Adorables Complications [Evernis]

Monsieur Akira Funubashi. Un professeur de chimie à l'établissement scolaire de Seikusu. Un homme que l'on considérait souvent comme droit, compétent et expérimenté. Hormis ses capacités en sciences, Ju-Wan trouvait que cet homme était expérimenté dans un autre domaine : Le mensonge. Malgré le fait que cela fasse trois ans qu'il le connaisse, l'élève n'avait jamais remarqué cette part d'ombre à l'intérieur de ce prof. Mais depuis quelques jours, il retenait toute son attention. L'asiatique était allé voir une de ses amies de classe, après trois jours d'absence. La récupérant au bord du burnout total, il lui avait essuyé ses larmes et avait passé plusieurs jours à ses côtés pour la soutenir et parler. D'après elle, la raison de son malheur était un prof, Monsieur Funubashi.

De ces mots naquit une enquête menée par le hacker. Et malgré ses recherches menaient à quelque chose de très désagréable : Un casier judiciaire vierge et un parcours sans fautes. Un mec bien, sympathique... Finalement ce n'est pas en cherchant sur lui que Ju-Wan trouva du dossier, mais ce fut en regardant autour de son parcours. Les dommages collatéraux étaient discrets, mais surprenant quand on cherchait bien. Il avait étudié dans trois établissements scolaires, chacun très populaire. Le premier était sympa, le second était surprenant et le troisième était Seikusu. Il ne s'emmerdait pas dans son parcours : Il n'allait que chez les meilleurs ! Mais en cherchant, il voyait que dans chaque école, il y avait un soucis. Un départ, une visite chez un psy... Deux établissements, deux filles différentes. En cherchant bien, il vit que la première fille avait pratiqué un avortement... Et que deux ans plus tard, l'homme partait.

Ju-Wan fit marcher ses méninges. D'après ses estimations et ses hypothèses, Mr.Funubashi aurait violé pendant trois ans une fille. Il l'aurait gardé au silence ; peu importe comment, il l'avait fait ; et son manège aurait duré trois ans. Après quoi, dans le second établissement, il partit quelques jours après une élève qui partit suite à une 'année difficile' d'après son psychologue. Pas de détails... Une nouvelle choix, Ju-Wan posa une hypothèse comme quoi cette élève fut elle aussi victime du prof. Après une longue réflexion, il se décida enfin à assaillir le problème de front. Il devait trouver un moyen de faire accuser son prof !

D'après son amie, l'homme avait utilisé son téléphone pour ; citons-le ; immortaliser l'instant. Tel un psychopathe gardant des objets ou des morceaux de ses victimes, ce mec se contentait de photos. Et c'était bien assez pour le foutre dans la merde. Le soucis ? C'est qu'une miss, proche de l'amie de Ju-Wan, était allée cafté l'affaire au professeur... Qui était aller voir Ju-Wan à la sortit des cours. Ils avaient tout les deux parlé... Longuement. Le professeur ne l'avait pas menacé, pas ouvertement. Il lui avait subtilement suggérer de ne pas faire d'erreurs dans ses recherches pour l'exposé de chimie car la moindre faute serait rédhibitoire.

Il l'attendait au tournant donc. Afin d'affirmer ses chances de victoire, il avait besoin de son téléphone... C'est pourquoi il profita d'une réunion de professeurs et élèves ! Une élève récupéra les téléphones de tout le monde dans une boîte, l'emmenant dans une salle où elle les posa. Ju-Wan voulu profiter de l'instant pour le prendre, mais ce fut raté. Un prof avait embarqué la boîte avec lui, allant chercher à boire au passage. À son retour, plus de boîte. Merde, il l'avait foutue où !? Le seul prof qui lui demanda fut bien sûr Funubashi... En entendant que c'était en salle de chimie, il voulu y aller mais fut retenu par la miss qui lui avait tout dit. Nouvelle hypothèse de Ju-Wan, cette connasse était à fond sur lui. Un méchant problème pour la suite de son opération...

Tout le monde part. Il semblerait que le prof de chimie ne puisse pas refuser ce service à sa petite traînée : Elle l'avait tant aidé... L'enquêteur non-officiel se décida à agir. Restant ici ce soir, il partit pour la salle de chimie en dégainant deux petits outils en acier faits par ses soins. Crochetage, crochetage, cliquetis. Affaire réglée ! En entra alors dans la salle avec un soupir de soulagement. Il laissa derrière lui la porte très légèrement entrouverte pour pouvoir sortir sans avoir à la crocheter à nouveau puis partit vite fouiller de-ci de-là. Rien. Nulle part. Il ne restait plus qu'à fouiller le bureau du prof et le casier dans le coin... Tout était fermé. Dans un soupir d'effort, il se frotta le visage et se mit à crocheter, le travail devenant beaucoup plus précis et chirurgical.

Si seulement il avait su que l'endroit était surveillé...

Un travail de nuit, ce n’était pas une première. Evernis était gardienne au laboratoire de la ville, faire le guet à des heures nocturnes c’était une question d’habitude. Mais faire ça dans un lycée par contre…D’habitude, elle était simplement dans sa pièce tranquille, des écrans partout et elle pouvait jouer à la PSP tranquille sans souci, mais là il n’y avait qu’un écran et c’était juste l’entré principal. Evernis n’avait pas le choix, elle devait faire des rondes. Si elle était ici cette nuit c’était pour surveiller le matériel du laboratoire. Un projet en commun entre les élèves du lycée et le labo,  pour cela le labo avait prêté du matériel très cher, c’est pourquoi on lui avait demandé de faire la surveillance. Pas vraiment motivé, elle avait finalement accepté.

C’est pourquoi, elle était là à faire des rondes dans les couloirs. C’était terriblement ennuyeux. Surtout que le lycée correspondait à la période de sa vie où sa cécité avait était la plus développé, pas vraiment de bon souvenir. Surtout que d’apparence, elle avait toujours le même corps qu’à l’époque, si un cambrioleur venait, il ne la prendrait pas au sérieux. Au labo c’était autre chose, elle avait son arme, des chiens et avait la console pour fermer les accès. Ici elle avait l’aire d’une étudiante banale avec une lampe de poche et un téléphone pour la caméra de l’entrée. Heureusement qu’elle avait quelque notion de combat pour neutralisé quelqu’un, mais s’il était armé, c’était mal barré. Enfin bon qui viendrait voler un lycée ?

Les heures passaient trop lentement ça fait au moins cinq fois qu’elle avait fait le tour du bâtiment. Mais pourquoi elle avait accepté de rendre ce service…C’est alors qu’elle remarqua qu’une porte qui jusque-là était fermé, était entre ouverte. Il se passait quelque chose, enfin un peu d’action. Immédiatement, elle coupa sa lampe, de là où elle était si quelqu’un était dans la pièce, il ne devait pas l’avoir encore remarqué. Silencieusement, elle s’avança vers la porte et l’ouvrit doucement sans faire de bruit. A l’intérieure se trouvé un jeune homme en pleine fouille, il ne l’avait pas encore remarqué. Que cherchait-il ? Le sujet du prochain devoir, un objet confisqué ? Sa pouvait être plein de chose.

Evernis braqua sa lampe sur lui et l’alluma subitement pour le surprendre et faire remarquer sa présence.

-Alors qu’es qui se trouve là ? Un voleur ! Quelle surprise, moi qui pensait que j’allais perdre mon temps ici.

Avec un grand sourire plein de confiance, elle le laissa réalisé qu’il c’était fait prendre. Il était plus grand qu’elle et surement plus sportif d’apparence. Mais elle avait de l’entrainement d’auto défense et de maitrise d’un suspect. Puis les nano machine renforçait ses muscle lui donnant plus de force qu’une simple humaine normal. De son regard vairon, elle ne le lâcha pas d’un millimètre et s’appuya conte la porte de la salle s’installant de façon à contrôlé toute la sortie.

-Qu’es que je vais pouvoir faire de toi ? Suivant la gravité de que tu faisais tu risques l’exclusion tu sais ?

Sa devais lui faire bizarre de se faire menacer comme ça par une fille qui avait l’air d’avoir 16ans, elle avait confiance en elle, mais lui devait pas vraiment la prendre au sérieux.

Le bureau du professeur semblait être la meilleure option. Après tout, qu'est-ce qui était plus évident que ça ? Le casier était secondaire. Et puis, les probabilités qu'il puisse trouver d'autres choses dans ce bureau l'arrangeait beaucoup. Sortant son kit fait main, il se sentit beaucoup moins arrangé quand il découvrit la complexité de la serrure ! Bon sang, ce n'était pas de la merde ! Sentant les loquets bouger sous les mouvements précis qu'il faisait, son expérience lui soufflait chaque seconde au creux de l'oreille d'être patient. Si il merdait dans son crochetage, il pourrait briser son matériel, ce qui aboutirait à un échec complet de la mission. Si il remettait la serre en place, ce serait juste long et chiant de refaire la méthode.

Alors que sa concentration était à son maximum, il fut soudainement aveuglé par une lueur vive de lampe ! Il détourna le regard d'un coup, grognant douloureusement... Avant de sentir une profonde montée de stress s'emparer de son cœur ! Bordel, qui c'était !? Avalant sa salive, il faisait de son mieux pour ne pas trembler, ne pas sursauter. Il usa de son mental avec autant de force que possible pour ne pas craquer et ne pas bouger. Il était si proche de réussir... Tournant la tête en plissant les yeux, il regarda la personne qui l'avait aveuglé. Une fille... Sérieux, une fille. Elle devait bien avoir 5 ans de moins que lui ! C'était une lèche-cul du prof ? Pour rester ici aussi tard, probablement. Ju-Wan devrait surveiller ses propos. Tentant de rester calme, il continuait le crochetage comme si de rien n'était en reposant ses yeux sur la serrure. Il tenta de temporiser la jeune fille :

« En réalité, ce n'est pas vraiment un vol. On m'a confisqué mon téléphone et j'en ai besoin... »

Il passerait pour un de ces jeunes accroc à son téléphone sûrement. C'était bien ça, comme alibi. Le crochetage continuait quand il entendit le son mécanique typique d'une serrure qui vient de s'ouvrir. Dans un sourire, il l'ouvrit... Quand il remarqua soudain que les téléphones oubliés n'étaient pas ici. Un instant, il fut prit de panique. Ils avaient été récupérés ? Impossible. Il était sûr que personne n'avait reprit son téléphone... Le casier. Ils étaient sûrement dans le casier. Se relevant, il ferma le bureau pour aller voir le casier qui était, apparemment, bien mieux protéger. Un code avec ces serrures à roulettes de coffre fort. Les même que pour les casiers des élèves. Poussant un soupir, le voleur savait bien que pour ouvrir ça, il allait lui falloir autre chose qu'un kit. Il lui fallait du silence... Dans un soupir très calme, il avoua

« .. Écoute, miss, je sais pas qui tu es mais crois moi : Je ne fais rien de mal. Si tu veux me dénoncer, tu peux le faire. Mais laissez moi juste récupérer mon téléphone, c'est vraiment important... »

Il mentait un peu. Ce n'était en aucun cas son téléphone mais il était nécessaire qu'il vole celui du prof pour avoir accès aux infos confidentielles. Après tout, c'était l'unique moyen pour le faire condamner ! Le chinois espérait pouvoir y arriver... Mais cette fille allait être un obstacle. Sûrement. Peut-être... Il ne saait pas trop comment la juger ! Dans un grand soupir calme, il tenta de la temporiser à nouveau

« Je m'appelle Ju-Wan... Et toi ? Tu fais quoi ici aussi tard ? T'as pas l'air de vouloir faire un truc passible de sanction... »

Il plaqua lentement son oreille au casier alors que sa main, habile, se mise à faire tourner lentement la roulette, cherchant le déclic que serait le premier chiffre de la combinaison. Deux, trois, quatre... Il ne savait pas combien il y avait de chiffres mais il était persuadé de réussir à le trouver... Pour le peu que la jeune femme ne tente pas de l'arrêter... Essayons de sympathiser se disait-il, tout n'est pas perdu.. !

Comme prévu le jeune homme ne la prenais absolument pas sérieux, c’était compréhensible vue son physique, elle avait plus l’air d’une élève que d’une gardienne. D’après lui il venait récupérer son téléphone confisqué ce qui se tenait. Par contre elle se vexa de voir qu’il continuait son crochetage comme si rien n’était et s’avançait même vers le casier ne trouvant pas le téléphone.

-Il y a quoi dans ton téléphone ? Les photos nues de ta copine ? Tu es en manque et tu as besoin de te branlé avec pour t’endormir ?

Elle alluma les lumières de la salle et rangea sa lampe torche. Puis Evernis s’avança vers lui, il n’allait pas l’ignoré encore comme ça longtemps. Alors qu’elle approchait pour lui saisir le poignet et le neutralisé, il se présenta et l’interrogea sur sa présence ici. Elle s’arrêta et se mis à sourire.

-Je suis gardienne de nuit, je suis payé pour empêcher les vols, comme celui que tu es en train de faire. Je payé pour ça, donc soit tu dépêche d’arrêté ou c’est moi qui le fait. Tu sais j’ai droit d’utilisé la violence pour le faire. Après c’est les flics qui s’en occupe.

Maintenant plus près de lui, il pouvait voir qu’elle avait une radio à la ceinture, une lampe de poche. Elle n’avait pas l’équipement d’une simple élève. Pour elle se type n’avait pas l’air bien dangereux et ne s’intéressait clairement pas au matériel pour lequel elle était là. C’est pourquoi, elle décida de lui laisser une chance avant de passé à la force.

-Si tu te casse maintenant je ferais comme si je n’avais rien vue, mais si tu insistes je vais devoir te neutralisé et te livré. Je te conseil de ne pas te fié à mon apparence, d’habitude je monte la garde dans un laboratoire de l’armé pas dans un lycée. Te faire ramper serra pas bien dur.

Suivant son choix, elle comptait soit le fouillé et le relâché, soit l’attrapé par le poignet et le neutralisé au sol. Après de simple menotte en attendant que des profs s’occupe de lui. Elle avait parlé de la police pour lui mettre la pression, mais son proviseur suffira à son avis.

Ju-Wan était terriblement concentré. Chaque petit cliquetis était important ! Les premiers chiffres de la combinaison étaient en train de sortir du lot. C'était parfait ! Il ne mettrait pas bien longtemps à trouver le code... Si seulement il pouvait avoir du calme. La gamine n'était pas décidé à lui en donner apparemment... Et en plus de cela, elle transpirait une amabilité surprenante ! Se retenant de lui balancer son poing dans la gueule, il finit par observer cette fille. Payée pour les vols ? Super. Elle était le genre d'emmerdeuse à ne rien chercher à comprendre et qui allait bien le foutre dans la merde. Elle parlait d'utiliser même la violence. Amusant de la part d'une fille qui lui arrivait au torse ! Mais si elle proférait des trucs pareils avec une telle confiance, c'est probablement qu'elle avait quelque chose pour le neutraliser. Elle parlait d'avertir les flics, mais ça ne le gênait pas plus que ça. Depuis un moment, il avait des moyens de pression là bas. Le soucis majeur, c'était elle et la situation présente. Un dernier détail le surprit : L'endroit où elle bossait d'habitude. Elle était, d'après ses dires, gardienne dans un truc militarisé... Oh putain. Funubashi, cet enculé, avait vraiment tout prévu. Si il n'avait pas su que cette fille était la surveillante, JAMAIS il n'aurait laissé son téléphone. Ju-Wan aurait dû voir le coup venir. Dans un très grand soupir, il finit par regarder la jeune fille en expliquant

« Je souhaiterai vraiment éviter d'avoir affaire à toi. Sincèrement. Mais... Bon. » il lâcha la serrure. Il lui manquait un seul chiffre. Il devait gagner du temps... Ou dire la vérité ? Aller. Autant dire la vérité. Avec un peu de bol, cette fille serait compréhensive « C'est vrai que je cherche pas mon portable, mais celui d'un prof. Maintenant écoute moi : Il y a dans ce téléphone une vidéo sur une fille de l'établissement. Ce mec fait pression sur des adolescentes, c'est un détraqué sexuel... Et j'ai BESOIN de son téléphone si je veux le foutre dans la merde. Alors je te propose un truc : Je trouve le téléphone et je te prouve que je dis la vérité. Si je t'ai mentis, je me rends moi même à la police, ça te va ? »

Il semblait sincère. Normal, il l'était ! Mais malgré tout, cela ne suffirait peut-être pas à la convaincre. Elle pouvait, en plus d'être une chieuse, être de ce genre de bonne samaritaine qui pense que la police peut régler tout les soucis du monde. C'est pourquoi il donna un peu plus de détails pour tenter de la mettre de son côté

« Il a déjà fait ça à deux filles. L'une des deux s'est suicidée. Regarde. » il sortit son téléphone et lui montra le dossier F. Il ne mettait jamais les noms en entier, ça pourrait être dangereux. Il les classaient par 'J' qui correspondaient à divers métiers... Bref. Il avait une classification bien à lui ! Lui montrant les articles de journal et les pistes qu'il avait sur lui, il souffla « La police peut rien faire avec si peu d'éléments. C'est pour ça que je triche. J'ai besoin de son téléphone et si tu m'en empêche... Il changera d'établissement et fera ça à une nouvelle fille. »

C'était sa dernière tentative. Si ça ne marchait pas, elle le neutraliserait sûrement et là, il serait dans la merde. Qu'est-ce qu'il avait sur lui ? Hormis quelques drogues masquées en médicaments, rien. Il pourrait éventuellement lui lancer de quoi la déstabiliser mais de la poudre aphrodisiaque, c'pas la meilleure des idées. Surtout quand c'est dans votre sweat, à côté des cachets qui vous font planer. C'était pile ou face maintenant. Intérieurement, il croisait les doigts... Est-ce que ça allait marcher.. ?

Evernis regardait le jeune homme attendant sa réponse à sa menace. Après encore quelques secondes à l’ignoré, il finit par lâché son cadenas et sa tournée vers elle. Bon au moins ça avançait un peu. Tien voilà qu’il changeait d’histoire maintenant, c’était donc le portable d’un professeur qu’il cherchait à volé. En avouant ça, il lui disait clairement que c’était un vol qui préparait, la raison de ce vol semblait honnête au moins. Raconté ce genre de chose sans que ce soit vrais aurais était stupide de sa part, sa première version étant bien plus sécurisante pour lui, surtout qu’elle lui avait laissé une porte de sortie. Enfin pour autant le croire si facilement pouvait être une erreur.

-IL y a toujours ut ce genre d’ordure…

Il finit par sortir son portable cherchant à prouver ses dires, elle lui prit des mains et regarda les articles qu’il lui montrait. Sa pouvait être des faut, mais bon il se serait bien embêté pour faire ça alors qu’il ne pouvait pas savoir qu’elle serait là. Bien sûr elle n’était pas insensible à son histoire. Les détraqué sexuel, l’on toujours dégouté, elle en a même rencontré à travers des rendez-vous internet. Alors là un prof qui ferrais du mal à ses élèves…

-Bon j’accepte ta proposition. Trouvons ta preuve, si elle vrais je laisse passé tu pourras baiser se salops. Par contre, si jamais tu touches à autre chose que ce qui t’intéresse où qu’au final ta preuve n’est pas recevable, je m’occuperais personnellement de toi. C’est bien clair ?


Elle lui tendit le téléphone et Evernis monta sur une table pour s’assoir et le surveiller faire. Malgré qu’elle acceptait son histoire, elle n’allait pas non plus le lâché si facilement. Elle le gardait à l’œil prête à intervenir au moindre faux pas. Au moins il allait faire une bonne distraction.

Ju-Wan avait eut un moment de stress. Pas que l'idée d'affronter la jeune fille soit une réelle peur en soit. C'est juste que l'idée que tout ne ce passe pas comme ça ne l'enchantait guère ! Un grain de sable dans la machine, une erreur dans les calculs... Le moindre détail qui change peut ruiner un plan et virer vers une situation totalement merdique ! Heureusement, ce soir, c'était son soir. La jeune fille accepta de l'aider. Affichant un sourire, il inclina respectueusement la tête devant elle, se détachant une seconde de son œuvre. Après tout, elle lui faisait une très belle fleur

« Merci infiniment. Je te revaudrai ça ! »

Il reposa l'oreille sur le casier. Les cliquetis de ce dernier résonnaient comme une douce mélopée en hommage à sa future victoire. Dans un grand sourire, il continua de jouer avec cela jusqu'à entendre le déclic. Ce déclic final, le solo final de son ode victorieuse ! Ouvrant enfin la porte, il saisit la boîte à téléphones et fouilla. Il finit par découvrir celui de son professeur. Bingo ! Posant son pouce sur l'écran tactile, il vit la demande de code de sécurité. Merde. Cogitant à mort, il se disait qu'il n'avait pas beaucoup d'essais. Quelques uns suffiraient avant que le portable ne se bloque 5 minutes. Puis un autre avant qu'il ne se bloque 20 minutes. Puis une poignée avant qu'il ne se bloque 1h, et enfin quelques derniers essais avant le verrouillage final de l'appareil. Il y avait pourtant tellement de combinaisons possibles, c'était dur de choisir...

Son cerveau se mit à marcher à plein régime. Il réfléchit aux codes qui pourraient lui paraître les plus invraisemblables. Il avait plusieurs choix mais plus il faisait d'erreurs, plus ses chances d'échec étaient grandes ! Inquiet, il tenta alors l'année de sa première victime. Raté. C'est vrai que cette piste paraissait assez absurde... Mais c'était sa seule piste pour l'instant ! Il mit alors l'année de la deuxième. Ratée. Avalant sa salive, il mit la troisième... Non plus. Encore un essai et il se bloquerait cinq minutes. Frissonnant nerveusement, le hacker aurait sûrement pu le cracker si il avait prit son PC portable mais il avait eut dans l'idée de prendre le téléphone et partir, plan largement compromis. Après réflexion, il mit le jour où son amie fut violée... Bingo. Serrant son poing libre, il bouillonnait intérieurement de colère. Il avait dû faire exprès. Il le provoquait, cet enculé ! Furieux, il finit par fouiller un peu partout et... Rien. Rien de rien. Pas de photos, pas de vidéos. Devenant pâle, il constata qu'il n'y avait même plus d'historiques de messages ! Rien d'autre qu'un nouveau message reçu envoyé par un numéro anonyme. Ju-Wan prit le temps de le lire

« Salut Akira !
Je viens de recevoir les photos, elle sont magnifiques !
Je vais sûrement les encadrer dans ma nouvelle maison, au calme =P !
A un de ces quatre peut-être ! »

Il l'avait fait exprès. Ce message, il avait dû se l'envoyer avec un nouveau téléphone ! Et il avait probablement prévu de partir bientôt. Très, très bientôt. Serrant le téléphone en tremblant furieusement, il grogna et le fracassa au sol, brisant l'écran et faisant voler les divers pièces de l'objet

« CHIÉ ! FILS DE PUTE ! JE VAIS LE CREVER ! »

Être prit pour un con de cette manière, a le rendait furieux. Il serra les poings et se mit à trembler, ses yeux habituellement clos maintenant ouverts, dévoilant ses yeux verts légèrement larmoyants débordant de rage. Il se redressa se dit alors, tentant de se calmer malgré ses tremblements de haine

« J-Je me suis fais baisé... É-Écoutes, je vais pas te demander de m'aider ou quoi que ce soit. Je... veux juste que tu me laisse partir. Je... J'ai pas les preuves qu'il me faut, il doit avoir son téléphone sur lui. Je DOIS lui prendre ! »

Il était clairement pas lucide. S'infiltrer chez lui pour lui voler son coffre à trophées : Son smartphone ? Aucunes chances. Le professeur devait sûrement l'attendre... Tremblant nerveusement, il savait parfaitement que si il allait le voir, il ne se contenterait pas de lui arracher son téléphone. Mais cette fille, que ferait-elle ? Elle comptait le laisser passer ? Se mettre en travers de sa route ? L'aider ? Quel que soit son choix, Ju-Wan devait absolument coincé cet enfoiré avant qu'il ne mette les voiles !

Le temps se faisait précieux...

Assise sur l’une des table de la salle Evernis le regarda faire pour finalement arrivé à récupérer son téléphone. Il savait y faire, ce n’était surement pas la première fois qu’il faisait ça. Impressionné, elle se leva quand il trouva le téléphone et  se mit sur le côté de façon à voir cette fameuse preuve. Bien sûr un mot de passe l’attendait, le connaissait-il ? A première vue non, car ses premières tentatives furent un échec. Malgré tout il semblait suffisamment connaitre car rapidement il trouva le bon. Evernis remarqua vite que le téléphone était étonnamment vide. Un message l’attendait, en plus il était destiné au voleur. Ce dernier semblait s’être fait piégé. La réaction de ce dernier suffit à Evernis à lui faire croire à son histoire. Elle n’avait que trop peu de preuve pourtant quelque chose lui disait que se fameux prof était vraiment une ordure. Le garçon voulait partir lui-même chez le professeur pour récupérer le vrai téléphone. C’était stupide, surtout que ça sentait le piégé à plein nez. Non c’était bien trop dangereux pour lui. Alors qu’il tenta de partir elle lui attrapa son poignet avec force. Son corps renforcé par les nano machine lui donné un poigne suffisante pour l’empêché de se dégager. Alors qu’il allait dire quelque chose surement pour insisté à le lâché elle mit un doigt devant sa bouche et sorti son téléphone portable.

-Reste là.

Rapidement elle fouillât son répertoire et lança l’appel d’on elle avait besoin. Rapidement son collègue répondit l’insultant presque à cause de l’heure, Mais Evernis lui laissa pas vraiment le temps de se plaindre.

-Ta gueule et écoute moi. Habille toi et viens me remplacé au lycée. J’ai un truc urgent à faire, je te revaudrais se service…oui oui tout de suite…oui tu pourras me baiser si tu veux…c’est ça rapplique en vitesse.

Elle soupira, pas vraiment enchanté à l’idée de coucher avec ce type, mais bon pour le moment elle avait besoin de lui pour prendre sa place ici. Puis elle retourna dans sa liste et lança le second appel. Cette fois, elle fut reçut déjà plus agréablement.

-Koji c’est moi Ever…ouais sa vas, mais pas le temps de parler. Tu te souviens du service que tu me dois ?...C’est ça, j’ai l’occasion de me le rendre. Rapplique au lycée et viens avec tes meilleur visiteur…je t’expliquerais on a une visite à faire à un professeur…oh et prévois deux casques. Je vous attends.

Elle raccrocha et s’assied de nouveau sur la table et regardât le garçon, il était temps de lui expliquer son idée folle. De toute façon il était déjà décidé de partir au suicide, autant faire ça bien et bien préparé surtout.

-j’espère que je ne fais pas une erreur en t’aidant. Si jamais tout ça c’est des conneries je peux te dire que te faire dénoncé au proviseur te serra bien plus préférable. Bon maintenant écoute, je accepté de me faire pété le cul par un type qui me soule pour ton histoire. Je vais venir avec toi chez lui, mais on ne va pas y aller qu’à nous deux. J’ai un ami on va dire pas des plus recommandable qui vas venir avec des collègues de sa bande. Entrés chez les gens ils savent faire. On va donc faire un assaut chez lui, cherché les preuves et trouvé moyen de piégé ce type. Je vais faire mon possible pour qu’on ne soit bien sûr pas repéré et que seule ton prof est des ennuis, mais il faut que tu sois conscient des risques qu’on va prendre. Je te laisse réfléchir.

Suite à ça, elle le fit suivre jusqu’à l’entrée du lycée. En moins d’une dizaine de minute trois motards et une voiture arrivèrent. Le conducteur de la voiture fut le premier à les rejoindre. Avec un grand sourire il s’approcha d’elle, surement très motivé à l’idée de sa la faire. Si bien qu’arrivé à elle lui mit directement la main cul. En réponse elle lui mit un coup de pied au tibia.

-Pas maintenant crétin. Vas surveiller à l’intérieur Keto.

-Grrr tu me le payera, j’espère que tu aimes être attaché salope.

-Ouai oui si tu veux, tu auras au moins intérêt à faire prendre mon pied…

Keto sembla satisfait rentra à l’intérieur. Ce n’est que quand ce dernier fut parti, qu’arriva l’un des motards le fameux Koji. Evernis se tourna vers le garçon. Il c’était passé un bon quart d’heure depuis qu’elle lui avait expliqué son plan.

-Tu as fait ton choix ?

Ju-Wan n'arrivait plus à réfléchir. Si il continuait à cogiter comme ça, il allait devenir dingue ! Mais malgré tout, il n'arrivait pas à se sortir de la tête cette idée. Rentrer par effraction chez ce mec, alors qu'il était sûrement chez lui, et lui voler son téléphone... Enfin, lui voler son téléphone, c'était l'idée de base. Si il avait la moindre occasion de le tuer... Le ferait-il ? Il n'avait jamais tué personne. Certes, le chef de secte qui avait asservit sa mère s'était pendu mais il ne lui avait pas fais le nœud coulant. Il était indirectement responsable. Là, il devrait le tuer, de ses mains. Cette idée lui hérissa la chair... Mais il n'en restait pas moins déterminé à y aller. Alors qu'il allait partir, elle l'attrapa... Et il fut surprit. Merde, quelle force. Il s'apprêta à parler mais elle l'en empêcha. Elle lui ordonna de rester ici et se mit à passer des coups de téléphone.

La première discussion ne sembla pas plaire à la jeune fille. À Ju-Wan non plus. Il n'aimait pas ce genre de comportement... Même si il faisait pourtant chanter quelques personnes, de temps en temps. Souvent. Il ne cherchait même plus à penser à ça, il se savait profondément mauvais et ne pensait pas, un jour, pouvoir avoir de réel ami... Les défauts qu'il avait, c'est le genre qu'on ne veut pas voir dans sa ligne de potes. Calmement, il écouta les paroles de la jeune fille. Elle le mit en garde, parla d'aller faire un raid chez le prof... Elle lui laissa du temps pour réfléchir. Réfléchir à quoi ? C'était soit ça, soit son amie ne serait jamais vengée. Serrant les poings, il finit par pousser un profond soupir de colère. Il suivit la jeune femme silencieusement, un petit peu pensif... Il vit alors un mec assez massif avec des airs de dragueur gros beauf. Apparemment, c'était lui ''l'heureux gagnant'' de la partie de jambes en l'air avec la fille. Ne disant rien, il le laissa partir en prenant discrètement une photo avec son smartphone. Un vrai ninja... Ceci fait, Evernis lui demanda ce qu'il avait choisit. Un long soupir sortit d'entre ses lèvres

« J'étais prêt à y aller seul, je sais très bien ce que j'encours... Donc non, j'ai pas changé d'avis. » Il s'avança vers le groupe. Il n'était pas du genre agréable avec les inconnus. Il finit par ajouter « Et à 4, on est beaucoup trop nombreux pour infiltrer un si petit appartement. Si vous pouvez gérez la surveillance de l'immeuble, je peux m'introduire chez ce mec sans problèmes. »

La question, c'était qu'allait-il y faire ? Se contenterait-il du téléphone ou oserait-il commettre l'irréparable ? Cette décision était encore incertaine. Il était partagé entre la colère et son légendaire professionnalisme qui, jusqu'à maintenant, lui avait permit de chopper des informations sur beaucoup de monde sans finir dans la merde. Tournant la tête, il finit par ouvrir la porte passager de la voiture à sa camarade. Il allait conduire. En effet, il savait où habitait le professeur. Maintenant, l'idée était de voir comment ils allaient se débrouiller pour la suite... Mais professionnels ou pas, Ju-Wan ne laisserait sûrement pas des inconnus s'infiltrer dans une histoire aussi personnelle. La question résonnait toujours dans sa tête.

Le tuer, ou pas.. ?

Bon au moins il semblait décidé à y aller, maintenant tout ça allait être compliqué. Pour se rendre chez se prof, il allait la conduire en voiture et les autre allait suivre. Quand elle repensé à l’autre à qui elle avait promis de couché pour ça… Elle préféra oublier et se concentré sur leur action. Il fallait un plan pour avoir se prof tout en évitant les risques au jeune homme. C’est pour ça qu’elle avait fait appel à son ami. C’était un expert des embrouilles et trouverais surement une solution. En attendant, il ne fallait pas non plus resté sans rien faire.  Il ne fallut pas longtemps à la petite bande à arriver dans la rue ou vivait le fameux prof. La voiture et les motos furent garée plus loin sur un petit parking non surveiller il était temps de mettre un plan en place et de mettre Koji au courant de la situation.

Il fallait prendre le temps de réfléchir, contenir le jeune homme, tout en se pressant pour faire l’action au plus vite. La discussion se fit avec un peu de tentions, le jeune homme prenait ça trop à cœur et tenait à ce que le moins de personne possible intervient. Au final un plan fut choisi. La bande allait assurer la surveillance aux alentour, Koji, le jeune homme et elle allait pénétrer l’appartement. Koji allait chercher un ordinateur, le piraté et trouvé des preuves. En attendant le jeune homme lui allait chercher le téléphone et rejoindre Koji pour préparer un dossier de preuve sur ses méfaits. Pendant ce temps Evernis s’occuperait de neutralisé l’homme et d’éventuel autre personne. Koji avait confiance en elle pour cette action, même s’il ignorais l’existence des nano machine, il savait qu’elle était capable de bien des choses. Pour ça elle avait même déjà un plan pour éviter de se faire avoir.

-Bon c’est compris ? On trouve les preuves, on regroupe tous et je j’appelle mon contact chez les flics. On devrait pouvoir s’en sortir sans histoire et lui serra foutu. Tout le monde à comprit ?

Bien sût ça c’était le plan si tout se passait bien, mais les imprévue c’était plutôt fréquent.