You'll terminate what could germinate, If you suffocate the child within your soul. Ephemeraë and Vaas
Might be dangerous
Might be filthy
But to some it just might be
Kinda neat
Safe and sweet
Even cleanly ~
" - Oh, man. What the fuck is wrong there ? " Ca parle Japonais partout autour de vous. De quoi vous donnez le tournis, si vous ne l'aviez pas déjà. Mais rassurez-vous ! Le mélange drogue plus alcool, accouplé à l'adrénaline de la fuite a eu raison de vous, et vous avez envie de dégueuler depuis déjà une demi-heure. Ca vous prend à la gorge comme un mauvais rhume, et ça parcoure vos entrailles. Heureusement qu'il y a un groupe de cons à vos basques, sinon vous auriez déjà perdu toute fierté dans une poubelle, à cracher votre bile. Mais non. Parce qu'une soirée sans merde, c'est pas amusant ! Il avait fallu que ces connards de Yazukas décident que vous trichiez à la roulette. Comment ? Magie, quoi. Bon, ils avaient raison, ouais. Après une petite fellation sur le croupier et un petit verre offert avec les sous que vous lui aviez dérobé durant la fellation
(rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme), il avait été d'accord de tricher pour la soirée en votre faveur, tant que vous l'enculiez le soir-même, à la fin de son service. Pas de soucis,
sugar, Eph' a des techniques pour enculer tout à fait elle ... Comme aller te dénoncer.
Hé ! Don't look at me like that ! Il faut jouer de tout, sinon c'est vous qu'on baise.
Bref, pour résumer, vous êtes en train de courir dans les rues du Quartier de la Toussaint, le souffle haletant, un point de côté dans les côtes vachement agressif, et des cons qui vous suivaient comme des vieux chiens de garde. Bon Dieu de Bordel de merde. Vous tournez à une Rue, et sentez le canon d'une arme sur votre front. Echec de la mission.
Try again. Vous dégainez une lame de votre manteau en cuir et l'enfoncez bien fort dans les parties génitales du Yazukas qui hurlent. Vous tournez l'arme dans les boules de l'homme qui se tord de douleur, de rage et tire. Blam, blam, blam. Trois Yazukas tombent au sol.
" - Thanks, sweety." En relevant votre arme vous lui crevez un oeil et l'achevez.
Game over. Mission accomplished ! Next Level. Difficulty : 10. Derrière vous, ça grouille d'hommes qui promettent de vous éviscérer, de vous enculer
(décidément que des homos dans ce coin), de vous arrachez les yeux, de vous les faire bouffer et de finir par vous émasculer en vous pendant par la queue. Quel programme ! De vous donnez du baume au coeur et de l'énergie pour fuir. Un peu de parkour, deux murs escaladés, et une cheville fracassée, la vôtre si le doute était permis, et voilà que la foule derrière vous s'est doucement perdue dans les méandres de la ville et vous ralentissez enfin la cadence au coin d'une rue sombre pour frotter votre cheville. Hur.
That hurts as Hell bitches.. Vous vous collez soudainement au mur. Ca grouille encore dans ce coin du quartier... Putain, mais ils vous laisseraient pas crever en paix. Le genre de mecs qui même agonisants viennent vous demander de payer votre dette, avec les intérêts et les compensations. Ces japonais sont pires que les Américains, ils sont butés comme pas possible, avec le diable au corps. Votre compréhension du Japonais est assez bonne mais quand ils commencent à s'énerver entre eux ou contre quelqu'un.
Owowow, calm down. On est pas tous ici polyglottes et il vous a fallu les 6 mois d'existence dans ce pays pour maîtriser les voyelles et comprendre leur accent horrible. Cette langue est ridicule, en plus. Genre, sérieusement, qui parle comme ça, hein ? Collée au mur, dans vos pensées et avec la grande impression qu'une connerie se prépare contre vous, vous soupirez quand le groupe de Yazuka passent devant vous sans vous voir. Mm.
" - Hé, connard, lève le nez et regarde moi. Essaie même pas d'attraper une de tes armes ou je t'ouvre en deux. De là... A là." Il pose son sabre, ou un truc qui y ressemble sur votre menton et descend lentement la pointe de l'arme jusqu'à votre intimité. Message imprimé, vous levez les bras de chaque côté de votre corps. Il vous fait signe de vous tournez et vous colle face contre mur, passant ses mains dans les poches de votre pantalon en cuir.
"Sacré cul".
Yeah, darling... I know. 'Want to taste it ? Question répondue quand il baisse brutalement votre pantalon. Un grognement vous échappe mais vous ne dites rien pour l'instant. Il baisse à peine votre caleçon
(pour une fois que vous en portez un, c'était la bonne idée de la journée), et écarte brutalement les deux monts de chairs pour venir s'enfoncer sans attendre entre vos fesses.
" - FUCK YOUR MOTHER, ASSHOLE !" L'insulte vous échappe alors que vous vous cambrez sous la douleur relative de la pénétration. Il aurait pu ... Il s'accroche à vos cheveux pour accentuer ses mouvements. Vous gémissez, le plaisir remplaçant vitesse grand V la douleur. Vous vous laissez faire pour l'instant. Vous auriez déjà pu le foutre à terre et l'égorger, mais vous êtes fatiguée de courir et baiser vous fera du bien. Il essaie de glisser ses doigts sur votre intimité, à la recherche désespérée d'un sexe masculin à masturber. La panique, l'incompréhension. Et il se fait ouvrir la gorge, la queue de l'homme encore ancrée entre vos fesses. Oh, ça l'a bien fait bander, putain. C'est donc vrai que ces asiatiques ont une relation super érotique avec la mort. Alors qu'il est tombé au sol, vous finissez par vous empalez sur son cadavre agonisant, tandis qu'il se tient la gorge des deux mains et que vous esquissez un sourire amusé.
" - Don't panick, it'll be worse. Just let you die and come in me before ... " Vous l'achevez pendant un orgasme douloureux de sa part et il crève avec sa queue en vous. Une belle mort, en résumé.
Anyway, il faudrait que vous bougiez. Vous allez pas baiser tout le gang non plus, quoi.
C'est une idée intéressante, certes, aguichante aussi, mais vous avez pas exactement le temps ni l'envie pour l'instant. Il serait temps que vous preniez vos cliques et vos claques et que vous disparaissiez de là.
" - You're an American, sweet boy ?" Ah bah,
fuck. Encore un autre. C'est des générations spontanées, en vrai. Soupir.
" - What a man you are. I mean, you killed alone, 5 of my man. And that, with the panick.. Tu m'excuseras, je repasse au Japonais, chéri. Tout seul comme un grand. C'est joli. Un Américain, en plus, ça change des Japonais. Tu pourrais attirer la confiance des gens comme toi, t'en dis quoi ?" Vous ne réagissez pas pour l'instant. Vous comptez faire comme l'autre et le trucider quand il finira de faire son maître des mots avec son anglais approximatif. Mais voilà. Il n'est pas tout seul. En vous retournant, vous voyez six ou sept Yazukas qui attendent derrière lui. En tournant de nouveau de l'autre côté, la rue est infestée.
Amazing. Vous vous relevez en remettant et votre sous-vêtement, et votre pantalon. Va falloir prendre une douche en rentrant. Si vous rentrez un jour... Vous haussez vaguement les épaules, en sortant une de vos cigarettes que vous glissez entre vos lippes.
" - Je sais pas de quoi tu parles, l'ami." Votre voix est rauque, votre accent japonais ... Intéressant. Vos yeux passent de l'homme à son arme, de l'arme à l'homme. Fusil à pompes, direct ? Ca va faire mal, ça. Pas envie de tenter l'expérience. Il vous tend son briquet pour que vous allumiez votre cigarette et vous soufflez lentement dans l'air. " Thanks, sweety." Un sourire se dessine sur vos lèvres. Si vous commencez à bien voir l'idée qu'il évoque. Plutôt que de mourir dans d'horribles conditions, il vous propose un marché là. Argent clinquant ou vie sauve, dans tous les cas, le marché est bon. Il reprend la parole en passant sa langue sur ses lèvres.
" - Je cherche un homme comme toi, pour une mission d'infiltration.
- Je ne fais pas d'infiltration. J'suis pas bon pour ça. Je veux bien tuer des gens mais pas m'infiltrer dans un réseau. Je vais pas aimer.
- T'as pas le choix. C'est ça ou je laisse mes hommes venger les leurs.
- Sérieux... C'est quoi encore cette connerie ? Et d'où vous choisissez des inconnus dans la rue ?
- Potentiel.
- Shut the fuck up, man. I'll just give you my potencial powerness in the ass.
- Je comprends l'Anglais, tu sais ?
- Comprends le bien fort.
- Alors ?
- Bah alors quoi ?" Vous finissez par écraser la clope au sol et tendez votre main pour serrez la sienne. Pacte créé. Il esquisse un sourire en vous tendant une nouvelle cigarette alors que vous l'allumez de nouveau. Ca va encore dégénérer cette connerie. Il vous jette un regard et examine le cadavre de l'homme au sol. Un rire se fait entendre, grave et rauque. C'est le vôtre, alors qu'il remarque enfin le sperme qui a coulé du chibre de l'homme.
" - Je t'expliquerai un jour." C'est ainsi que vous êtes arrivé ici. Sur les docks. On vous a introduit dans un famille de Yazukas. L'Américain aux moins d'argent, ils vous appellent. Vous êtes là pour infiltrer au mieux le gang adverse, et trouver un truc ... Un truc étrange. Le Rakyat ? Il vous a pas trop expliqué ce que c'était mais vous en avez conclu que c'était de la drogue. Et ça c'est bon. Vous finissez votre dose dans votre avant-bras alors que vous soupirez de plaisir. On vous a dit de ne tuer personne avant les ordres. Vaas sera le premier. L'homme avec lequel on vous envoie travailler. C'est pas que vous allez avoir des remords de tuer un gars qui aurait peut-être confiance en vous, mais c'est chiant d'attendre. C'est surtout dangereux d'attendre. Plus on attend, plus la bête se refroidit. Vous n'aimez pas ça.
But, Indeed ... Vous êtes bloquée là, maintenant. Enlevant la ceinture autour de votre bras, vous inspirez longuement, en vous laissant tomber la tête dans un paquet de marchandises. Vous avez fait un tour d'horizon, vous avez un peu vérifié les accès et les issues de secours. Finalement, une nouvelle cigarette se perd dans votre bouche, vous mordillez le filtre, les mains dans les poches. Il vous attend. De loin, vous l'observez. Surveiller des putes, sérieusement. Vous n'avez aucune confiance dans les deux gangs et vous vous demandez encore s'ils vous ont pas déjà vendu. Vous finissez de massacrer votre cigarette et finissez par refermer le bouton de votre chemise. Vous ressentez une certaine appréhension. Vous l'avez déjà rencontré, c'est pas ça le problème... Vous le sentez juste pas. Ca bouffe vos entrailles, la peur pitoyable dévore vos intestins et vous finissez par grogner. Vous grattez nerveusement votre gorge avant de soupirer lourdement. Allez, allez.
You can do that, Eph'. Don't panick. He can't hurt you. Play it smooth. Vous finissez par prendre un sourire goguenard en hochant légèrement la tête pour lui signifier que vous l'avez vu. Votre majeur joue sur votre pouce, et vous finissez par craquer, et allumez une nouvelle cigarette.
" - Alors, c'est quoi cette histoire ? J'étais bien, le cul dans la fange à surveiller tes putes." Le ton est vulgaire, et vous vous décalez pour souffler la fumée sur le côté. Vous allez pas l'énerver dès le matin. Ca va faire deux/trois semaines que vous le côtoyez et qu'il vous fout à surveiller des putains de prostituées. Si c'était pour tester votre patience, il a été servit. Deux clients ont pas survécu à vos coups rageurs alors qu'ils essayaient de filer sans payer.
Fuck, already dead ? Not even bad ... Vous avez pas encore trouvé ce qu'était la merde qu'on vous a demandé de trouver mais vous y arriverez... En tout cas, s'il vous fait la gentillesse de vous donner une raison de votre rencontre. Etre livrée à vous-même vous donne la liberté de fouiller. Puis de toute façon, vous détestez obéir aux ordres. Un truc en vous déteste ça. Vous attendez tranquillement qu'il prenne la peine de vous répondre. Vous n'êtes pas de nature si docile, mais c'est ça ou finir trucider par un des deux camps. Ils finiront tous profondément
fuck in the ass, anyway. On ne se joue pas d'Ephemeraë comme ça.
Votre lèvre inférieure, charnue et gercée tremble un peu de manque. Déjà ? Vous avez envie de boire. L'alcool manque à votre système nerveux et la drogue n'a pas encore fait effet. Ca va aller. Vous fumeriez bien un peu d'opium aussi. Vous avez toujours pas tenté l'expérience depuis que vous êtes au Japon. C'est peut-être chinois, en plus ... Faudrait que vous voyez. Vos yeux se plaque dans ceux de Vaas. Vous ne baisserez pas les yeux devant lui. Vous n'êtes pas un être inférieur à son service, même s'il le pense. Et vous froncez les sourcils. C'est de la fumée, sur les docks ? Ah. Vous saisissez et reculez d'un pas. Putain, pas envie de faire ça. Vous aviez pas signé pour aller trucider des gangs adverses.
" - Tu préfères pas que je surveille les docks, plutôt ? J'suis meilleur avec une arme blanche, really. I mean... " Ca va être suspect. Vous en avez conscience. Vous finissez par soupirer. Ce bordel, c'est même pas clair dans votre cerveau.
"As you want, darling." Votre voix s'étouffe. Vous aviez bien raison de pas le sentir. Vous relevez soudainement le nez et un sourire en coin écarte vos lèvres alors que vous écrasez votre cigarette avec les doigts pour la jeter dans l'eau d'une flaque.
Ou alors tu me laisses gérer ça à ma manière ? Discrètement, par derrière, là où c'est le plus douloureux et jouissif. Ils s'attendent aux renforts sur le devant, pas à une ou deux personnes qui viennent les tuer par derrière, avec des couteaux et non pas tes armes à feu. Ca, c'est plus amusant. Directement. Ca, tu veux bien, même si c'est toujours un peu compliqué, cette histoire.
La petite vendetta est en train de devenir un gros bordel. Voilà pourquoi vous n'aimez pas l'infiltration ... Une fois rentré dans le jeu, on est obligé de suivre le rôle. Déjà que vous en jouez un pas mal dangereux de rôle, si en plus vous enfilez un masque de sbire pour les Yazukas ...
Vous auriez pas dû tricher à la Roulette.