« Mettez vous à l'aise, le temps que la salle passe en mode lit. Je reviens au plus vite avec votre commande, ainsi que votre menu spécial. »
La Baronne sentit aussi le plaisir monter en elle, même s’il était moins marqué que chez Ève. Sa fille était plus jeune qu’elle, et était comme un bourgeon qui venait d’éclore. Elle avait encore du mal à contrôler ses hormones, et la perspective de coucher avec une Lamia l’émoustillait énormément. Cette dernière les invita donc à se mettre à l’aise, et, quand elle se retira, les deux femmes obtempérèrent, se déshabillant toutes les deux, en se mettant debout, avant de s’allonger sur le lit, Milwën sur la gauche, Ève sur la droite. Elles s’observèrent silencieusement, Milwën ayant un sourire sur le coin des lèvres. La pauvre Ève était follement excitée, des spasmes nerveux agitant tout son corps.
Milwën lui fit signe d’approcher, et les deux femmes allèrent tendrement s’embrasser, la Baronne l’enlaçant en la câlinant. Ce baiser ne calma pas vraiment sa fille, qui gémit contre elle, soupirant de plaisir en sentant la langue de la femme s’enfoncer dans sa bouche, remuant en elle, la titillant, la malmenant, provoquant des frissons dans tout le corps de la femme.
« Hum... Une Lamia, Maman, haaaa... Ça... Ça va être intense, hum...
- Oh oui, ma puce ! Et encore, tu n’as pas idée... »
La Baronne était heureuse de voir sa fille ainsi. Ève était vraiment digne d’elle. Elle était née de la plus originale des manières, puisque Milwën était à la fois sa mère et son père. Elle avait utilisé sa verge pour créer du sperme, et son intimité pour sécréter de la mouille, les faisant se rencontrer in vitro. Les nanomachines avaient été utilisées, et le résultat, unique au monde, avait produit ses fruits. Ève était une enfant tekhane parfaitement équilibrée, une surdouée. La relation incestueuse entre elle et sa mère ne figurait pas dans le dossier, mais, dans une société hyper-sexualisée, c’était un schéma de plus en plus fréquent. Les sœurs couchaient entre elles, et les mères entraînaient elles-mêmes leurs filles... Exactement comme la Baronne.
Sa main pelotait les fesses d’Ève, qui soupirait et gémissait en se tortillant. L’un des doigts de Milwën se rapprochait du fondement de la femme, titillant sa rondelle, ce qui amena Ève à gémir. Après leurs séances de sexe avec Ririna, Milwën savait qu’Ève avait une sorte de fantasme inavoué pour la sodomie et pour ses fesses. Ririna l’avait pris en levrette en goûtant à ses fesses, et Ève avait hurlé comme une possédée... Milwën n’avait qu’à fermer les yeux pour se rappeler : la belle avait ensuite été prise en sandwich entre Ririna et la Baronne.
« Hum... La Lamia ne va pas tarder à arriver, Ève... »
Milwën avait rompu le baiser, et laissa Ève s’écarter, retournant à sa place.
« J’aurais droit à une Lamia à la maison ? Une majordome, par exemple... »
Milwën sourit. Elle hésita brièvement. Elle ne pouvait rien refuser à sa fille, et elle savait qu’Ève en profitait agréablement.
« Si tu es sage, et si tu as de bonnes notes, j’y penserais... »
Ces deux conditions étaient purement théoriques. Ève était adorable, très obéissante, et elle était surdouée. Les nanomachines fumaient dans son cerveau, lui offrant des capacités mémorielles exceptionnelles, entre autre chose. Elle aurait donc son Lamia, et Ève se mordilla les lèvres. C’est à cet instant que Vanadia retourna les voir, ouvrant délicatement la porte. Elle était toute nue, magnifique avec sa longue queue bleue et ses lourds seins se dandinant devant elle.
« Alors Mlle... Que voulez-vous goûter en premier ? Ce gâteau au chocolat... Ou bien mon corps ? A moins que vous souhaitiez les deux en même temps, hum ? »
Milwën sourit devant cette proposition. Ève fixait ses lourds seins en clignant des yeux, les joues rouges sous l’effet du plaisir qui naissait en elle, explosant dans son corps, remontant à toute allure. Ève tendit sa main, et caressa le ventre de la Lamia, à hauteur de son nombril, de son estomac, et elle se redressa légèrement, embrassant sa peau à cet endroit, juste au-dessus du nombril.
« Je... Les deux, Vanadis... Faites-moi l’amour... Et donnez-moi à manger comme si j’étais votre fille... »
La voix d’Ève était profonde et langoureuse, sous l’effet du plaisir qui naissait en elle.