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Une romance au lycée (PV)

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Une romance au lycée (PV)

vendredi 17 juillet 2015, 19:39:52

Kenji Uchimara était un lycéen japonais comme il pouvait en exister tant d'autres, ce jeune homme de seize ans appartenait toutefois à une catégorie bien à part: celle des "sans-amis". Solitaire et assez renfermé sur lui même, il était extrêmement doué en classe, mais bien moins pour ce qui était des relations sociales, ses règles avec lesquelles il avait du mal à composer. Son look frêle, un peu emo, et ses goûts en général qui sortaient du lot, en avaient rapidement fait un marginal au sein de sa classe, puis du lycée ou la plupart des gens l'ignoraient. Il pouvait toutefois s'estimer heureux, car il était abonné à l'indifférence, et non pas aux harcèlements dont faisaient généralement preuve d'autres élèves plus...populaires du lycée, qui se sentaient toujours obligés d'emmerder ceux qui ne demandaient rien, ou qui s'éloignaient trop de la "normalité".
Faible niveau en sport, très haut niveau dans toutes les autres matières, bon dessinateur et amateur de musique classique, Kenji avait tout d'un premier de la classe, et de fait l'était, sans toutefois tomber dans d'autres travers. De fait, le fait qu'il soit seul venait surtout des autres, car il aurait aimé parler avec certaines personnes qui semblaient avoir des goûts semblables aux siens, mais qui refusaient de lui laisser sa chance, car il était une sorte de paria avec qui il valait mieux ne pas s'associer. Rude était la loi du lycée entre élèves, pas écrite dans le marbre, et se transmettant pourtant de générations en générations, celle de discriminer quiconque pouvait sortir du lot.

Kenji en avait souffert, au début, puis il avait fini par s'habituer à ne pas avoir d'amis durant sa période au lycée. Pas vraiment pas choix, mais plus par nécessité, il ne pourrait rien y changer de toutes manières, alors autant accepter cette période difficile, et espérer qu'une fois rentré à la faculté il pourrait la mettre derrière lui, rencontrer des gens moins cons, moins prompt à juger sur l'apparence et les goûts propres à chacuns.
Ses cours de la journée s'étaient terminés, et il était assis à sa place habituelle à la cafet', bien isolée du reste des autres tables, sans compter qu'à cette heure pas grand monde demeurait au lycée, la plupart rentrant chez eux. Mais c'était justement ce calme qui attirait Kenji, cette ambiance de fin de journée, où seules quelques rares personnes se trouvent devant les lieux, à peine une heure avant la fermeture des locaux. Il avait fini ses devoirs depuis un moment, et avait sorti ses crayons et une feuille de papier pour dessiner, comme à son habitude quand il avait un moment de libre. Avec la lecture et l'écoute de musique, c'était l'un des grands passe-temps de Kenji, qu'il pratiquait déjà depuis quelques années, et qu'il maîtrisait maintenant assez bien, sans encore en être au rang de grand maître. Il espérait néanmoins parvenir un jour à se perfectionner assez pour pouvoir en faire son métier, et était actuellement en train de s'entraîner, avec succès, à dessiner les courbes du corps humain en détail, et plus particulièrement celles d'une personne qui le hantait depuis maintenant presque un mois.
Vivre isolé au sein d'un nombre aussi considérable de personnes ne voulait pas dire toutefois éviter tout contact avec les autres, particulièrement en cas de travaux en binômes, ce qui finissait forcément par arriver au cours d'une année scolaire. Kenji en avait déjà fait quelques uns, mais le dernier l'avait plutôt marqué, puisqu'il avait travaillé avec une fille de sa classe, Asami...et en était tombé amoureux. Cela aurait pu être une belle histoire, mais il en était autrement, car Asami appartenait à cette catégorie de gens populaires au lycée, et même si malgré ça la jeune fille ne l'avait jamais traitée de bizarre, ils étaient de deux mondes différents.

De plus, belle comme elle l'était, Asami sortait évidemment avec quelqu'un déjà, un membre de l'équipe de foot, un connard qui prenait parfois son pied à brutaliser les plus faibles que lui. Et de toutes façons...qu'est-ce qu'une fille comme elle aurait bien pu lui trouver ? Il avait abandonné l'idée même de lui avouer ses sentiments au moment où ils étaient nés, mais l'esprit humain aimait à se faire souffrir lui même, car il n'arrêtait pas de penser à elle depuis bien trop longtemps. La dessiner était une façon pour lui de se calmer, et même si cela contribuait à le faire souffrir encore d'avantage par après, son esprit était soulagé le temps que son coup de crayon immortalise sa grâce sur papier. Il avait déjà fait une bonne quinzaine de jolis dessins, mais les avait récemment perdus, sans moyen de remettre la main dessus malgré ses recherches, et il avait donc abandonné en espérant qu'ils ne soient pas tombés dans de mauvaises mains.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 1 samedi 18 juillet 2015, 00:37:02

Chaque lycée avait ses propres codes, ses clans, ses clubs, ses gangs... Il y avait les types qui étaient destinés à devenir des ouvriers, des chômeurs, ou des taulards, les racailles se baladant en survêtements, se réunissant en bandes, et qui terrorisaient les autres élèves. Dans un lycée japonais, ils avaient le même uniforme scolaire que les autres, mais, souvent, leurs chemises étaient froissées, non rentrées dans leurs pantalons, leurs cravates étaient défaites, mais, malgré ça, ils restaient les habituels costauds du lycée. Ceux qui vous foutaient la tête dans la poubelle, volaient votre argent de poche, vos mangas, vous foutaient la tête dans les poubelles, menaçaient de vous massacrer si vous en parliez aux surveillants, ou vous enfermaient pour la soirée dans votre casier. Il y avait ces terreurs, il y avait aussi les otakus, qui parlaient entre eux de jeux vidéos, de mangas, un clan à grande majorité masculine, mais dans lequel on trouvait de plus en plus de filles. Il y avait aussi les gothiques, qui, même avec les uniformes, portaient souvent du mascara pour afficher leur appartenance. Un lycée était un ensemble de conformismes s’articulant autour d’un conformisme sociétal, particulièrement fort au Japon.

Et puis, il y avait les autres... Il y avait ceux que tout le monde aimait, comme les sportifs, ou comme Brad Walker. Un gaijin, ou, plutôt, un métèque. Sa grand-mère était Japonaise, son grand-père un soldat américain qui avait été débauché lors de la reconstruction du Japon, après la guerre. Ils étaient tombés amoureux, et son grand-père avait toujours été un passionné du Japon, et un Américain scandalisé par son pays, un pays qui, tout en prétendant défendre les libertés, n’avait pas hésité, pendant le conflit, à déporter tous les Asiatiques vivant aux États-Unis pour les enfermer dans des camps. Un chapitre méconnu de la glorieuse époque américaine. Lui avait été vu comme un sympathisant, et donc comme une menace potentielle, car il avait toujours été fasciné par le Japon, par leurs traditions ancestrales, par leur approche de la spiritualité, par ces gens préférant le calme et la méditation à la vie frénétique de l’Occident. Brad Walker avait tout pour plaire. Il était un Américain, un blond, qui allait souvent à New York pour revoir le reste de sa famille, et qui revenait toujours avec de superbes photos. C’était aussi quelqu’un qui adorait lire les mangas, notamment Captain Tsubasa, et c’était, aussi et surtout, un grand sportif, qui était dans l’équipe de football du lycée. Brad était même le capitaine, un homme musclé et grand, et, lors du dernier championnat national junior, il avait réussi à faire monter l’équipe jusqu’à la demi-finale. Un exploit qui lui avait valu un petit encart dans la presse, que ses parents avaient découpé et accroché sur la prote de leur réfrigérateur. Ses résultats scolaires, eux, étaient souvent en branle, car il se consacrait à ses deux passions. Le foot... Et elle.

Elle ? Elle était la coqueluche du lycée. Celle dont tout le monde parlait, celle qu’on jalousait ouvertement tout en la jalousant secrètement. On la jalousait pour sa réputation, pour sa beauté, pour sa bonne humeur, pour ses notes exceptionnelles. Elle, elle était la preuve que, au 21ème siècle, on pouvait « être intello’ et être cool », et on aurait presque pu en faire un slogan. Elle était déléguée de sa classe, et vice-présidente du conseil des élèves, une institution du lycée chargée de représenter les intérêts des élèves lors des réunions du conseil d’administration. Elle avait un profil Facebook avec plus de 300 amis, et s’affichait fièrement avec Brad, « couple n°1 du lycée » selon les classements sur l’Intranet de Mishima.

Elle, elle était une gymnaste et une grande danseuse. Sa famille était une famille aisée de Mishima, un banquier dans un grand groupe international, et une magistrate. On l’avait inscrit très tôt à des cours de danse et de gymnastique, et, dans sa chambre, sur une étagère, il y avait toutes les coupes qu’elle avait gagné. Elle était inscrite au club de gymnastique du lycée, club grâce auquel elle pouvait rester tard le soir, afin de s’entraîner. Elle était à chaque kermesse, lors du spectacle de fin d’année.

Elle, elle s’appelait Asami, et, aujourd’hui, elle se dirigeait vers ce qu’on appelait les « loosers ».

Les loosers, on savait qui c’était dans un lycée. Ceux qui filaient rapidement, longeaient les murs, allaient au fond de la salle, avec des écouteurs sur les oreilles. Ils n’avaient aucun pote, si ce n’est d’autres loosers. On se moquait d’eux, on les bousculait... Il y avait toujours un looser dans un lycée. Pourquoi ? Parce que. De la même manière qu’il y avait des riches, des pauvres, des gros, des maigres, des moches, des beaux, il y avait des Asami et il y avait des Kenji.

Kenji Uchimara était l’archétype du looser. Il portait souvent une capuche rabattue sur sa tête, et était enfermé dans ses dessins. Lui et Asami avaient travaillé ensemble une fois, en chimie. Elle savait qu’il était doué, mais, pourtant, quand il savaient bossé ensemble, à chaque fois qu’elle lui souriait, il avait cafouillé dans ses mesures, et avait même une fois renversé un peu de flacon, la faisant glousser. Elle avait posé un doigt sur ses lèvres, puis lui avait souri en sortant un mouchoir, et en essuyant vite la trace sur le bureau :

« Ce sera notre petit secret, d’accord ? »

Kenji savait qu’il n’avait aucune chance avec elle. Brad n’était pas qu’un sportif, il était aussi un homme possessif, et très jaloux. Il suffisait qu’un garçon parle trop avec Asami, et il envoyait ensuite ses potes, des gros bras, calmer l’inopportun, diffusant ainsi le message à tous les dragueurs potentiels : ils étaient en couple. Un couple parfait. Mais, quand on commençait à gratter un peu le masque doré, la pourriture apparaissait dessous.

Toujours.

Asami tenait dans les bras un classeur. Elle savait que Kenji y entreposait tous ses dessins, et elle avait réussi à le piquer il y a plusieurs jours. Ce n’était pas bien difficile, elle avait juste attendu qu’il s’écarte de sa table, et elle en avait profité pour le prendre. Sa surprise avait été de taille en voyant que tous ses dessins, ou presque, portaient sur elle. Ceci avait fait naître en elle quelques idées... Et expliquait pourquoi elle marchait vers lui.

Elle le trouva à la cafétéria du lycée, seul, comme d’habitude, et marcha vers lui, son attaché-cases dans son sac. Elle se rapprocha de lui, et se tint debout devant la table, puis lui sourit.

« Salut, Kenji ! Tu n’as pas encore pris le bus pour rentrer chez toi ? Tu attends quelqu’un, peut-être ? »

Elle ne lui laissa même pas le temps d’enchaîner, et s’assit alors, face à lui :

« Et bien, tu m’as trouvé ! »

Asami lui fit un beau sourire angélique, puis laissa planer quelques secondes, et reprit :

« J’ai quelque chose pour toi... Je suppose que tu as dû le chercher partout, alors... Tiens. »

Elle sortit de ses affaires son classeur, et le déposa devant lui.

« Tu me dessines plutôt bien, je trouve... »

En disant ça, elle s’était penchée en avant, son visage se rapprochant ainsi du sien, un sourire sur le coin des lèvres. Kenji devait savoir ce qu’il risquait si jamais Brad apprenait qu’il avait fait tout un tas de dessins sur sa copine...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 2 dimanche 19 juillet 2015, 17:07:11

Lorsque Kenji était plongé dans ses dessins, le monde autour de lui devenait plus flou, et il avait même tendance à l'oublier pour se concentrer et se perdre dans les traits qu'ils traçait. Cette faculté à s'isoler momentanément du monde extérieur par ce biais, et à ne plus penser à autre chose, lui permettait concrètement de tenir le coup. La solitude n'était vraiment appréciée que par de rares personnes, et Kenji était plutôt du genre à la subir car on ne lui avait pas trop laissé le choix. Ses passions étaient fort heureusement chronophages, et il s'y investissait tellement qu'elle lui apportaient une sorte de substitut à la présence d'amis. C'était triste dans un sens, mais dans l'autre...il devait faire avec, au moins le temps que durerait sa scolarité au lycée, ce qui était une raison supplémentaire pour lui de donner son maximum.
Plongé complètement dans son dessin, qui commençait à sérieusement prendre forme, Kenji n'avait donc pas remarqué l'attention que Asami lui portait en ce moment même, et n'avait même pas remarqué sa présence à proximité. A cette heure ci, la jeune lycéenne n'avait pas son cortège habituel d'amis ou même son idiot de petit ami, et Kenji ne pensait pas la croiser dans le lycée à cette heure, et comme personne ne s'approchait jamais de lui, il se pensait tranquille pour pouvoir dessiner. Encore une fois il représentait Asami, un beau portrait d'elle, souriante et joviale, comme la totalité de ceux qu'il avait déjà faits mais perdus depuis quelques jours. Ce n'est donc que quand elle lui adressa directement la parole qu'il se redressa, assez vivement d'ailleurs car il était surpris, au point qu'il en fit même une rature sur sa feuille, qui risquait d'être difficile à ratrapper.

Kenji avait tout juste eu le temps de redresser la tête droit devant lui pour voir la jeune fille qui l'obsédait depuis un bon moment, il déposa maladroitement sa trousse ainsi que ses bras sur sa feuille de dessin pour camoufler ce qu'il était en train de faire, mais n'eu concrètement pas le temps de répondre quoi que ce soit avant que Asami ne vienne s'asseoir à sa table. Malgré ce coup de flippe, et l'adrénaline qui pompait à présent dans ses veines, faisant battre son coeur à fond les pédales, le jeune lycéen sentit à nouveau cette étrange réaction de son corps à la vue directe d'Asami. Le gorge se serrant, et une légère crispation au niveau du ventre, il était l'exact opposé de la jeune femme à cet égard, il n'était pas à l'aise. Et surtout, comme il en était éperduement amoureux, ça ne pouvait pas arranger les choses.
Dans sa tête un millier de choses se bousculaient. Elle était assise à sa table, une table occupée par un looser du lycée.
C'était...pour ainsi dire étrange, inattendu, et complètement sorti de nulle part. Il ne pouvait croire au fait que leur récent duo en chimie les avait rapprochés à ce point, surtout au vu du fiasco (de son point de vue) que ça avait été. Un silence de mort pesa durant les quelques secondes où Asami ne parla pas, car concrètement Kenji était en train de se reprendre, essayait de se contenir dans cette situation un peu embarassante, et très inattendue.
Et puis, elle sortit un classeur, son classeur à dessin, il aurait reconnu ce jaune foncé entre mille. Et là il comprit. Car dans ce classeur se trouvait en bonne partie de nombreux croquis d'Asami, que cette dernière n'avait sans doute pas manqué de voir.

Ah...je...

Il aurait dit merci à toute autre personne qui le lui aurait rapporté alors qu'il l'avait perdu au courant de la journée, mais cela faisait plusieurs jours, probablement autant de temps passé entre les mains d'Asami, qui devait à présent le prendre pour un sale pervers doublé d'un looser associal. Il n'avait pourtant pas dessiné une seule fois la jeune femme en position "compromettante", mais il y avait quand même une quarantaine de croquis...de quoi imaginer des choses pour quiconque autre que lui tombant dessus.
Il poussa un long soupir, à la fois pour se calmer, mais aussi en anticipation de ce qui, selon lui, allait arriver.

Je suppose que Brad est au courant de ça et que tu lui a demandé de me casser la gueule. Je peut pas t'en vouloir, ça doit avoir l'air...effrayant venant de moi. Je suis désolé que...bref...que tu sois tombé sur ça.
Ton petit-ami m'attends à la sortie du lycée pour m'éclater du coup ?


Il était...blasé, triste de sa propre négligence, et surtout que désormais la fille qui l'aimait le voie comme un taré et un détraqué sexuel. Du moins, c'était l'image de la situation qu'il se faisait.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 3 dimanche 19 juillet 2015, 17:28:49

Asami se mit à sourire en voyant Kenji s’écrouler sur place. Elle avait tout lu dans ses yeux en quelques secondes : la surprise, la gêne, le désarroi, puis une peur panique. Asami avait mis la main sur ses dessins, elle avait vu ce qu’il dessinait, elle connaissait son secret... Et il savait ce qu’il risquait. Brad était effectivement quelqu’un de très jaloux, et, si Asami appréciait beaucoup l’idée d’être une muse pour de jeunes artistes en herbe, Brad aurait assurément une approche très différente. Kenji paniquait donc, avant d’accepter, avec un certain fatalisme, le fait qu’il allait peut-être finir à l’hôpital ce soir. Aurait-elle été un peu plus malicieuse qu’elle aurait pu continuer à jouer avec lui, mais Kenji semblait sincèrement paniqué, et elle leva donc les deux mains vers lui.

« Hey, hey, du calme, petit scarabée ! Si j’en avais parlé à mon copain, tu crois qu’il aurait accepté que je vienne te voir ? Ou même que tu aurais toujours tes dessins ? Il les aurait déchirés, ou te les aurais fais manger. »

Vu la manière dont Asami parlait des méthodes de Brad, il était difficile de croire qu’elle n’était pas au courant de sa violence Brad était un garçon ayant plein de qualités, mais la perfection n’était pas de ce monde... Et ça, Asami le savait. C’était difficile à comprendre pour Kenji, mais, parfois, quand on était un looser, on était en meilleure position qu’en étant la starlette du lycée.

« Pas de panique, Kenji, y a que moi qui ait vu tes dessins... Et tu pourrais me gronder, tu sais... Après tout, je te les ai piqués... »

Elle lâcha cette phrase en penchant légèrement la tête sur le côté, baissant un peu les yeux, se pinçant les lèvres. C’était la tactique classique du « j’ai-fait-une-bêtise-que-je-confesse-avec-un-visage-tout-mignon-tout-plein », et qui, jusqu’à un certain âge, marchait très bien avec les adultes. Et, une fois cet âge dépassé, ça marchait toujours aussi avec les jeunes. Asami avait son air de spéciale innocente, cet air qui faisait que personne ne savait ce à quoi la jeune femme pensait vraiment. Elle laissa passer quelques secondes, puis se pencha à nouveau en avant.

Asami n’était pas aveugle, elle avait compris depuis longtemps que Kenji avait le béguin pour elle... Mais, en voyant ces images, elle avait compris une autre chose : Kenji n’avait pas qu’un simple béguin. Il était en fait grave amoureux d’elle, et c’était ça qui la faisait réfléchir depuis quelques jours. Elle avait été déçue de ne voir aucun dessin cochon, mais elle aimait à se dire que c’est parce qu’il la trouvait trop parfaite, et qu’il n’arrivait pas à coucher sur le papier ses fantasmes.

« En tout cas, tu dessines super bien... Je m’attendais au moins à trouver un dessin de moi à poil, mais... Je suppose que tu as dû avoir peur de déformer mes seins ou mon tour de hanche. »

Dans une société aussi formatée que le Japon, parler si ouvertement de sexe, dans un espace public, était très osé. Et, vu le sourire ravi qu’Asami faisait, avec cette lueur espiègle dans ses yeux, elle ne semblait guère plus choquée que ça. Mais, si Kenji était déjà surpris, qu’est-ce que ce serait ensuite ? Elle se pinça à nouveau les lèvres, et enchaîna, en plantant son regard dans le sien :

« Maintenant, dis-moi... Est-ce que tu te masturbes en pensant à moi ? »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 4 dimanche 19 juillet 2015, 18:07:05

Jouer à l'ascenseur émotionnel, c'était éprouvant, mais c'était aussi parfois pour le mieux lorsqu'on passait d'un stade de peur à celui de réconfort. kenji aurait été d'avantage sur ses gardes avec une toute autre personne, spécialement parmi les élèves considérés comme les plus populaires du lycée. Si cette personne devant lui n'avait pas été Asami, il aurait alors été certain qu'elle se jouait de lui, faisant semblant de le réconforter pour mieux le laisser chuter par après, tout en se marrant sur son dos et sur sa naïveté. Mais surtout Kenji était fou amoureux d'elle, et probablement parce qu'en plus d'être belle comme un coeur, elle ne faisait pas preuve de cruauté gratuite. Elle n'avait pas cherché à lui nuire durant les rares fois où ils avaient eu à travailler ensemble, et malgré le nombre de dessins d'elle qu'elle avait trouvé, elle n'était pas partie du principe qu'il était un gros cinglé méritant une bonne correction.
Quand il assimila enfin cette information, que Brad ne savait rien de ses dessins, et que seule elle y avait eu accès, il se détendit. Un peu, mais pas totalement, car après tout il demeurait proche physiquement de celle qui avait capturé son coeur, et le maintenait prisonnier depuis maintenant quelques semaines. A la voir de plus près, elle était encore plus belle à chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle. Les courbes de son visage, ses beaux yeux, et surtout son sourire qui devait lui permettre de se faire pardonner n'importe quoi. Kenji était bien faible de ce point de vue, il le savait, mais il ne pouvait résister à ce beau sourire qui, franchement, illuminait sa journée car il lui était destiné.

C'est...c'est pas très grave. Je peut déjà m'estimer heureux que tu n'aie pas pris mes dessins de la mauvaise façon, et que t'aie gardé l'information pour toi. Alors disons qu'on est quittes.

C'était même incroyable qu'il aie moins bégayé cette fois, mais c'était sans nul doute du au fait de savoir qu'il n'allait finalement pas se faire casser la gueule. Et puis, qu'Asami soit au courant pour ses dessins et les trouve jolis, c'était...gratifiant, et c'était une sensation qu'il ne connaissait que très peu. Ce simple fait d'avoir de la reconnaissance de la part de quelqu'un, et puis même, ce petit air qu'elle prit alors...il se sentit presque fondre sur place. Kenji était un grand romantique, et plaçait effectivement l'élue de son coeur sur une sorte de piedestral, pour lui elle était une chose s'approchant de la perfection, surtout si il la comparait aux autres poufs décérébrées qu'il avait déjà eu le malheur de croiser.
Asami était...juste plus humaine, dans de multiples aspects de sa personnalité. C'était en tout cas comme ça qu'il le percevait, et maintenant d'autant plus qu'il savait que ses dessins l'avaient touchée. Pour sa défense, Kenji ne l'avait effectivement jamais représentée de façon obscène, non seulement car il n'avait pas de représentation visuelle correcte de son anatomie, mais aussi car il estimait que ce serait lui manquer de respect. Et puis bon, il était amoureux d'elle, la représenter de cette façon aurait laissé penser qu'il aurait juste voulu la sauter dans un coin, mais c'était bien plus que simplement ça. Il était fou d'elle.
Mais si Kenji avait trouvé juste de ne pas la dessiner nue, Asami elle avoua être presque...déçue ?

Je...hum oui...sûrement...

Le peu d'assurance qu'il avait pu regagner se mit à fondre comme de la glace face à un Soleil de plomb, Kenji était issu d'une famille plus modeste, et un peu plus traditionnaliste que celle d'Asami sans doute. Parler ainsi ouvertement de sexe était en effet pour lui une sorte de tabou, et son trouble n'alla pas en s'arrangeant quand elle lui demanda si il se masturbait en pensant à elle.

Quoi ? Non ! Enfin je...le prends surtout pas mal...enfin...oh merde...

Wow voilà il se sentait de nouveau gêné comme jamais. Il ne pouvait même pas croire qu'il avait cette conversation là, heureusement que personne n'était à proximité immédiate d'eux, et que l'emplacement où ils se trouvaient était assez isolé, ce qui était probablement la raison pour laquelle Asami avait pris le risque de venir lui parler. Il respira un grand coup, puis repris.

Écoute je sais pas ce que tu t'imagine sur moi Asami, mais il me viendrait jamais à l'idée de te manquer de respect de la sorte. Je...c'est pas mon style, et...et toi moins que les autres mériterait qu'on te traite mal.

C'était sorti tout seul, au point que Kenji se demandait vraiment comment il avait pu oser dire ça devant Asami, mais sur le coup c'était son coeur qui parlait, l'euphorie qu'elle aie trouvé ses dessins d'elle beaux, qu'elle soit venue lui parler...qu'elle s'intéresse à lui. Pour le jeune homme qu'on mettait très souvent à l'écart, un peu de considération signifiais beaucoup pour lui. Et à ce moment là, son amour pour la belle dulcinée n'avait sans doute fait que croître, malgré les risques que cela posait.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 5 dimanche 19 juillet 2015, 18:40:53

Elle sourit en voyant Kenji s’écrouler à nouveau sur place. La jeune fille pouvait presque deviner ce qu’il pensait dans sa petite tête. Est-ce qu’elle était sérieuse ? Pourquoi poser cette question ? Était-ce un piège ? La réalité était qu’on imaginait toujours les filles comme des petites saintes, qui s’offusquaient devant la moindre allusion sexuelle, et qui, jamais ô jamais, ne penseraient à ça. La vérité, c’était que les filles savaient bien masquer leur jeu, et que les hommes se faisaient toujours avoir, a fortiori quand ça tombait sur l’élu de leur cœur. Kenji avait eu pour elle un vrai coup de foudre, et lui assura qu’il n’aurait jamais pu lui manquer de respect à ce point. Asami ne put s’empêcher de pouffer, et posa ses deux mains devant sa bouche en baissant la tête, puis la releva rapidement, un sourire cristallin sur les lèvres. La jeune lycéenne pencha ensuite la tête sur le côté :

« Tu sais que tu es mignon quand tu rougis ? Enfin... Tu es mignon sans, bien sûr. »

Son esprit devrait probablement s’échauffer en entendant Asami dire qu’elle le trouvait mignon. Elle attendit encore un peu, et poursuivit, en parlant sur un ton un peu plus bas :

« Tu sais, quand on se masturbe sur quelqu’un, c’est qu’on le trouve beau, non ? Donc, si je suis bien ton raisonnement... Tu ne te masturbes pas sur moi parce que je suis laide ? Tu préfères jouir en pensant au gros cul de la cantinière ? »

Asami sourit à nouveau. Kenji la voyait comme une sainte, mais la vérité était qu’Asami était juste une fille. Et, avant même qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, elle rajouta :

« Moi, je te trouve mignon, tu sais... Et, avant de sortir avec Brad, je me caressais en pensant à lui... Mais... Tu veux que je te confie un secret ? Car, depuis quelques semaines, je ne me touche plus en pensant à lui... »

Pauvre Kenji, il devait probablement avoir les oreilles en sang à force d’entendre tant d’insanités qui suintaient de la bouche d’Asami. La jeune fille venait tout simplement d’un milieu où elle devait toujours être la petite fille parfaite. Interdiction de dire la moindre injure, de hausser le ton, de hurler... Sa vie avait toujours été quadrillée au poil de cheveu près par sa mère, qui avait toujours voulu le meilleur pour sa fille. Asami devait savoir jouer du piano, faire la cuisine, danser, avoir une excellente ligne alimentaire, faire régulièrement du sport, ne pas passer trop de temps devant la télévision, prendre soin de son corps... Une vie réglée, trop bien réglée pour une jeune femme rêvant juste d’indépendance. Une indépendance qu’elle pensait avoir trouvé auprès de Brad, avant de comprendre que sa jalousie le rendait très possessif, et qu’Asami n’était pas libre de faire grand-chose.

Ces éléments étaient indispensables pour comprendre pourquoi Asami agissait ainsi face à Kenji. Elle se rapprocha donc de lui, et murmura quelques mots dans le creux de son oreille :

« Je me masturbe en pensant à toi... Une fois par jour, au moins. »

La bombe était lâchée, et elle le regarda ensuite, continuant encore à le déstabiliser :

« Tu trouves que je te manque de respect ? Est-ce que je te traite mal en disant que je trouve très mignon avec ton côté ténébreux, et que j’adorerais que tu m’embrasses... Ou que j’adore que tu passes tant de temps à dessiner sur moi... Est-ce que c’est mal, Kenji ? »

Elle reprenait ses propres mots, comme pour mieux le piéger... Car Asami était très intelligente.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 6 dimanche 19 juillet 2015, 19:27:54

Le romantisme, c'était bien, mais un peu dépassé, cette pensée lui effleura l'esprit lorsque Asami se mit à glousser à sa réponse. Du moins le romantisme "candide" devait lui apparaître comme étant matière à rire, et Kenji était assez surpris de cette réaction face à sa confession qu'il la respectait trop pour oser se masturber en pensant à elle. Mais à sa décharge, Kenji était issu d'une famille qui voyait ce genre de choses comme sales et impures, et avait donc tout naturellement assimilé ces mêmes idées qui étaient celles de ses parents. Des gens aimants, mais qui étaient très prudes en matière de sexe, et qui ne voulaient avoir aucune conversation avec leur fils unique sur le sujet, se contentant juste de lui dire que c'était "mal".
Donc forcément, la réaction d'Asami le déconcerta un peu, mais pas tant que la suite. Elle déclara qu'il était mignon.
Mignon...
Durant l'espace d'un instant, Kenji se sentit très troublé, pour peu il aurait presque pu avoir un malaise tant c'était inattendu et...intense. La fille qu'il aimait venait de lui dire qu'elle le trouvait mignon. Son coeur aurait pu faire un bond dans la poitrine après s'être arrêté le temps d'un battement, il était gêné en ne sachant plus ou se mettre. C'était la première fois qu'une fille lui faisait un compliment...voire même le draguait. Kenji ne s'était jamais imaginé avoir un jour le courage de faire la cour à une fille, mais alors qu'une fille prenne elle même l'initiative de venir à lui...c'était surréaliste. Il s'était toutefois apprêté à répondre quand, en suivant son raisonnement, Asami lui demanda si il la trouvait laide, mais c'était une question de pure réthorique car elle enchaîna rapidement, sans lui laisser le temps de nier.

Kenji était complètement mené par elle, car il était loin, très loin de sa zone de confort habituel, qu'il avait quitté sans étapes progressives. La jeune fille le draguait ouvertement, il s'en rendait bien compte, ou plutôt pensait rêver et se faire des films, tout en crevant d'envie que ça soit vrai. Que l'affection qu'il lui porte soit partagée pouvait le rendre heureux, mais Asami jouait aussi avec lui, le poussait dans ses retranchements, dans des positions qu'il n'avait jamais eu à affronter.
Elle était en train de lui donner des détails sur sa vie intime, lui avouant elle se masturber sans honte sur quelqu'un qui lui plaisait. Autant cela écornait un peu l'image de princesse qu'il avait d'elle, autant une partie de lui trouvait ça...excitant. Kenji était après tout, malgré toute l'éducation stricte qu'il avait pu avoir, en pleine période d'adolescence, et les changements de son corps ne le laissaient pas de marbre. Il était actuellement une explosion d'hormones sur pattes. Et quand, alors qu'il était tétanisé ou presque, ne savant vraiment pas où se mettre ou quelle attitude adopter, elle s'approcha de son oreille pour lui avouer qu'elle se caressait en pensant à lui, il crû vraiment qu'il allait tomber dans les pommes.

Je...hum...

Pas très loquace sur le coup, Kenji devait enmagasiner beaucoup d'informations très importantes et porteuses de lourdes conséquences. Ce n'était certes pas la façon dont il aurait imaginé, dans ses rêves les plus fous, qu'ils s'avoueraient leur attirance mutuelle, mais il ne pouvait nier que à ce moment, il était aussi heureux que complètement déboussolé. Il lui fallu toute sa force mentale pour se reconcentrer, tout en l'écoutant.

Je...je ne sais pas Asami...la simple idée que tu...ça me paraît trop beau pour être vrai.

Il y croyait pourtant, car il en avait envie, de toutes ses tripes il avait envie de serrer cette belle fille contre elle, l'embrasser, certes un peu maladroitement, mais sentir ses lèvres contre les siennes, lui tenir la main. Mais il y avait toujours un "mais", et c'était son propre manque de confiance en soi. A force de se faire rejeter par tout le monde, c'était malheureusement un trouble qui pouvait naître assez facilement chez quelqu'un, sans compter le fait que même si il aimait ce qu'Asami lui disait...elle était en couple avec un mec qui ne déconnais pas.

Je mentirais en disant que je trouve ça mal...j'arrive pas à croire que je vais dire ça mais...enfin tu as du te rendre compte que contrairement à la plupart des mecs de ce lycée je n'ai pas juste envie de "tirer mon coup" avec toi. C'est...autant perturbant que flatteur ce que tu me dis, et t'a été à deux doigts de me faire tomber dans les pommes, c'est dire...
Mais je...je suis pas de taille contre Brad. Je doute de pouvoir t'apporter ce que tu recherche, sans compter que si ça venais à se savoir les autres se mettraient à jaser aussi sur toi. Et crois moi, c'est pas quelque chose que je te souhaites.


Puceau, Kenji n'avait aucune expérience avec les femmes, et vu le milieu dans lequel il avait grandi, ne s'était même jamais masturbé. Difficile en pleine période d'adolescence, surtout depuis qu'il éprouvait de forts sentiments à l'encontre d'Asami, mais de fait il doutait tout simplement de sa capacité à la satisfaire. Brad était limite secondaire, Kenji aurait volontiers échangé une semaine à l'hopital pour une minute entre les bras d'Asami, mais Brad était un sportif entraîné et lui...le contraire...
Autant dire qu'il ne se sentait pas à la hauteur de ce qu'Asami pouvait attendre de lui, de ce qu'il s'imaginait. Même si l'envie de tenter le coup quand même, elle, n'était pas absente.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 7 dimanche 19 juillet 2015, 19:52:51

Elle avait balancé plusieurs affirmations qui ébranlèrent Kenji, comme si des missiles avaient explosé sur son mur. Lui, le grand timide, l’ignoré du fond de la classe, celui dont on oubliait de citer le nom en faisant l’appel, celui qui était  le dernier à être choisi quand il fallait faire des équipes de sport, se retrouvait face à lune des plus belles filles du lycée, qui venait juste de lui dire qu’elle se caressait intimement en pensant à lui. Qu’il n’ait pas encore tourné de l’œil en tombant dans les pommes relevait du miracle. Au lieu de ça, il finit par lui répondre, en lui avouant être sceptique, et termina par l’obstacle Brad. Asami ne put que sourire, à nouveau, en comprenant tout ce que cette phrase sous-entendait.

« Tu aimerais être à sa place, hein ? »

Cette question n’appelait pas de réponse, car elle était plus une constatation qu’autre chose. Qui n’avait pas envie d’être à la place du beau mec du lycée ? Celui qui avait eu droit à son article de presse ? Celui qui avait des groupies, un profil Facebook très populaire, et qui pouvait embrasser, peloter et caresser Asami quand il le voulait ? Brad en tirait une grande fierté, n’hésitant pas à l’embrasser en plein milieu du couloir, juste pour se pavaner auprès de ses amis. Oui, tout le monde avait envie d’être à sa place... Car tout le monde se contentait du masque d’or, et personne ne voulait gratter un peu dessous.

Rien n’était parfait, et sûrement pas Brad.

Asami cessa de sourire, se pinça les lèvres, et parla alors :

« Au début, je l’aimais, et lui aussi m’aime... Mais je crois que nous avons des conceptions différentes. Pour lui, je suis une femme parfaite, tout comme tu le penses... Mais, là où toi, tu es un grand romantique qui préfère m’observer en douce et souffrir en silence, lui, il préfère m’exhiber. Je pense que vous manquez tous les deux de confiance, mais lui l’extériorise, et toi tu l’intériorises. Il m’affiche auprès des autres parce qu’il n’a pas confiance en lui, et a soif de reconnaissance. Tu comprends ? Il m’aime, mais pas pour ce que je suis... Ou, plutôt, il m’aime pour l’image qu’on se fait de moi. Tu vois la nuance ? »

C’était assez difficile à expliquer, car ça l’était déjà à comprendre. Ce qu’Asami était en train de dire, c’était que Brad l’aimait de la mauvaise manière, en l’idéalisant, ce qui expliquait ses crises de jalousie, et son côté possessif.

« Je suis une fille cultivée, marrante, jolie, et tout ce que tu veux... Mais, avant tout, je suis une fille à qui on a toujours tout cadenassé. J’ai eu une éducation stricte, et je pensais que sortir avec le capitaine de l’équipe de foot’ me permettrait d’être libre... Mais il s’avère que Brad est très jaloux. On peut trouver ça touchant... Mais je n’aime pas qu’il se batte, ou qu’il s’énerve à cause de moi, ou qu’il me reproche parfois de sortir avec mes copines. Je veux dire... Je suis une fille, moi, pas un trophée qu’on peut exhiber, ni... Ni une petite Princesse qu’il faut idolâtrer comme si elle était une espèce de sainte ou j’sais pas trop quoi... »

À force de parler, Asami se lançait dans un vrai discours, et elle secoua la tête, puis la prit entre ses mains. Le léger silence fut rompu quand l’une de ses mains attrapa celle de Kenji.

« Je sais que tu m’aimes, Kenji, et je sais que tu ne veux pas juste coucher avec moi... Mais on est des adolescents, pas des vieux grabataires. Alors... Hum... »

Après ce ton sérieux, le petit sourire espiègle revint sur ses lèvres.

« Okay, je vais te soumettre un truc... Demain soir, je serais seule dans le gymnase-C. Je m’y entraîne souvent le soir, pour être tranquille. Je veux que tu me retrouves à cet endroit-là... Mais pas les mains vides. Je veux que tu me fasses un joli dessin. Et ce dessin devra représenter ce à quoi tu penses quand tu te masturbes en pensant à moi. Car tu es un garçon, et je sais que les garçons font ça. »

Asami lui fit un clin d’œil, et relâcha sa main.

« Si tu n’es pas là demain, ou si tu n’as pas le dessin, je comprendrais tout à fait... Mais on ne se parlera plus jamais. Cette conversation sera comme si elle n’aura jamais eu lieu. Inversement, si tu viens avec le dessin... »

Elle lui sourit à nouveau, un sourire coquin, et parla ensuite à voix basse :

« Je suppose qu’il faut garder un peu de mystère... »

Et, comme pour lui prouver qu’elle ne plaisantait pas, elle se pencha un peu en arrière, et commença à dénouer quelques boutons du haut de son chemisier, révélant un beau soutien-gorge blanc à dentelles.

« Tu peux prendre une photo... Pour te montrer que j’ai confiance. »

Asami avait de jolis arguments mammaires... Mais ça, Kenji allait pouvoir le confirmer.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 8 dimanche 19 juillet 2015, 20:57:01

Oui, en un sens Kenji aurait aimé être à la place de Brad. Pas être comme lui, car il n'enviait pas sa personnalité, mais sa popularité et le fait qu'il soit le petit ami officiel d'Asami, difficile de ne pas espérer pouvoir obtenir la même chose. Kenji s'était alors contenté d'un bref haussement d'épaules et d'une petite moue pour afficher le fait qu'effectivement, la situation actuelle de Bran était à envier...et en même temps pas tant que ça au final. Car sur le moment, et c'était assez rare pour être souligné, Kenji était très bien dans sa propre situation.
Puis Asami se mit à s'expliquer plus en détail, et Kenji lui prêta une oreille attentive, si bien qu'elle se mit à confesser des choses qu'elle n'avait probablement pas du dire à grand monde...voire probablement à personne, au vu du contenu de ces dires. La jeune fille ne se complaisait pas entièrement dans sa situation de star du lycée, surtout dans le fait que tout le monde attendait trop d'elle, et que cela la bridait, que sa vie lui semblait être un carcan. La volonté de s'échapper semblait prédominer, peut-être étais-ce une des raisons qui la poussait à l'approcher ? Cela l'étonnait mais...ils se ressemblaient plus qu'il ne l'aurait cru au premiers abords.

Je crois que je vois ce que tu ressens, en fait. Prisonnière d'un modèle de vie qu'on t'impose sans que tu le choisisse, je vis ça également. Et ma foi si ça peut te faire plaisir, j'essayerais de moins te traiter comme une princesse...j'essayerais...

Il afficha alors un léger sourire, stressé certes, mais il essayait de détendre un peu l'atmosphère. Il l'avait écouté sans l'interrompre, car elle avait visiblement besoin de quelqu'un qui l'écoutait sans la juger, et au final Kenji se rendit compte que Asami était un peu comme lui: elle aspirait à être un peu plus "normale", un peu moins cadenassée dans un rôle qu'on aurait défini sans qu'elle aie son mot à dire.
Puis elle posa sa main sur la sienne, juste après qu'il aie encore vérifié que personne ne se trouvait à proximité, car il ne voulait pas que sa mauvaise réputation au sein du lycée n'impacte celle d'Asami; Elle lui fit alors une nouvelle proposition, tout aussi indécente que le reste, mais c'était également une sorte d'ultimatum, elle allait le forcer à prendre une décision. La dessiner telle qu'il pouvait l'imaginer en se masturbant le soir, une chose qu'il n'avait pas encore faite mais...son esprit avait néanmoins quelques idées, il trouvait toutefois la chose très osée, lui qui était d'un naturel assez prude.
Mais la promesse voilée qu'elle lui fit acheva d'exciter son imagination débordante. Demain soir, dans un gymnase désert, où ils seraient seuls, lui et elle coupés du monde pour un peu de temps ensemble.

Tu sais, même si j'ai jamais été aussi gêné que maintenant...je crois que tu peux pas imaginer à quel point ce que tu m'a dit m'a touché. Donc okay, si ce sont tes conditions je...je le ferais...

Ses joues redevinrent rouges à ces derniers mots, il avait des notiosn d'anatomie, et saurait finalement parfaitement dessiner le corps nu d'une femme, particulièrement celui d'une qu'il observait en secret depuis des semaines. Il sortait là clairement de sa zone de confort, mais il n'avait pas non plus que cette discussion qu'ils venaient d'avoir soit la dernière, sans compter qu'Asami vint enchaîner avec quelque chose de...d'inattendu, encore une fois. Elle déboutonna sous les yeux ébahis de Kenji sa chemise de lycéenne, et lui fit voir son soutien-gorge, ses beaux seins moulés dedans. Prendre une photo d'elle ainsi...elle ne plaisantait alors vraiment pas, il hésita alors quelques secondes, puis d'une main fébrile sortit son portable de sa poche et prit, tant bien que mal, une photo bien cadrée de son visage et de sa poitrine, toujours avec ce sourire qui le faisait fondre.

C'est...c'est bon...
Je vais être honnête, ça me fait...très bizarre tout ça, mais c'est la première fois dans ce lycée que j'ai une discussion aussi longue avec quelqu'un, et j'aurais envie que ça continue. Je serais présent demain soir, avec ce que tu m'a demandé...et du coup ben j'aurais même un modèle de référence avec ça.


Que quelqu'un lui parle en toute simplicité semblait lui faire un bien fou, et qu'Asami le poussa un peu semblait doucement, mais un peu, le faire sortir de son solide carcan.
C'est à ce moment que la dernière sonnerie du lycée retentit, la fin des derniers cours, avant la fermeture de l'établissement.

Je ferais mieux d'y aller...bye et...merci, vraiment.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 9 dimanche 19 juillet 2015, 22:10:51

Qui aurait pu résister à ça ? Ce n’était pas tous les jours qu’une fille devait montrer à Kenji ses seins au détour d’une conversation en plein réfectoire du lycée... Toujours aussi chaste, la petite Asami ? Kenji était bien loin du compte, mais elle ne lui en voulait pas. D’elle, il ne savait rien, si ce n’est l’image fantasmée qu’il se faisait d’elle, et l’image qu’on se faisait d’elle à partir de sa réputation. Et, bien entendu, entre cette image et la réalité, il y avait tout un monde. Le jeune homme hésita un peu, puis finit par prendre une photo, faisant sourire Asami. Depuis le début, elle avait vu juste... Oh, bien sûr, elle savait que Kenji ne voulait pas juste coucher avec elle... Mais, comme elle l’avait dit, ils étaient jeunes, leurs hormones les travaillaient, et il était normal qu’il ait des pulsions de ce genre. En fait, Asami n’avait jamais compris pourquoi le sexe devait être gênant. C’était un élément de sa personnalité qu’elle ne s’expliquait pas. Les relations sexuelles ne l’avaient jamais choqué. Pour elle, c’était quelque chose de normal, de naturel, une attraction physique intime entre deux êtres. Et, surtout, elle ne comprenait pas cette hypocrisie consistant à apprécier qu’on vous dise qu’on est belle, mais à s’offusquer qu’on se branle en pensant à vous. Pour elle, c’était incohérent. À quoi bon être une femme belle, si ce n’est pas dans le but d’exciter les hommes, ou les femmes ? Asami n’était pas plus choquée d’entendre qu’on voulait coucher avec elle que d’entendre qu’elle était belle, car, pour elle, c’était à chaque fois un compliment relativement similaire.

Kenji prit donc la photo, et elle lui sourit. Il lui expliqua qu’il aurait un « modèle de référence », comme ça, et elle se contenta d’un léger sourire, en se mordillant à nouveau les lèvres, avant de remettre en place sa chemise.

« Ma foi, dans ce cas... Je t’attends pour demain soir. »



Le gymnase-C longeait la cour principale du lycée Mishima. Le lycée était un grand ensemble scolaire, avec plusieurs bâtiments, plusieurs cours... Un vrai ensemble, assez labyrinthique quand on venait d’arriver. Le gymnase-C, lui, avait la particularité de jouxter le bâtiment principal, et était donc facile à rejoindre. Plusieurs portes y menaient, et, en ce soir, Asami était la seule à s’y trouver. En tenue de sport, à savoir un minishort noir et un haut blanc sans manches, elle était en train de faire ses exercices, remuant le long de barres parallèles sur lesquelles elle s’appuyait avec ses bras pour danser. Ses jambes filaient d’avant en arrière, et elle se laissait aller, répétant, encore et encore, les mêmes exercices depuis des années. La gymnastique était quelque chose qu’elle appréciait, surtout ici, en ce moment. Là, il n’y avait personne, et elle pouvait se laisser aller... Personne. Ou presque.

Asami avait passé une longue journée aujourd’hui. Elle avait été rarement aussi excitée, ce que ses amies avaient remarqué, mais sans en dire trop. Brad, lui, était préoccupé par la saison de football qui se rapprochait. Comme elle l’avait dit à Kenji, elle se caressait... Et elle s’était caressée hier. Elle avait rendu à Kenji ses dessins, mais... Elle avait fait des photocopies auparavant, qu’elle conservait prudemment dans un classeur sous son lit. Elle s’amusait à les regarder, et c’est en imaginant l’homme la dessiner qu’elle finissait lentement par se masturber. Elle avait pensé à lui en se tortillant sur son lit, et elle avait même susurré son nom.

Le grand avantage de Kenji, c’est qu’il était timide, nerveux... Et donc facilement influençable. En l’état actuel des choses, c’est tout ce qu’Asami voulait... Ce que Kenji avait vu au réfectoire n’était qu’une minuscule et infime partie des fantasmes et des projets d’Asami.

*Mais, pour l’heure, il faut encore qu’il arrive...*

Qui sait ? Il pouvait toujours avoir eu des doutes pendant la journée... Après tout, elle était la petite amie de Brad, et lui pouvait sentir ses vieux démons revenir... Asami avait envie de se dire qu’il allait arriver, avec le dessin.

Et qu’ils pourraient à la suite...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 10 lundi 20 juillet 2015, 16:44:16

Kenji était rentré chez lui, en étant bien incapable de penser à quoi que ce soit d'autre qu'à la conversation qu'il avait eu avec Asami. Il y reprensait, encore et encore, se repassant la scène de la jeune fille venant s'asseoir face à lui, et lui parler. Son coeur battait la chamade tandis que son esprit cogitait comme jamais auparavant, son métabolisme balançait énormément de dopamine et d'adrénaline dans son sang, le rendant euphorique et motivé. Au delà de toute règle de prudence, il avait bien l'intention de revoir Asami et de lui rapporter ce dessin qu'elle souhaitait tant, la menace de son petit-ami lui passait désormais au dessus de la tête. C'était idiot, mais Kenji ne s'était pas sentit aussi bien depuis tellement de temps qu'il était décidé à prendre le risque.
Le trajet en bus jusqu'à son petit studio avait été long, pressé de rentrer qu'il était, il avait alors gravi les marches de l'escalier de son immeuble trois par trois, ouvert la porte rapidement, balancé ses affaires dans un coin pour ensuite s'installer sur son petit bureau. Là, tout son nécessaire à dessin, des crayons avec différentes mines, plusieurs types de gommes et de papiers. Une fois débarassé de son haut à capuche, Kenji se mit alors à dessiner, tout en ayant à côté de lui son portable allumé, présentant la photo d'Asami qu'il avait pris. Ce sourire le fascinait, mais ce décolleté le laissait rêveur, car c'était bien la première fois qu'une fille lui laissait voir une partie intime de son corps. Entre une image et la réalité, la différence était nette, mais il pourrait s'en servir pour représenter au mieux les proportions corporelles de la belle jeune femme.

Les minutes passèrent, puis les heures alors que le Soleil s'était couché, son dessin était terminé depuis un moment, mais Kenji était traversé par un élan créatif sans précédent, et il enchaînait les dessins représentant Asami, chacun étant plus osé que le suivant. Si on les assemblait et qu'on les plaçait dans un certain ordre, ils représentaient une scène de striptease, Asami étant de plus en plus dénudée à chaque dessin, et il était maintenant en train de faire un nu complet. Il devait imaginer pour celui là, mais il était particulièrement satisfait du précédent, où il l'avait représenté prenant une pose sexy, bombant ses fesses en direction du spectateur, tout en portant encore ses jolis sous-vêtements en dentelle. Là maintenant, il dessinait les courbes de son corps sans aucun vêtement, laissant son imagination le guider pour ces zones qu'il n'avait jamais pu voir...mais qu'il avait comme la sensation qu'il serait bientôt familier avec.

*On va faire l'amour...j'ai encore du mal à y croire...*

Bien entendu son imagination s'emballait, l'adolescent qu'il était ne pouvait faire autrement que d'être excité à cette perspective, même si c'était pas digne d'un roman à l'eau de rose, il avait très bien compris qu'un romantisme platonique n'était pas du goût d'Asami, et au final pas du sien non plus. Le jeune homme bandait en permanence depuis les trois derniers dessins, et heureusement le dernier était en passe d'être fini, car sa main directrice devenait de plus en plus tremblante. Il porta les derniers coups de crayons, les derniers détails, avant d'enfin lâcher son outil qui avait bien baissé en longueur. En s'adossant pleinement dans son fauteuil, il jeta un coup d'oeil à l'heure, pour constater qu'il commençait à être tard, mais il avait tenu à finir ce qu'il avait commencé pour ne plus à s'en soucier. Kenji n'avait au final pas pu se contenter d'un dessin, mais de sept au total, représentant Asami en train de faire un striptease intégral. Et maintenant qu'il avait terminé, il se remémorait les paroles de la jeune femme...


*Je me masturbe en pensant à toi... Une fois par jour, au moins.*

Cet élément en particulier l'avait marqué. Savoir qu'il était l'objet du désir de l'élue de son coeur, savoir que, si ça se trouvait, elle était en train de le faire en ce moment même, en murmurant son nom tout en glissant sa main...
Kenji ne tint alors plus, et dans un grand soupir, il déboutonna son pantalon et le fit glisser le long de ses jambes, en même temps que son boxer, et entreprit de se branler. Il savait que ses parents considéraient ça comme étant mauvais, mais en l'état actuel des choses, leur avis ne comptait pas pour lui. Il avait mal putain, à force de dessiner Asami nue, la pression dans tout son corps était montée jusqu'à un niveau insoutenable, et il fallait qu'il la relâche. Kenji, pour parler crûment s'astiqua le manche tout en regardant la photo d'Asami, qui le narguait en quelque sorte de cette façon. La belle lycéenne lui avait avoué que l'idée qu'il se masturbe en pensant à elle ne la dérangeait pas, au contraire, ce qui lui avait permis un déclic. Kenji se branla frénétiquement jusqu'à jouir une grosse quantité de sperme, jusqu'à ce qu'il ne nettoye avec un mouchoir avant d'aller prendre une douche et se coucher. Il eu toutes les difficultés du monde à s'endormir ce soir là...

La journée elle passa très lentement, si cela ne l'empêchait pas de suivre les cours comme à son habitude, il était très pressé d'être à ce soir, mais ne montra aucun signe extérieur d'excitation ou de joie. Il serait alors sorti de son rôle de looser, et quelques cons en auraient sans doute profité pour l'interpeller et le faire chier. Kenji était fort heureusement le genre de mec qui n'était pas très drôle à martyriser, car il abordait ce genre de situations d'un air blasé plutôt qu'effrayé, ce qui n'était pas drôle pour des gens qui voulaient du spectacle.
Les heures passèrent sans évennement particulier, Kenji fit son maximum pour éviter au possible de croiser Asami, car il saurait qu'il ne pourrait pas la regarder aussi discrètement qu'à son ordinaire, et il ne souhaitait pas éveiller les soupçons de qui que ce soit, ce devait être une journée comme les autres. La fin de journée arriva enfin, le lycée désert en fin d'après-midi, mais Kenji n'avait pas pris le bus cette fois, et attendait dans un parc à proximité que l'heure soit assez avancée pour pouvoir y aller sereinement. Il avait aussi besoin de ce temps pour essayer de se calmer un peu, car plus le moment de leur rendez-vous approchait, et plus il commençait à flipper. Et si c'était au final un coup monté ? Et si les dessins ne lui convenaient pas ? Et si il n'était pas à la hauteur de ses attentes ? Il y avait une multitude de raisons pour Kenji de flipper, il allait dans ce qui s'apparentait à un premier rendez-vous amoureux, et c'était dans un lieu non conventionnel dans les plus grand secret avec une fille déjà maquée. Pour une toute première fois, ça faisait autant de raisons supplémentaires de flipper un peu, en plus des traditionnelles raisons de tout premier rendez-vous de ce genre.

*J'ai l'impression d'avoir une boule de plomb dans l'estomac putain, ça l'air si facile pour elle et pour les autres...et si jamais ça foire...*

Il ne voulait même pas y penser. L'heure était arrivée, et même un peu dépassée, alors il se leva du coin d'herbe, à l'ombre d'un arbre, qu'il s'était trouvé pour écouter de la musique, ce qui avait contribué à un peu le calmer. Mais maintenant qu'il marchait en direction du gymnase, c'était reparti comme avant, alors il abandonna toute idée de déstresser, et entra dans le bâtiment par la porte, qui était ouverte. Il arriva dans un petit hall, peu éclairé, qui donnait sur des portes de vestiaires, dont une qui laissait filtrer de la lumière, un vestiaire de filles.
Comme il n'y avait personne d'autre que lui, il s'autorisa une escapade dans cet endroit interdit, et y trouva entre autres les affaires d'Asami, car il aurait sû reconnaître ce sac entre mille, ainsi que ces vêtements. Il dégluttit alors, car ça signifiais qu'elle était en tenue sportive, un détail logique mais qui lui avait échappé, car la tenue de sport des filles était pour n'importe quel garçon de leur âge une torture ambulante. Il s'avanca alors encore un peu, puis entrouvrit la porte donnant sur la grande salle, qui était bien éclairée, avec de multiples accessoires de gymnastique, et surtout...elle.
Asami était en train de s'entraîner,et en la voyant, Kenji n'entra pas tout de suite, mais la regarda un moment faire ses exercices. Elle était souple, grâcieuse, et semblait vraiment aimer ça. C'est à ce moment qu'il remarqua une nette différence en elle, ici elle ne jouait pas un rôle, mais elle était elle même, en dehors de son carcan de belle fille populaire. Il trouva le spectacle beau, et attendit qu'elle finisse ce qu'elle était en train de faire pour ensuite pleinement entrer.

Hey...salut.

Il s'approcha tranquillement, les mains dans les poches de son sweat à capuche rouge foncé. Il s'efforçait de sourire en essayant de ne pas avoir l'air trop stressé, mais c'était peine perdue.

Désolé d'être un peu en retard, j'ai pas pu m'empêcher de...te regarder. On sens les années d'entraînement derrière tes gestes, et que c'est un truc qui te plaît. Dommage que je sois aussi souple qu'un rocher et avec la silhouette d'une crevette, je pourrais pas en faire autant.

Il ne souhaitait pas entrer directement dans le vif du sujet en lui présentant les dessins, au risque de passer pour un gros lourd qui ne serait venu pour ça. Enfin, venu "que" pour ça, car il semblait assez clair qu'ils allaient...faire des choses, peut-être, Kenji ne savait plus très bien.

Et désolé aussi d'être stressé comme ça. C'est...pas souvent qu'une fille me donne un rendez-vous, c'est même la première fois, et les circonstances étant ce qu'elles sont...nan je crois que je vais juste arrêter de parler en fait, je dis de la merde.

Petit rire gêné, il se frotta l'arrière de sa nuque, vu qu'il avait retiré sa capuche pour qu'elle puisse le reconnaître, et ne pas de loin le prendre pour un intru. Oh bordel ce qu'il avait mal au bide. Puis il se rappella soudainement qu'il avait, et bien, quelque chose à lui donner. Cette résurgence de mémoire se vit à travers ses yeux, puis le fait qu'il prenne rapidement son sac en bandouillère, et en sortie une poche protectrice en carton bleu, et ne la tende à Asami.

Et encore désolé...j'avais presque oublié que tu m'avais demandé de...de venir avec ça. Y'a plus d'un dessin par contre...j'ai pas pu me contenter d'un seul...

Et là, il se mit à rougir comme une pivoine, considérant les instructions qu'elle lui avait laissé, à savoir la dessiner telle qu'il l'imaginait en se masturbant. Autant dire qu'il avait eu pour le coup une imagination débordante.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 11 lundi 20 juillet 2015, 20:12:13

Les angoisses de Kenji répondaient à celles d’Asami. Tandis qu’elle se déhanchait, elle se demandait s’il allait venir... Ou si elle allait se retrouver sur Internet avec la photo qu’elle lui avait donnée et une légende de choc, du style : « ASAMI EST UNE GROSSE S***** ». C’était le genre de fait divers qu’on lisait sur le journal, dans la rubrique « Faits divers ». L’art et la manière de voir une coqueluche devenir la cible du lycée. Asami était lucide, suffisamment lucide pour savoir que la popularité était éphémère, et que, si on appréciait voir les gens populaires, on adorait encore plus les voir s’écrouler sur place. Voilà pourquoi Asami ne cherchait pas à être populaire. Elle l’était devenue sans le vouloir, parce qu’elle était belle, avenante, souriante, sportive, et qu’elle sortait avec Brad. La jeune femme dansait donc, remuant d’avant en arrière, sans savoir que Kenji l’observait, tout en continuant à se dire qu’il était en retard... Et, mine de rien, elle avait peur qu’il ne vienne pas, non seulement parce que cela voudrait dire qu’il avait sur elle une image compromettante... Mais aussi parce qu’elle avait envie qu’il vienne, tout simplement. Avec lui, elle se disait que les choses pouvaient être différentes. Kenji n’était pas un garçon très viril, il était très discret, très mystérieux... Mais elle l’aimait bien. Avant même le cours de chimie, elle était intriguée par lui, car elle l’avait déjà vu dessiner en arts plastiques, et, même au-delà de ça, il avait toujours attiré sa curiosité. Peut-être était-ce cette attirance légendaire envers les garçons mystérieux ? Mais, en tout cas, Asami avait vraiment très envie qu’il vienne. En réalisant qu’elle tremblait un peu sur place, du fait de la nervosité, elle bondit sur le côté.

Ses pieds se posèrent sur les tapis de sol entourant les deux barres, et elle reprit son souffle. Asami était seule dans ce grand gymnase. Elle avait pris l’habitude d’être seule, et elle n’avait pas encore tout avoué à Kenji... Elle ne lui avait pas dit qu’elle s’amusait parfois à s’entraîner nue, dans l’espoir que quelqu’un la surprenne, et ne lui fasse secrètement l’amour... Des idées débiles de gamine... Du moins, c’est ce qu’elle avait toujours pensé. Mais, chez elle, l’exhibitionnisme était quelque chose d’un peu plus poussé qu’un simple fantasme lubrique qu’on exprimait sur Internet. Elle était déjà venu en cours sans sa culotte. Pour elle, c’était comme un moyen d’exprimer sa liberté, à travers la perversion et le frisson que procurait la privation sexuelle.

*J’ai dansé nue sur cette barre... J’aurais peut-être dû me déshabiller...*

Ceci était dit, ça aurait peut-être été dur pour Kenji... Elle ne voulait pas l’effrayer, mais, avec lui... Ah, elle avait hâte ! Un jeune homme transi d’amour, nerveux, timide, et prêt à tout pour exaucer ses désirs ! Et, en plus, Asami était sincère quand elle disait qu’il était mignon. Elle avait très hâte qu’il vienne, et, alors qu’elle regardait autour d’elle, elle sursauta en le voyant arriver, et lui sourit de toutes ses dents. Étrangement, son cœur battait chaudement dans sa poitrine, bien plus fort que ce qu’elle aurait pensé, ou bien plus fort que quand elle était avec Brad, même à une époque où elle tremblait sur place quand il l’embrassait. Nerveux, Kenji se rapprocha, tenant entre ses mains un classeur, et elle sourit, en comprenant qu’il avait dessiné.

« Salut, Kenji... »

Il parla rapidement, mais finit par se taire, en sentant sa timidité revenir. Elle, elle se contenta de prendre le classeur, lui fit un clin d’œil, et l’invita à s’asseoir sur une chaise.

« Pas de panique, okay ? Détends-toi pendant que je regarde... »

Et, tandis qu’il s’installait, elle lui tourna le dos. En dansant, elle avait senti son minishort s’enfoncer contre sa croupe. Autrement dit, il moulait bien son petit cul, et elle voulait offrir cette vue à Kenji, comme une sorte de racolage passif. Elle ouvrit ensuite le classeur, et constata qu’il avait été inspiré, en effet, puisqu’il avait dessiné sept dessins.

« Et bien... Ta main a été très active cette nuit ! »

Libre à Kenji d’interpréter sa phrase comme il l’entendait. Elle regarda les dessins, et vit qu’il avait dessiné à plusieurs reprises la même scène, sous des angles et dans des temps différents. Sur une image, elle était de dos, à quatre pattes, et bombait ses fesses, la tête penchée sur le côté. Sur une autre image, très similaire, elle ne portait plus sa culotte ou son soutien-gorge. Sur d’autres, elle était face à l’écran, et prenait des poses lascives, digne des magazines de pin-up. Les minutes s’éternisaient, tandis que la femme souriait.

« J’aime beaucoup la manière dont tu dessines mes cheveux... Et mes fesses. Tu as dû beaucoup les observer, je ne savais pas que j’avais un cul aussi joli... »

Elle plaisantait, bien sûr. Elle se vit en train de se caresser avec deux doigts, portant ses collants, sa chemise ouverte sur ses beaux seins, et, avec l’autre main, elle léchait ses doigts, son regard envoûtant et mielleux happant le regard du lecteur. Asami se pinça les lèvres, et sentit quelque chose vibrer entre ses cuisses, au fur et à mesure qu’elle découvrait les images. Sur une autre, elle était couchée sur le dos, la tête penchée en arrière, les mains malaxant ses seins. Asami savait que Kenji l’aimait... Mais, en voyant ces images, elle réalisait que cet amour était très fort. Asami en était touchée...

Et elle se retourna alors, puis se rapprocha de lui, sans rien dire pendant quelques secondes.

« Je dois admettre que... Tu dessines vraiment très bien, Kenji. C’est... Woow, tu as un talent inné ! »

Elle lui sourit en restant proche de lui, puis, sans attendre plus longtemps, grimpa sur son corps, prenant appui avec ses mains sur le dossier de la chaise, glissant ses jambes à droite et à gauche des siennes, ses seins venant heurter son torse.

« Je suis flattée d’être ta muse... Et, comme tu as fait sept beaux dessins, je crois que ça mérite que je sois ton bon petit génie, et que je t’exauce sept vœux... »

Asami sourit à nouveau, rapprochant son visage du sien, tout en déplaçant ses mains, les posant sur ses épaules.

« Qu’est-ce que tu veux, Kenji ? Un French kiss langoureux ? Palper mes fesses ? Que je te masturbe ? Ou... Que je suce ta queue ? glissa-t-elle sur un ton plus bas, dans le creux de son oreille. Ou alors... Que je te fasse un strip-tease en murmurant ton nom ? Et, bien sûr, si tu veux que je prenne ta virginité... Nous pouvons le faire. Par contre... »

Asami, qui jouait sur place, avec une lueur malicieuse dans les yeux, cette fameuse lueur, sourit à nouveau, se tut pendant quelques secondes, et reprit :

« Je veux que tu saches que je suis encore vierge... Au niveau de mes fesses... »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 12 vendredi 24 juillet 2015, 18:25:04

Kenji prit place sur une chaise, comme le lui avait demandé Asami, tandis que cette dernière avait pris en man la pochette contenant ses dessins. Le jeune homme stressait à mort pour de nombreuses raisons, et le fait de s'asseoir lui permit d'essayer de se focaliser sur le fait de se calmer. Mais ce fût difficile, notamment à cause du spectacle qu'Asami lui offrit, volontairement ou pas, sous la forme de ses fesses moulées par son short. Kenji pouvait parfaitement voir la raie de ses fesses se dessiner, le vêtement laissait parfaitement apparaître leur rondeur, il imaginait leur fermeté, la douceur de la peau à cet endroit, et il du serrer les poings pour se contrôler. Le jeune lycéen avait une trique d'enfer depuis qu'il avait posé les pieds dans le lycée, dès le matin, et cela avait quelque peu handicapé sa journée, mais ce fût surtout l'attente, des heures et des heures à imaginer ce qui se passerait. Le fait de la dessiner nue avait emballé son imagination, et le pauvre ne menait pas large face à elle qui se maîtrisait bien d'avantage que lui.

Kenji déglutissait, respirait fortement tout en essayant de contrôler le rythme de sa respiration, afin de se calmer, mais bordel c'était difficile, surtout avec les petits commentaires taquins d'Asami, et surtout la façon dont elle regardait ces dessins. Le jeune homme avait à un moment eu peur d'être allé trop loin en ayant dessiné Asami en train de se caresser, presque nue, mais plus il regardait ses réactions avec attention, et plus il semblait convaincu qu'en réalité il avait plutôt bien joué. Les premiers dessins étaient soft, mais avaient fini par devenir de plus en plus osés, et ce fût sur ces derniers au final qu'Asami s'attarda d'avantage, tandis que lui...et bien ne pouvait pas non plus détacher trop longtemps son regard de son cul qui le narguait. Il avait envie de...de fourrer son visage contre...

Puis elle se retourna, Kenji sortit alors subitement de sa torpeur et la regarda. Elle était terriblement belle, sexy, attirante, en comparaison Kenji continuait à se demander ce qu'elle pouvait bien lui trouver, mais c'était une question qu'il conservait pour lui, car il n'était pas désireux de casser ce moment. Asami sembla...touchée par ses dessins.

Et ben merci...j'ai eu un peu peur d'être allé trop loin, mais si ça te plaît...

Puis vint le moment, tant attendu, et craint en même temps. Asami posa sa pochette sur un côté, et vint s'asseoir sur Kenji, à califourchon sur lui. Tout s'emballa dans la tête du jeune homme. Une fille était assise sur lui, il avait presque son torse collé contre ses seins, et il sentait le short de son uniforme proche, si proche de la grosse bosse de son pantalon. La chaleur de son corps, le souffle de sa respiration, sa voix toute proche. Asami était littéralement collée contre lui, et c'était bien la première fois qu'une fille se posait ainsi contre son corps, surtout avec des intentions clairement énoncées. Son coeur n'avait jamais battu aussi vite que maintenant, il en sentait les bondissements dans tout son corps, et il manqua de perdre toute contenance quand Asami cessa clairement toute forme de faux semblants.
Palper ses fesses, se faire sucer, perdre sa virginité, un strip-tease...ça y est...Kenji allait donc faire l'amour avec une fille.

Je...je...

Oh qu'est-ce qu'il avait du mal à parler, il était presque tétanisé, mais sa volonté de ne pas paraître complètement comme un gros looser lui permit de reprendre un peu de consistance. Juste le minimum, une fois qu'il eu prit quelques secondes pour fermer les yeux, respirer un grand coup, et regarder à nouveau Asami.

Désolé...c'est si nouveau et si intense que je suis...déboussolé...

Il respira de nouveau. Il ne savait pas trop quoi faire de ses mains, qui étaient pendues le long de la chaise, les bras branlants. Il osa aller les poser sur les cuisses d'Asami, et éprouva le contact doux, chaud, de sa peau épilée.

Je...je sais pas trop par où...oh putain...par où commencer...le...le baiser peut-être ?

Kenji était un grand romantique, avec certes un côté un peu pervers qui ne demandait qu'à se développer, mais il demeurait assez fleur bleue. Tout autre garçon aurait probablement commencé par demander à Asami de se foutre à poil, et de lui sucer la queue avant de la prendre, mais Kenji lui malgré son état ne voulait pas sauter les étapes. Le baiser était pour lui le point de départ, ce merveilleux échange à partir duquel tout pouvait ensuite découler, et puis il trouvait que là dans cette position, c'était le moment parfait.

Je l'ai jamais fait par contre alors...j'espère juste que ça sera pas...trop foireux...

Il se mit à sourire nerveusement, puis attendit que la belle fasse le premier pas. Il n'était clairement pas dans l'état de prendre des initiatives, mais ferait par contre clairement tout ce que Asami lui demanderait, suivrait ses consignes et conseil à la lettre. Il devait déjà apprendre à embrasser avant toute chose, après tout.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 13 vendredi 24 juillet 2015, 19:40:33

Asami eut un sourire en sentant la « petite » bosse contre ses cuisses... Une bosse qui était toutefois assez consistante, et qui lui faisait plus plaisir que n’importe quel bouquet de fleurs ridicule. Ce n’est pas qu’Asami avait un cœur de pierre. Au contraire, en un sens, elle était très romantique... Mais son romantisme était comme nimbé dans un gant de perversion, un gant insoupçonnable. Tout le monde la voyait comme une petite princesse candide et idiote, du genre à s’énerver quand un garçon faisait devant elle une plaisanterie grivoise. Il y avait tout simplement deux Asami : la Asami publique, cette femme parfaite et gracieuse, et la vraie Asami, celle qu’elle n’avait encore montré à personne, pas même à Brad... Avant maintenant. Un chat semblait avoir avalé la langue de Kenji, qui ne savait clairement plus du tout où se mettre. Asami s’en était doutée un peu. La plupart des filles cherchaient des mecs virils, des hommes forts et musclés, baraqués comme Sylvester Stallone, afin de pouvoir les protéger et veiller sur elles... Mais pas Asami. Un mec viril, c’était un mec comme Brad, et ce qu’ils avaient en muscles était absent de ce qu’ils avaient dans le cerveau. Non, ce que la jeune femme voulait, c’était d’un petit soumis, un petit garçon qui manquait de confiance en lui, qui idéaliserait Asami, et serait incapable de refuser ses fantasmes. Et c’était exactement ça avec Kenji. Totalement soumis, tout ce qu’il parvint à faire, après de longues secondes, fut de poser ses mains moites sur les cuisses de sa future amante, et de murmurer la possibilité d’un baiser.

Un gloussement s’échappa des lèvres d’Asami, qui se rapprocha de lui, penchant la tête vers le bas... Et posa un doigt sur ses lèvres.

« Tu bandes comme un taureau, Kenji, je n’ose croire que tes fantasmes se résument à un baiser... Mais soit. Tu as demandé un baiser, et je vais t’en donner un... »

Maîtresse de la situation, et follement amusée, Asami rapprocha son visage du sien, comme pour l’embrasser... Puis, alors qu’on pouvait légitimement s’attendre à ce baiser, elle se releva alors, se redressant en arrière, une lueur espiègle dans le firmament de ses yeux.

« Tu as juste oublié de préciser ... »

Où, oui... Et cet élément avait son importance. Kenji allait vite découvrir, si ce n’était pas encore le cas, qu’Asami était joueuse... Le sourire ravi qu’elle arborait sur les lèvres signifiait clairement qu’elle avait une idée derrière la tête, et qu’elle comptait bien la mettre à exécution. Asami s’écarta donc, et se posa sur le sol, debout... Et ses mains se posèrent sur les cuisses de Kenji.

« Écarte bien les jambes... »

Elle les écarta elle-même, puis fléchit les genoux, et sa tête se retrouva entre les jambes de l’homme, venant se rapprocher de son bassin. Son regard oscilla entre la vision de son sexe et son visage tout gêné, définitivement irrésistiblement mignon, et elle se pinça ensuite les lèvres, puis posa la main sur la fermeture de son pantalon. Sans rien dire, elle le déboutonna alors, puis déboucla ensuite la ceinture, et écarta ensuite les pans du pantalon, pour voir le sexe pointer à travers le sous-vêtement de Kenji, formant une belle bosse.

Un sourire ravi explora les lèvres d’Asami, qui se rapprocha ensuite, et plaça son visage juste à côté de ce sexe... Elle attendit encore un peu, puis glissa ses mains sur le rebord de ce sous-vêtement, et tira dessus. Elle le sentit glisser le long de son sexe érigé, puis il passa de l’autre côté, révélant cette verge qui se redressa, avec cette odeur si caractéristique... La première fois qu’elle l’avait senti, elle avait trouvé ça horrible, mais... Et bien, c’était comme un dentifrice infect, ou un médicament. À force d’en prendre, on finissait par s’habituer au goût, et même par le trouver agréable. Pour le sexe, c’était pareil avec Asami.

« Prêt pour ton premier baiser, Kenji ? » demanda-t-elle d’une voix innocente.

Elle n’attendit pas vraiment une réponse, et déposa un simple baiser sur sa queue, en la tenant contre sa main. Soin nez caressa son sexe, avant que ses lèvres en s’y posèrent, et, après ce petit geste, elle releva la tête, en sentant le sexe de l’homme caresser sa joue.

« Encore, mon beau Kenji ? » rajouta-t-elle ensuite, tout simplement.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Une romance au lycée (PV)

Réponse 14 dimanche 26 juillet 2015, 14:41:17

Kenji était totalement à la merci d'Asami actuellement, la jeune femme menait la danse, elle était celle du duo qui avait bien plus d'expérience, savait ce qu'elle faisait, Kenji lui ne pouvait vraiment rien faire d'autre que la suivre...et la laisser faire comme bon lui plaisait. Sentir l'index d'Asami sur ses lèvres alluma un brasier supplémentaire en lui, alors qu'il était déjà en feu depuis des heures et des heures, car le moment crucial approchait. La jeune femme devenait de plus en plus tactile, multipliait les contacts physiques, dans une sorte de crescendo qui culminerait dans l'union de leurs deux corps. Si pour Asami un baiser semblait un piètre fantasme, il fallait se remettre du point de vue de Kenji qui n'avait jamais eu le moindre contact intime avec une fille...autrement dit, un baiser pour lui était un fantasme.
Le jeune homme sentit sa respiration lui manquer lorsqu'il vit le visage d'Asami se rapprocher du sien, ses lèvres de plus en plus proches, il pouvait presque les goûter...lorsqu'elle se retira au moment même où elles se frôlèrent. Kenji cligna des yeux, ne comprenant pas, alors que l'espiègle jeune femme lui rappela un léger détail, qu'il n'avait pas précisé "où" il voulait son baiser. Pour Kenji cela avait semblé couler de source, et dans l'absolu il était certain que pour Asami aussi, qu'elle avait précisément sû ce qu'il voulait dire. Mais à voir la lueur d'amusement dans ses yeux, et son petit sourire, Kenji comprit qu'elle avait fait exprès d'utiliser ce petit détail à son avantage.

Si il était du genre à vouloir y aller progressivement, elle semblait en revanche vouloir sauter quelques étapes. Kenji avait bien trop la gorge serrée pour dire quoi que ce soit, et avait bien trop besoin de ses forces pour essayer de garder un minimum de contenance, ne serais-ce que pour ne pas tomber dans les pommes. Asami se releva, tout en posant ses mains sur les cuisses de Kenji, et en lui demandant de écarter. Le jeune homme avait beau être un complet puceau, il n'était pas pour autant naïf...et devina alors ce que sa partenaire avait en tête. Son souffle lui manqua à nouveau, alors que la douleur qu'il ressentait dans son entrejambe, qu'il avait un peu réussi à occulter, se manifesta à nouveau par anticipation.
Kenji ne parvint pas à réagir à temps, mais encore une fois, Asami prit les choses en main, sans doute consciente que dans son état, le jeune homme ne serait pas très loquace, ni à même de prendre des initiatives. En revanche, il se laissait faire docilement, et il la vit alors se mettre à genoux devant lui, puis rapprocher sa tête de son entrejambe.

*Oh putain...elle va vraiment le faire...oh putain...*

Kenji avait l'impression d'être dans un rêve tant ça lui semblait surréaliste, seules les sensations du toucher d'Asami pouvaient le convaincre qu'il n'était pas en train de délirer. Il avait chaud, très chaud, et alors qu'elle prenait place, Kenji parvint à réunir assez de coordination pour enlever son sweat qui vraiment lui tenait bien trop chaud. Il se retrouva en T-Shirt, alors qu'Asami elle...s'attaqua à son pantalon. Heureusement, Kenji parvint à se retenir, mais il eu une telle décharge de plaisir au moment de sentir les mains de la jeune femme déboutonner son jean, défaire sa ceinture, qu'il crû bien être à deux doigts de jouir dans son caleçon...l'idée de passer vraiment pour un gros looser dans ce cas lui permit, par miracle, de se contenir.
Asami le déshabilla alors, et abaissa son jean et son caleçon à hauteur de ses chevilles, pour libérer son sexe qui était tendu comme jamais. Kenji ne se souvenait pas avoir eu aussi mal à cause d'une érection, cela faisait des heures au bas mot qu'il bandait en pensant à ce qui allait se passer dans ce gymnase. Et là...une magnifique fille avait son visage si proche de sa verge mise à nue, et il se tendit quand elle déposa son tout premier baiser dessus. Les lèvres d'Asami était douces, chaudes, et cette partie de son anatomie était très sensible en ce moment.

Aaaaaah...

Kenji avait vraiment les nerfs à fleur de peau, il se tendit un peu avant de se calmer un peu, mais il eut ensuite la sensation de sa verge, tendue, posée contre la joue d'Asami qui, joueuse comme elle l'était, le regardait avec ses yeux pétillants de malice. Le pauvre n'en pouvait plus, il aurait vu les choses différement initialement, mais il fallait savoir s'adapter et puis...ce n'était pas pour lui déplaire. Asami allait le sucer, tout ce qu'il avait à faire était de lui demander. Il déglutit un bon coup alors...

S...s'il te plait oui...
Je...je bande depuis ce matin à force de penser toi Asami...j'ai tellement mal...


Kenji s'étonna lui même de sortir des mots aussi crûs, ou même d'avoir avoué ça...mais il était poussé dans ses derniers retranchements.


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