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La vie et son cours [PV Naysha]

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Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 15 mardi 02 juin 2009, 21:44:16

Le monde tremblait tout entier, c’était là l’impression qu’avait en ce moment même Naysha, alors que la réalité bien lointaine était tout autre : leurs corps étaient parcourus de spasmes délicieux, de tremblements, ils ondulaient, et chaque mouvement était une caresse à la fois offerte et reçue, chaque frôlement, où qu’il soit était l’initiateur de nouveau frissons, gémissements, soupirs, cris… tout ne tournait plus qu’autour de leurs corps qui avaient de loin dépassé cet état que l’on pourrait appeler « à fleur », et dans un tel état, les zones érogènes n’étaient pas non plus exclues de cet réactivité décuplée. Les seins, écrasés mais caressés, le lui rappelaient bien, ou plutôt, ils participaient activement à cet ensemble de plaisir que la jeune femme transcendée recevait. Elle était réellement incapable de savoir quelle zone de son corps recevait le plus, elle était incapable de discerner où elle recevait du plaisir, et où elle n’en recevait pas, tant tout son être était le départ de frissons et de bouffées de chaleurs innombrables.

Elle ne réagit presque pas lorsque son index s’introduisit entre les fesses de Férhys, et que cette dernière annonça un nouveau sommet du plaisir qu’elle ressentait. Dans le même temps, la belle adolescente était assaillie sous des caresses toutes plus délicieuses les une que les autres, et c’est ce moment, si proche de la jouissance désespérée, que sa complice choisit pour l’imiter, et venir jouer avec son antre le plus intime. Complètement incapable de comprendre les caresses qu’elle recevait, sa seule certitude était la plus délicieuse en cet instant précis… le sprint était arrivé à sa fin, la casserole avait fondu, et toute l’eau était devenue vapeur, elle-même avait fondu. Peu importait la manière de le dire, ce contact avait déclenché l’irrémédiable. La jouissance c’était enclenchée, et rien, vraiment rien, n’aurait pu à ce stade l’arrêter.

Férhys était arrivée dans le même état elle aussi, et c’est toutes deux qui recevaient en leur sein cette décharge, sans doute la meilleure qui puisse arriver dans un tel instant : une chaleur étouffante, créant encore plus de sueur que celle accumulée jusqu’alors, alors que les deux corps étaient proches des convulsions. Haletantes elle l’était également, ayant sans doute même du mal à trouver assez d’air pour irriguer l’entier de leur corps qui ne faisait désormais plus que subir ce qui avait été longuement recherché, provoqué, et qui était enfin arrivé. La vague ascendante de l’abandon de tous les sens, plus rien n’existait, aucune réalité, même le plaisir avait disparu pour créer en cet instant précis la chute de toute pression, l’arrivée d’un état détendu plus qu’avancé, que l’on pourrait presque comparer dans ce cas précis à un court coma, tant Naysha était relaxée, alors que tout son être était encore submergé par cette jouissance, tout son corps était tendu, figé, cambré, alors qu’un cri de jouissance aussi pur que le cristal s’échappait, longuement, comme si jamais il n’allait prendre fin, jusqu’à finalement s’éteindre, progressivement, retrouvant un ton normal, puis s’effaçant dans un murmure, alors que la donzelle se retrouvait affalée au sol, incapable du moindre mouvement.

Elle ne sentit pas Férhys la rejoindre, leurs chevelure se mêler une nouvelle fois. La respiration, les battements du petit cœur de Naysha également, reprenaient très lentement un rythme plus normal, alors qu’elle était encore rougie, qu’à chaque expiration une sorte de demi-soupir, mêlé d’un petit gémissement s’échappait, affirmant une plaisir fulgurant, foudroyant, qui l’avait complètement anéantie, alors qu’elle renaissait, tout lentement, encore bien loin d’être de retour sur Terre. Comme dans un rêve, tout n’était pas encore fini, elle avait l’impression de sentir le corps chaud de Férhys contre elle, se sentir une caresse sur sa joue, puis de recevoir un baiser tendre, qu’instinctivement son corps s’efforça de rendre, avec une infinie tendresse, une sorte de « merci » qui valait bien plus que mille mots.

Le calme revenait, la belle lycéenne reprenait possession de son esprit, alors que le baiser se poursuivait, toutes langues mêlées et dansantes, là encore dans une tendresse irréelle mais ô combien prenante. La respiration se faisait plus légère, moins profonde, les gémissements et soupirs s’atténuaient dès que ce baiser fût achevé, et Naysha ne put s’empêcher de glisser une main sur la nuque de sa complice, comme pour la remercier une nouvelle fois de ce partage, tout en la gardant près d’elle. Les yeux toujours clos, elle la sentit se blottir contre elle et accueilli cela avec un certain soulagement, comme si elle ne voulait à jamais rester dans ces bras qui avaient réussi à la mener là où jamais elle ne s’était encore rendue. Le second bras de Naysha se posa le plus naturellement du monde dans le dos de Férhys, pour un moment silencieux de tendresse qu’elle aurait voulu vivre jusqu’à la fin de ses jours, tant il était merveilleux.

Tout était si simple au final, un plaisir charnel partagé le plus sincèrement au monde, et elle était comblée, et même un viol ou une torture ne pourrait effacer ce sourire qui s’était installé sur le visage de la jeune femme. Les secondes passèrent, puis les minutes, de longues minutes, et elle ne voulait toujours pas rompre cet instant empli de magie qui elle aussi restait avec elle. Finalement, totalement remise, apaisée, relaxée, elle avança son visage pour déposer un délicat baiser sur les lèvres de Férhys, après lui avoir redressé d’une main douce le visage. Elle sentait que les deux femmes étaient recouvertes de sueur, et de leurs propres nectars intimes, et qu’une toilette était devenue plus que nécessaire. Murmurant à peine, d’une voix des plus douces, emplie des émotions qu’elle venait de vivre, Naysha rompu enfin le silence…


-   Que dirais-tu d’un rafraîchissement, ma précieuse Gemini ?...

Elle caressait délicatement la chevelure de la noiraude en attendant une réponse, qui pour elle allait plus qu’évidemment être positive…
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
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Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 16 mercredi 03 juin 2009, 15:53:46

   Il fallait admettre un principe ; lors de l’explosion de la bouilloire et de la fonte de la substance qui résultait de la fonte de la casserole, les deux jeunes femmes avaient atteint l’apogée de leurs plaisirs et de leurs désirs, l’une envers l’autre. Ainsi reposaient-elles au bord de cette piscine, le corps ruisselant de sueur, trempé par leur nectar intime, dont la production industrielle semblait connaître une baisse flagrante. Ainsi étaient-elles en récupération, l’une contre l’autre, dans une douceur inexprimable par des simples mots. Naysha sembla récupérer quelque peu de son esprit sans doute en pièces détachées lors du baiser que lui donna Férhys. Un baiser qui contenait bien plus que de simples mots, mais une infinie gratitude pour  ce moment de rêve que la jeune fille lui avait fait vivre.

   Puis Naysha, à la suite du baiser de Férhys, rendit celui-ci avec autant de passion, sinon plus, serrant la divinité contre elle. Pour Férhys, ce second baiser était un nouveau rêve. Les lèvres de Naysha étaient douces comme un nuage et sa langue plus douce que la plus agréable des laines et plus délicieuse que la meilleure des boissons. Aussi la divinité pris t’elle encore du plaisir à rendre ce baiser, ressentant dans les caresses de Naysha sur son visage bien plus qu’elle n’aurait ressenti  dans une phrase comprenant tous les synonymes du mot « merci » établis en une longue figure de style mêlant toutes les figures d’amplification et disposant d’un lyrisme qui aurait fait pâlir Pierre de Ronsard. Blottie contre Naysha, serrant l’humaine contre elle, écoutant sa respiration, sentant ses battements de cœur … En ce moment ou le temps semblait absent, ce moment magique, ce songe merveilleux, le sourire de Férhys était paisible. Elle se sentait comblée. Et elle se sentit encore plus comblée lorsque la main s’établit sur la nuque de Férhys. La déité aimait à un point peu imaginable les caresses de la jeune lycéenne … Et désirait qu’elle dure une infime part d’éternité … Juste un peu plus longtemps … Avec elle, juste pendant … L’éternité …

   La seconde main de Naysha s’en alla reposer sur le dos de Férhys, la déité ne dépréciant bien évidemment pas ce contact direct avec sa peau. Son sourire s’élargit par ailleurs tandis qu’une sorte de bouffée d’air semblait lui remonter dans les entrailles. Non, chers lecteurs, elle ne sentait pas la remontée d’un gaz intestinal. Férhys sentait tout simplement une vague de bonheur s’installer paisiblement en elle tandis que les deux jeunes femmes, nues, reposaient l’une contre l’autre sous le regard des cieux ; regard protecteur, regard accusateur, qu’importait ? Elles étaient ensemble, et c’était pour Férhys tout ce qui comptait. Les minutes s’écoulèrent, peut-être par dizaine … Dans ce laps de temps indéterminable, Férhys serra un peu plus Naysha contre elle, et lui prit la main. La divinité ne voulait clairement pas que ce moment de bonheur, le premier réel moment de bonheur depuis la bagatelle de huit cent millions – voire milliards – d’années s’achève. Ce moment était à jamais gravé en Férhys. Elle ne se séparerait jamais de celui-ci, quoi qu’il advienne à sa mémoire, à son corps, à son âme, à son esprit …Car Naysha était devenue son univers.

   Toute action effectuée dans ce monde – et quelque soit le monde par ailleurs – à des conséquences, et il existe deux types de conséquences ; les conséquences positives, et les conséquences négatives. Lorsque l’action est donc effectuée, on peut, si l’on est chanceux, en retirer des conséquences positives, et si l’on est malchanceux, on peut en retirer des conséquences négatives ; si l’on est étrangement doté d’un destin fataliste on peut même retirer les deux en même temps. Férhys et Naysha correspondaient à deux belles jeunes femmes frappées d’un destin fataliste : la conséquence positive était qu’elles vivaient un moment magique, avaient vécues l’apogée d’un bonheur partagé, bref, elles étaient heureuses. La conséquence négative, c’est que les environs de la piscine, grâce à leurs sueurs et températures corporelles, ainsi que leurs ébats, avaient été transformés en véritable fournaise. Mais quand on vit ce genre d’instant, c’est secondaire. Puis le silence qui régnait fut brisé par la douce voix de Naysha, qui semblait à une Férhys aux yeux clos, la plus merveilleuse des berceuses. Naysha lui demanda si elle voulait aller se rafraîchir. Le bonheur revint avec force en la déité lorsqu’elle entendit Naysha l’appeler « sa  précieuse Gemini ». Gemini faisant plus référence à la nature de Férhys, et donc indirectement à Lumhyll, Férhys décida de répondre à Naysha ;

« Se refroidir après tant s’être chauffée … Avec toi … Ma tendre Naysha … Cela sera un délice … »

   La voix de Férhys n’avait plus rien de commun avec son premier ton ; à la rencontre des jeunes donzelles, le ton de sa voix était joueur, amusé, provocateur, incitateur, suggestif … Tandis que son timbre actuel était doux, caressant, langoureux, aimant … Son regard aussi changeait, tandis qu’elle ouvrait lentement ses yeux ; ce n’était plus le regard amusé de la déité des ténèbres, mais celui d’une femme comblée, calme, paisible, qui reposait auprès d’une personne qu’elle avait attendu des millénaires durant - ou si la femme en question dispose d’une espérance de vie normale, durant des années - . Restait à présent le problème du refroidissement. Pénétrer dans une piscine en étant semi - couvertes de cyprine et de sueur n’était pas très hygiénique. Il faudrait au préalable faire un détour par la douche.

   Quittant visiblement à contrecœur l’étreinte de Naysha, Férhys passa ses mains dans le creux des jambes et sur le dos de Férhys, et souleva Naysha comme on soulevait son amant lors des mariages, avec douceur, calme, amour … C’est donc en évitant à Naysha de glisser – ce qui aurait été difficile puisqu’elle ne touchait même pas le sol – que la déité emmena son amante dans les douches bien évidemment vides. Elle fit redescendre sa captive sous le dispositif d’écoulement aquatique en cascade contrôlée – diktats du « politiquement correct oblige – et fit tomber la rafraichissante pluie qui refroidirait et nettoierait quelque peu leurs corps avant qu’elles ne puissent retourner dans la piscine – qui sera toujours vide, sinon ce ne sera pas drôle – et pouvoir amplement se baigner.

   Sous cette cascade refroidissante, Férhys sentait de nouveaux frissons parcourir son corps, tandis que ses cheveux, touchants presque ses genoux, semblaient être faits d’ombre. Comme si elle eût peur que cet apport de fraîcheur ne gèle de nouveau son cœur resté prisonnier que trop longtemps, elle se blottit de nouveau contre Naysha, et, lui caressant doucement le visage, déposa un autre baiser sur ses lèvres avant de lui demander :

« Maintenant que nous sommes de nouveau propre … Veux-tu que nous retournions dans la piscine ? Quelle que soit la quantité de liquide … Tant que je suis avec toi … J’irais où bon te semble. »

   Férhys préféra attendre la réponse de Naysha avant de retourner à la piscine ; son maillot de bain avait de toute façon coulé. Mais vu le style vestimentaire de Férhys lorsqu’elle était le plus lourdement habillée, le maillot de bain minimaliste ressemblait à une combinaison antiatomique. Les bandelettes qui constituaient la censur … l’unique habit de Férhys se tenaient à l’écart de tout regard et rejoindraient leur maîtresse quand celle-ci se déciderait. Mais la n’étais pas la question ; la question était, Naysha préférerait t’elle la douche, où la piscine, qui laissait quand même beaucoup plus de place. Et ce même si Naysha intéressait plus Férhys que la réponse, que la piscine, et que l’espace octroyé par leur localisation géographique.       

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 17 mercredi 03 juin 2009, 18:33:14

Le bonheur de Férhys était tout autant perceptible que celui de Naysha, et le bonheur de l’une augmentant celui de l’autre, et vice-versa, les deux n’étaient pas prêtes de retomber de leur nuage, pas tant que le silence régnerait en maître, pas tant que la magie de l’instant ne serait rompue par une parole, par un mot. Ces mots, qui avaient disparus depuis bien longtemps maintenant, allaient revenir, tôt ou tard, car la triste réalité le voulait, ou du moins le préférait à une séparation dans le silence. La jeune lycéenne, celle-là même encore en partie adolescente, celle à la longue chevelure à la couleur du sang, mais que jamais elle n’avait encore fait couler. Une sorte de signe peut-être, que malgré son jeune âge, et le moment qu’elle passaient, blotties, à s’offrir de doux remerciements en caresses plus tendres les unes que les autres, comme si elles étaient deux amoureuses heureuses, venant de recevoir la plus belle chose au monde, de la personne la plus chère à leurs yeux. Comment deux inconnues avaient-elles pu avoir une telle attitude, alors qu’à peine plus tôt, elle ne s’étaient jamais vues, ne se connaissaient absolument pas, n’étaient peut-être pas vraiment du même monde tant Férhys avait fait planer le mystère autour d’elle, mais dès qu’elle se furent suffisamment provoquées, attirées, tout avait été digne d’un amour fou, passionnel, incommensurable…

Donc que ce moment risquait d’être inoubliable pour elle, et que le voile derrière lequel se cachait Férhys serait sans doute la seule véritable raison de leur future séparation certaine, car il est des mots qui ont leur importance avant de pouvoir dire un « je t’aime », mais pour d’autres personnes, des gestes, des attitudes, un abandon total, de la douceur, de la tendresse, ce décollage vers un autre univers pouvait aussi aboutir sur ces mots au poids plus que lourd et profond. Mais si les deux n’étaient pas réunis, il resterai sans doute un souvenir, à la fois merveilleux, mais dans le fond, empli de certains regrets d’une sorte de manque qui perdurerait à tout jamais. Puis enfin Férhys s’exprima, alors que Naysha ouvrit lentement les yeux, après s’être abreuvée du ton des plus appréciables de sa compagne. Les deux ouvraient les yeux en un même mouvement, dans le même temps, encore unies dans cette magie qui mettrait du temps à se dissiper. La réponse fit bien évidemment sourire encore plus la jeune femme, qui comme pour lui donner un nouveau « merci », un remerciement de leur permettre de rester encore quelques instants ensemble.

Ne quittant pas les yeux de sa délicieuse amante, Naysha se laissa faire le plus simplement du monde, alors qu’elle se faisait soulever du sol, passant ses bras au cou de Férhys. Si les deux femmes avaient été, au moment ou ses pieds touchèrent le sol, dans leur univers à elles deux, il n’y aurait eu aucun doute que l’eau froide, qui dans ce cas présent, donna de nombreux frisson à l’adolescente, se serait indubitablement évaporée au fil qu’elle atteignait la peau veloutée de la jeune femme…
Elle avait la « chair de poule », mais trouvait tout de même ce lavement, ce rafraichissant, plus que vivifiant, agréable. Et comme si la divinité savait parfaitement ce que la simple mortelle attendait, elle revint contre elle, dans ses bras, et ainsi elles pouvaient partager leurs chaleurs, leurs frissons, dans un contraste des plus saisissant.

Son visage se faisait caresser, alors que c’était le dos de sa partenaire qui recevait des intentions délicates. Un bref baiser reçu, un second baiser aussitôt rendu, tendre, complice, délicat, mais bref, le temps n’était plus au plaisir charnel, juste aux remerciements. A quoi bon repartir dans l’univers du plaisir, alors qu’elles venaient probablement d’en découvrir l’apogée, le sommet culminant, le summum, l’apothéose ? Nouveaux mots qui étaient tout autant de caresses aux oreilles de la rouquine, et aussitôt elle lui répondu, à voix basse, douce, mélodieuse, calme, apaisée, détendue, …


-   Ce serait un réel plaisir que de partager encore un peu de temps en ta compagnie Gemini… et l’endroit m’importe sans doute encore moins qu’à toi… la piscine sera parfaite, du moment que tu ne m’abandonnes pas, pas encore…

La fin de sa phrase, qui avait été entrecoupée par deux délicats baisers, était à peine audible, tant elle ne souhaitait pas que cet instant n’arrive. Elle fit s’interrompre l’arrivée d’eau qui leur coulait dessus, en venant donner un coup de langue doux sur les lèvres de sa complice, avant de frotter à peine un instant leurs joues l’une contre l’autre. Prenant finalement la main de Gemini, entrecroisant ses doigts à ceux de la divinité, elle la conviait le plus simplement du monde à l’accompagner, dans cette tenue d’Eve que toutes deux partageaient, vers le bassin empli d’eau qui les attendait sans le moindre doute. Ne voulant pas, elle non plus, imposer son idée présente à Férhys, elle se contenta, le plus simplement du monde, de faire face à sa tendre moitié en cet instant, de lui caresser, de sa main libre – car l’autre n’avait de loin pas quitté les doigts de la déité – la joue de Férhys, avant de lui octroyer un nouveau baiser, bref, frôlant, délicat, avant d’à peine reculer pour lui en offrir un second, pas vraiment plus long, alors que sa deuxième main se joignait le plus naturellement du monde à la seconde de Pandore, et que là encore, leurs doigts s’entrecroisèrent…

( Désolé, je peine sur les longueurs... =/ )
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Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 18 mercredi 03 juin 2009, 22:29:17

Le bonheur infini naissait en Férhys, laquelle avait sentie avec délectation les bras de la jeune humaine passer autour de son cou. Une sensation agréable, si bonne … Rien qu’être auprès de Naysha comblait Férhys … Une sensation étrange pour la divinité, une sensation qu’elle n’avait jamais ressentie … Bonheur, félicité, attirance, désir … Lorsqu’elle regardait ou plutôt contemplait l’expression heureuse de Naysha, elle ne pouvait s’empêcher de sourire elle-même. Un amour pouvait-il naître d’une relation charnelle, si passionnée soit-elle ? Apparemment, oui. Cela n’était pas commun pour la divinité sombre, peu accoutumée à ressentir de telles émotions. Mais elle ne voulait pas quitter Naysha … Et elle ne voulait pas que Naysha la quitte.

            Pourtant, sous la douche, dans les bras de Naysha, sous la froideur de l’eau, il vint une amertume en son cœur ; tôt ou tard elle devrait quitter Naysha, qui repartirait vivre sa vie … Mais lui laissant un sourire sublime au plus profond du cœur. Oui, faire en sorte que ce moment reste à jamais dans leurs mémoires … Mais penser à de tristes choses n’était pas de rigueur, d’autant plus que la divinité se délectait des innocentes caresses de la jeune humaine sur son dos … Un délice tandis qu’à de nombreuses reprises, leurs lèvres s’unirent de nouveau, en une douce envolée vers l’oubli, vers leur amour, les rapprochant l’une de l’autre … Férhys profitait de chacun de ces instants magiques, magnifiques, tandis que l’utilitaire de reproduction de climat artificielle de conditions naturelles pluvieuses (la douche) répandait sur leur corps nu une froide eau, froide comme l’ombre, mais se mêlant au corps chaud des deux jeunes femmes, leur chaleur respective leur apportant confort et réconfort. Ce moment dans la douche avait aussi toute son importance ; C’était un peu plus de temps passé l’une avec l’autre, à se caresser en toute innocence, sans autres but que vivre un moment magique, à déposer sur les lèvres de celle qui était en face de l’autre de doux baisers dépourvus de toute envie charnelle, mais emplie autant qu’on le pouvait d’amour passionné, dans le cas de Férhys, du moins. Le temps passa ainsi, les deux jeunes femmes voguant dans une étreinte délicieuse.

            Naysha parla à la déité, appréciant le choix d’aller dans la piscine, entrecoupant ses paroles de deux baisers auxquels la déité répondit avec fougue et plaisir ; les lèvres de Naysha lui semblaient si douces … Ne pas l’abandonner … Oh que non, elle ne l’abandonnerait pas … Elle ne voulait pas l’abandonner … Elle ressentit un vif pincement au cœur en entendant le mot abandonner. Mais Férhys ne voulait pas, ne voudrait pas, quitter Naysha. Pas à jamais. En ce lieux pourtant si éloigné de sa contrée natale, Férhys pouvait trouver sa raison de vivre … Mais les mots, les simples mots pour exprimer son amour lui manquaient … Pourrait-elle l’avouer à la jeune humaine, qui peut-être se moquerait de celui-ci, prétendant qu’un amour ne pouvait naître aussi facilement ? D’autant plus de suppositions, de doutes, de peines, qui entachaient ce moment. Du moins jusqu’à ce qu’elle sente les doigts de Naysha doucement s’entrecroiser avec les siens. Un geste qui lui apporta encore plus de bonheur, tout comme ce frottement de joue à joue, cette langue chaude passant sur ses lèvres, mouvement qu’elle rendit avec douceur, lenteur, comme si elle profitait de chaque instants du passage de sa langue sur les lèvres de son amante, sa complice, sa moitié. Naysha non plus ne semblait avoir envie de se séparer de Férhys, mais elle acceptait avec plaisir d’aller avec Férhys dans la piscine, prenant son autre main, telles deux amoureuses se faisant face pour un nouveau baiser, les deux mains jointes, les doigts entrecroisés … Toutes deux nues, leurs corps exposés au regard publique – publique qui heureusement était absent – et à l’infinie majesté du ciel, des courants d’air faisant frissonner ces deux jeunes femmes, même s’il était un fait établi que Férhys tremblait plus de passion que de froid. Elle sourit à Naysha, de son sourire le plus pur, n’évoquant autre chose que sa passion. Elle répondit donc à Naysha :


« Hi hi … Gemini ne daigne … »

             Elle embrassa tendrement Naysha, prolongeant un baiser passionné, caressant son visage …

 « … Pandore ne veut … »

            Nouveau baiser passionné …

 « … Férhys suis. »

            Troisième baiser qui exprimait si possible il était plus de tendresse que ses précédentes caresses. Ce baiser, donné par Férhys, en le nom de Férhys, révélait autant qu’un « je t’aime », et plus que milles paroles. Puis, doucement, elle tira la jeune humaine vers elle, et l’emmena vers la piscine. La dernière étape, avant le moment de la douleur, de la séparation, que Férhys ne voulait, mais qui devait arriver. S’il y avait un moyen d’éviter une telle séparation, Férhys l’aurait employé, quoi qu’il lui en coûte … L’eau était clair, le ciel azur, le vent, doux et caressant. Le maillot de bain de Naysha reposait au sol, celui de Férhys dans l’eau … Contempler cette scène, main dans celle de la jeune humaine, la rendait presque nostalgique tandis qu’elle repensait au moment d’extase que les deux jeunes filles avaient vécu. Ce moment qui les avait rapproché bien plus rapidement que milles rendez-vous, que milles paroles, et qu’un bon milliard de présent. Maintenant, il fallait nager, oublier le moment de la séparation qui viendrait.

            C’est donc avec une douceur innommable que Férhys amena Naysha dans l’eau de la piscine, et s’en alla nager, auprès d’elle, mains dans les mains, doigts toujours entrecroisés, dans une passion difficilement descriptible. Le moment qu’elles passèrent ensemble fut encore une fois magique. Nageant l’une auprès de l’autre, Férhys colla son visage contre celui de Naysha, joue contre joues, et resta auprès d’elle. Elle sentait qu’il fallait qu’elle reste auprès de la jeune humaine. Les heures passèrent, tandis qu’elles nageaient, l’une contre l’autre … Férhys dit d’une voix tremblante, faible, douce …


 « Tant … Il y à tant à dire … Pourquoi … Pourquoi les mots ne viennent-ils pas ? »

             Sa voix était entrecoupée de sanglots. Quelques larmes coulèrent le long de ses yeux. Naysha n’avait plus en face d’elle une divinité des ténèbres ; juste une femme seule … Une femme seule désirait rester avec elle et qui n’arrivait pas à dire son amour … Amour exprimé dans chacune des larmes qui naissaient dans son regard et qui partaient mourir à l’extrémité de son menton, pour retomber dans l’eau. La tristesse contenue en Férhys, sa solitude, ressortaient en face de la jeune fille qu’elle avait commencé à aimer, et dont elle ne souhaitait pas le départ … Départ qui de toute façon, viendrait. Férhys n’arrivait plus à contenir ses larmes. Celles-ci coulaient le long de son visage … Elle voulait dire à Naysha, ces simples mots … Simplement « je t’aime » … Mais ces mots ne venaient pas … Elle employa toute sa volonté … Mais pourquoi ces simples mots ne venaient-ils pas ? Elle lacha les mains de Naysha et la serra dans ses bras, en larme, répétant :

« Je ne veux pas … Je ne veux pas te quitter … »

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 19 jeudi 04 juin 2009, 00:48:03

La peine devenait perceptible et émanait de plus en plus de son amie, amie qui était amante, amante qui répondait à chacun de ses baisers comme s’il s’agissait du dernier. Naysha n’était bien évidemment pas insensible à cet état de fait, mais elle ne voulait pas y penser, et tentait de son mieux d’apporter une sorte de plaisir supplémentaire, d’optimisme, qu’elle essayait de retransmettre de son mieux dans chacune de ces douces étreintes buccales. Au bord de l’eau, le baiser était encore plus empli de sentiments qui se mélangeaient, du plus positif à cette crainte de la rupture de cet instant, peut-être même une pointe d’amour allait, venait, sans pour autant vraiment sortir pleinement.

Frissonnantes, toutes les deux l’étaient avec ce vent qui les enrobait, mais leurs chaleurs étaient toujours présentes, plus faiblement, mais elles perduraient, encore, et perdureraient encore pour un moment qui se voudrait plus ou moins long, mais Naysha n’était pas la seule à en décider. Puis Gemini Pandore Férhys prit doucement la parole, l’entrecoupant à son tour de baisers, plus tendres, plus longs, plus… Des caresses, caresses rendues avec tendresse, sur le visage de Férhys, dans son dos, ses cheveux, baisers rendus eux aussi, qui laissait de part et d’autre de plus en plus transparaître la rupture qui arriverait inéluctablement.

Entraînée vers le bassin, elle suivait avec plaisir son amante, elle la regardait, la désirait, pas physiquement non, elle désirait sa simple présence. Tendre sourire complice, puis l’eau. Les sous-vêtements n’étaient pas présents dans l’univers de Naysha, elle était encore dans cette bulle, cette bulle de bonheur, cette bulle qu’elle ne voulait quitter pour rien au monde. Elles nageaient, sans se quitter, une main de chacune restait jointe, et rien n’aurait pu les séparer. Le temps avait encore passé à une vitesse bien trop rapide, l’après-midi durant lequel elles s’était trouvées n’était plus, la nuit l’avait remplacé, et depuis un moment maintenant, elle nageaient, en parfaite symbiose, sans dire le moindre mot. Seuls des échanges de tendresses perduraient, de temps à autre, accompagnés d’un doux sourire.

Puis la nage prit fin, elles avaient pied à cet endroit du bassin, elles s’étaient collées, poitrine contre poitrine, jambe contre jambe, intimité contre intimité, ventre contre ventre, visage face à visage. Gemini parla, encore, des mots que Naysha ne voulait entendre, qu’elle ne voulait pas recevoir, qu’elle ne savait pas si elle les supporterai. Les mains déliées… Et la jeune humaine ne sut quoi répondre, sinon venir lécher les larmes qui s’écoulaient des yeux de sa partenaire, tout en caressant ce visage, de toute sa tendresse. Elle savait très bien ce que ressentait Férhys, ce qu’elle voulait lui dire sans y parvenir, elle-même ne savait pas vraiment comment réagir à cela, tant elle était partagée en ce qui serait un souvenir merveilleux, et ce qui aurait peut-être pu devenir une histoire encore meilleure…

Férhys s’accrochait à la lycéenne, comme si sa vie en dépendait, répétant encore, et encore, qu’elle ne voulait pas la quitter. Et la jeune étudiante continuait ses douces caresses, lapait tour à tour les larmes qui venaient, puis les joues ou les lèvres de cette amante si particulière, lorsque ces zones n’étaient pas déjà parcourue par l’une de ses douces mains. Finalement, elle répondit, se voulant la plus douce possible, la plus tendre, la plus… aimante ?


-   Alors passons la nuit ensemble, ma douce, ma précieuse, ma…

Jamais la phrase ne trouva sa fin, Naysha avait déjà plongé ses lèvres à la rencontre de celles de Férhys, pour un tendre baiser relativement court, puis reprit sa main, comme elle l’avait fait plus tôt, avant d’entraîner avec elle celle qui la troublait de plus en plus. Des sentiments étaient nés, mais elle ne la connaissait qu’à peine encore. La soirée était bien avancée, elles étaient en ville, il fallait passer par la case de l’habillage pour aller ailleurs et ne pas se séparer, pas encore…
Arrivées aux vestiaire, il ne fallut à la lycéenne à la longue chevelure cramoisie que quelques minutes pour enfiler. Sa lingerie fine, presque jetée dans son sac, elle n’enfila que prestement son uniforme d’écolière, à savoir une jupe plissée, et un chemisier plutôt moulant, surtout sur sa peau encore ruisselante, qui était devenu légèrement transparent principalement au niveau des épaules et de sa poitrine. Puis elle rejoignit Gemini, attendant qu’elle soit prête, pour récupérer sa main, et s’en aller… soit au lycée, afin de profiter des dortoirs, soit directement chez son amante ou chez elle…
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
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Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 20 jeudi 04 juin 2009, 16:12:51

   La tendre nage poursuivait son cours, entrecoupées de caresses, de baisers passionnés, éclairée par la douce lumière du crépuscule … les deux jeunes femmes, nues dans leur univers, semblaient entourées d’une douce et chaude aura, tandis que la lumière du soleil baignait leurs corps, d’un orange doré éclatant, doux … Puis le soleil s’en alla mourir petit à petit à l’horizon, doucement, faiblement, jusqu’à ce que le ciel rosé ne soit plus qu’une sombre étendue dans laquelle brillaient quelque étoiles, et que l’obscurité de la nuit ne recouvre le monde. La lune d’argent et de lumière était venue, et renvoyait sur le monde sa lumière d’argent, sur ces deux jeunes amantes, ces deux jeunes complices, dont le monde fusionnait, ne faisait qu’un, dans cette magnifique nuit naissante. Même si cette nuit était empreinte de tristesse, de peine, et d’amour.

   Férhys pleurait, collé à Naysha, qu’elle ne voulait quitter, dont elle ne désirait pas le départ, la gorge bloquée, dans l’incapacité de pouvoir prononcer ces mots d’amour qui lui transperçaient la gorge comme des lames glacées. Naysha, elle, ne versait la moindre larme, mais caressait la divinité avec une grande douceur, puis lécha avec tendresse les larmes qui partaient de ses yeux sombres pour s’en aller disparaître dans l’obscurité, et se mêler à l’eau de la piscine. Les deux jeunes femmes étaient corps à corps, poitrine contre poitrine, ventre contre ventre, et chacune percevait la respiration de l’autre. L’une, la respiration calme, l’autre, la respiration entrecoupée de ses sanglots … La langue de Naysha, chaude, douce, parcouru un chemin qui réchauffa quelque peu le cœur de la déité ; elle la sentit sur ses lèvres, sur ses joues, essuyant ses larmes … Férhys se sentait moins seule … Mais pour combien de temps encore ? Les caresses de Naysha, tant reçues de ses mains que reçues de sa tendre langue tempéraient le flot lacrymal de Férhys, et celle-ci ouvrit légèrement les yeux lorsque Naysha lui proposa de passer le nuit avec elle, d’une voix tendre, puis l’embrassa. Un court baiser comme un court rêve, qui stoppa les pleurs de la divinité des ténèbres. Lorsque leurs lèvres se décollèrent, Férhys eût un faible sourire, témoins néanmoins de son infinie gratitude.

   Elle n’eût pas à répondre, son sourire en avait assez dit, et le fait qu’elle se blottit momentanément contre Naysha, lui laissant lui prendre doucement la main, et l’entraînant vers la case « habillage » de plateau de jeu. La case habillage ne passait pas par la case « départ », et par conséquent, l’on ne recevait pas 200 €. Cependant, c’était une case assez particulière chez Férhys, et tandis qu’elle regardait Naysha disparaître pour s’en aller se vêtir, elle sortit lentement de son rêve, de cette douce promenade auprès de Naysha, de la piscine aux vestiaires, nues, entourée de la douce fraîcheur nocturne … Et elle se demanda avec tout la puissance de sa divine aura dans un mouvement bref de panique la chose suivante : comment allait-elle s’habiller ? Certes, il y avait toujours son équipement habituel constitué principalement de bandelettes, mais oserait-elle se montrer ainsi accoutrée devant Naysha ? Férhys ne connaissait usuellement pas le mot honte, mais devant Naysha, elle n’avait pas les mêmes réactions qu’elle aurait eues que si elle était en face d’une humaine normale. Il faut comprendre par la que Naysha est une humaine normale, mais pour Férhys, Naysha est quelque peu le centre de son univers.

   Elle entendait sa compagne se vêtir, et de fait, n’avait plus trop le choix. Elle claqua ses doigts, et, silencieusement, ses bandelettes se glissèrent à la manière des serpents, à travers les ténèbres, pour rejoindre leurs maîtresses. Ces bandelettes faisaient partie intégrante de l’âme de Férhys, et celle-ci ne s’en séparait que très rarement ; celles-ci s’en vinrent serrer sa poitrine, s’humectant quelque peu de l’eau de la piscine, son intimité,  ce long « serpent » noir s’enroulant autour de sa jambe gauche, de ses bras, formant une osmose parfaite, un habit relevant plus de la lingerie extra-fine et de la censure qu’autres choses. L’inconvénient de ces bandelettes est qu’elles ne touchaient pas le sol, quoi que l’on fasse, elles restaient en suspens, bougeant quelque fois. Puis Férhys entendit Naysha revenir auprès d’elle. Elle était elle-même très jolie, dans son uniforme mouillé, laissant apparaître ses formes … Mais ce n’était pas comme Férhys, qui était nue sauf fines protections, affichant clairement le fait qu’elle ne connaissait pas trop l’utilité des sous-vêtements. Devant le regard de Naysha, Férhys eût un sourire gêné.

   Leurs deux mains se joignirent de nouveau, leurs doigts s’entrecroisant, et ensemble, les deux jeunes amies, voire amantes, sortirent de l’établissement. Leur ébats semblaient lointains, mais pourtant très proche … Mais Férhys sentait la légère anxiété de Naysha : après tout, la jeune humaine ne savait pas qui Férhys était vraiment … Comment réagirait-elle en apprenant la véritable nature de Férhys, qui, aux yeux de l’humanité, des cieux, et de sa propre moitié, n’est qu’un monstre ? Une atrocité, créée dans le seul but de détruire, haïe de tous, ressentant son existence dans la solitude et la destruction … Une solitude qui pesait à présent sur un cœur de jeune femme qui avait à peine commencé à batte. Férhys leva la tête vers le ciel, et parla d’une voix empreinte de mélancolie, triste …

« Je n’ai pas d’endroits ou rentrer, ni de personnes qui m’attendent, nulle part, ni dans les cieux, ni ailleurs … Je ne connais pas trop cette ville … »

   Aucuns foyers, personne pour l’attendre. En milieu inconnu. Au fond, en ces lieux, Férhys était perdue, tout comme sur Terra, qu’elle ne connaissait pas. Elle pouvait passer d’un monde à l’autre, mais elle n’était chez elle ni sur Terre, ni sur Terra. Elle conclut dans un long soupir, en souriant tendrement à sa jeune amante :

« J’irais ou tu m’emmèneras. Quel que soit l’endroit, tant que nous serons ensemble … »

 

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 21 jeudi 04 juin 2009, 17:17:44

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