Loin de l’avoir soulagé comme elle l’aurait désiré, la mort de Patricha laissa une boule amère dans la gorge de l’Impératrice. Certes, cette infâme traînée était morte, mais elle n’était pas la seule femme au monde capable de procréer... Et, même sans tenir compte de ça, l’avoir tué ne lui permettait pas de devenir enceinte. Ça avait été une erreur... Un acte de passion, excessif, uniquement motivé par sa colère et sa jalousie. Maintenant, Alice s’en rendait bien compte, et devait en tenir compte pour la suite des évènements. Elle s’essuyait un peu le visage avec d’autres serviettes, et tourna la tête vers Liddell. Elle lui dit qu’elle pourrait volontiers l’égorger pour faire couler son sang. Alice sourit délicatement. L’humour de sa petite femme... Une manière comme une autre de se nettoyer la tête, de se vider l’esprit en pensant à autre chose que les désarrois et les soucis de la vie. Les deux femmes recommencèrent à s’embrasser, et le baiser d’Alice s’avéra assez intense. Elle mordilla les lèvres d’Alice, goûtant à la bouche de sa belle femme, enfonçant sa langue dans sa bouche. L’Impératrice soupirait de plaisir, et le baiser finit par se terminer... De même que le repas.
Yana avait réussi à tenir toute la soirée, et s’écarta rapidement. Alice ne s’intéressait alors plus à elle. On avait retiré Patricha, et son esprit avait eu l’occasion de penser à autre chose... Notamment la verge de Marta. La brave femme avait réussi à tenir, mais elle semblait au bord du point de rupture. Tant bien que mal, elle réussit à ranger sa monstrueuse verge sous son uniforme, et les femmes partirent pour le « dessert »... Le vrai dessert, celui qui aurait lieu dans leur chambre ! Alice savait ce qui allait l’attendre, et une lueur espiègle brûlait dans ses yeux. Elle se mordillait joyeusement les lèvres, en ayant totalement oublié Patricha. Qu’elle brûle dans les profondeurs d’Herzeleid, Alice n’en demandait pas mieux. Sa main dans celle de Liddell, elle arriva dans leur grande chambre, une pièce énorme avec une baie vitrée menant sur une grande terrasse, permettant de voir toute la capitale, s’étalant au loin, avec la vision d’immenses cheminées d’usine crachant continuellement dans le ciel de la vapeur, vomissant les nouvelles légions impériales, celles qui avaient pour but d’améliorer l’armée impériale, et de l’appliquer aux nouvelles proportions de l’Empire de Terra.
Dans le ciel, d’énormes zeppelins flottaient en l’air, leurs projecteurs éclairant la capitale et la région. Partout, des patrouilles marchaient, leurs pas cadencés s’abattant sur le bitume. Ils avaient le droit de contrôler quiconque, et, si une personne n’avait pas ses papiers, elle risquait fort d’être battue sur place, exécutée, ou, pire encore, envoyée dans les geôles, où son sort pouvait, soit lui permettre de sortir rapidement, soit disparaître dans les méandres d’une gargantuesque administration, comme si elle était avalée dans le ventre de Moby Dick. La sécurité était le credo de l’Empire, et les troupes de Liddell, les Spades-Kriegs, étaient réputés autant pour leur incorruptibilité que pour leur sauvagerie et leur brutalité.
Alice aimait bien observer cette ville. Depuis l’unification d’Ashnard et d’Herzeleid en un seul et unique Empire, Herzeleid avait sensiblement gagné en importance. La ville s’était étalée grâce à l’aide des capitaux et des colons ashnardiens. Les usines avaient grossi, les bâtiments avaient poussé comme une nuée de champignons. L’Impératrice aimait bien observer cette ville, mais, pour l’heure, elle avait autre chose à observer... La délicieuse verge de Marta, que cette dernière réussit à sortir. Son sexe pulsait fièrement, impatient, assoiffé. La belle Marta, toujours si perverse, était particulièrement frustrée ce soir. Alice l’observa en se mordillant les lèvres, gloussant à moitié, tandis que sa femme, désireuse de lui faire pardonner ses mésaventures avec Patricha, lui laissa le choix de ce qu’il convenait de faire :
«
Dites-moi ma bien aimée... Est-ce qu'on lui fait une bonne gâterie maintenant ou... Doit-elle s'occuper de nos petits petons avant... ? »
La question fit sourire Alice, qui s’approcha de Marta. Sa main gantée alla caresser la joue de la belle blonde, qui semblait avoir du mal à tenir sur place. On pouvait le lire dans ses yeux, dans la manière dont son corps semblait intégralement tendu, et dont elle frissonnait sur place. L’Impératrice esquissa un nouveau sourire, et descendit vers le sexe de la femme, s’agenouillant, le visage devant cette grosse queue.
«
Et bien, et bien, ma pauvre... Comme tu dois souffrir... Cette bite a l’air d’avoir envie de défoncer bien des culs... »
Alice avait entendu parler de la brutalité sexuelle de Marta, de son irrépressible appétit, l’amenant à violer de multiples servantes la nuit. Pour les servantes, nettoyer la chambre de Marta était toujours un cauchemar, car elles étaient assurées d’être longuement violées, et de subir des sévices sexuels. Et, ma foi, il suffisait de voir ce mât pour s’en rendre compte. Du doigt, Alice jouait avec, appuyant dessus, le relevant, avant de le relâcher, et de le renifler, son nez venant glisser sur ce membre turgescent. Pauvre petite !
«
Tu veux me baiser, hein ? Hein, petite salope ? Je suis sûre que tu m’imagines à quatre pattes en train de me défoncer le cul... Ce fantasme est presque digne d’un crime de lèse-majesté, tu sais... »
Elle gloussa alors, et se releva lentement, puis se retourna, montrant son dos à Marta... Ses mains allèrent jouer sur les attaches de la robe, les retirant tranquillement, dénouant les nœuds... La robe finit par tomber, dévoilant, sous, cette dernière, un
élégant corset blanc faisant office de bustier.
«
Le spectacle te plaît, ma petite Marta ? »
Alice ondula des hanches, et s’approcha du lit.
«
Comment tu veux me prendre ? Contre le mur ? En t’étalant sur moi ? Ou comme si j’étais une vulgaire chienne ? Raconte-moi tout, Marta... »