Les Succubes étaient connues pour être de véritables garces entre elles. Alastar parlait en connaissance de cause. On disait que les femmes étaient des êtres doux, sensibles, romantiques... Tout un tas de conneries ridicules, a fortiori en Enfer ! Les Succubes étaient entre elles des chipies, cruelles et vicieuses, qui se faisaient l’amour avec autant de talent qu’elles pouvaient se planter des couteaux dans le dos. Le clan Magoa, qui comprenait une majorité de Succubes, en était une très bonne illustration. Alastar savait que la plupart des Succubes étaient comme Onyxian, des femmes froides et cruelles, comme une Succube forte se devait de l’être. Alastar savait qu’Onyxian était une femme dure... Aimante, mais dure. Son amour était masqué par sa forte autorité, et par une propension naturelle à la douleur et à la cruauté, ce dont le facétieux Diablotin faisait fréquemment les frais. Onyxian adorait le fouetter, ou l’humilier, surtout quand il s’en prenait aux servantes personnelles d’Onyxian, et les pénétraient tellement qu’elles finissaient groggy et incapables de bouger dans le couloir, n’effectuant ainsi pas leurs tâches.
Alastar était un Incube assez libre, et qui, en ce jour, revenait au palais avec un cadeau à destination de Carmilla. La belle Carmilla, aux seins généreux, était une Succube persécutée par les succubes les plus âgées du clan,... Persécutée parce qu’elle n’avait pas d’ailes, et qu’elle n’avait ainsi jamais été capable de les suivre dans les vastes grottes infernales, de longs boyaux s’étalant sur des centaines de kilomètres, et où il était pratiquement indispensable de savoir voler. De fait, elle était une véritable créature hybride, car elle avait hérité de peu de choses de sa mère, si ce n’est la peau rouge, et la longue longévité propre aux démons. Son corps avait une morphologie très humaine, l’absence de cornes et de queues lui ayant valu bien des brimades... Il n’y avait guère eu qu’Alastar pour vraiment la consoler, en lui disant que ne pas avoir de queue était bien pratique, car on évitait ainsi de marcher dessus ! Le genre de petits compliments qui, alliés avec des pénétrations bien placées, redonnaient le sourire à Carmilla... Mais, de fait, elle était un peu la bête noire du clan, et Alastar savait qu’elle le vivait mal. Son attirance pour la technologie était connue, et amenait également les Succubes à se moquer d’elle, car les démons croyaient en la magie, pas en ces gadgets inutiles des êtres humains. Grâce à sa position et à ses multiples errances sur Terra, Alastar avait souvent rapporté à Carmilla des encyclopédies et des revues techniques tekhanes, afin de parfaire et développer ses connaissances scientifiques, généralement entre plusieurs coïts.
Aujourd’hui, Le Diablotin avait au bout de sa laisse un cadeau à destination de la belle Carmilla. Il se rendit dans sa chambre, relativement vide. Carmilla avait emménagé sous le Palais, dans une grotte, et l’Incube savait qu’Onyxian s’était assurée que l’endroit était sûr, notamment en chassant les monstres... Ce qu’elle n’avait pas dit à Carmilla. Comme quoi, Onyxian avait une vision très particulière de l’amour filial, mais Alastar savait que, à sa manière, sa grande-sœur et Matriarche du clan tenait à ses Succubes... Et elle était plus renseignée sur Terra que ce qu’elle voulait dire.
Marchant dans la pièce, de plus en plus vide, Le Diablotin s’approcha du téléporteur, et appuya sur ce dernier. Dans son dos, son bien la suivit, se collant contre lui, et ils se retrouvèrent rapidement sous le palais, dans une espèce de sombre couloir menant directement sur le refuge de Carmilla. Alastar s’avança rapidement, Carmilla lui tournant le dos. Il relâcha sa laisse, laissant son cadeau dans un coin, et, après quelques enjambées, offrit à Carmilla un tendre et sensuel baiser sur ses lèvres, une main sur ses cheveux, et l’autre allant masser son beau petit cul.
«
Hum... Carmilla ! Le goût de tes lèvres m’avait manqué, ma chère... »
Il rompit le baiser, et regarda ensuite autour de lui. La grotte était lentement en train de se remplir, Carmilla y installant toutes ses technologies.
«
Je t’ai apporté un cadeau, ma belle... Un cadeau qui vient tout droit de Tekhos, et qui, je suis sûr, te fera plaisir... Approche, ma mignonne ! »
Lentement et délicatement, presque de manière timide, une jeune femme s’approcha. Elle avait de beaux cheveux verts, et s’exhibait sans aucune véritable honte... Sauf que ce n’était pas une femme.
C’était ce qu’on appelait techniquement une
Sexoïde.