Force ancestrale [Kappa Girl]

« Haaaa... Huuuunnnn... Hmmmmm... !!
 -  Hîîîîîî... Haaaaaaaannnnn... Haaaaaaaaaa !!!
 -  HNNNNNNNNNNNNN.... !!
 -  HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! »

C’est dans un ultime hurlement que Clara, avec des larmes coulant le long de ses yeux sous l’effort demandé, finit enfin par jouir, aspergeant l’intimité de la belle Shii de sa magnifique crème. La verge de Clara balança enfin son foutre, et elle s’affala contre le corps de Shii pendant de longues secondes, le temps de reprendre son souffle, son épée de chair plantée dans la piscine de foutre et de mouille de la lycéenne.

Au bout d’un certain temps, Clara finit par se retirer, et s’allongea sur l’herbe, observant les branches des arbres, et le ciel bleu en hauteur. Ses joues étaient toutes rouges, témoignant de l’effort immense que la jeune femme avait dû offrir pour prendre ainsi Shii. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait lourdement sous son uniforme scolaire, et sa minijupe était relevée, montrant encore sa verge, légèrement trempée par la mouille de Shii.

« Putain, la vache... »

Clara n’était pas encore habituée à l’idée d’avoir un pénis. C’était un cadeau que Mélinda lui avait récemment offert, afin de la féliciter de son assiduité, et de sa formation à la magie... Une formation encore très sommaire, mais, maintenant qu’elle avait une verge, Clara s’amusait à l’utiliser sur sa meilleure amie et victime préférée : Shii. Les deux femmes étaient très différentes l’une de l’autre. Clara était une lycéenne rebelle, qui dormait en cours, séchait fréquemment, alors que Shii était extrêmement sérieuse, et avait continuellement une moyenne générale oscillant entre 19 et 20. Shii, toutefois, était terriblement timide, là où Clara était une femme à la personnalité très établie. Autant dire que les deux formaient un excellent duo.

Shii avait eu envie de faire un pique-nique près d’un lac, dans la forêt de Seikusu. C’était un lac aux propriétés magiques... On disait qu’un kami sommeillait dans ce lac, et que, en lui faisant des offrandes, il se réveillerait. Clara n’en croyait rien, et avait surtout profité de l’occasion pour tester sa verge sur Shii. Elles étaient venues à deux pour ce pique-nique, et, après avoir commencé à discuter un peu, Clara s’était empressée de sauter sur Shii, et de lui faire l’amour, en la pénétrant rudement et longuement.

Shii se pencha alors vers Clara, et l’embrassa doucement, sa main venant s’attarder sur son sexe, qu’elle se mit à flatter. Ses doigts remuaient dessus, d’avant en arrière, , et elle l’embrassa encore, un sourire mielleux sur les lèvres.

« Je dois admettre que c’est... Très bon... Mais ce n’est pas ça qui fera venir le kami ! »

Clara soupira, tandis que Shii se relevait, remettant en place son sailor fuku. Le beau lac était aux pieds d’une montagne, avec une belle cascade. C’était un paysage magnifique, avec des sakuras et des cerisiers se trouvant tout autour. Shii se rapprocha du rebord du lac, et observa les reflets de l’eau, des traces de mouille dégoulinant encore de ses cuisses. Clara, elle, restait allongée, se masturbant légèrement, machinalement, juste pour avoir le plaisir de sentir ce sexe contre son corps.

Il y avait, dans le panier, quantité de fruits et de légumes : des pommes, des bananes, des concombres... Heureusement que Clara pouvait baiser, au moins !

D'habitude, les abords du lac étaient plus calmes. Celui-ci se trouvant au cœur de la foret, les rares passants ne faisant que passer justement, faisant un jogging à coté ou ne faisant que se promener. Quelque fois, certains s'arrêtaient le temps d'une partie de pêche ou d'une baignade, et parfois, venaient même pique-niquer sur la rive...

Actuellement, l'aînée des deux Kappa vivant dans le lac, s'approchait silencieusement du couple de filles qui se faisait plaisir. Pour elle, il n'y avait aucun intérêt, ayant un concept très primaire du sexe, de part sa nature sauvage. Ceci dit, ce n'était pas leur activité qui l’intéressait, mais le contenu de leur panier. En effet, celui-ci dégageait l'odeur de condiments qui l’intéressait tout particulièrement. Les deux filles étaient suffisamment occupées pour ne pas prêter attention à la créature qui sortait hors de l'eau juste derrière elles. En plus, elles criaient vraiment fort, pour de jeunes humaines.

La créature plongea sa main dans le panier et en ressortit les précieux concombres, se retournant en levant le bras qui les tenait, faisant signe à l'un des rochers. Derrière celui-ci sa jeune sœur avait un grand sourire, alors qu'elle observait sa grande sœur revenir. L'aînée allait entrer dans l'eau, lorsque l'une des humaine se mit sur le dos, avec un truc improbable entre les cuisses. De mémoire, ce devait bien être la première fois qu'elle voyait une femelle avec un sexe de mâle entre les cuisses. Et ce qu'elle se dirent l’étonna plus encore.

- Je dois admettre que c’est... Très bon... Mais ce n’est pas ça qui fera venir le kami !

Avait-elle bien entendue ? Ces humaines étaient venue pour les rencontrer ? Cela faisait tellement longtemps que les humains ne croyaient plus en leur existence. Ces concombres toujours dans l'une de ses mains, elle se montra du doigts et émis un une parole, l'air de demander si elles pouvaient la voir...

- Kukrrr ?

Que Shii soit si superstitieuse était en quelque sorte un grand mystère, car elle était une fille extrêmement rationnelle et logique... Si tant est qu’on puisse encore parler de raison quand on était l’esclave d’une vampire et qu’on vivait dans un manoir qui tenait de la foire orgasmique. Néanmoins, elle avait toujours accordé une grande importance aux sciences dures, où elle excellait : les mathématiques, notamment. Et puis, c’était l’esprit japonais. Les Japonais étaient très en avance sur bien des domaines technologiques : robotique, informatique... Beaucoup de leurs ingénieurs travaillaient au sein du SHIELD, ou dans de grandes firmes occidentales en avance sur la recherche, comme Stark Industries... Et pourtant, malgré tout cela, malgré cette indéniable avancée technologique, le Japon restait encore un pays extrêmement spiritualiste et superstitieux, un pays où on considérait que la Nature était toute-puissante, et où la plupart des paysans priaient et vénéraient encore les kamis locaux. Shii avait été bercée dans cette éducation, et Clara savait que, chaque soir, elle priait le kami qui veillait sur Seikusu. Clara, inversement, était un peu plus sceptique, en partie parce que la vie avait été moins généreuse avec elle qu’elle l’avait été qu’avec Shii.

Shii se tenait donc sur le rebord du lac quand elle entendit du bruit sur sa gauche. Elle tourna la tête... Et poussa un hurlement en voyant une curieuse créature verdâtre.

« - Kukrrr ?
 -  Îîîîîîîîhhh !! »

Clara, qui était en train de se masturber rêveusement en songeant à la sodomie qu’elle allait offrir à Shii, se redressa subitement. Shii était tombée sur les fesses, et fixait un point sur sa gauche... Mais Clara ne vit rien, à part un rocher et des bambous, ainsi que des cerisiers.

« Qu’est-ce qui t’arrive encore, Shii ? »

Surprise, Shii la regardait, visiblement très surprise, puis regarda à nouveau l’invisible décoration qu’elle pointait, en clignant des yeux à toute allure. Une sorte de créature reptilienne verdâtre, visiblement féminine à en voir ses gros seins, était face à elle, tenant entre ses doigts du cornichon... Celui qu’elles avaient amené. Et Shii, toute intelligente qu’elle fut, nota rapidement que Clara était manifestement dans l’incapacité de voir la mystérieuse apparition.

« Tu... Tu es le kami ?
 -  Oh Seigneur...
 -  Mais elle est là, Clara ! Si tu étais moins sceptique, tu la verrais, toi aussi ! protesta Shii.
 -  Il n’y a personne, Shii... Personne à part nous deux. »

Quand elle le voulait, Shii pouvait être têtue, et elle secoua négativement la tête de gauche à droite, avec ce petit air sur le visage qui semblait dire : « C’est-moi-qu’ait-raison » ! Elle se retourna donc vers la kami, et se redressa, puis se courba en avant.

« Je suis honorée de voir, Hiruko, Enfant Aquatique. »

Dans la mythologie japonaise, Hiruko était un kami, l’Enfant Aquatique... Pour Shii, c’était le titre le plus proche, et ce surtout qu’elle ignorait le nom de cette créature.

Clara, quant à elle, continua à soupirer et à grommeler.

La réponse d'une des deux filles la surprit et la ravit à la fois... Certes, il était désolant qu'elle ait peur en la voyant, mais elle la voyait malgré tout... au contraire de celle qui possédait un sexe masculin. Aussi, la créature afficha un sourire joyeux, car cela faisait effectivement très longtemps qu'elle n'avait pas converser avec des humains... Car oui, seuls ceux qui pouvaient voir les Kami pouvaient dialoguer avec ces derniers, mais il fallait pour cela qu'ils soient très spiritueux. Autant dire que ce n'était pas le cas de tout le monde.

- Tu... Tu es le kami ?

- Oh Seigneur...

- Mais elle est là, Clara! Si tu étais moins sceptique, tu la verrais, toi aussi !

- Il n’y a personne, Shii... Personne à part nous deux.

Il était dommage que l'autre fille ne puisse la voir... Peut être aurait-elle pu copuler avec elle, et ainsi assurer la pérennité de son espèce... Aussi, se contenta t-elle de s’asseoir en seiza en face de l'autre lorsqu'elle lui adressa de nouveau la parole. Avec un peu de chance, peut être pourraient t-elles sa comprendre. Tout en lui répondant, la Kappa s'inclina, pour la saluer.

- KuKrrrrr... Krrrkrrruu Kuuu... Krr...
(Moi pas de nom, mais accepter celui que toi donner)

Le fait que cette humaine connaisse l'histoire l'un des siens, rendait cette rencontre plus heureuse encore. Derrière le rocher, sa cadette s'interrogea et, intriguée, nagea jusqu'au rebord du lac, d'où seule sa tête dépassait. En la voyant arriver, l’aînée lui tendit un des concombres, que la plus jeune s'empressa de prendre pour pouvoir le grignoter en affichant au beau sourire.

« Y en aune autre ! Là ! » glapit Shii en pointant du doigt la surface du lac.

Clara, toujours aussi médusée, tourna la tête, et vit quelque chose remuer à la surface du lac, comme si une grenouille en était sortie, ou qu’une petite branche était tombée dedans. En réponse à l’excitation de Shii, Clara fronça les sourcils.

« Okay... Cette fois, t’as complètement pété les plombs, ma pauvre folle...
 -  Mais... Rôôôh, t’es trop nulle, tiens ! Tu devrais davantage croire à l’esprit des kamis... Surtout quand tu es une femme avec une bite... Et qu’on a comme Maîtresse commune une vampire. »

Qu’est-ce que cette femme pouvait être d’autre, si ce n’est une kami ? Dans la religion shinto, les kamis étaient ce qu’on pouvait appeler des divinités. Les kamis étaient généralement des forces issues de la flore ou de la faune, voire même des ancêtres de clans. De fait, il y avait une confusion, au sein du shintoïsme, entre ce que les Occidentaux appelaient « esprit » et « divinité », car les kamis étaient à mi-chemin entre les deux. Pour Shii, il était désormais clair que cette femme à la peau verte, ressemblant à une créature amphibie sexy, était une kami. Elle se mit à lui parler, mais... Et bien, Shii comprit juste un ensemble de mots ne voulant pas dire grand-chose : « Kurrrrrukurrrrru », la femme s’amusant à rouler les « -r ».

Visiblement, sa sœur venait d’arriver, et la première lui confia un concombre. Shii, interloquée, cligna des yeux à plusieurs reprises.

« C’est... C’est ta sœur ? »

Comment était-celle censée se comporter ? Dommage que Maîtresse ne soit pas là ! Clara soupira encore. Elle vit la jeune « Kuru » (à défaut de pouvoir les appeler autrement) manger le concombre avec appétit, visiblement peu paniquée d’être face à Shii, qui entreprit de prudemment se rapprocher de la grande.

« Woow, j’aurais jamais cru que... Que vous puissiez exister... Pour de vrai, j’veux dire...
 -  Seigneur... Ma queue est en train de prendre froid, Shii ! »

Shii ne tint, là encore, pas compte des réclamations de son amie et amante, et sa main finit par caresser la joue humide de la jeune femme.

« Ne t’inquiète pas, je ne te veux pas de mal... Tu... Tu me comprends, au moins ? Je ne sais pas pourquoi Clara ne peut pas te voir... Mais elle ne sait pas ce qu’elle loupe ! »

Cette créature était vraiment très mignonne, en réalité.