Peut-être que, dans le passé, Jack avait eu des démons dans sa ligne généalogique. Pour Mélinda, c’était le meilleur moyen d’expliquer son endurance sexuelle exceptionnelle, car, tandis qu’elle se reposait contre son torse, elle sentit la queue de l’homme se redresser, venant caresser ses fesses. Un fin sourire éclaira les lèvres de la vampire, qui finit par se redresser, en s’appuyant sur le torse de l’homme. Elle se mit donc à califourchon sur lui, avec un torse marqué, ici et là, d’empreintes et de traces blanches. Edessa, de son côté, s’était mise sur le côté, en souriant légèrement. Couché sur le lit, Jack lui avouait avoir encore envie de butiner des culs. La vampire se mit à sourire, et, de la main, alla caresser les lèvres de l’homme, glissant dessus.
«
Et bien... Je suis sûre que nous pourrons te trouver plein de jolis culs à explorer, mon beau... »
Jack était maintenant son esclave, ce qui, aux yeux de Mélinda, ne faisait aucun doute. Il était vaincu, vaincu par le sexe et par la possibilité de mener des orgies sans faim. Mélinda resta encore sur lui, savourant ce corps musclé et bien bâti, voyant, ici et là, ses traces de griffe. Elle tapota ensuite le torse de l’homme avec un doigt, une moue pensive sur les lèvres, puis un fin sourire vint ensuite l’éclairer.
«
Ah... Je crois qu’il est temps que tu rencontres d’autres personnes... »
Elle lui sourit encore, visiblement amusée par ce qui allait suivre...
Aimi & Hanayo nageaient ensemble dans la piscine intérieure du manoir. Située au rez-de-chaussée, au bout de l’aile occidentale, c’était une belle piscine, avec des néons éclairant le bassin. La piscine comprenait aussi, dans une autre pièce, un jacuzzi, ainsi qu’un sauna, mais ce n’était pas ça qui intéressait les deux sportives. Aimi était la plus grande des deux, et était membre du club de natation de Mishima. Elle avait même participé à plusieurs compétitions locales, et avait fait partie de l’équipe représentant officiellement Seikusu lors d’un concours national. Elle était belle, intelligente, assez populaire, et très protectrice envers Hanayoo.
Les deux avaient grandi ensemble, dans une composition familiale classique. Leur père était un homme d’affaires international, travaillant pour Sony, et qui, à ce titre, passait plus de temps en Europe et aux États-Unis qu’au Japon. Leur mère, elle, considérait les études comme une étape indispensable, fondamentale, à ne surtout pas négliger. Ce faisant, Aimi avait, dès qu’elle avait quitté la maternelle, rejoint des cours spécialisés, afin de se préparer aux examens universitaires. En soi, sachant que le Japon comporte des centaines d’universités (dont un grand nombre à titre privé), rejoindre une université n’était pas difficile. La difficulté, en revanche, c’était de rejoindre les plus prestigieuses, notamment les neuf anciennes universités impériales, qui faisaient partie des plus prestigieuses universités nippones. C’était là que leur mère voulait les envoyer, afin qu’Aimi et Hanayo aient un bon avenir, et, surtout, une bonne position sociale. Aimi avait donc, dès six ans, commencé à se préparer, suivant, après les cours publics, des cours privés. Même ses vacances n’étaient que l’occasion de faire des cours supplémentaires, et le rythme s’était encore accentué au lycée, dans l’esprit compétitif si propre à l’archipel.
En réalité, Aimi aurait craqué, car même la natation, son plaisir, devait être un sport. Quand elle avait raté à la compétition nationale, sa mère avait été profondément déçue. Oh, elle n’avait jamais battu sa fille, mais, au Japon, l’honneur était un sabre mortel. Aimi aurait pu faire un
nervous breakdown, un phénomène de société au Japon, si elle n’avait pas rencontré Mélinda. Elle avait réussi à faire croire à sa mère qu’elle travaillait chez Mélinda avec Hanayo, ce qui lui permettait d’y passer l’essentiel du temps.
Ce que sa mère ignorait, c’est qu’Hanayo avait un secret. Hanayo n’était pas le nom figurant sur l’acte d’état civil de la personne, car Hanayo, s’il était né de sexe masculin, avait toujours aimé se considérer comme une fille, en grande partie à cause d’Aimi. Aimi adorait, quand elle était jeune, l’habiller comme une fille, et Hanayo avait conservé cette habitude. Il avait une silhouette androgyne, une voix extrêmement douce, et, au harem, tout le monde le considérait comme une fille.
«
Allez, Hanayo ! Nage mieux que ça ! -
Je… Je fais ce que je peux !! -
Et bien, ça n’est pas assez ! »
Reprenant son souffle, Hanayo continuait à nager, devant nager sous l’eau le plus longtemps et le plus loin possible. On pouvait néanmoins comprendre que la tâche soit difficile, car il avait un vibromasseur niché dans les fesses, retenu par la
swimsuit bleue qu’il portait, tout comme Aimi.
Hanayo était encore vierge. Il portait généralement une cage de chasteté sur son sexe, mais, pour ce qui était de ses fesses… La moitié des filles du manoir, au moins, avaient dû le sodomiser, et Aimi le sodomisait deux fois par jour, au minimum : une fois le matin, une fois le soir. Comme beaucoup d’autres esclaves de Mélinda, Hanayo adorait la sodomie, mais sa queue n’avait encore eu la chance de s’enfoncer nulle part. Aimi se contentait de le masturber, car il n’avait pas le droit de le faire. Ainsi, si Aimi était la soumise de Mélinda, Hanayo était indéniablement une soumise, elle aussi.
Aimi continuait à la regarder nager, jusqu’à soupirer, et par s’asseoir sur le rebord de la piscine, ses jambes filant dans l’eau.
«
Assez, Hanayo ! Ça devient ridicule ! -
Dé… Désolée, grande sœur… »
Les joues d’Hanayo étaient toutes rouges, tandis qu’elle haletait profondément, et un soupir las s’échappa des lèvres de sa grande sœur, qui lui désigna ensuite, du doigt, ses cuisses.
«
Lèche, petite chienne ! »
Le visage d’Hanayo s’illumina, et la jeune femme s’approcha, venant lécher ce sexe recouvert par la combinaison trempée de sa sœur.
Pendant ce temps, la porte de la piscine s’ouvrit sur Mélinda, ainsi que sur Jack.
«
Voilà… Deux élèves du lycée. Je ne sais pas si tu les as comme élèves, mais je suis sûre que tu adoreras défoncer leurs petits culs, Jack… »
Il fallait bien que son nouvel « esclave » se familiarise avec ses camarades. Ils étaient peut-être professeur et élèves en-dehors de ces murs, mais, ici, au sein du manoir, c’était une toute autre société qui s’organisait.
Une où il y avait la Maîtresse, et les esclaves.