Vol,Mort et Amitié (Kelly Douglas)

Bon, on a besoin d’un plan.

Le silence frappa la salle pendant un moment.  Nous sommes présentement à l’appartement de Naisho, qui sert aussi de maison à trois autres personnes et de QG pour leurs préparations. Quand ils ne sont pas en train de fumer de la drogue (majoritairement voler ou obtenu en échange de service) , de jouer aux jeux-vidéos ou de s’entre insulter, la majorité du temps passe à ce genre de situation.  Le dernier vol avait été un désastre total. Jiro avait été blessé à la main et ils avaient seulement put prendre la moitié de l’argent qu’ils devaient. Aussi bien dire que leur employeur avait été loin d’être satisfait et exigeait qu’ils trouvent un moyen d’obtenir le reste de l’argent.  Pour rajouter à la malchance, Mashario était tombé malade et souffrait d’une migraine si puissante qu’il avait de la difficulté à marcher sans se plaindre de douleur depuis déjà plusieurs jours.

Si seulement on aurait plus de temps! Ma main me fait encore souffrir à un point que je vais probablement être incapable  d’aller sur le terrain pendant un moment.

Jiro montrait des signes de frustrations  depuis l’échec du vol.  Faisant ce genre de travail depuis quelque année déjà, il n’était pas habituer à l’échec. Lui et Naisho faisait habituellement un excellent travail, sans le moindre incident. Les deux hommes forts du groupe étaient capable de gérer quasiment n’importe qu’elle situation. Mais une partie du système d’alarme n’avait pas été désactivé, le hacker du groupe ayant sous-estimé la sécurité de l’endroit.  Par la suite, tout s’était enchaîner : Arriver des gardes de l’endroit, libération des chiens, tentatives de fuite, un des chiens réussis à mordre sévèrement Jiro à sa main droite  et Naisho dut intervenir pour le libérer.  Maintenant, il était incapable d’aider son équipe dans un moment critique et savait très bien qu’il n’avait pas l’intellect pour aider son équipe à la planification d’un grand plan.

Ne paniquons pas. Je sais que la situation est difficile mes amours, mais on trouve toujours un moyen de s’en sortir. Nous avons seulement besoin  d’un bon coup qui nous rapportera suffisamment d’argent pour finir de payer Souzha.   Il ne faut pas penser que c’est la fin pour nous, nous devons tout simplement garder espoir!


Ah, Shelly. Une femme, une vraie.   Quasiment une tragédie qu’elle soit rendu à vivre une vie de la sorte. Enseignante d’anglais, elle avait commencé à s’intéresser à Naisho et ces problèmes bien avant de rejoindre le groupe.  Les deux avaient commencé une relation amicale, remplie de confession et de sincérité. Son mari et elle avait eux-mêmes des contacts dans le monde du crime, l’homme du couple ayant travaillé dans ce milieux pendant un moment. Malheureusement, il mourut dans un bête accident de voiture.  Shelly, incapable de vivre seul et ayant certaines dettes à payer, accepta de joindre l’élève et son groupe.  Elle prit rapidement le rôle  de négociatrice dans le groupe, les autres membres étant trop brutaux, excepter Mash qui est tout simplement trop gêner. Dans l’appart, elle a le rôle d’une mère, de celle surveillant les autres afin de s’assurer  que tout se passe bien.  Bon, par certains moment elle avait aussi le rôle d’amante, mais c’est pas l’importent.

Je crois qu’on a plus vraiment le choix. Naisho va  devoir…. Se trouver une équipe à la Toussaint pour faire des coups qui rapporteront suffisamment d’argents pour….

Mashario ne put finir  sa phrase avant de redéposer sa tête contre l’oreiller.  Considérer comme étant le moins fort du groupe, sa maladie n’arrangea pas les choses.   Étant très bon avec l’informatique, il sert habituellement de hacker et est excellent pour trouver des informations. Malheureusement, il avait été incapable de participer à la dernière mission dut à son état de santé et son remplaçant avait merdé.

Mash a raison, je vais devoir trouver des gens. J’aime pas vraiment l’idée,  mais si on veut être capable de payer ce qu’on doit, on va devoir faire confiance à d’autre personne.  Shelly, tu t’occuperas des deux. Jiro, contente toi d’aider Shelly a gérer l’appart et fait attention à ta main.


Grognement de frustration de la part de l’homme, mais il allait faire de son mieux, comme toujours. Naisho approcha de Mash et s’assoit  sur le rebord du lit.

Toi, mon frère, fait attention à ta santé. Une fois que je vais avoir fini de payer la dette, je vais m’attendre à ce que tu sois de retour sur pied. On a besoin de toi.

Fais-toi en pas,  je vais être comme neuf dans quelque jours.

Le chef embrasse le front de son collègue avant de se relever.

Bon, je vais essayer de trouver des personnes correctes pour m’aider. On vas voir comment les choses vont aller.

*Deux semaines plus tard*

Les poings cognèrent la table avec force. Shelly et Jiro reculèrent par réflexe tandis que le dernier membre était encore étendu dans le lit.

Un blessé…. UN BLESSER! C’est supposer être des vols de base et un de c’est connards à trouver le moyen de blesser une personne!

Il as été surpris, après la fermeture , il devait pas s’attendre à  ce qu’il restait une personne dans le magasin. Il a paniqué et…

OH, la panique?! Jiro, laisse-moi être claire : Nous n’avons pas le temps de devoir subir la panique des autres! On est dans une situation de merde et je suis loin d’avoir besoin de ces connards pour tout faire planter, compris?!

Un autre coup sur la table accompagna la fin de phrase. En effet, quelques heures plus tôt,  après avoir cambrioler une boutique d’objets d’art, un inconvénient était arrivé.  Le patron de l’endroit n’était pas encore partit et sorti de son bureaux en vitesse, tentant d’aller chercher de l’aide. Sauf qu’un des alliés temporaire de Naisho l’as vu et l’as atteint en plein visage d’une puissante droite qui assomma le pauvre vieillard. Par la suite, le reste de l’opération fut faîte en vitesse.   Maintenant que non seulement sa faisait plusieurs vols d’affiler mais qu’un riche fut blesser, la police allait définitivement prêter d’avantage d’attention à tout ça.

Vas falloir frapper un plus grand coup,  vas falloir faire un dernier bon vol pour finir de payer la dette.  On as déjà trouvé l’endroit, le magasin de Thornton, là  où j’ai déjà travaillé. S’il apprend que c’est moi qui ai fait le vol, il osera jamais se plaindre.   Y as suffisamment d’argent là-dedans pour que sa nous fasse un bon deal.  Reste juste à espérer que la police  ne vas pas être sur notre dos.

Je suis persuadée que sa vas bien aller ! Tu connais l’endroit comme ta poche. Tu vas remmener l’argent et tout ira bien par la suite.

Ouai… on verra.

*Le lendemain*

Le vol était commencé.  Le bâtiment, officiellement à deux étages,  avait déjà commencé à être dépouiller. Le premier étage avait déjà été dépouiller de sa caisse et de plusieurs objets de valeurs dans le comptoir vitrer. Les quatre acolytes du géant était rendu aux deuxième étage, en train de voler ce qui se trouvait dans les coffres secrets du bureaux et de la salle de négociation. Pendant ce temps, Naisho était dans la salle secrète. En effet, une porte en arrière  du comptoir de la caisse emmenait à la salle des employés, rien d’incroyable.   Sauf que, sous la table, se trouvait une trappe qui menait à un étage inférieur, un sous-sol. Dans cet endroit se trouvait non seulement les réserves qui  n’étaient pas mis directement dans le magasin, mais aussi les produits illégaux qui se vendent en secret, comme les armes et la drogue.  Derrière un des armoires se trouvaient une porte qui était en réalité l’entrer d’un chemin sous-terrain qui menait jusqu’à un vieil hangar un peu plus loin sur la rue.  Un moyen parfait pour les clients illégaux de venir sans se faire remarquer.  Ayant amassé suffisamment de bijoux et de drogue pour remplir ces deux sacs et s’assurer d’avoir suffisamment d’argent pour payer la dette, il déposa les sacs sur la table de l’étage inférieur et monter au premier étage. Il est maintenant derrière le comptoir, séparer de ces alliés, quand la situation prends un tour dramatique.

La description des criminels recherchés était plutôt floue, ils étaient en général cagoulés, caché de la tête aux pieds, difficile de pouvoir faire une description complète dans ces cas là, la seule véritable piste était la grande taille d'un criminel, un "géant" d'après certains, mais dans une ville aussi grande et avec une population aussi hétéroclite que Seikusu, difficile de trouver ce criminel, aussi grand soit-il. La recherche des criminels était restée secrète et n'était donc pas paru dans les journaux, une idée du commissaire afin de ne pas effrayer ces voleurs, sans doutes voulait-il les prendre la main dans le sac, une idée assez risquée, sachant que si ces types arrivaient à faire un nouveau casse sans se faire prendre, la réputation du commissaire allait en prendre un coup au niveau des instances supérieures, mais au moins nous ne serions pas la risée des journaux. Le département de police de Seikusu avait reçu une mission: Capturez ces dangereux criminels, bien que ce n'était que des voleurs, ils devaient sans doutes avoir volé la mauvaise personne pour avoir la police aux fesses. Toute la police était donc aux trousses de cette bande de voleurs, toute, sauf Kelly. La capitaine de police se devait d'accomplir sans devoir en traquant ces malfrats, mais aujourd'hui elle devait payer un pot à ses hommes, après avoir perdu un pari en début de semaine, la policière a beau être fourbe et menteuse parfois, mais si elle vous donne sa parole, vous pouvez être sur qu'elle ne ment pas et une parole s'est sacré pour la jeune femme.

Kelly et sept de ses hommes s'étaient rendu au "O'Maley", un bar tenu par un irlandais, là où ils servent le meilleur whisky de la ville. Il était déjà passé 23 heures, lorsque les policiers arrivèrent pour faire la fête, après le long et très ennuyeux discours du commissaire quant à "la meilleur façon de trouver et capturer ces voleurs", il était vraiment à fond dans sa traque, ces mecs devaient lui avoir piqués ses économies ou un truc du genre, pas possible autrement. Heureusement, le O'Maley fermait très tard la nuit, de quoi pouvoir faire la fête pendant des heures.

Bon les gars, je vous paye seulement une bière à chacun et puis basta..

Rooooh capitaine, vous êtes plutôt radine !

C'est vrai ça ! Vous pourriez faire un petit effort !

Alors que les policiers discutaient devant l'entrée du bar, quelque chose vint attirer le regard de Kelly. Il lui semblait avoir vu la lueur d'une lampe-torche dans l'un des bâtiments au fond de la rue, en général elle n'y aurait pas prêter attention, mais ici, c'était le magasin de Thornton, la jeune femme était payé gracieusement pour ne pas y faire de descente, mais également pour intervenir en cas de soucis, tout en fermant les yeux quant aux éventuels marchandises illégales. L'idée d'aller boire un verre plutôt que d'aller jeter un œil au magasin était plus attirante, mais ce sont ses hommes qui continuaient de lui demander de leurs offrir des alcools de plus en plus fort et de plus en plus chers pour sa tournée, qui lui fit changer d'envie.

Les gars, je pense qu'on va pas pouvoir faire la fête ce soir...

Tout en pointant du doigt le magasin dont la lueur était encore présente, se baladant au rez-de-chaussé, elle se dirigea vers son véhicule de fonction. Suite à cela, les autres policiers firent de même, mettant au placard leurs airs joyeux et fêtard pour reprendre du service. Alors qu'ils s'approchèrent du magasin, sirènes éteintes, la lueur disparut un moment. Les policiers mirent leurs voitures devant l'entrée, de façon à ce qu'elles servent de couverture en cas de soucis. Sortant à toute vitesse, les hommes et femmes de la police se mirent en place derrière leurs voitures, armes pointées en direction du magasin.

Yamagata, Lee, passez par derrière pour couvrir la sortie du magasin et toi Shirabu, va voir si l'entrée est ouverte, on te couvre au cas où.. - Souffla la jeune femme aux trois de ses hommes à côté d'elle.

Les trois policiers s'exécutant, la lumière d'avant fit son retour, depuis l'arrière du comptoir du magasin. Alors que les officiers Yamagata et Lee avaient déjà contourner le bâtiment, l'agent de police Shirabu qui venait de franchir la porte qui semblait ouverte, vit une immense silhouette noire surgir depuis le comptoir.

POLICE ! ON N'BOUGE PLUS ! - Hurla le policer avant de tirer avec son arme en direction de la silhouette.

Bon sang, on vous apprend quoi à l'école de police... déjà que le coup du "On n'bouge plus" fonctionne rarement, alors si en plus tu leur tire dessus..

À la fin du monologue de la jeune femme, un autre tir survint, venant toucher, celui-ci, l'agent Shirabu en plein dans le torse, ce qui eut pour effet de propulser l'homme au sol, sans connaissance. Il eut un petit moment de silence, avant que Kelly ne l'interrompe, presque gênée par ce qui se passait en ce moment même.

Heuu, les gars ? C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?! - Questionna la policière, tout en se mordant la lèvre, irritée.

Suite à ces mots, une pluies de balle vola en direction du magasin, brisant les vitres, faisant voler en éclat les marchandises et le matériel du magasin, presque qu'aucunes balles n'alla dans la direction du comptoir. Cachant son visage entre ses mains, la capitaine de police émit un long soupir, presque attristée par la bêtise affligeante de ses hommes.

Sérieux, les gars... avec vous j'ai l'impression de ne jamais avoir quitté le Texas. - Pensa-elle.

Les hommes cessèrent le feu lorsque bruit de leurs chargeurs vident retenti. Les policiers rechargèrent leurs armes à unisson et lorsque que Kelly vit qu'ils s’apprêtèrent à remettre une couche elle les arrêta aussitôt.

Woow ! On se calme les gars, c'est pas une partie de chasse ici.

Les hommes lâchèrent la détente et se remirent à couvert derrière leurs voitures. L'un des policiers jeta un coup d’œil au corps inanimé du policier Shirabu, toujours au sol devant l'entrée.

Chef.. on fait quoi pour Shirabu ? - Demanda discrètement le policier caché derrière sa voiture.

À cette question, Kelly jeta un œil sur le côté du véhicule, afin de pouvoir apercevoir l'homme au sol et répondit à la question tout en analysant l'intérieur de magasin, qui semblait être calme.

Oubliez ce crétin, il avait son gilet de toute façon... dommage.

Toujours à couvert derrière leurs véhicules, la capitaine de police sortit de sa voiture un mégaphone pour pouvoir s'adresser aux criminels.

JE SUIS LE CAPITAINE DOUGLAS DU DÉPARTEMENT DE POLICE DE SEIKUSU ! RENDEZ-VOUS ! AUCUN... MAL, NE VOUS SERA FAIT ! - Annonça-elle à travers son porte-voix.

Préparez-vous à ouvrir le feu, juste au cas où... - Murmura-elle discrètement à ses hommes, le doigt sur la détente de son arme.