Vyasma... une défaite de plus ! Lourde comme toutes les autres... et la colonne de soldat, lourde aussi de millier de blessés et de millier d'autre qui seront bientôt blessé ou mort. Un vent de résignation avait prit le cœur de la plupart d'entre eux. Et l'ennemi qui s'approchait sans cesse de Moscou, roulant et piétinant les cadavres de l'armée soviétique en déroute.
Heureusement, l’aviation allemandes ne fut pas sadique ou peut être occupé ailleurs. Et les bruits de mort provenant du ciel ne dérangèrent pas la retraite russe. Tous parvinrent donc dans les avants poste établis à plusieurs kilomètres de la capitale. De nombreux officier s'affairèrent dans tout les sens, gérant et jumelant les efforts combinés de civils et de beaucoup d'autres soldats d'armées différentes. Canons, blindés, tranchées... tout était la pour accueillir comme il se doit ses enfoirés de nazi. On laissait pas le temps aux nouveaux de se reposer ou de s’accabler sur leur sort, les entrainants dans cet engouement quasi national de la protection du cœur de la Russie.
- Sergent !? Au rapport, force et effectif disponible, vite !
- 23 soldats et 12 blessés... épuisement du stock de grenade et deux mitrailleuses sur pied sans cartouche, camarade officier !
Le lieutenant assit à l'arrière pick up griffonna quelque truc dans un carnet, il désigna ensuite du doigt une direction. Vers Moscou !
- Vous allez remonté avec votre groupe jusqu'à la troisième ceinture de défense... cela vous permettera d'y soigné vos blessés et de reprendre des munitions ! L'ensemble de votre division sera affecté sur le flanc Ouest... je resterais ici avec la 18eme division blindé mais le Lieutenant Kerov est déjà sur place !
Un blindé passa à côté d'eux. Il fut suivi d'une bataillon complet, marchant en cadence en sifflotant. Le lieutenant soupira avant de gueuler encore plus fort...
- Dites lui bien que vous êtes affecté au flanc Est ! Bien compris ?
Vladislav se raidi et salua son lieutenant.
- Da, camarade officier !
Le Lieutenant le salua avant de cogner sur l'habitacle du pick-up indiquant au chauffeur une autre direction. Le sergent Strabwosky se redirigea vers son groupe installé sur des souches et des troncs d'arbre mort qui allaient bientôt partir pour servir de palissade. Ils étaient tous affalé, discutant, se reposant et cassant la croute.
Son mosin-nagant en bandoulière, le sergent arriva, un ton grave sur la tête.
- Les gars... ont est affecté sur la troisième ceinture de défense de Moscou... affecté sur le flanc Ouest avec le reste de la section !
- Ouais... en plein face à l'ennemi...
Marmonna l'un d'entre eux, l'air maussade.
- Une remarque, camarade Vlad' ?
- Non, mon sergent !
- Ok parfait... alors faites moi vos paquetages ! On embarque tout dans une heure, histoire de passé la nuit sur place... Aller plus vite que ça !
La troupe s'activa, leur sergent était heureux. Il allait être éloigné du feu de la guerre pour quelque temps. Le temps pour lui de raser cette monstrueuse barbe qui attaquait son visage. Le temps pour lui de se laver, de bien dormir, de bien manger... il se sentait en sécurité ! Comme si jusqu'à présent l'armée russe tâtonnait... mais là, ça devenait sérieux.
Le matin pointait doucement le bout de son nez sur leur visage emmitouflé... quelle heure était il ? On ne les avait pas réveillé, ils avaient pu enfin dormir. Et le traitement de leur blessé devait être encore plus agréable. Il y avait un nombre impressionnant de femme. C'était assez reposant comme situation, et ça dénaturait quelque peu l'horreur de la vie de soldat.
La journée passa calmement. Leur stock de munition fut rapidement rempli. Nouvelles grenades pour tous et de la bouffe un chouilla plus consistante. Le réel bonheur, et une vague d'euphorie gagna rapidement la troupe.
Si bien que lorsqu'une petite bimbo visiblement affecté au pilotage de char passa avec le reste de son équipage, ils n'hésitèrent pas une seule seconde à lui faire les yeux doux et de petite réflexion un peu lourde. La pauvre était tranquille penché sur le blindage de son char garé à une vingtaine de mètre de leur attroupement.
Leur petite bavardage fut rapidement stoppé par le sergent Strabwosky... comme des gamins prépuberts rappeler à l'ordre par un père, qui ne valait probablement pas mieux qu'eux mais qui devait montrer l'exemple.
Après un sermon d'officier bien chiant, il se redressa, écrasant la neige sous ses bottes en mauvaise état. Il s'approcha à la hâte de la jeune femme et de son équipe avant de s'incliner. En général les tankistes étaient mieux gradé et de toute façon mieux vu que la piétaille, il ne s'agirait pas de se mettre un quelconque officier sur le dos.
- Sergent Strabwosky, affecté à la 14eme division de la 16eme armée rouge, camarade !
Il salua, supposant toujours avoir affaire a un hypothétique supérieur.
- Veuillez excusez le comportement de mes hommes ! Nous revenons de Smolensk et a part des morts, nous n'avons pas vu beaucoup d'être humain... heum...