Elle avait eu son dû, chèrement réclamé : coûtant l'orgueil et la fierté. Mais quelle exquise sensation que celle d'un chibre raclant impitoyablement sa chair intérieure. Bouche entrouverte, elle exprimait tout haut le plaisir grossier qu'elle trouvait à être ramonée, tirée, choquée, poussée. Le dieu tenait ses promesses et sa réputation en lui offrant de nombreuses meurtrissures charnelles. De la marque de ses mains possessives sur les bras menus qu'il ramenait en arrière aux rougeurs qui parcouraient indécemment son entrecuisse, la sorcière était salie à jamais et pour toujours de leur appétit sexuel.
« C'est...han...c'est très bon, Vehk ! » cria-t-elle, le corps secoué, les pattes arrière sur le point d'être brisée. Du moins, elle le sentait ainsi. Elle, mortelle et à demi-humaine, lui divin et empressé : le rapport de force scellait leur coït bestial.
Il y avait de l'amour sans doute, un soupçon d'attirance, beaucoup d'excitation mais avant tout l'instinct de ces deux créatures primait sur tout le reste. Sinon, pourquoi écarterait-elle les jambes afin de mieux présenter sa croupe pâle ? Elle avait beau être une femme élégante et séductrice, écrasée par les coups de butoir : elle n'en demeurait pas moins fragile, suant à petites gouttes, évoquant bruyamment son extase.
« Je vais....je vais jouir... » halète-t-elle dans un murmure. Ses cordes vocales sont affaiblies après avoir été sollicitées pour générer de nombreux cris.
Elle ne mentit pas. Lors d'une énième et profonde pénétration, alors que la trique divine perçait sèchement son con trempé, elle implosa. Ses muscles venaient de se raidir relâchant au creux de ses veines une jouissance sans pareille qui lui ravit le restant de sa force. Sitôt frappée par l'orgasme, elle échoua contre la table : face la première. Son cul toujours en l'air, maintenu par la prise que Vehk avait sur elle.
A son habitude, le dieu accompagna sa maîtresse au septième ciel, semant aux confins de son intimité défoncée des giclées de semence presque bouillante. Elle n'en perdit pas la moindre goutte bien qu'un surplus de sperme fut recraché entre ses jolies jambes alliant la sueur et la cyprine. Il avait été dur en elle, raclant sa peau délicate jusqu'à faire apparaître ci et là de timides ecchymoses. La douleur succédait aux vestiges orgasmiques et la promesse s'était accomplie. Au moindre mouvement de jambes, Salomée ressentait un vif élancement. Et son corps délabré puait encore l'érotisme si l'on admirait sa chevelure défaite, sa peau rougie par endroit, son maquillage coulant et ses grands yeux de biches qui venaient couronner le spectacle. Elle était semblable à n'importe quelle catin après usage, au plus près de sa véritable féminité. Cela n'enlevait pourtant rien à sa prestance.
D'ailleurs, étendue sur le dos, elle récolta au bout de ses doigts une quantité de sperme crémeux qu'elle mena à sa bouche : goûtant, léchant, avalant l'offrande virile comme elle savourerait un bol de lait.
Stimulée par le nectar divin, elle se hâta de se retourner avec difficulté pour laisser tomber son visage contre l'entrejambe de Vehk. Ses lèvres embrassèrent la longueur de cette verge à laquelle elle était aliénée et elle ne tarda pas à diriger une fellation en règle : suçant franchement son amant hors du commun. Elle aspirait à grands coups, gourmande et insatiable. Explorer les limites de la perversion l'excitait. D'un battement de cil, elle leva sur lui un regard sulfureux et brillant.
Et elle ne cessa qu'une fois sa bouche débordante d'un foutre qui macula indécemment son sourire.
Une heure plus tard, la belle mijotait dans un bain mérité. Point de pensées pour se débarrasser de la souillure blanche et fertile. Elle avait insisté afin de bénéficier du confort d'un bain chaud, mousseux, relaxant. Après s'être délassée, elle erra dans le dressing à la recherche d'une tenue adaptée aux festivités prévues. Elle élut la couleur pourpre en référence à ses lèvres sanguines ; et se vêtit d'une
robe légère aux riches motifs. Elle agrémenta l'ensemble d'une parure de rubis, moins éclatante que ses yeux cela dit.
Apprêtée pour la suite des événements, elle rejoignit Vehk, resplendissante. Elle avait une certaine hâte à se mêler aux Dunmers. La curiosité l'emportait car contrairement au guerrier-poète, elle n'était pas une déesse ; elle ne serait pas inaccessible et jouirait d'un contact privilégié avec les mortels qui partageaient sa condition éphémère.
« J'espère que tout est prêt. »