Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un auditeur peu commun pour une musicienne de génie [PV Musica Karmin]

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Saïl Ursoë

Créature

Zut ! Zut et zut et zut et même merde ! Combien de temps allait-il devoir rester coincé ici ? Au départ, retrouver son monde natal avait bien entendu été un sujet de joie plus que de préoccupation, mais plus le temps passait, minutes qui devenaient des heures risquant elles-mêmes de se convertir en jours, et plus il se disait que sa situation devenait de plus en plus précaire, car si à Terra au moins la présence d’un loup-garou, si sujette à la panique qu’elle pût être, pouvait être admise comme faisant partie des possibilités qu’offrait ce monde extraordinaire, il en irait bien autrement sur Terre s’il venait à être repéré : autant un Terranide dont les caractères se limitaient à quelques appendices animaux n’inquièterait véritablement personne, autant la créature mythique que Khral était aurait tôt fait de voir lancées à ses trousses plus de forces armées qu’il n’en aurait été nécessaire pour traquer la Bête du Gévaudan en personne, éventualité pour le moins mortellement dangereuse, et qu’il se devait par conséquent d’éviter autant que faire se pouvait. Jusqu’ici, il avait eu de la chance, et en limitant ses excursions à des sorties nocturnes, il avait pu éviter de croiser de fâcheux témoins, réservant les heures du jour pour quelques heures d’un sommeil rendu trop peu réparateur par la vigilance constante qu’il s’imposait ; mais il ne se faisait pas d’illusions : un jour ou l’autre, quelqu’un serait suffisamment finaud pour le repérer, ou bien il commettrait une maladresse qui l’exposerait à un regard indiscret, et ce serait alors la fin des haricots !
Maudits fussent ces fichus portails erratiques et la puissance supérieure qui régissait leur apparition, quelle qu’elle fût ! Il avait la désagréable bien qu’indéfinissable sensation qu’une force transcendante qui aurait régi l’univers se jouait de lui, comme un regard curieux et moqueur rivé en permanence à ses déplacements, tel celui d’un enfant se complaisant à regarder la vie qu’il pouvait créer et détruire à son gré dans son terrain de jeu.

(Ridiculement absurde.) Se tança-t-il tout en changeant de position. (Ça doit être la fatigue qui me fait penser des choses pareilles.)

De fait, malgré sa vigueur surnaturelle, les derniers jours avaient été un peu trop remuants pour qu’il pût conserver une forme aussi olympique qu’il l’aurait voulu. Certes, il n’avait pour autant rien d’impotent, et sous une bonne poussée d’adrénaline, son corps pouvait se remettre à agir aussi vivement qu’il en était besoin, mais le fait était qu’en ce moment même, le confort du bon vieux matelas de sa maison dans les Contrées du chaos lui manquait, de même que l’ambiance sécurisante qu’il n’était parvenu à retrouver nulle part ailleurs… et encore moins dans ces bois qui sentaient la civilisation humaine à des kilomètres à la ronde !
Cela dit, il devait avouer que l’abri qu’il avait trouvé n’était pas si mal que ça : un chêne d’une taille proprement ahurissante, et dont la ramure était suffisamment épaisse pour masquer aux regards même un gaillard du gabarit de Khral pourvu qu’il se fût assez enfoncé au sein de l’abondant feuillage comme il l’était, couché sur les solides branches de l’arbre à chercher un repos qui se montrait réticent à venir, comme si l’homme-loup avait inconsciemment attendu quelque chose.

Et de fait, ce « quelque chose » survint sans qu’il eût pu s’y attendre : alors qu’à la frontière du royaume des rêves, il réfléchissait vaguement à un moyen de cerner les conditions d’apparition d’un portail, son rythme respiratoire commençant déjà à ralentir tandis que la conscience qu’il avait du monde qui l’entourait devenait floue, un son d’autant plus incongru qu’il n’en avait pas entendu de semblable depuis longtemps l’éveilla en sursaut, manquant de lui faire perdre son équilibre ; celui, clair et net dans l’air encore fraîchement matinal, d’un soupir aigu poussée par un violon.
Dans un premier temps, se disant qu’il devait avoir rêvé, il se contenta pour toute réaction supplémentaire d’un grognement tout en laissant mollement retomber sa tête dans son coussin végétal, et referma avec résolution ses yeux… pour les rouvrir aussitôt, cette fois-ci définitivement réveillé lorsque d’autres notes vinrent faire suite à la première, se donnant la main en s’envolant haut dans le ciel, captant bien vite l’attention de Saïl, car bien que celui-ci fût plus scientifique que mélomane, il n’était pas dénué d’un certain penchant pour la musique classique (et la musique en général en fait) qui le faisait apprécier à sa juste valeur le son de ce bel instrument à cordes, surtout que d’autant qu’il pouvait en juger, l'individu qui faisait entendre son chant le maniait avec une dextérité et une virtuosité qui en rendait l’écoute d’autant plus agréable.

Irrésistiblement attirée, l’attention du spectateur haut perché se riva bien vite sur cette nouvelle découverte par un effet presque magnétique tant il se sentait captivé par cette mélodie qui semblait vouloir lui communiquer un message inédit par le biais d’un langage qui transcendait tout phonème humain : tout discours, même le plus habile, lui aurait paru faire office de grossiers atermoiements en comparaison avec cette délicate mélopée qui se poursuivait sans heurt, sans labeur et sans clameur, véritable grondement profond et harmonieux de quelque animal fantastique ressurgi des profondeurs de son antre légendaire sous les doigts merveilleusement habiles du joueur… à moins que ce fût une joueuse ?
Désormais inexorablement intrigué par cette question soudaine qui avait surgi dans son esprit comme un tentateur point d’interrogation, l’auditeur invisible commença à se mouvoir, faisant glisser aussi délicatement que possible ses membres engourdis le long de l’écorce de son perchoir pour jeter un œil prudent hors de son rideau protecteur végétal, prenant soin de ne laisser autant que faire se pouvait qu’une de ses pupilles à découvert, celle-ci observant avec une discrète diligence avide pour trouver la réponse à la question du curieux homme-loup.

La musique provenait d’une chambre de ce qui étaient manifestement les dortoirs du lycée, et était proche, plus proche que ne l’aurait cru Saïl, cela tenant au fait que le chêne était attenant à la façade du bâtiment, ses plus longs membres de bois frottant par intermittences contre la paroi de béton sous la brise. Ainsi, d’une fenêtre entrouverte qui ne se trouvait qu’à quelques mètres à peine de sa position, ouvrant sur une petite pièce qu’il aurait pu rejoindre d’un bond, il put apercevoir la personne qui produisait quelque chose d’aussi délectable, l’esprit étonnamment rempli d’un mélange d’attention et d’appréhension, comme s’il eût été sur le point de s'insinuer du regard dans un saint des saints, pénétré d’un début d’agitation peu commode pour à la fois garder son équilibre, ne pas se faire remarquer, et détailler le ou la violoniste mystère.
« Modifié: mercredi 15 avril 2009, 12:02:14 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Musica Karmin

Humain(e)

Musica voulait visiter l'autre monde, mais pour cela elle devait améliorer ses dons en musique, exercer davantage son oreille, elle prit une option musique dans son lycée, au début on ne la crut pas lorsqu'elle affirmait savoir jouer de divers instruments, sauf le directeur qui avec son expérience savait reconnaître une musicienne du premier coup, en même temps cela ne lui avait été pas difficile car il avait remarquer la sensibilité musicale de la jeune fille, aussi organisa-t-il un petit test. Musica en apprenant cela parut gênée, en effet elle n'avait pas l'habitude de jouée devant un public de son âge.
   
Le petit test eu lieu, le directeur s'étant renseigné auprès de ses parent, elle devait jouer de la guitare, de la flûte et... du piano. La jeune Musica en profita pour utiliser son bracelet, cadeau de son père le changea en guitare fit quelque notes, le son était identique à un vrai, elle fit de même pour la flûte, l'instrument donna une note clair et pure, quand au piano, il avait été mis à disposition, la bracelet avait ses limite. Elle était rassuré sur ce point et alla dans la cour, devant la fontaine.

Sa prestation était magnifique, il eut un silence parfait de la part du public, ces derniers étaient des professeurs ayant emmenés leurs élèves car il était rare d'entendre jouer une nouvelle élève. Musica au piano exécuta Moonlight Sonata de Beethoven, remarque elle ne savait jouer que trois morceaux au piano. Le professeur de musique ne restant sans voix, tandis que les filles se jetèrent sur Musica en lui donnant le surnom de Musa, cette dernière était décontenancé par ces félicitations très démonstrative.

Elle se fit rapidement des amis grâce à sa bonne humeur, sa naïveté et son talent pour la musique. Elle remarqua rapidement que lorsqu'elle s'entrainait, des oreilles était dans le coin, voir pour certain, c'était la tête par la fenêtre du couloir et cela se terminait toujours par une réprimande de la part des surveillants, mais Musica aimait produire ses mélodies à qui voulait entendre et le faisait du mieux possible.

Quatre mois passèrent et de bon matin le professeur Marcanto (le professeur de musique), lui demanda :

-Pourrait-tu venir avec moi dans mon bureau, s'il te plait ?

Elle lui répondit avec son habituel sourire radieux :

-Bien sur professeur.

La jeune fille se retrouva donc dans le bureau de l'enseignant. Il alla chercher quelque chose sur son bureau et dit d'un air un peu grincheux:

-Le directeur m'a...demandé de te remettre ceci.

Il tendit un colis qui semblait assez vieux vu l'état de l'emballage qui était presque parcheminé, Cela alluma une petit flamme de curiosité dans les yeux de la musicienne.

Elle remercia le professeur et lui demanda de lui transmettre les siens au directeur. Le professeur bouda encore plus, mais la jeune fille savait qu'il était très gentil en réalité et ne faisait sa tête de mule que pour ne pas se faire marcher sur les pieds.

Elle alla se rhabiller car elle était encore en pyjama. Elle déposa le colis sur le bord de son lit, se changea, elle avait choisit une robe verte avec de discrètes notes blanches, des collants blanc et son habituel noeud vert pomme qui nouait ses cheveux roux-blond.

Elle défit le colis avec mille précautions, mais était aussi très curieuse de savoir ce que c'était, elle découvrit...

-Un violon.

En effet, il s'agissait d'un violon, bon, il n'était plus très jeune, mais cela renforça la joie de Musica car elle avait souvent remarquer que chaque vieux instrument avait un son unique même si il était de même famille et modèle car il avaient été créés à la main avec amour et cela rendait le son plus beau, certain musiciens disaientt de ces instruments qu'ils possédaient une âme.

Elle joua un petit moment pour avoir l'instrument en main, elle produit des fausses notes au départ, au bout d'un demi heure elle savait jouer sans heurt.

Elle avait insonorisé la pièce pour éviter de réveiller les autres internes, puis elle prit une tablature intitulée « Gavotte » de Francois Joseph Gossec , en la lisant les notes résonnèrent dans sa tête en une joyeuse mélodie.

Elle se dit qu'il serait dommage qu'elle seule profite de cette œuvre, elle ouvrit sa fenêtre et commença à jouer.

-HJ- J'espère que cela te conviendra ainsi qu'aux autres lecteurs ^^ -HJ-
« Modifié: dimanche 19 avril 2009, 00:14:55 par Musica Karmin »
Les yeux sont la fenêtre de l'âme et la musique son expression la plus pure et forte

Saïl Ursoë

Créature

Il fallut croire que le Destin qui jouait d’ordinaire bien des vilains tours à Saïl s’était décidé à faire preuve de clémence pour l’occasion présente et à le favoriser dans son entreprise, car en dépit du poids qu’il faisait subir à son perchoir de bois vif, celui-ci ne se brisa pas, et consentit à supporter la lourde charge qui lui était imposée avec un son légèrement geignant et froufroutant lorsqu’il plia sous son fardeau. Quant au perché, ce fut en retenant son souffle que son œil capta en une seconde tout ce qu’il y avait à capter avec une véritable précision de scanner qui lui permit d’embrasser en un éclair une scène proprement pittoresque : à l’intérieur de la petite pièce qui faisait pourtant office d’un dortoir tout ce qu’il y avait de plus banal, indigne écrin pour la perle qu’il renfermait, se tenait ce qui était tout simplement une allégorie de la Musique. Au premier regard dotée d’une joliesse de poupée, son caractère profondément inspiré et mesuré lui faisait vite perdre ce caractère de superficialité pour lui donner quelque chose de bien plus exceptionnel esthétiquement parlant : des cheveux longs bien peignés à la couleur chaude et harmonieuse qui se mariait fort joliment avec la teinte suavement rosée de sa peau ; un port à la fois altier et modeste que possèdent les personnes qui savent garder les pieds sur terre tout en touchant discrètement les cieux du bout de leurs doigts ; un corps globalement fort bien proportionné littéralement exempt de tout défaut qui rendait la demoiselle belle sans être aguicheuse ; un habillage en même temps classique, élégant et passe-partout auquel sa simplicité conférait un caractère intemporel et universel propre à ce que se devait d’être la musique. Tout cela avec comme point de mire un visage si tranquille et doux au caractère si paisible qu’il semblait celui de quelque créature divine descendue des cieux sur laquelle les troubles de la vie mortelle n’auraient pas de prise. Mais ce qu’il y avait de plus impressionnant à regarder, c’était indubitablement les mains de la jeune fille qui maniaient cet instrument de bois dur avec une habileté presque surnaturelle tant l’archet virevoltait avec grâce pour venir se poser sur les cordes du violon en une caresse artistiquement exécutée avant de décoller l’espace d’un instant uniquement pour revenir celui d’après les frotter en un soupir aigu et puissant qui se répercutait sur les parois de l’habitation exiguë, certaines notes se faufilant par la fenêtre ouverte pour être recueillies par les oreilles grandes ouvertes de Khral.

Bien qu’étant tout sauf un homme à femmes, Saïl avait eu l’occasion de voir bien des personnes de la gent féminine, mais aucune n’aurait pu être comparée à celle qu’il avait en ce moment devant les yeux : ce n’était même pas une question de beauté (dans ce domaine, c’était sans l’ombre d’un doute Ellane qui avait la suprématie incontestée sur n’importe qui d’autre), mais plutôt de… présence. Cette intrigante inconnue avait en elle quelque chose d’aussi indiciblement agréable que la musique, elle n’excitait les passions que dans un sens délicatement platonique, portant ceux qui l’observaient sur un nuage de révérence silencieuse tout comme la mélodie qu’elle produisait froissait sans heurt la trame de la réalité pour la plier à ce qui ressortait de ces sonorités uniques en leur genre, à la fois éphémères et impérissables : cette simple pièce de bois poli correctement maniée créait tout un univers dans lequel il suffisait de fermer les yeux pour s’immerger sans difficulté, provoquant chez l’auditeur une sensation semblable à celle d’un promeneur au bord d’une plage qui, alors qu’il marche vers la mer montante, sent des flots bruissants s’accumuler tout autour de lui dans leur invincible calme, la personne se retrouvant ainsi capturée par quelque chose qui la surpasse complètement mais contre laquelle il serait aussi vain de lutter que de vouloir empêcher le vent de souffler.
De là où il était, posé sur sa branche près de la fenêtre d’où émanaient les notes comme d’une corne d’abondance ; tel une espèce de gros chat (de très gros chat) discrètement ramassé sur lui-même, Khral était aux premières loges pour profiter secrètement de la représentation improvisée par l’amène adolescente et, conscient de ce privilège, n’en perdait pas une miette, se laissant transporter par la mélodieuse vague alors qu’une tranquille torpeur s’emparait de lui. Cependant, cette fois-ci, cela n’avait pas à voir avec la fatigue ; il quittait tout simplement en partie le monde de la réalité pour se poster à la fenêtre du morceau à la fois joyeux et tempéré, laissant son âme se soulever sous les oscillations vibrantes de l’instrument. Il ne put vraiment estimer combien de temps cela dura, mais la lycéenne finit par faire cesser l’enchantement sur une ultime note grave qui se prolongea un instant avant de s’éteindre en un souffle profond pour laisser à nouveau place aux divers bruits qui agitaient les environs en cette belle matinée.

Clignant des yeux, Khral se redressa, et sans trop réfléchir, encore à moitié possédé qu’il était, commença à applaudir, tapant de bon cœur des mains en un « Bravo » muet mais pas inaudible qui se fit entendre dans le presque silence qui avait suivi la démonstration de virtuosité artistique. Quand il se rendit compte de ce qu’il était en train de faire, il se figea un moment, ses paluches velues immobilisées à mi-parcours… puis reprit de plus belle, prolongeant ses félicitations quelques secondes avant de s’arrêter. Après tout, qu’avait-il à craindre ? Il estimait être suffisamment bien dissimulé dans son arbre pour rester invisible et ainsi ne pas révéler sa nature même en ayant été repéré, et pouvait ainsi fort bien passer pour un être humain ordinaire qui se serait simplement glissé au sommet de ce chêne pour telle ou telle raison. Le mensonge était peut-être d’une plausibilité un chouïa discutable, mais il ne transpirait pas non plus l’invraisemblance, et pourvu que la madone habillée de vêtements couleur pomme ne se montrât pas trop inquisitrice, l’affaire pourrait se conclure sans qu’il y eût de remue-ménage. Avec un peu de chance, peut-être Saïl aurait-il même l’occasion de discuter avec cette charmante personne qui  promettait un moment fort agréable si elle se révélait être aussi bonne conversationniste que musicienne... certes, ce ne serait pas non plus une discussion à bâtons rompus, mais si elle se montrait suffisamment confiante et ouverte d’esprit, tout pourrait se passer sans que des cris d’effrois résonnassent et qu’il eût à avoir recours à une fuite éperdue pour sauver les meubles.
« Modifié: lundi 27 avril 2009, 23:33:57 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.




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