Samara laissait parler toute sa rage, toute cette violence démoniaque qui sommeillait en elle. Cette transformation physique était assez inattendue, car il fallait bien reconnaître qu’il était très rare qu’on la provoque ainsi. Généralement, sa beauté naturelle et sa magie suffisaient à mettre n’importe quelle femme à ses pieds, et, comme elle avait peur des hommes… Mais Juliette avait voulu jouer avec le feu. La belle Visconti voulait de la passion, de l’énergie, et Rania, elle, était pour l’heure condamnée au rôle de spectatrice, le plaisir sauvage de Samara s’avérant aussi très égoïste et autocentré. Elle s’enfonça donc d’un coup dans le corps de Juliette, sentant cette dernière gémir et soupirer, mais non se plaindre et larmoyer. Au contraire, elle continuait à la provoquer, à la titiller, la haranguant en l’invectivant. Une vraie Ashnardienne !
« Oui, hmmm… Ma salope… ! »
Elle approcha ses lèvres de son cou, le léchant avec sa longue langue fourchue, avant de mordre sa peau, presque comme une vampire l’aurait fait, déposant un lourd suçon, le tout en pétrissant l’un de ses seins, pinçant son téton, faisant preuve de rudesse et de brutalité. Sa virilité, veineuse et tendue, s’enfonçait joyeusement dans le corps de la femme, s’enfouissant dans le corps de l’Ashnardienne. Samara continuait à remuer son corps, faisant craquer le lit, et mordilla ensuite l’oreille de la femme, tirant brièvement sur son lobe, avant de lécher ses lèvres.
Ce n’était qu’un prélude, bien entendu, et, suite à ça, Samara se redressa, entraînant Juliette avec elle, et la maintint contre elle, tâche d’autant plus aisée que Juliette avait enroulé ses jambes autour de sa taille.
« Haaaa… Ouuui, hmmm… Comme ça, ma chérie… »
Samara lui sourit, et, une main glissée dans ses cheveux, alla l’embrasser, mordillant sa lèvre inférieure, tirant un peu dessus, comme pour la faire claquer. Elle déplaça alors sa queue caudale, et Juliette put sentir cette dernière venir caresser ses fesses. Un sourire mielleux et malicieux éclaira alors le visage de l’Archimage… Puis sa queue se mit à la fouetter, remontant sur son cul, donnant des coups assez forts, sans que jamais sa virilité ne se retire du corps de Juliette. Elle griffait sa nuque, et se pencha alors, observant ses seins, puis arracha son corset blanc, l’ouvrant en deux.
La tête de Samara se rapprocha de sa poitrine, et sa longue langue jaillit alors. Une langue violette qui siffla en l’air, avant de lécher l’un de ses beaux obus, l’extrémité de sa langue titillant son téton. Elle la prenait en étant debout, ses lourds muscles soutenant son corps. Samara s’était bien bodybuildée, ayant bien pris quelques dizaines de kilos de muscles. Sous sa magnifique poitrine, de solides pectoraux s’étaient dessinés, et ses bras avaient également durci, tout comme ses jambes… Ainsi que sa queue. Son mandrin grossissait encore dans la petite chatte de Juliette, et sa voix était devenue plus sombre, plus grave, plus caverneuse.
« Lààà, ouiii… Hhhhmmm… J’aime les chiennes comme toi, Juliette… »
Sa queue était grosse, une vraie matraque, ce qui faisait qu’elle avait du mal à s’enfoncer intégralement. Samara devait forcer le passage, la faisant grogner et soupirer, avant qu’elle ne reparte en arrière, reprenant son souffle, pour s’enfoncer encore en elle, soulevant à chaque fois le corps de Juliette, qui rebondissait contre le sien, du fait de la musculature de la démone.
Rania, quant à elle, finit par les rejoindre, et donna une grosse claque sur le cul de Samara, son autre main allant également gifler celui de Juliette.
« Eh bien, je n’aurais jamais cru vous voir dans un tel état, Samara… C’est… Très excitant. »