La chimie ou l'achimie ? [Roxie]

Depuis quelques semaines déjà, le jeune homme qu'était Senri avait un projet en tête. Un projet qui allait se révélé tout aussi long que stupide, mais c'était un projet qui lui tenait plus ou moins à cœur. Le projet était simple : replonger dans quelques études pour réussir à avoir un certain diplôme qui lui permettrait de déboucher sur un travail satisfaisant. Un travail qui lui laisserait suffisamment du temps libre tout en apportant suffisamment pour survivre sans non plus courir après l'argent chaque mois. C'était l'idée et Senri avait bien l'intention d'y parvenir.

Cette idée en tête, le jeune homme avait alors rapidement commencé à reprendre ses études chez lui, à son rythme, pensant passer les épreuves en candidat libre. Une à une, il passa les différentes matières et jugea de ses difficultés ou de ses facilités.  Il se débrouillait dans la majorité des matières mais avait quelques lacunes en maths et en chimie. Autant pour les maths, le problème fut résolu après quelques jours de révisions intensives, autant la chimie, ce fut autre chose. Quelques tentatives ratées plus tard, le jeune homme se rabattit sur la seule possibilité possible : de l'aide. Pas un site ou un bouquin, mais de l'aide d'une personne. Étant donné qu'il était impossible de retourner en cours pour demander à un professeur, il fit la seule chose possible : demander de l'aide à un particulier.

 Après une courte recherche, il avait trouvé une jeune femme qui disait être capable de l'aider. Un échange rapide s'était fait entre les deux protagonistes et il en avait résulté un premier cours particulier chez la professeur qui avait déclaré que ce serait bien mieux ainsi. Croyant en son professionnalisme, Senri avait alors accepté. La date et l'heure avaient été fixée et l'adresse avait été également fourni. Il ne restait plus qu'à attendre.
Le jour J arrivant, le jeune homme s'était rapidement préparé. Une chemise unicolore, un jean noir et ses affaires. Un bloc note et quelques affaires pour prendre des notes. Rien de plus, rien de moi. En théorie, il n'avait besoin de rien de plus n'est-ce pas ? Parti à une heure qu'il pensait suffisante pour arriver à l'heure, il se rendit vite compte qu'il allait être en retard. Pressant le pas, il arriva devant la porte d'entrée avec dix minutes de retard. Sonnant à l'interphone, il prit rapidement la parole alors qu'on venait d'y répondre.

Bonjour, c'est Senri Dokkyo, Nous avions rendez-vous pour un cours privé. J'ai un peu de retard je suis désolé.

Iyona Misaki est une femme très sûre d'elle. Elle est belle, sexy, et elle le sait. D'ailleurs, elle aime en jouer pour plaire, et rien qu'à l'idée que certains hommes ou même certaines femmes aient des idées lubriques et peu catholiques lorsqu'ils la regarde l'excite.
Lorsqu'on ne connait pas cette femme qui vient tout juste d'atteindre la trentaine, on ne voit qu'une enseignante ordinaire, travailleuse, soucieuse de voir ses élèves réussir et s'épanouir. On la pense sage, généreuse, douce. Et pourtant, Iyona cache bien son jeu, car elle est bien plus que cela.
Pourvue d'un appétit sexuel insatiable, elle n'hésite pas à braver certains interdits. Une fois la porte de sa classe fermée par exemple, on s’aperçoit que sa tenue sous sa veste et son menton est des plus provocante. Après les cours, elle demande souvent à l'un de ses élèves de rester plus tard, sous prétexte de vérifier une note ou de discuter de son avenir. Mais il n'en est rien.
La jeune femme aime charmer ses chers élèves et jouer avec eux. A des jeux sexuels bien entendu. Elle en a sans aucun doute dévirginiser plus d'un ! Et elle en est fière.
Son truc, c'est de dominer. Elle aime les entendre gémir sous ses caresses et la supplier d'arrêter. Alors qu'en fait, ils n'attendent qu'une chose, c'est qu'elle continue !
Iyona peut être très douce, c'est souvent le cas. Mais elle aime aussi les parties de jambes en l'air plus musclées. C'est d'ailleurs ce dont elle a le plus envie en ce moment...

Iyona pensait tout d'abord sortir pour draguer le premier jeune homme venu, mais une opportunité plus délicieuse encore se présenta à elle. Un jeune étudiant avait besoin de ses connaissances en chimie pour des cours particuliers. Très intéressant ! Après avoir eu assez d'information sur son profil et avoir parfaitement joué son rôle d'enseignante sérieuse et impliquée, elle lui donna son premier rendez-vous, chez elle. Mais il ne s'attendait certainement pas à ce que la belle Iyona Misaki soit une mangeuse d'hommes...

Ce jour-là donc, on sonna à l'interphone. Iyona, le sourire aux lèvres, entendit le jeune homme s’excuser de son retard. Ah, Senri ! Elle allait être obligée de le punir, se disait-elle en frémissant de plaisir à cette idée. D'une voix douce, elle l'invita à entrer et à se rendre au dernier étage, appartement n° 52. Là, elle n'eut plus qu'à attendre la sonnette de l'entrée.
Vêtue d'une simple chemise blanche un peu transparent et d'une jupe à tailleur noir et très courte (voir avatar), juchée sur de hauts talons, elle lui ouvrit avec son plus beau sourire.

- Bienvenue Senri. Entres, je t'en prie.

Elle s'effaça légèrement pour le laisser pénétrer dans l'appartement parfaitement rangé, confortable et plutôt moderne de la jeune femme. Elle se proposa pour le débarrasser de sa veste, puis l'entraina jusqu'au canapé où elle l'invita à s’assoir.

- Veux-tu quelque chose à boire avant de commencer ?

Sa voix était douce, dépourvue de lubricité pour le moment, tout comme son regard. Mieux valait ne pas l'effrayer tout de suite, sa tenue suffisait déjà sans doute à agiter un peu ses sens.

Dernier étage, appartement 52. Pas difficile à retenir mais l'attente dans l'ascenseur semblait longue. Terriblement longue. Lui qui était déjà en retard, il avait l'impression que cet ascenseur était encore plus lent que prévu. Bouillant légèrement d'impatience, le jeune homme finit malgré tout par arriver. Rapidement, il alla devant la porte de l'appartement 52 qui ne tarda pas à s'ouvrir laissant une jeune femme particulièrement séduisante. En la voyant, Senri ne put que déglutir et la regarder un instant de plus. Elle devait avoir la trentaine. Difficile de croire qu'une telle femme donnait des cours. Fichtre, il aurait pu signer pour retourner au lycée et s'inscrire à son cours. Enfin, il fallait revenir sur Terre.

Sous son invitation, il entra alors et regarda l'intérieur qui se présentait à lui. Parfaitement rangé, tout semblait à sa place et était prêt à accueillir un invité, prévu ou non. Époustouflé, le jeune homme fut vraiment surpris de ce qu'il voyait. Enfin, il fallait l'avouer, l'appartement faisait pâle figure face à ce que dégageait la jeune femme. Il avait tellement envie de la regarder à nouveau. Enfin, il était là pour étudier, il fallait rester concentré. Se forçant alors, il accepta volontiers lorsqu'elle proposa de prendre sa veste. La lui donnant alors avant de la suivre jusqu'au canapé sur lequel il prit place sans tarder. Vraiment confortable ce canapé tiens. À sa question, le jeune homme hocha la tête. Il n'avait pas particulièrement soif mais il acceptait pour avoir de quoi se donner une quelconque consistance.

Oui je veux bien. Quelque chose de frais, alcoolisé ou non, c'est pas grave. Merci !

Souriant un peu, il ne s'attendait pas à un cocktail non plus. En réalité, un verre d'eau aurait tout aussi bien suffit. Après tout, encore une fois, il n'avait pas vraiment soif bien qu'il pouvait sentir sa gorge s'assécher au fur et à mesure qu'il lui parlait tout en la regardant. D'ailleurs, il ne manqua pas de la regarder plus amplement alors qu'elle lui tournait le dos pour aller chercher les boissons. Ses yeux se posèrent sur le roulement de ses hanches et ses longues jambes. Ses interminables jambes qui se terminaient par des hauts talons. Non, ce n'était pas le moment de réveiller ce vieux fétichisme. Secouant la tête, il regarda un instant la pièce avant de s'attarder sur la décoration avant de reporter son attention sur elle puisqu'elle revenait. Sans tarder, il se laissa à sourire en reprenant la parole tandis qu'elle lui tendait son verre.

Merci. J'aime beaucoup la déco. Vous vivez seule ?

Des propos un peu idiot pour une question qui n'avait qu'un rapport bien maigre et peu évident à voir. Troublé, Senri ne réussissait déjà plus à s'exprimer correctement. Chouette... Lui qui avait demandé ça pour savoir si elle avait fait la déco seule ou non, il avait fait passé cette question pour une question totalement hors sujet et sans doute déplacée... Enfin, au pire, si ça l'était, elle saurait le lui faire comprendre, non ?

Iyona souriait avec douceur, ses gestes étaient gracieux, discrètement sensuels. Et comme toujours son charme faisait mouche. Elle pouvait deviner les regards du jeune homme sur elle, en particulier bien entendu sur ses formes. Quel garçon digne de ce nom pouvait rester de marbre face à cela ? Iyona en était heureuse. Le jeune homme accepta son invitation à boire quelque chose, alors elle disparut dans la cuisine, sans oublier de faire rouler ses hanches allègrement.
En ouvrant le frigo, elle hésita, puis finit par lui prendre la même chose qu'elle, une bière sans alcool à base d'agrume, très fraiche. Elle déposa les deux petites bouteilles, un verre et un petit ramequin avec quelques biscuits. Elle amena le tout dans la salon où se trouvait Senri et s'assied non loin de lui. Souriant de plus belle, elle prit sa bouteille dans une main, et l'écoute poser sa question. C'était assez amusant de le voir et de l'entendre s'embourber petit à petit. Amusée, elle répondit :

- Merci beaucoup, j'ai toujours adoré la décoration. Et en effet, je vis seule. Les relations durables ne m'ont pas vraiment réussies jusqu'à maintenant.

Une fois cela dit, elle amena la bouteille jusqu'à ses lèvres, avec lenteur, pour boire une longue gorgée, laissant volontairement une partie du liquide couler entre ses seins. Elle feint alors la surprise et attrapa une petite serviette pour s'essuyer doucement.

- Quelle maladroite...

Elle finit tout de même par sourire de nouveau et se tourna vers son élève pour le questionner à son tour.

- Alors dis-moi. Pourquoi veux-tu améliorer ton niveau en chimie ?

Elle croisa délicatement ses jambes, faisant remonter encore davantage sa jupe et laissant entrevoir son porte-jarretelle. De quoi rentre fou de désir le jeune homme et elle ne demandait que cela.

Rapidement, Senri avait pris la bouteille que lui avait proposé la jeune femme. Sans tarder, il l'avait ouvert et avait pris une rapide gorgée. Pas d'alcool ? Dommage, ça aurait sans doute pu l'aider à ne pas trop réfléchir ou à penser car à l'heure actuelle, son cerveau tournait probablement plus qu'une voiture à 360 chevaux. Enfin, il fallait se calmer. Inspirer. Expirer. Boire un peu pour se donner un peu de contenance. Enfin, boire en essayant de ne pas tout recracher sous le spectacle qui s'offrait à lui. Incapable de ne pas regarder, le jeune homme avait observé son interlocutrice porter sa bouteille à ses lèvres pour en boire un peu. Son regard s'était alors perdu sur ses lèvres, rêvant de les embrasser. De les sentir contre les siennes ou contre sa peau. En parlant de peau, voila que quelques gouttes filaient le long de sa peau, coulant entre ses seins. Fichtre... Pourquoi tout était contre lui ?

Déglutissant silencieusement, Senri évita de se pincer la lèvre. Même s'il adorait la voir et l'observer, il ne devait pas le montrer. Pas encore. Que penserait-elle ? Et s'il passait pour un pervers ? Après tout, c'était leur première rencontre, leur premier cours. Mais comment ne pas la regarder et rêver ? Impossible, tout simplement. L'avantage, c'était qu'elle vivait seule. Mieux, elles semblaient célibataires, n'étant visiblement pas une adepte des relations durables. Alors... Non. Non ! Il ne fallait pas y penser. Il fallait se concentrer sur autre chose. Ce que fit le jeune homme alors qu'elle posa une question à son tour, lui demandant pourquoi il voulait améliorer son niveau en chimie.

Une question simple qui allait se révéler être un vrai défi pour répondre. Elle s'était assise, non loin de lui et venait de croiser ses jambes. Sa jupe remontait alors légèrement et laissait entrevoir son porte-jarretelle. Comment ? Pourquoi ? Senri adorait ce genre de chose. Il n'avait pas honte de le dire, le jeune homme adorait voir de belles jambes gainées de collants ou de porte-jarretelles. C'était élégant, séduisant, sexy. C'était irrésistible. Déglutissant un peu, reprenant une longue gorgée de sa bière sans alcool pour éviter que sa gorge ne s'assèche, il ne répondit alors que brièvement et très sommairement.

Et bien, j'aimerais passer un certain diplôme en candidat libre. Mais j'ai un peu de mal avec cette matière...

Et cela n'allait probablement pas s'arranger. Comment se concentrer avec elle à côté de lui ? Comment se focaliser sur les cours alors qu'elle était irrésistible ? Non, c'était impossible. Tout simplement surhumain. Inspirant alors, le jeune homme se tourna vers elle, ses lèvres s'ornant d'un sourire mitigé entre l'amusement et le malaise.

En revanche, je crains ne pas pouvoir améliorer mon niveau avec vous... Je n'arriverais pas à me concentrer, vous êtes bien trop.... Attirante.

Tel un pansement qu'on arrachait d'un coup sec. Et tant pis pour son image, au moins, c'était fait...

Iyona pouvait sentir le trouble qu'elle déclenchait chez le jeune Senri. C'était un homme après tout, et comme tous ceux de son sexe, ils avaient bien du mal à résister au charme d'une jeune femme comme elle. Surtout si celle-ci y mettait du sien, jouant de ses atouts comme elle le faisait si judicieusement. Mais elle était loin d'en avoir terminé, et rien qu'en pensant à ce qui les attendait, elle s'en lécha les babines. Ou plutôt, elle passa sensuellement sa langue sur ses lèvres après une gorgée de sa boisson. C'était tout comme. Elle avait réellement envie de jouer avec ce jeune homme. A quelle sauce exactement allait-elle pouvoir le manger ?

Le jeune homme tentait tant bien que mal de garder contenance. Mais la lueur dans ses yeux brillants, sa pomme d'adam qui réagissait lorsqu'il avalait sa salive, son regard sur ses formes et ses petits tics nerveux qui passeraient inaperçus aux yeux de la majorité des gens... tous ceci, Iyona le voyait parfaitement. Et elle jubilait intérieurement.
Senri lui expliqua qu'il faisait appel à elle pour améliorer son niveau de chimie afin de réussir un examen qu'il devait passer en candidat libre. Cependant, il ajouta quelque chose qui fit grand plaisir à l'enseignante : elle était trop attirante pour convenir. Un large sourire se dessina alors sur le visage d'Iyona. Elle aimait bien lorsque les choses intéressantes arrivaient vite et bien.

D'un air amusé, elle prit une autre gorgée de sa boisson fraiche, puis se leva, et sans prévenir, vint s’installer à califourchon sur ses genoux, face à lui, plaquant sa poitrine contre son torse, ses lèvres s'approchant alors de son oreille, la caressant de son souffle.

- Ça tombe bien, Senri. J'avais prévu quelque chose de bien plus amusant pour nous deux.

Elle se redressa légèrement, prit délicatement la mâchoire du garçon entre les doigts de se main droite, et l'embrassa à pleine bouche, glissant sa langue contre la sienne. Le baiser dura quelques secondes avant qu'elle ne se détache et ne l’invite à se lever.

- Suis-moi.

Elle l'attira jusque dans une chambre. La sienne. Mais ce n'était pas ici qu'elle voulait s'amuser. Elle disposait d'une pièce bien plus particulière et bien plus propice à ce qu'ils allaient faire. Elle ouvrit alors de grande porte coulissantes. Mais ce n'était pas une penderie derrière, mais un grand escalier qui descendait dans l'obscurité. Elle alluma la lumière, posant un doigt sur ses lèvre en regardant Senri, puis le guida jusqu'en bas. Là, la décoration était bien différente.
Tout était fait de rouge et de noir, la lumière était légèrement tamisée, avec quelques bougies. Il y avait des sofas, un grand lit rond, des miroirs, des armoires et des placards, des tableaux représentants des scènes de sexe assez hard aussi, mais surtout... d'autres éléments qui ne trompaient pas. C'était une salle parfaite pour accueillir des parties de jambes en l'air hors du commun.

Iyona laissa son invité observer les lieux avant de glisser une main sur son épaule et de lui susurrer doucement de se détendre et de s'installer. En attendant, elle disparut dans une petite pièce adjacente séparée d'une autre petite porte coulissante.
Lorsqu'elle revint, elle était vêtue de circonstance. Elle se posta debout, face au jeune homme avec un grand sourire et un regard affamé.

- Alors, mon mignon ? Je te plaie comme ça ?

Peut-être allait-il se montrer réticent subitement. Mais elle doutait un peu de ne pouvoir le retenir. Elle avait de bons arguments après tout...

Quelle surprise ce fut pour Senri de voir son interlocutrice se lever pour venir se poser sur ses genoux. Surprenant ? Pas seulement. C'était tout aussi époustouflant qu'excitant. Sentir sous sa jupe son délicieux fessier se poser sur ses genoux. Sentir sa poitrine venir se coller contre son torse alors que ses lèvres venaient se glisser jusqu'à son oreille pour souffler doucement dessus et lui murmurer quelques mots qui l'électrisèrent. Tel un coup d'électrochoc, tout le corps du jeune homme se tourna vers une unique pensée : le désir et l'envie. Comment résister ? Déjà somptueuse, sa voix venait de transpercer ses tympans pour renverser son esprit et y mettre un chaos monstrueux régit par l'envie et la luxure. Elle avait prévu quelque chose de bien plus amusant... Fichtre, qu'avait-elle donc prévu ?

Une question bien idiote. Qu'avait-elle bien pu prévoir ? Le jeune homme avait une petite idée et ce n'était pas uniquement à cause de ses propres envies. Quoique. Il espérait en réalité que ce ne soit pas le cas. Le baiser d'Iyona le rassura bien vite sur ce point. Un baiser direct qu'elle avait amené en prenant délicatement sa mâchoire entre ses doigts. Un baiser qui tourna rapidement de la sensualité à la passion alors que leur langue se rencontrèrent et se découvrirent en quelques secondes à peine. Lorsque le baiser prit fin, Senri avait l'impression de perdre pieds. La chimie n'était vraiment plus sa priorité maintenant et la jeune femme n'avait plus rien d'attirante, non, il était déjà attiré. Maintenant, à ses yeux, elle était tout simplement excitante.

Sous son invitation, Senri ne put que se lever, curieux de voir où elle l'emmenait et pourquoi. Quelle question. C'était stupide de se demander cela. Dans un tel appartement et pour de telles envies, il n'y avait qu'un endroit possible. Sa chambre. Enfin, sans doute. Le début lui donna raison. Ils avaient bien franchi le pas d'une porte pour attendre une chambre, mais de là, Iyona ouvrit de grandes portes coulissantes et s'y engouffra, prenant alors ce qui semblait être un escalier descendant dans l'obscurité. Comment était-ce possible ? Le jeune homme n'en avait aucune idée et il s'en moquait complètement. La suivant alors, il descendit les escaliers avec une certaine appréhension mêlée à une légère excitation. Difficile de savoir quoi penser face à l'inconnu, mais si c'était avec elle, il savait qu'il pouvait se laisser aller et la suivre en toute confiance. Une chose purement irrationnelle et illogique. Après tout, il ne la connaissait absolument pas, alors pourquoi lui faire confiance ? La solution résidait dans un mot : l'envie.

Arrivés, Senri fut surpris de trouver une si grande pièce avec une décoration pareille. Doucement, le jeune homme déglutit alors que son hôte s'était éclipsée après lui avoir dit de se détendre et de s'installer. Comment le faire ? Il était fasciné. Une telle pièce était inconcevable pour lui. Cela ressemblait étrangement à un donjon ou à quelque chose de ce genre. Des sofas, un grand lit, des armoires et des placards. Difficile de ne pas se douter de leurs contenus. Le jeune homme était prêt à parier son corps là dessus, les tiroirs devaient être remplis d'accessoires aussi divers que variés et excitants. Et les tableaux aux murs ne laissaient aucun doute sur le reste. Des ébats étaient représentés, mais pas de simple ébats ou de simples orgies. C'était quelque chose de plus particulier. Quelque chose que tous ne pouvaient vouloir et pourtant, le jeune homme lui déglutit, s'imaginant à la place de l'homme qu'on représentait parfois sur ces tableaux.

Depuis le début, Senri était resté debout et n'avait pas vraiment pu s'asseoir. Il avait marché un peu, se déplaçant alors tout en caressant le bord des meubles. Mais ses yeux étaient rivés sur les tableaux qui étaient de vraies œuvres d'arts. Quand Iyano revint, il se détourna immédiatement de ces tableaux pour la regarder elle. À nouveau, il déglutit et la détailla dans le moindre de ses détails. Elle était maintenant beaucoup moins habillées qu'avant et ce n'en était que plus appréciable. Si le look de secrétaire sexy lui allait comme un gant, celui-là la mettait réellement en valeur. Senri pouvait même se dire qu'il serait prêt à tout pour continuer de la voir ainsi et un peu plus encore.
Rapidement, il se rapprocha alors et hésita. Que devait-il faire maintenant ? Il voulait la complimenter, lui dire à quel point elle était belle et désirable. L'embrasser pour retrouver le gout de ses lèvres et pouvoir passer ses doigts sur sa peau dans une fine et longue caresse. Il voulait l'étreindre et doucement l'amener vers le lit pour des ébats sulfureux et passionnés mais bizarrement, son corps bloquait. Ses envies étaient toutes autres. Les tableaux l'avaient perturbé, réveillant en lui des envies plus particulières. Plus précises. Il aurait tout aussi bien pu se prosterner à ses pieds pour la complimenter. Cela aurait pu lui paraitre tout à fait normal à ses yeux. Cependant, il ne le ferait pas, pas avant d'être sur que cela lui plaisait. Devant alors trouver une solution, le jeune homme se lança sans réfléchir. Doucement, il se pencha pour attraper sa main sur lequel il déposa quelques baisers dans un baise-main classique. Son regard dirigé vers le sien, il lui répondit alors rapidement, non sans un petit sourire.

Tu étais déjà magnifique avant, maintenant tu es... irrésistible...

Ceci dit, il fit longer ses baiser le long de son poignet pour remonter un peu avant de l'attirer à lui. Il déposa doucement la main de la jeune femme sur sa propre taille, tandis qu'il vint, pour sa part, l'enlacer pour se coller contre elle et venir chercher ses lèvres pour un nouveau baiser, tout aussi langoureux et désireux que le premier, quoique, probablement un peu plus. Profitant de ses lèvres un long moment, il rompit le baiser à contre-cœur, préférant le faire pour poser une nouvelle question qu'il ne pourrait probablement pas prononcer plus tard.

Alors... Qu'avais-tu prévu pour nous deux ?

Iyona n'y était pas allé par quatre chemins. Elle voulait s'amuser avec ce jeune homme et rien ne l'en empêcherait. Elle était également assez sûre d'elle et observatrice pour se douter que son jeune invité de partirait pas en courant. Oh que non. Elle avait quelque chose de bien trop excitant à lui offrir pour qu'il refuse quoi que ce soit. D'ailleurs, il la suivit sans un mot et sans hésitation jusque dans sa pièce secrète. Iyona aimait beaucoup cet endroit, qu'elle avait aménagé en secret avec un deux ou trois ouvriers qui avaient gardé le silence de cet endroit en échange de quelques parties endiablées ici-même. Oui, cette pièce avait déjà accueillie quelques adeptes, mais la jeune femme n'y invitait que les personnes méritantes. Senri faisait partie de ceux-là. Et il allait avoir la chance aujourd'hui de pouvoir vivre quelque chose de merveilleux, une chose, voir même plusieurs, qu'il n'était pas prêt d'oublier. Et qui l'obsèderait sûrement nuit et jour une fois partit. Et c'est ce qu'elle voulait, marquer son esprit au fer rouge, pour qu'il n'ait plus qu'une seule envie : recommencer. Encore et encore.

L'endroit avait en effet tout d'un donjon, il était prévu pour des choses bien spéciales, et tout le démontrait. Le jeune homme n'avait pu qu'observer et deviner sans trop de souci ce qui se passait là. Quant à Iyona, elle se présentait dans une tenue alléchante, vêtue d'un corset noir, d'un string particulièrement fin, et bien évidemment, de ses hauts talons noirs, ses collants noirs à mi-cuisse et son porte-jarretelle. Tout était là pour exciter les envies de son invité. Et manifestement, elle avait bien réussie son entreprise. Elle vit ses yeux briller et se promener sur son corps avec un désir non dissimulé.
Comme toute réponse, attiré et obnubilé par ses charmes, il s'approcha d'elle pour déposer quelques baises-mains, laissant sourire la jeune femme de satisfaction. Il lui glissa alors qu'elle était irrésistible. Parfait. Elle se mordilla la lèvre inférieure, s'imaginant déjà s'occuper de son petit élève comme elle aimait le faire. Il finit par se coller contre elle pour l'embrasser. Un baiser qui trahissait toute l'envie dont il était éprit, et sa fougue ne fit qu'exciter davantage l'enseignante qui lui rendit passionnément ses baisers. Senri y mit fin pour lui demander ce qu'elle avait prévu pour eux deux. Iyona sourit davantage. Son jeune amant semblait si pressé... nul doute qu'il avait hâte de passer aux choses sérieuses. Heureusement, c'était également le cas de la jeune femme.

Gardant le mystère, elle ne lui répondit que par un clin d’œil aguicheur, et s'approcha d'un appareil. Alors qu'elle appuyait sur un bouton, une musique agréable commença à retentir dans la pièce. Elle s'approcha de lui, lentement, glissant une main sur son épaule en passant derrière lui. Elle lui massa lentement les épaules, puis l'un de ses mains glissa sur son torse, venant se glisser sous ses vêtements pour effleurer sa peau lisse et chaude. Elle se pencha légèrement pour qu'il sente ses seins tendus contre ses omoplates, venant alors mordiller son oreille et souffler :

- Détends-toi mon mignon... c'est moi qui prend les choses en mains. Contentes-toi de profiter...

Elle continua de le caresser sensuellement, frottant sensuellement son corps contre le sien, soupirant, avant de déboutonner la chemise du jeune homme de ses doigts agiles et fin. Ses gestes étaient très lents, mais incroyablement sensuels, sexuels même, alors qu'elle le touchait à peine. Bien vite, il se retrouva torse nu. Elle déboutonna alors son pantalon, et bien vite, Senri se retrouva avec pour seul tissu son sous-vêtement.
Iyona se glissa alors face à lui, les yeux brillants d'envies lubriques. Elle l'embrassa de nouveau passionnément, tandis qu'une main venait caresser son membre avec délicatesse.
Tout était lent, calculé. Elle descendit subitement le long de son corps, laissant son souffle caresser sa peau jusque sur son sexe encore caché sous le tissu. Elle y déposa un baiser, doucement, avant de le lui retirer. Maintenant, il était totalement nu. Et la demoiselle en frissonna de bonheur. Elle approcha sa bouche, le laissant penser et même sans doute espérer qu'elle le prendrait en bouche, mais elle se contenta de l'effleurer de ses lèvres et de se redresser.

- Respires... tu as l'air tout tendu.

Elle s'amusait de son trouble, tout simplement. Elle se retourna, et commença à onduler de façon très ostentatoire, faisant rouler ses fesses contre le membre de son partenaire du jour. Toujours de dos à lui, elle glissa ses mains sur sa nuque, ondulant contre lui au rythme envoutant de la musique, le laissant admirer ses courbes. Puis elle vint prendre ses mains, posant celle-ci sur sa poitrine et poussa un soupire.

- Caresses-moi, Senri...

Elle commençait le jeu de façon très sensuelle et presque naturelle, volontairement. Elle passerait aux choses beaucoup plus sérieuses et amusantes une fois certaine que son jeune amant était prêt à exploser. Elle aimait jouer ainsi, pousser ses amants au bout, les laisser croire au paradis, avant de changer un peu les règles du jeu. Heureusement, la plupart du temps, ces nouvelles règles les ravissaient. Pour l'heure, elle continuait de l'exciter.

Qu'avait-elle prévu pour eux maintenant ? Une question bien idiote. Qu'importe ce qu'elle avait pu prévoir, Senri était sur d'aimer. Bien sur, il restait une infime possibilité que tout ceci ne soit qu'un rêve, un mirage ou une illusion. Une farce. Il ne l'espérait pas. Le plaisir qu'il ressentait était si réel à l'heure actuelle. Son envie, elle, était grandissante. Quelle serait sa frustration si le chemin d'Iyona n'était pas au moins semblable à celui qu'il voulait emprunter... Il n'aurait pu dire comment il aurait pu réagir.

Pourtant, pour l'heure, il n'y avait pas matière à s'inquiéter. Doucement, la jeune femme avait lancé une musique aux airs particuliers. Une mélodie faite pour l'érotisme et la luxure. Pour tout avouer, rares étaient les fois où le jeune homme mêlait musique à plaisir. Généralement, ses ébats se faisaient dans un silence discontinu, interrompu par quelques propos entre amants ou par de simples soupirs, suivis de gémissements. L'ambiance, maintenant musicale, changeait tout et faisait doucement frémir le jeune homme. Et cela ne faisait que commencer. Placée derrière lui, la professeur de chimie se collait à lui, caressant de ses douces mains sensuelles son corps. Sans tarder, elle avait glissé ses doigts sous sa chemise découvrant alors la peau chaude du jeune homme. Loin d'être un rat de bibliothèque ou un sportif de haut niveau, Senri était dans un juste milieu. Son corps, ou du moins son torse, n'était pas gravé dans du béton et n'avait pas des muscles dessinés plus que nécessaires. Non, ses muscles étaient présents mais fins, gardant alors un aspect plus athlétique que musclé. Sous ses doigts, Iyona pouvaient sans doute sentir le résultat de quelques heures de sport dispersées pour ne pas grossir tout en restant simples. Pour sa part, le jeune homme lui ne pouvait que sentir les frissons parcourant son dos pour gagner tout son corps suite à ce merveilleux contact avec sa poitrine qui se collait contre ses omoplates.

Profiter. C'était ses mots. Il fallait qu'il profite. C'était bien facile à faire, après tout, il n'avait rien à faire. Il devait se contenter de rester là et d'attendre. C'était bien trop beau. Quelque chose clochait. Quelque chose allait clocher. Le monde ne pouvait pas être aussi parfait. Pas aussi excitant. Bien qu'un peu réticent, se demandant alors quand cela se retournerait contre lui, une partie de lui savourait chaque faits et gestes de sa partenaire qui lui avait ôté sa chemise ainsi que son pantalon. Désormais vêtu d'un unique boxer qui ne cachait strictement rien de son érection, le jeune homme arqua un sourcil alors que son interlocutrice soulignait le fait qu'il était tendu. Difficile de ne pas l'être, plus encore quand elle était en face de lui, l'embrassant alors passionnément tout en caressant son sexe de sa main.
Comment pouvait-il se détendre alors que finalement, elle venait de lui ôter son boxer après l'avoir embrassé. Comment pouvait-il se détendre alors qu'elle avait fait mine d'approcher ses lèvres de sa verge tendue et dressée pour mieux se relever et revenir contre lui. Cette lenteur, cette passion, tout semblait joué par une main experte. Cela ne faisait aucun doute, Iyona savait jouer de son talent et de ses charmes. Elle était belle, séduisante et elle le savait. Elle savait aussi que prendre son temps ne faisait que grimper le plaisir qui pouvait vite se transformer en frustration. Nul doute, elle n'était pas une débutante. Dans quoi c'était retrouvé le jeune homme ? Une excellente question dont la réponse n'était pas nécessaire. Qu'importe ce qu'il se passerait, si c'était avec elle, pour un peu de plaisir auprès d'elle, cela serait amplement suffisant.

Lorsqu'elle se retourna, se collant alors à lui une nouvelle fois, le jeune homme sentit, non sans grande satisfaction, son sexe se coller contre son fessier. Un contact bref mais hautement excitant qui finalement revint rapidement. Elle se déhanchait doucement, venant frotter ses fesses contres lui pour l'exciter plus encore et cela marchait foutrement bien. Frémissant d'envie, il ne fut guère surpris de la voir l'enlacer au niveau de sa nuque , l'empêchant alors toute retraite. Enfin, ce n'était pas comme s'il allait fuir. Mieux encore, elle l'invita alors à la caresser, prenant ses mains pour les poser sur sa poitrine. Loin de devoir le lui répéter, Senri ne tarda pas à s'agiter, laissant alors ses mains prendre pleinement possession de la poitrine de sa partenaire. Entamant par un petit massage, il continua par de longues caresses tandis que ses lèvres vinrent se poser sur son épaule, non loin de son cou. Déposant un premier baiser, il longea la peau de son cou pour en suivre la remontée et venir mordiller le lobe de son oreille avant de susurrer au creux de celle-ci.

Ce cours d'anatomie est très passionnant, professeur...

Un compliment entouré d'une touche d'humour. C'était une envie, passagère cela dit. Ces mots allaient-ils la séduire ? Lui plaire ? Il n'en avait aucune idée et cela importait peu. Surtout lorsqu'on venait à comparer à l'importance de la suite. Une suite qui commençait par une main du jeune homme qui quitta sa poitrine pour longer son corps dans une fine caresse. Longeant son ventre et sa taille, il se glissa entre ses cuisses pour venir découvrir de ses doigts l'humidité qui pouvait résider contre son intimité. De deux doigts, Senri se mit alors à frotter contre le tissu du string, venant alors titiller le clitoris de sa partenaire et ce, non sans continuer de lui mordiller son oreille.

C'était un moment fort agréable que la jeune femme appréciait tout particulièrement. Ce petit jeu sensuel faisait souvent partie de ses préliminaires. De la douceur et de la tendresse avant le vrai challenge. Ceux représentés sur les tableaux. Iyona était en effet une adepte du sadomasochisme, où son plus grand plaisir était de soumettre les hommes à sa volonté. Et plus ils aimaient ça, plus elle prenait son pied. Quelque chose lui disait que Senri pouvait parfaitement correspondre au profil. Alors pour le moment, elle le titillait, l'excitait, faisait grimper la chaleur et le désir en lui.
En effet, elle continuait sa petite danse sensuelle, ses fesses fermes et rebondies contre le membre viril du jeune homme qui répondit à sa demande en lui caressant les seins. Les lèvres entre-ouvertes, elle soupira doucement, appréciant ce contact. Elle pouvait également sentir le sexe de l'homme durcir de plus en plus, signe que tout se passait à merveille. Ah, ce qu'elle aimait exciter les hommes !

Senri vint embrasser son cou, puis mordiller le lobe de son oreille, la faisant délicieusement frémir avant d'annoncer que ce cours d'anatomie était passionnant. Cela fit largement sourire la jeune femme. En effet, ce cours de chimie avait prit des tournures bien particulières, mais vraiment agréables. La main du jeune homme vint alors se glisser le long de son corps, jusqu'à son intimité qu'il caressa par dessus le tissu de son sous-vêtement. Iyona mordilla sa lèvre inférieure, laissant le plaisir prendre possession d'elle petit à petit. Elle laissa quelques longues secondes d'écouler, puis se retourna pour lui faire face. Elle caressa ses lèvres d'un doigts, puis lui souffla :

- Tu n'as encore rien vu, mon mignon.

Elle sourit, et s'éloigna subitement en direction d'une commode dont elle ouvrit l'un des tiroirs. Le fond était fait de velours rouge et, religieusement disposés, s'y trouvaient quelques accessoires très spéciaux. C'est ainsi qu'elle en sortit une paire de gants en cuir qu'elle enfila, une petite cravache, et des lacets. Elle s'approcha alors du jeune homme, sans doute troublé par ces objets.

- Tu es arrivé en retard, Senri, je ne l'ai pas oublié. Et étant ta maîtresse, c'est à moi de te punir. Ne bouges pas.

Elle se glissa alors dans son dos pour lui lier les poignets avec les liens qu'elle avait sortit de leur cachette. Ainsi, impossible qu'il puisse se libérer. Ceci fait, elle lui ordonna de se mettre à genoux sur le sol, heureusement composé d'un tapis très doux et moelleux. Elle fit quelques pas autour de lui, faisant parfois claquer la cravache dans sa main. De la pointe d'un de ses chaussures à talon, elle appuya légèrement sur sa tête pour l'obliger à baisser les yeux, puis revint derrière, pour faire cette fois-ci glisser la cravache entre ses cuisses, venant titiller ses testicules délicatement. Rien de violent.

- Je veux que tu t'excuse, Senri, Tu as été un vilain garçon. Et je veux que tu m’appelle Maîtresse et que tu m'obéisse au doigt et à l’œil, c'est comprit ? Si tu es sage, je t'offrirai quelques délicieuses gourmandises...

Le jeu avait vraiment commencé. Senri serait peut-être réticent, mais il ne serait guère compliqué de le rassurer et de le convaincre. Elle avait tous les atouts nécessaires. A moins qu'elle ne le sous estime et qu'il se montre particulièrement enjoué par la situation...

L'étreinte était douce et sensuelle, on ne peut plus agréable. Cependant, elle prit fin lorsque la jeune femme s'écarta de lui, lui annonçant qu'il n'avait encore rien vu. C'était vrai et pour tout dire, il avait hâte de voir ce qu'il devait voir. Oui, il était impatient, très impatient. Alors lorsqu'elle se recula pour se diriger vers une commode, il la regarda avec le plus grand intérêt. Son regard s'était posé sur elle et la suivait maintenant en détail. Il l'observa alors en train d'enfiler des gants en cuir avant de sortir une petite cravache et des lacets pour revenir vers lui. De nouveau près de lui, elle lui rappela son retard et qu'en tant que sa maitresse, elle devait le punir.

Maitresse. Punir. Deux mots qui eurent l'effet d'une bombe dans son esprit. Elle était sa maitresse. Plus aucun rapport avec les études, nul doute. Elle était sa maitresse, sa domina. Lui devenait alors son soumis, son esclave. Frémissant alors, il ne bougea pas et se laissa faire alors qu'elle lui attacher les poignets dans le dos. Considérablement réduit dans ses mouvements, incapable de se défendre ou de faire quoique ce soit de ses mains, il ne put réprimer un long frisson qui vint se loger contre sa nuque. Forcé à s'agenouiller, il se retrouva alors dans une position que beaucoup assimilait à une position de faiblesse, de révérence. Être à genou... Cela avait tant de signification. La soumission n'en était que plus grande. Ce n'en était que plus excitant. Oui, Senri était maintenant terriblement excité.

Lorsque Iyona commença à tourner autour de lui tout en claquant sa cravache dans sa main, Senri ne pouvait que la suivre du regard. Il se lécha le coin supérieur droit de sa lèvre avant de se la pincer, un signe qui ne trompait pas sur ses envies. Et que dire lorsqu'elle appuya légèrement sur sa tête du bout de son talon. Il en frémit et en imagina bien des choses. Impossible de retenir le flot de ses envies. Le jeune homme le reconnaissait rarement mais au fil de ses relations, alors qu'il était soumis, il avait petit à petit développé un certain penchant pour le fétichisme des pieds. Être caressé par ceux-ci, devoir les embrasser, les lécher, les sentir... Il aimait cela. Il n'en avait pas particulièrement honte, après tout, c'était une partie du corps comme une autre. Et même s'il pouvait venir à être excité par des petits dérivés plus particuliers comme renifler des bas ou les accueillir entre ses lèvres, ou encore suçoter le talon d'un escarpin, Senri avait malgré tout beaucoup de mal à lécher certaines semelles, refusant d'ailleurs de lécher s'il trouvait cela trop sale ou trop dégoutant. Enfin, ce n'était là que détails et désirs.

Doucement, Senri revint à la réalité alors qu'il sentit la cravache contre ses testicules. Un léger contact assez simple, simplement pour le titiller et le menacer silencieusement. Une menace. Oui. Cela sentait la punition à plein nez. Mais dans son bon sens, la dominante laissa à son soumis une chance de s'excuser tout en ajoutant plus de précisions, plus de détails quant à la situation. Elle était sa maitresse et il devait obéir au doigt et à l'œil. S'il était sage, il aurait quelques délicieuses gourmandises. Voila ses mots. Des mots lourds de sens que le jeune homme assimila en un instant. Hochant alors la tête, il garda les yeux rivés sur le sol et ce même s'il aurait voulu la regarder. Plus que pour la regarder, il voulait établir un contact. Il aurait aimé lui montrer sa sincérité et la profondeur de sa dévotion future. Cependant, elle était placée derrière lui et il n'avait rien d'une chouette. Inspirant un peu, réunissant ses derniers mots, il prononça d'une voix respectueuse, trahissant son envie de soumission.

Oui Maitresse. Je vous obéirais. J'accomplirais le moindre de vos ordres, j'exaucerais la moindre de vos envies.

C'était un bon début, à ne pas en douter. Ainsi, elle comme lui sauraient ce qu'ils attendaient. Elle attendait une totale soumission et c'est ce qu'il lui offrait, attendant alors une domination totale. Un frisson supplémentaire se rajoutant alors, se transformant par la même occasion un petit sursaut de son sexe déjà bien bandé, Senri rajouta alors sans tarder, de crainte de l'impatienter.

Je m'excuse pour mon retard Maitresse. Je voulais arriver à l'heure, mais j'ai échoué pour une raison qui m'est inconnue. Mais croyez bien que si j'avais su, je serais arrivé bien plus en avance.

Malgré sa tentative de retenue, le jeune homme ne parvint pas à retenir un léger sourire. Fier de ses propos ? Un peu oui. Son interlocutrice les aimeraient-elles ? Il le saurait bientôt... La cravache lui donnerait sans doute la réponse. Sans doute.

Tout cela commençait à devenir très intéressant. Oui, les évènements avaient prit une tournure fort étrange pour la plupart des individus, mais qui était de loin le jeu préféré d'Iyona. Certes, il lui était souvent arrivé d'avoir des rapports sexuels platoniques, et même, plus rarement, d'avoir été dans le rôle de la soumise. Car une grande partie des hommes aimaient voir la femme soumise et pouvoir lui faire l'amour comme ils l'entendent. Dire qu'elle n'avait pas aimé aurait été mentir. Elle aimait beaucoup de choses dans le sexe. Mais dominer et jouer le rôle de la Maîtresse, la vraie, était sans doute ce qui l'excitait le plus. Et justement, elle venait de trouver un parfait petit soumis, tout neuf, et qui pour l'heure lui plaisait énormément.
Elle avait donc commencé le jeu, histoire de voir comment allait réagir son jeune élève. Et pour son plus grand plaisir, il se trouva non seulement à la hauteur, mais sans aucun doute très excité et heureux de la tournure que prenaient les choses. Et autant dire que de le voir ainsi soumis à ses pieds, frémir de désir alors qu'elle le dominait et s'excuser comme elle le lui avait ordonné l'excitait plus que de raison. De nombreuses idées se bousculaient dans sa tête, mais elle savait que le plus délicieux dans ce jeu, c'était de prendre son temps, de ne pas trop précipiter les choses non plus. Sans compter que si elle augmentait encore davantage le rythme, vu l'état d'excitation avancée de son sexe, il n'allait pas tenir longtemps.

Il s'était excusé, et ses mots sonnèrent agréablement aux oreilles de la jeune femme qui arbora un grand sourire. Malheureusement pour lui, Senri ne pouvait la voir et attendait avec nervosité de savoir à quelle sauce il allait être mangé. Iyona laissa encore une ou deux secondes de suspens avant de faire glisser sa cravache vers l’extérieur, et revint vers la tête de son petit soumis en laissant le bout de sa cravache remonter sensuellement de ses fesses jusque dans son cou, sur sa joue, et enfin sous sa mâchoire. Elle l'incita alors à lever les yeux pour le regarder.

- Bien... c'est très bien Senri. Je suis très satisfaite. Mais jusqu'où ira ton obéissance ?

Souriant de plus belle, elle l'aida à se lever en le tirant pas le bras, puis s'éloigna vers un fauteuil très confortable dans lequel elle s'assied, croisant gracieusement ses jambes. Enfin elle lui fit signe d'approcher.

- Mes jambes et mes pieds réclament que l'on s'occupe d'eux, Senri. Embrasses-les, lèches-les, mordille-les, c'est à toi de voir. Si je suis satisfaite, je te donnerai ta première récompense.

Sur ces mots, elle tendit l'une de ses jambes vers lui, sensuellement mise en valeur pas son collant mi-cuisse, attendant qu'il se mette à genoux et s’exécute comme un bon soumis qu'il était.
Elle adorait le voir ainsi, et son désir grimpait également, humidifiant petit à petit son intimité. Le jeu promettait d'être extra aujourd'hui...

Senri attendait. la cravache allait-elle s'abattre ou s'en irait-elle de sa peau ? Là était toute la question. Par chance, la réponse, bien que tardive, finit par arriver et allait dans le sens du jeune homme qui put sentir le bout de la cravache se retirer. Enfin, elle se retira pour simplement remonter le long de son corps sous une fine caresse sensuelle. Elle s'arrêta alors sous son menton et le pressa de relever la tête et les yeux pour qu'il puisse la regarder, ce qu'il fit sans hésiter.

Montant, son regard avait délicieusement parcouru son corps. D'abord posé sur ses jambes qu'il avait longue détaillé, il était remonté doucement, s'attardant une fraction de seconde sur le porte-jarretelles et le string. Suite à quoi, il s'attarda sur le corset qui mettait la grâce de ses hanches en valeur ainsi que sa poitrine. Sa généreuse et irrésistible poitrine. Déglutissant à la vue de celle-ci, il vint alors planter son regard dans le sien. Mais là encore ce ne fut qu'une fraction de seconde. Là où son regard se posa ce fut sur ses lèvres. Ses fines lèvres pulpeuses qui s'agitaient au fil des mots qu'elle prononçait. Finalement on pouvait le dire, Senri était suspendu à ses lèvres.

Les mots que prononça Iyona fit, sans surprise, frémir le jeune homme qui était maintenant dans un état d'excitation permanent. Elle était satisfaite et se demandait jusqu'où irait son obéissance. Une excellente question. Lui-même l'ignorait. Jusqu'où irait-il pour elle ? Non, il avait beau retourner la question dans sa tête, il était impossible de donner une réponse plausible. Il avait quelques tabous, quelques trucs qu'il refusait tout simplement comme tomber dans l'homosexualité ou dans une quelconque pratique impliquant un homme. Pareillement, il refusait plus que tout avaler du sperme, que ce soit le sien ou celui d'un autre. Mis à part ceci et quelques autres choses qui ne venait généralement pas à l'esprit de personnes normales, ou du moins un peu près, Senri ne voyait pas vraiment ses limites. Si c'était bien pris, bien proposé et bien amené, le jeune homme aurait sans doute pu accepter tout et n'importe quoi, même subir les assauts d'un gode ceinture. Tout dépendait de l'instant et de l'excitation...

Pour l'heure, l'instant tournait vers tout autre chose. Avait-il lu dans ses pensées ou leurs envies coïncidaient-elles ? Difficile à dire mais en soi, le fétichisme des pieds n'avait rien de surprenant. Ce n'était pas un symbole de soumission pour rien. Non. Toute dominante qui se respectaient pouvait amener son soumis à s'occuper de ses pieds. C'était la mode, si on pouvait parler de mode. Enfin, ce n'avait nulle importance. Relever avec l'aide de la jeune femme, il la regarda s'éloigner vers un fauteuil pour s'y asseoir tout en croisant les jambes. Là, elle lui demanda de venir s'occuper de ses jambes et de ses pieds. Il devait les embrasser, les lécher ou les mordiller, selon ses envies, ses préférences. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'on s'occupe d'eux. De cela s'en découlerait alors une première récompense si elle était satisfaite. Une chose que le jeune homme comptait bien réaliser. Rapidement, il s'approcha tout en prenant la parole d'une voix similaire à la précédente.

Bien Maitresse, je ferais de mon mieux.

Tombant à genou devant elle, Senri regarda alors le pied qu'elle lui tendait. Un magnifique pied chaussé de talon haut et gainé de collant qui le mettait réellement en valeur. Sans tarder, le jeune homme vient frotter sa joue contre le plat du pied. Une tâche qu'il ne devait pas faire mais qu'il faisait par simple envie. Profiter de la douceur de son pied et de sa sensualité. Puis, il finit par déposer un baiser dessus, un simple baiser pour tâter de la sensation de l'avoir sous ses lèvres. Pour jauger, pour introduire. Et finalement, il se lança. Sa langue sortit doucement de ses lèvres et se posa sur le tissu de son collant pour remontant lentement. Un bref petit coup de langue qui se révéla n'être que le premier d'une longue série. Rapidement, le jeune homme passa et repassa sa langue sur le pied de sa maitresse, commençant à bouger doucement sa tête pour élargir son champ d'action. Si d'abord il en resta à son pied gainé de collant, il finit par poser sa langue sur le vernis de son escarpin, le léchant alors tant par envie de la satisfaire que pour lui montrer jusqu'où pourrait aller son obéissance. Plus, toujours plus. C'était ça les maitres mots pour le jeune homme à l'heure actuelle. Peut-être même aurait-il été jusqu'à suçoter son talon si elle le lui demandait, mais loin de le faire de sa propre volonté ou de le sous-entendre, Senri passa simplement à la suite.

Prenant quelques secondes pour humidifier sa langue et ses lèvres, le jeune homme revint rapidement à la charge pour aller passer de nouveaux coups de langue jusqu'à sa cheville, son mollet et remonter encore un peu. Sa langue trouvait toujours le gout de son collant et c'était loin de le déranger, mais en soi, s'attarder sur une cheville ou un tibia n'avait rien d'excitant. Si on pouvait passer par là, c'était bien pour remonter jusqu'à la cuisse et plus encore mais dans le cas présent, il n'en avait pas l'autorisation. Alors Senri fit la seule chose à faire. Il cessa de monter et se recula pour mieux se pencher en avant et descendre plus bas, posant alors lèvres et langue sur le pied qui jusque là n'avait encore rien reçu comme douces affections. Loin de se lasser ou de s'impatienter, se satisfaisant dans une telle tâche, le jeune homme se demandait malgré tout si cela convenait ou même si cela plaisait. Il l'espérait en tout cas. De tout son cœur, de toute son âme.

Iyona observait avec attention les réaction de Senri, qu'elle pouvait lire assez facilement sur son visage. A force de pratiquer, on parvenait presque à lire au travers des fenêtres de l'âme. Elle s'était installée, sachant déjà ce qu'elle allait lui demander. Le jeune homme savait à peu de chose près ce qui l'attendait s'il refusait sa requête ou s'il l’exécutait mal. Il est vrai que d'embrasser ou lécher des pieds, jambes ou collants n'avait rien de particulièrement excitant pour le soumis. Cependant, c'était en quelque sorte un passage obligé pour la jeune femme. Une sorte de preuve, une façon au soumis de bien comprendre où était sa place et qui était sa Maîtresse.

Senri s'approcha donc,s'agenouilla, et commença son œuvre. Confortablement installée, Iyona ne le quittait pas des yeux, souriant, et profitant de la douceur de sa bouche sur la peau fine de ses jambes et de ses pieds. Il se débrouillait assez bien, allant même jusqu'à donner un coup de langue sur ses escarpins. Elle aimait le voir faire, il s'appliquait. Oui, c'était un bon garçon, il y mettait du cœur. Sans doute méritait-il une récompense. Elle était en train de réfléchir, tout en le laissant continuer encore un peu. Puis, elle repoussa doucement son visage du bout de sa cravache.

- Cela suffit. Tu as fait du bon travail, mon mignon. Tu vas maintenant me montrer à quel point tu es doué avec ta langue. Juste là...

Pour illustrer ses propos, elle écarta lentement ses jambes en souriant. Elle lui en demandait beaucoup et ne lui offrait pas grand chose pour le moment. Mais ce n'était que partie remise. Et puis après tout, un soumis était là pour obéir aux exigences de sa Maîtresse.
Elle lui offrait son intimité, ce qui en soit était déjà un cadeau. Et il n'était pas obligé d'y goûter simplement au travers d'un tissu cette-fois. Peut-être prendrait-il l'initiative de lui enlever son sous-vêtement... elle attendait de voir.

Pour l'encourager, elle caressa soucement son visage du bout de sa cravache, le dévorant du regard. Peu probable qu'il refuse, ou alors il était fou.

Inlassablement, Senri passait sa langue et ses lèvres sur l'intégralité du pied de sa maitresse, Iyona. Loin de lui déplaire ou de trouver cela dégoutant ou ennuyeux, il appréciait de pouvoir sentir sous sa langue les courbes du pied de la jeune femme. Il appréciait de pouvoir la satisfaire, même de façon aussi insignifiante. Excité ? Il l'était. Le fétichisme était ainsi. Une chose, une pratique aussi simple que celle-ci menait à l'excitation. C'était une chose indéniable et contre laquelle le jeune homme ne pouvait rien. Petit à petit, le jeune homme éprouvait un peu de déception à l'idée de la voir garder chaussures et collants. Même si cela la rendait séduisante comme jamais, sentir la peau contre la sienne, humer un peu plus le parfum qui s'en dégageait et pourquoi pas même suçoter doucement ses orteils. Mais cela n'arriverait pas.

Face à l'obéissance dont il avait fait preuve, Iyona finit par repousser le visage du jeune homme du bout de la cravache avant de prendre la parole. Elle énonçait le fait qu'il avait fait un bon travail et qu'il allait maintenant pouvoir lui montrer à quel point il était doué avec sa langue. Elle désigna alors une zone particulière qui fit frémir Senri des pieds à la tête. Elle voulait sentir sa langue contre son intimité. Quel plaisir. Cela était sans doute une récompense, pour le jeune homme en tout cas. En un instant, il hocha la tête et se rapprocha de quelques pas avant de se pencher en avant, enfouissant sa tête entre ses cuisses. Il était étrange de voir et de sentir à quel point les sens étaient stimulés lorsque le jeune homme s'approcha du string recouvrant à peine ses parties intimes. Ses yeux ne clignaient plus, sa langue passait doucement sur ses lèvres, imaginant alors un gout, une sensation. Ses oreilles basculaient dans un monde de silence où rien n'y personne ne viendrait le déranger, hormis peut-être sa maitresse. Son nez se focalisait sur cette odeur, parfois odorante, parfois légère mais terriblement enivrante.

Il ne fallut pas longtemps pour que le premier contact ne soit établi. Son nez vint se frotter contre le tissu du string avant que ses lèvres ne viennent le rejoindre. Il déposa un petit baiser, presque innocent, simplement délicat. Fermant les yeux pour mieux submerger ses sens, habitué par quelques expériences passées, Senri déposa une myriade de courts, doux et rapides baisers. Puis, il cessa, gardant ses lèvres collées contre sa peau. Il marqua une pause d'une demi-dizaine de seconde à peine avant de sortir sa langue et de la passer contre ses zones si particulières au travers du tissu. Il s'attarda alors sur son clitoris, passant doucement sa langue, il se contenta de faire frotter le tissu contre sa peau avant de s'en détourner pour glisser jusqu'à ses lèvres intimes. Là, il prit la ficelle entre ses dents, prenant soin de ne pas toucher dangereusement sa maitresse, et la tira pour la laisser retomber sur le côté, dégageant alors la zone qu'il visait depuis maintenant quelques instants.

Inspirant, il colla à nouveau ses lèvres pour un long baiser cette fois. Profitant de la douceur et de la sensualité de ses lèvres intimes, il finit par sortir une fois de plus sa langue pour la titiller de la pointe. Lentement et sensuellement, il dessina le contour de l'entrée de son vagin, l'humidifiant à chaque passage langoureux. Enfin, lorsqu'il sut qu'il s'agissait du bon moment, il la pénétra d'un coup sec, enfonçant sa langue en elle, autant qu'il pouvait le faire. Une pénétration bien moins intense que celle procurée par une verge, c'était certain, mais quelle verge venait à se retirer tout en léchant les parois vaginales  ? Probablement aucune, et c'était ce que fit Senri. Dans un lent mouvement, il avait retiré sa langue avant de la pénétrer de nouveau bien que partiellement cette fois. Ceci fait, il commença alors à lécher ses parois vaginales dans un mouvement circulaire. Iyona aimait-elle ? Le trouverait-il à la hauteur ? Il espérait en tout cas qu'elle prenait autant de plaisir qu'il en prenait à l'heure actuelle.