lu sur place pendant que mon maître était distrait. L'alchimie permettait de faire plein de chose impossible, tels que transformer le plomb en or ou construire quelque chose en même pas deux seconde, mais cette art avait des règles à respecter, la première est d'analyser, puis de le réduire à leurs simples atomes et reconstruire après. Plus d'une fois j'avais demandée à maître Kamui pourquoi on ne pouvait pas rester à la deuxième étapes, la réponse était toujours, une transmutation se doit d'être finit.

Il y a une semaine je commençai un projet alchimique très avancée, pour mon niveau. J'avais remarquée que à chaque fois que je faisait allusion à la transmutation humain, il perdait son calme et finissait par être un brin dépressif. En regardant les livres qui trainait j'étais tombé sur une photo de mon maître avec sa femme et un enfant, aussi j'eus l'idée de vouloir les ramener dans cette demeure, pour que mon maître soit plus heureux.

Ce soir était le grand jour, j'avais fait sous mon lit une cercle alchimique d'invocation avec tous les éléments pour que cela réussisse. Je préféra attendre que mon maître s'endorme et laissa une heure s'écouler avant de commencer. Une fois ce temps écoulé, j'active le cercle d'invocation en visualisant la femme et l'enfant de maître Kamui. Au moment où le résultat allait apparaitre, mon maître déboula, fracassant la porte de ma chambre, je senti d'un coup que ma demande allait me prendre ma vie et ce fut à cet instant que l'un de mes pouvoir latents surgit, détruisant le cercle alchimique et son activation. Je voulut regarder mon maître avec une mine déçu et me prit une baffe qui n'avait rien de contrôler, me faisant rouler bouler jusqu'au mur.

Il me cria dessus, me disant que ce que j'avais fait était d'une stupidité sans borne, qu'en tant qu'élève je l'avais déçu de prendre autant de risque pour une tentative qui méritais plus d'un mois de préparation, même pour les meilleurs et qu'il ne fallait pas faire ça sur un coup de tête ou une quelconque envie de lui faire plaisir.

Je ne sus pas pourquoi je m'énervai et lui cria qu'en tant que maître il était misérable, qu'il me dégoûtait. Tous ces mots je ne les pensaient pas , mais le mal avait été fait et maître Kamui préféra fuir dans sa chambre. Je me jete sur mon lit pleurant de rage de n'avoir pas réussit et de tristesse pour avoir encore plus enfoncer l'épine qui était sur le cœur de mon maître. Je prit une décision, il était clair que je n'était pas l'esclave qu'il lui fallait pour le moment, je sorti une lettre et une plume et écrivit en Eden.

Cette erreur est celle de trop, aussi pendant un certain temps je vais partir chercher un autre maître et quand je considérerais que ma punition sera accomplit, je reviendrais à votre demeure pour rester à votre service jusqu'à ma mort.

Votre servante dévouée,Aby.

Puis j'enfile ma robe d'esclave, qui avec le temps moulais mon corps faisant voir toute la splendeur de ce dernier, mit mon collier rouge avec ma clochette, une culotte noire et partie par la grande porte en saluant en guise d'au revoir la demeure de maître Kamui.

Je voulut aller à l'entrepôt et tombe à la place sur un maid café. A peine je traversa la porte d'entrée, que le maître des lieux me poussa violemment dehors en me disant que les esclaves n'avaient rien à faire ici. J'erre donc au grès des rues et au bout d'une heure je me trouva dans les bas fond, je m'en redit compte quand le caïd du coin me dit que pour continuer à avancer, il fallait payer un droit de passage. N'ayant rien de valeur, j'applique la règle alchimique, mon corps fut donc la compensation pour passer, il n'était pas brutale et me complimenta même sur la qualité du paiement, il me dit aussi que si l'envie me prenais, il m'intégrerais à sa bande. Je refusai avec politesse et continue à m'enfoncer, il était dit que dans le cœur de ce lieux, on pouvait tous trouver, je comptais bien trouver un maître ou une maîtresse.

Une demi-heure était passé et j'entendis des ricanement, il ne faisait aucun doute que quelqu'un était pisté, je vit une belle demoiselle qui semblait paumée et devina qu'elle serait la cible. Aussi je vint discrètement devant elle, m'incline et me présente. Avec de la chance, elle pourrait être ma maîtresse

- Bonsoir, je m'appelle Fiela,Abigaëlle ou Aby. Puis-je vous aider mademoiselle.

Les agresseurs attaquèrent et se figèrent en me voyant, c'était ceux qui m'avaient fait payer le droit de passage, leurs chef sortie de l'ombre en riant.

- Hé ben, tu es toujours là petit chaton ? Comme tu es là, peus-tu dire à cette demoiselle comment cela se passe quand on veut traverser notre territoire.

Je me relève, me retourne et fit des pas vers le chef jusqu'à atteindre son oreille droite et lui murmura.

- Je peux payer pour cette femme ?

Le chef prit son temps pour réfléchir, tout en contrôlant sont groupe et donna sa réponse.

- Si tu n'étais pas une esclave, tu serais la marchande la plus dure à commercer. Comme tu as bien payer ton droit de passage, je veux bien la laisser passer autant de fois qu'elle le désire sur mon territoire.

Le groupe manifesta son mécontentement et le chef fracassa un mur à gauche.

- Est-ce que un seul d'entre vous est capable de faire ce que ce chaton peu faire ? Non ! Donc le premier qui touche à la miss et à l'esclave peut préparer sa tombe. Des question ?

Le groupe se dispersa, avec leurs chef et je pus enfin soupirer, j'avais cru un moment qu'il ne lâcherais pas l'affaire. Je me tourna vers la dame et m'incline en disant. Ma clochette tinta.

- Vous allez bien madame ?

Cette journée était un peu spéciale pour Naysha : de une, c’était samedi, et le samedi, elle n’avait pas cours, et de deux, elle venait de passer une excellente nuit… en très agréable compagnie. Elle ne se refaisait décidément vraiment pas. Comme bien souvent, elle a passé son vendredi soir à travailler au club, s’échauffant sur du service de boissons assez simple, puis, l’heure avançant, elle a commencé à sucer quelques queues sous une table ou une autre, même un antre humide et chaud y eut droit ce soir là, puis, les choses allant dans une direction habituelle, elle a terminé sa nuit de  boulot par quelques envoyées en l’air, c’était vraiment l’expression, dans une chambre ou une autre, en compagnie de certains clients, et clients, elle a même eu droit à un couple…

Belle soirée, ça c’est certain, puis à trois heures du matin, elle est rentrée, avec le  couple avec lequel elle a achevé son « service ». Ils l’ont invitée chez eux, histoire de continuer un peu, encore…
Ils se sont finalement tous trois endormis, comblés, et c’est vers les quatorze heures que la belle lycéenne se réveilla, prit une douche, avant de laisser ses partenaires d’une nuit seuls. Elle portait le même ensemble – qui n’était pas celui utilisé pour travailler – que la veille, à savoir un petit short en jeans, qui couvrait à peine l’entier de ses fesses, un petit haut blanc très moulant, qui laissait aisément deviner l’absence de tout soutien-gorge, et qui descendait jusque par-dessus le short, ne dévoilant pas, choses plutôt rare, son ventre.

Elle était de l’autre côté de la ville, et n’avait pas vraiment envie de prendre le bus, du coup, elle n’eut guère d’autre choix que de passer par les bois, si elle voulait rentrer chez elle. Ca irait encore, elle aurait une grosse demi-heure de marche, de quoi entretenir la ligne, un peu le physique qui n’était pas excellent chez elle, et puis il faisait beau, pas trop chaud, c’était tout simplement une petite promenade qui se voudrait être agréable.

Traversant le bois, elle fut soudainement happée par l’un des portails menant à Terra. Stupéfaction, surprise, que dire d’autre, c’était la première fois que cela arrivait à Naysha, puis elle se retrouva dans un endroit inconnu. Elle connaissait le nom de Terra, mais c’était tout. A vrai dire, elle venait d’expérimenter ce que lui avait expliqué Saïl au centre commercial, durant cette nuit particulière, dont elle se souvenait encore, évidemment. Elle regarda d’un côté, puis de l’autre, autour d’elle, vraiment rien qu’elle n’eût pu reconnaître. L’endroit était désert, délabré, elle devait être dans un endroit très pauvre, ou abandonné, ou un quartier mal famé…

Elle n’avait pas vraiment eu le temps de s’interroger, déjà elle entendait quelques ricanements, rien de très rassurant, au contraire. Elle fit quelques pas, tentant vainement de s’éloigner de ces rires qui la faisaient frissonner, puis elle poussa un soupir de soulagement, elle venait de tomber sur une jolie jeune femme, vêtue de façon encore plus provocante qu’elle-même ne l’était. Elle la salua, puis une sortie de scène étrange se joua, la jeune femme ne comprit à vrai dire pas tout, de loin pas…  Payer quelque chose, puis finalement non, un droit de passage peut-être, ou simplement le droit de rester en vie, dur à dire.

Tous s’en allèrent, je me demande ce que cette Fiela avait bien pu leur dire, mais elle devait être influente, au moins un peu, ou un truc de ce genre là. La noiraude soupira, en revenant me faire une petite révérence, une nouvelle fois, la clochette tintant…
Une clochette, drôle d’idée, non ? C’est peut-être une mode sur Terra, c’est ce que pense la rouquine au premier abord en tout cas. Naysha sourit doucement à la belle femme qui se tenait face à elle, et elle lui répondit assez simplement, sur un ton un peu plus bas qu’à l’accoutumée, légèrement empli d’une certaine angoisse.

-   Je vais bien oui, et toi ? Je… merci ! Ah, et heu… je ne suis pas encore une madame, appelle-moi simplement Naysha, ou Nay, ça ira très bien !

La rouquine regardait toujours autour d’elle, même s elle revenait très régulièrement sur Fiela. Elle cherchait juste à bien se souvenir du lieu, histoire de se retrouver si elle devait à nouveau se retrouver là, un jour ou l’autre. Elle détailla un peu plus la jeune femme, lors d’un des regards qu’elle posa sur cette dernière, puis elle reprit la parole, demandant naturellement :

-   On est où ? sur Terra ?

Elle se présenta, aussi eus-je la joie de connaitre son prénom, Naysha, pour un habitué de Terra, cela sonnait un peu bizarre, mais moi je trouvais joli ce petit nom, en tous cas aussi jolie que cette demoiselle. Elle ne semblait pas être d'ici, une étrangère peut être ? Il faut dire que les seules personnes venant, étaient souvent pour trouver quelque chose, se faire violer ou devenir violeur en s'exerçant dans ce lieux qui était parfait pour débuter. Elle me dévisagea à plusieurs reprise et finit par demander où l'on était.

- Vous êtes effectivement sur Terra, dans la Ville-Etat de Nexus où regorge tous ce que vous voulez à condition de savoir où chercher et d'avoir de quoi payer que se soit en liquide ou en nature. Vous pouvez tous trouver y comprit des esclaves tels que moi.

Je fit une pause en souriant, si elle n'était pas d'ici, il valait mieux qu'elle sache ce qui l'attendait.

- Pour être un petit peu plus précis vous êtes dans les bas-fonds, une zone où vie tous ceux qui n'ont pas put vivre en ville et sont prêt à s'écharper pour un quignon de pain moisit. C'est ici qu'il y a le plus de territoire gouverner par des gang et le droit de passage  est soit des objets de valeurs, soit le corps de la personne voulant passer.

Si elle assimilais tous ce que je lui disait, elle allait vite savoir comment j'avais payée mon droit de passage et ce à quoi elle avait échappée. Je fit une remarque.

- Je vais vers le cœur des bas-fonds, pour y trouver un maître ou une maîtresse, c'est là bas que l'on peut avoir toute les informations que l'on veut, sans avoir à payer trop chère.

vous me direz comment j'ai eus ces info là, c'est très simple, dans l'entrepôt se trouvait une terranide qui avais tous le temps vécu dans cette partie de la ville et en échange de l'avoir bien traitée, elle m'avait dit cette info. Comme quoi le principe de l'échange équivalent s'appliquait inconsciemment.

La jeune femme écoutait attentivement les paroles de sa « sauveuse », en préservant son éternel sourire doux. Fiela semblait être une esclave, et avait sans aucun doute du payer son droit de passage en nature. La rouquine sourit un petit peu plus en détaillant les courbes de la noiraude, et elle n’aurait peut-être pas été contre le fait de devoir elle aussi payer son passe, quoique…

Elle ne l’interrompait toujours pas, et fut quelque peu surprise de la savoir à la recherche d’un maître ou d’une maîtresse, Naysha qui elle appréciait tant la liberté, avant vraiment du mal à la comprendre, mais pourquoi pas, après tout, chacun est libre d’avoir ses envies. La lycéenne ne savait pas vraiment quoi dire, en fait, elle était surtout perdue, ici, où elle ne connaissait rien, ni personne, et elle recommença à regarder autour, avant d’enfin reprendre la parole :

-   Tu es… une esclave, qui est libre, mais tu veux de nouveau ne plus l’être ?

Le ton semblait des plus confus, et il l’était vraiment, Naysha ne savait pas trop quoi penser de tout cela, ça faisait beaucoup de choses nouvelles en peu de temps, après tout.

-   C’est ton droit… enfin si j’ai tout compris ! Mais heu… pourquoi chercher quelqu’un pour te dicter ta conduite ?

Si Naysha était une opportuniste profiteuse, elle aurait là une belle occasion de peut-être s’en sortir, mais ne l’étant pas vraiment, elle n’allait pas se proposer ainsi de faire office de maîtresse, et ainsi de pouvoir peut-être rentrer chez elle, ou tout du moins, se retrouver dans un lieu moins apeurant.

En attendant, sans vraiment interrompre la conversation, elle s’éloigna d’un pas normal, regardant où elle posait les pieds, évitant de se tordre la cheville sur un débris ou un autre, et elle se rendit vers une sorte de petite bâtisse complètement délabrée, qui devait juste servir d’abri par temps de pluie aux plus pauvres que l’on pourrait rencontrer ici. Elle  cherchait juste à éviter de rester pleinement exposée à… à elle ne savait absolument pas quoi. La jeune femme n’était pas des plus rassurée ici, même si elle faisait tout son possible pour garder une certaine contenance, et à préserver son petit sourire.

Fiela écouta ce que Naysha disait et comprit très vite qu'elle ne pourrait pas, finalement, être sa maîtresse. Les deux question démoralisa complètement l'amnésique. L'esclave vit la jeune femme aller sous un abris, sans doute pour faire le point dans sa tête ou trouver un endroit un peu moins hostile. Fiela pouvait sentir une sorte de peur, celle que tout humain aurait si il était largué dans un monde totalement inconnue, aussi s'approcha-t-elle doucement de la femme et s'assit à côté, en jouant avec ces pouce, regardant le sol le regard vide.

- Je ne suis pas libre, j'ai fuis … mon maître doit m'en vouloir, mais je pense que cela sera mieux pour lui … Si je cherche un maître ou une maîtresse c'est pour me punir … Me punir d'avoir fait souffrir mon maître en faisant quelque chose qu'il ne voulait pas … Quelque chose qu'il m'avait interdit de faire, car cela lui brisait le cœur de voir ça.

Puis elle prit un temps mort, on voyait bien que Fiela pensait ce qu'elle venait de proférer et aussi qu'elle parlait sans faire vraiment attention à ce qui l'entourait.

- J'aurais peut être du en parler à mon maître … Mais je pensait pouvoir le faire toute seul et lui faire une surprise … A la place j'ai tous gâché et j'ai fait du mal.

Une larme coula le long de la joue et finit sa course sur la robe.

- A vrai dire je crois que si j'étais libre je ne ferais que du mal autour de moi … Je préfère avoir quelqu'un qui me contrôle, même si je dois en  mourir. Tant que ceux autour de moi ne souffre pas je n'en ai que faire de ma vie.

On aurait presque dit une femme qui était en dépression et qui avait en tête un suicide, d'un certain point de vue il est rare pour un esclave de vivre longtemps.

Naysha était peu rassurée, mais ça ne l’empêchait pas d’écouter attentivement la noiraude, au contraire même, cela lui permettait d’oublier un peu ce monde « hostile », ou du moins inconnu qui les entourait. Elle l’observait également, sans dire mot, et, de par son habitude des relations sociales en tout genre, s’était bien rendue compte que Fiela n’était pas au mieux de sa forme.

La lycéenne l’aiderait bien, mais comment pourrait-elle le faire, elle serait incapable de la punir sérieusement, et puis… et puis ce n’était pas vraiment son genre, toutefois elle ne pouvait pas la laisser ainsi dans son état, et sa présence, tout comme son intervention plus tôt, la rassuraient. Après un moment de silence, elle se rapprocha un peu de Fiela, puis elle avança une main douce vers le visage de la jeune esclave, avant de retirer les quelques larmes qui perlaient, avant d’adresser à sa « sauveuse » un petit sourire.

-   Si on rentre sur Terre, je saurais comment te faire vivre, en étant à peu près sous contrôle de quelqu’un d’autre tout le temps, ou presque, et tu ne ferais pas de mal, au contraire.

La rouquine n’avait pas l’air de plaisanter, ni de donner des espoirs vains : elle avait vraiment une solution en tête, mais qui sait, ce ‘est pas non plus sûr que ce soit à son goût, si elle voudrait quand même pouvoir choisir ses activités…

Ce serait peu commun, ou peut-être pas, mais ça lui permettrais d’avoir quelqu’un qui la surveille un peu, tout en ne donnant pas l’impression d’abuser d’elle, même si… Naysha avait du mal à se faire à ce genre de relation. A vrai dire, elle souhaitait l’aider, mais là, elle n’était vraiment pas sur un terrain connu, et elle ne pouvait pas faire grand-chose, ainsi, elle attendrai de voir la réaction de Fiela.

Fiela reprit contact avec le monde exterieur, quand Naysha avait essuyer ces larmes, d'ailleurs l'esclave ne c'était par rendu compte qu'elle avait pleurée. Aussi entendit-elle la proposition de cette femme au cheveux d'une couleur chaude et cacha une peur.

- On m'a toujours dit que la Terre était affreuse, mais si je vais là bas je ne pourrait sans doute pas retourner ici, sur Terra. Mais si un jour j'ai la chance de venir sur Terre je serais ravie de vous revoir pour m'apprendre ce que se monde recèle.

Elle se leva et tendis la main vers Naysha en disant.

- Mais je vais vous remerciée de vouloir m'aider, je sais qui peut vous dire comment retourner sur Terre, même si il est dur en affaire.

Fiela d'un coups repoussa sa compagne et une flèche se ficha dans le bras de l'esclave où aurait du être le cœur de Naysha, de l'ombre sortie une des personnes qui avaient protester le plus contre le fais que cette dernière ne paie pas le droit de passage. Fiela resta calme, sachant ce qu'il fallait faire, mais elle se reçu un coup d'une deuxième agresseur qui avait fait le tour et attaquer par derrière, l'assommant sous le coup.

- Voilà cette pute est assommée, toi la demoiselle tente pas de fuir sinon on devra te briser les pattes.

L'archer s'approcha de Fiela d'un pas conquérant et décocha cinq, six coup de pied pour être sur qu'elle était assommée. Il sortie un couteau et découpa précautionneusement la robe, l'escalve ne bougeait pas et semblait morte à vrais dire, sa respiration était sifflante, comme si elle avait du mal à respirer. Le deuxième agresseur quand à lui gardait en respect Naysha. Puis ce fut là que un cercle de transmutation apparus sous le corps de Fiela, une partie de son sang forma une boule et de cette boule apparut un loup écarlate, avec des yeux jaune à glacer le sang. L'archer surprit et ayant peur dit.

- C'est quoi cette bestiole Nort, tue moi ça, tue moi cette …

Il n'eut pas le temps de finir, le loup l'avait sauté à la gorge et le tua, puis se fut le cas du deuxième agresseur qui ne put rien faire hormis courir deux mètres. Le loup ayant finit son action braqua ces yeux vers Naysha et se dirigea vers Fiela en grognant et mordit sauvagement la jambe droite de l'esclave.

Tous transmutation qui touche au vivant avait un coup, pour Fiela se sera de se réveiller en ayant les souvenir du loup en train de faire sa boucherie et l'impossibilité de bouger sa jambe droite pendant plus de six heure.

Cette dernière se réveilla et découvrit les deux homme déchiquetés et ces mains pleine de sang, aussitôt elle plaça ces main sur sa tête avec une mine effrayée, elle avait tuée des personne. Elle balbutia en boucle en ne bougeant pas, regardant le cadavre de l'archer en face d'elle avec les trace évidente  des crocs du loup.

- J'ai fais du mal, je voulais protéger mais j'ai fais du mal ...

Elle sentit des mains se poser sur elle, Fiela ne bougea plus, ne parla plus en attendant une parole soit réconfortante, soit la plongeant encore plus dans sa douleur. Deux âmes de prise c'était trop pour elle. Elle se rappela que certains cercles de transmutation peuvent se faire inconsciemment et agir comme un système de défense pour l'alchimiste. Mais elle était effrayée par ce pouvoir qu'elle croyait acquise en majorité. Le destin d'un être évoluant vers les entités divine n'était pas amusante, loin de là.

Elle avait peur de la Terre mais n’hésiterait pas à venir trouver la jeune femme si elle s’y retrouvait, c’était plutôt spécial, si on y réfléchissait un peu, la jolie noiraude presque nue n’était qu’une inconnue pour Naysha, ou presque, et l’inverse n’était pas faux non plus. La rouquine n’eut même pas le temps de lui répondre, qu’elle se fît pousser, l’air venait de se fendre, un sifflement s’était fait entendre… et Fiela avait une flèche plantée dans le bras ??!

Naysha n’eut à peine le temps de se retourner qu’elle pût voir sa nouvelle connaissance tomber, elle venait de recevoir un coup, elle n’allait vraiment pas bien, et Naysha paraissait apeurée… elle avait peur, un peu de la situation, mais surtout pour Fiela, qui venait d’être assommée, qu’elle venait de voir son bras se faire transpercer par une flèche… Et comme si ce n’était pas assez, ils se mirent à la frapper, alors qu’elle était incapable de se défendre, tout comme Naysha était tout simplement incapable de réagir. Puis la robe de Fiela fut découpée, la rouquine elle, avait clos ses paupières, ne voulant pas assister à la suite.

Elle ne vit pas le cercle, ni le loup qui venait d’apparaître. Lorsqu’elle entendit l’un des deux sauvages qui semblait paniqué, elle ouvra les yeux et… et elle ne comprenait rien, à peine le temps d’essayer de comprendre, que déjà les deux hommes étaient au sol, inanimés, inertes, morts… Puis cette sorte de loup alla mordre la jambe de Fiela, alors que cette créature venait de la protéger, c’était à n’y rien comprendre.

La jeune femme était vraiment dépassée par cette planète, par ces évènements qui se pressaient au portillon, tous plus fous les uns que les autres. Fiela venait d’émerger, de découvrir ce qu’il venait de se passer, de… d’être au moins autant effrayée que ne l’était la rouquine. Se reprenant un peu, par une sorte d’éclair de lucidité, Naysha se rapprocha de la noiraude, dont la robe ne cachait plus grand-chose, et posa ses mains, avec délicatesse, sur ses épaules. Elle pouvait sentir sous ses mains une jeune femme perdue, tremblante, et elle lui dit sur un ton bas :

-   Merci…

Un simple merci, car il fallait bien l’admettre, sans l’intervention première de Fiela, Naysha serait sans aucun doute morte à l’heure qu’il est, et suite à cela, elle aurait sans doute été violée, encore et encore, et même, elles l’auraient sans doute été toutes les deux… elle venait de tuer deux personnes, mais elle venait probablement de sauver une vie, si ce n’est deux.

-   Merci de m’avoir protégée, encore… merci de nous avoir sauvées de leurs griffes…

Naysha, qui était jusqu’alors derrière Fiela, lâcha les épaules de cette dernière, et elle vint sur le côté, venant observer le bras et cette flèche  toujours présente… la jeune étudiante farfouilla dans son sac, qu’elle avait gardé, et en sorti une petite trousse de premiers secours, elle allait pouvoir faire le nécessaire pour Fiela. Elle sortit un bandage, du désinfectant, une ou deux petites serviettes, et il y avait également dans la trousse une petite pince, et une lame de rasoir, ça pourrait servir, sans doute…

-   Il faut retirer cette flèche, tu veux le faire toi ?

Aussi impensable que ça puisse paraître, Naysha avait presque oublié la situation dans laquelle elle se trouvait, la seule chose qui lui importait était dans un premier temps de s’occuper du bien-être de Fiela. Après tout, même si elle était esclave, ou du moins, avait besoin d’être « guidée », elle était avant tout une personne humaine, enfin, à peu près humaine, à en croire la scène qui venait de se passer.

-   La Terre me paraît presque moins dangereuse…

Fit la lycéenne, en un murmure, comme si elle se parlait à elle-même plus qu’à Fiela.

Fiela eut une larme en entendant Naysha la remercier, cela allégeait un peu son pêché. Elle put sentir sa compagne s'assoir à côté et examiner sa plaie, la flèche y était encore et si on le tire dans me mauvais sens, cela aurait aggravé la blessure.

Puis elle entendit la rouquine dire la Terre semblait moins dangereux, à ce moment l'esclave eut un sourire  et toussa, les coups de pied au ventre faisait encore mal. Elle dit doucement, pour éviter de sentir de la douleur.

- C'est la vie normal, quand on est dans les bas fonds, les fort règne, les faibles ne peuvent que obéir. Si tu es un boulet pour eux, ils te laissent mourir.

Fiela ne se voulait pas méchante, mais elle expliquait, certe de manière un cru, comment cela se passe au cas, improbable, où elle reviendrais ici. L'esclave cassa la pointe de la flèche, plaça son nidex gauche sous ces dents et, avec sa main droite tira le corps étranger de son bras, non sans retenir un cri de douleur.

Puis toute seule, elle se fit un bandage en désinfectant et mettant sur la plaie une herbe qui poussais sous l'abri.

- Si vous deviez vous blesser, mettez ces herbe rouge sur votre plaie, elle anesthésie la blessure et augmente la régénération cellulaire.

Fiela voulut se lever, mais sa jambe droite lui fit mal, l'empêchant de se lever. La morsure du loup était assez moche à voir, mais ne mettait en rien la vie de la jambe en danger, par contre il fallai faire un garrot, sinon la blessure aurait raison de l'esclave.

HJ- Désolée si c'est court^^' -HJ-