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Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

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Jahoza

Les talons pressés d’une petite femme visiblement tonique et énergique martelèrent le carrelage de l’institut. Arrivé devant la porte du cabinet, elle réajusta sa jupe d’un geste habitué et passa une main pour vérifier l’état de son chignon.
Elle inspira et frappa avec cette même énergie.

- Mademoiselle Ellison !

Aucune réponse ne vient, ou du moins,  assez vite au gout de la réceptionniste. Elle frappa à nouveau et alla même jusqu’à ouvrir la porte. Le visage d’une petite femme visiblement d’un âge moyen, en proie à de forte dose de stresse quotidienne et à une mauvaise gestion de ses émotions, apparue. Il s’agissait de l’énergique réceptionniste de Dylan.
Toujours prévenante, organisée et dévouée. Avec juste un énorme problème de tact. Ne sachant que peu s’adresser aux gens. Un comble pour le métier qu’elle avait.

- Mademoiselle Ellison… veuillez m’excusez mais la prison municipale vient d’appeler… C’est au sujet de programme de réhabilitation… il sera là dans l’après-midi, il y a eu des changements de dernière minute apparemment ! Je n’ai pas pu refuser vous comprenez… et vous aviez une heure de libre de toute façon…

Quelques sourires s’échangent avant que la réceptionniste ne referma la porte avec autant d’énergie qu’elle l’avait ouverte.

Le reste de l’après-midi fut teinté d’une angoisse, d'un sensation assez lourde et palpable dans l’air. Une angoisse plus proche de la curiosité que de l’anxiété. Ce programme de réinsertion des prisonniers était une bonne chose sur papier… Offrir une chance au prisonnier avec de longue peine relativement lourde. Toute en cherchant un moyen intelligent de les rendre utile. Et pour ce faire, les municipalités avaient mis en place un système de suivi adapté et personnalisé. Aussi, plusieurs cabinets avaient été contacté afin d'adhérer ou pas au projet et c’étaient vu assigné un individu de façon aléatoire.

Quelque heure passèrent, et on frappa à la porte. Cette fois-ci, le geste était plus lent. Il n’y avait aucune hésitation mais plutôt comme en sentiment las et désabusé de ceux qui n’y croient pas.
Beaucoup de gens venaient voir le psy avec une certaine appréhension. Ou en tout cas un avis critique cinglant. Mais cette fois ci c’était différent…
L’homme, à en croire la puissance avec laquelle on avait frappé, soupira lourdement. Et marmonna quelque truc avant d’ajouter quelques mots. Probablement pour se vouloir rassurant ou pour se convaincre de l’utilité de ce qu’il faisait…

- Euh… Salut ! Mademoiselle Ellison… C’est le détenu numéro 14 242 ! On avait rendez-vous y parait… J'sus pas en avance ? Jpeux rentré ?

Une voix lourde qui semble avoir vécu. Assurée mais assez lente. Un ton assez grave et une pointe de charme, probablement dû au fait qu’elle soit très basse et pas trop usé.

« Modifié: vendredi 02 mai 2014, 09:03:50 par Jahoza »

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Le juteux des ananas laissait un goût plutôt amer sur la langue de la psychologue, venant à peine de finir son –dernier- café. Elle avalait son déjeuner, visage et siège rivé vers la fenêtre du bureau qui donnait sur un petit parc. La matinée fut chargée en émotion, deux dures séances qui lui ont coûté au moins une boîte de mouchoirs et 45 minutes en moins sur sa pause dîner. Elle soufflait, sachant pertinemment qu’il lui restait seulement trois rendez-vous… 


Mademoiselle Ellison !


La gentille et petite réceptionniste venait de faire irruption dans son bureau, mais également dans le tréfonds de son esprit, ramenant la fatiguée psychologue dans la manière la plus chaotique qu’elle pouvait. La jeune psy en avait pourtant l’habitude, mais elle ne put s’empêcher de soupirer bruyamment en tournant son fauteuil vers la porte, croisant le regard pétillant de la réceptionniste qui lui étalait la raison du dérangement. Le programme de réhabilitation : une procédure normale dans certain cas, mais qui inquiétait surtout Dylan. Il était rare qu’elle reçoive ce genre de patient, ayant déjà eu quelques expériences houleuses…


Ouais, pourquoi pas… Hum ? La chaotique petite réceptionniste poursuivait ses explications, mentionnant une information qui fut mal reçu par la psy.


Le rendez-vous allait se dérouler la journée même. L’heure qui était sensé lui permettre de rentrer chez elle plus tôt avait été remplie. La journée qui avait mal débuté pour elle allait se rallonger d’une heure, voir deux et avec un détenu. Un profond soupire évacua la colère naissante dans son abdomen et l’empêcha de sauter sur sa réceptionniste, beaucoup trop efficace…


Bien… Merci. Lança-t-elle entre ses dents, son visage voilé par cet air exagérément ravi.


Le claquement de porte fit sursauter la jeune femme, effondrant par le fait même son visage souriant. Elle jura entre ses dents, non pas enchantée pour le moment à l’idée du programme et tourna son siège vers la fenêtre pour profiter des cinq minutes restantes de sa pause…


Plus tard dans la journée…


Elle avait défilé assez vite. Dylan, dans sa robe bleu à motif fleuri, s’étira longuement sur son fauteuil, en terminant de lire le dossier que le programme de réhabilitation lui avait envoyé. L’esprit légèrement plus gai, elle appréhendait sa rencontre, s’encourageant à l’idée qu’elle rendrait service… Mais elle avait du mal avec les jugements. Car rien n’indiquait dans le dossier ce qu’il avait commis comme crime, seulement les efforts et la motivation… Tout lui disait qu’ils devront en venir à la question un moment donné et c’est ce qui l’inquiétait davantage. Eh si elle avait affaire à un tueur ou un violeur ou pire… Un homme qui n’aimait pas du tout les psychologues.


Elle stoppa ses idées irraisonnables à l’instant où on cogna à sa porte. Une voix retentit par la suite, plutôt hésitante dans ses paroles mais étonnamment grave et tendre dans sa résonance. Dylan se dépêcha d’aller ouvrir, préférant l’accueillir elle-même… Son regard se leva plus haut, lentement, escaladant avec trouble et un certain bouleversement la forme colossale qui s’élevait devant elle… Elle resta sans voix un long moment, le regard planté dans ceux du détenu.


… Bonjour.
« Modifié: mardi 13 mai 2014, 14:22:29 par Dylan E. Ellison »
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Jahoza

Re : Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

Réponse 2 mercredi 14 mai 2014, 03:18:58

Un homme grand, mal entretenu et ridé. Une expression de fatigue extrême, comme usé par le temps. Les documents dont Dylan disposait indiquait qu'il n'avait même pas la trentaine, alors que son visage barbue et couturé disait le contraire.
Il ne souriait pas, une expression froide et menaçante affiché comme une évidence sur ce portrait taillé pour cela.
Il était affublé d'un costume gris un peu usé et légèrement étroit pour lui. Ses larges épaules en déformait la coupe dans le dos et ses avants bras forçait le tissu. Sa chemise blanche chiffonnée n'avait pas beaucoup plus d'allure.





Il inspira profondément et observa a son tour sa nouvelle psy. Elle était mignonne dans sa petite robe bleu, un élan de fraicheur innocent et agréable pour son cœur aigrie, habitué aux sales gueules des codétenus.
Au moins il avait pas hérité de la vieille pie désagréable et antipathique à crever. Mais le principe restait le même et il n'était pas du tout d'accord. Voilà quinze ans qu'il croupissait en prison, sa peine était largement payé. Pas besoin d'en plus avoir un suivi psychologique.
Sois disant pour l'empêcher de rechuter. Le problème dans la criminalité, c'est que pour réellement se sortir de la, il fallait soit se faire descendre, soit s'enterrer au fond d'un trou et attendre de se faire descendre. Aucune de ses deux perspectives ne le séduisait, aussi décida-t-il de voir comment les choses allait se passer. Jouant à moitié le jeu du suivi psychologique, au moins pour que les flics lui lâche la grappe.

Il tenta un sourire, voyant qu'elle n'était pas franchement à l'aise.

- Je m'appel Mandoza Bravo Guathemoc ! Mais appelez moi Moc...

Personne retenait son nom de mexicain à la con, alors il se faisait appelé Moc. Plus simple à retenir, et c'était rapidement devenu son nom de voyou.
Et voyou, il était toujours. Aussi, il ne se gêna pas de passé à côté de la psy en lui souriant toujours... Il se dirigea machinalement vers le fauteuil réservé au patient, il s'y assoit sans trop de forme. Jambe légèrement écarté, avant bras appuyer sur ses genoux, courbant son dos qui se gonfla plus qu'il ne pouvait dans son costume étriqué.
Il observa calmement la psychologue, toujours avec ce sourire un peu forcé qui cherchait à la mettre bien à l'aise. C'était un voyou, mais pas une brute.

- Mmmh, alors comment ça va se passer ? Je vais devoir parler de mon père tout ça ? Ou de ma colère... ce genre de truc ? Vous allez prendre des notes en soupirant et ça va me sortir mes idées noirs de la tête... Je préfère vous prévenir, j'ai rien contre vous... mais vos histoires la, j'y crois pas trop ! Je fais surtout ça parce que sinon je suis bloqué chez moi avec un bracelet à la cheville...

Il était sérieux, un peu sec mais pas méchant... juste réaliste et sincère dans sa façon de parler.

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

Réponse 3 mercredi 14 mai 2014, 22:46:42

Dylan ne sut pas détacher son regard de ce visage, marqué de vieillesse… de fatigue. Elle se souvenait parfaitement avoir lu dans le dossier qu’il était à peine dans la trentaine et pourtant, de légère ride zébrait sur sa figure, endurcissant ses traits et son regard. Ses yeux. Ils étaient sombres, mais profonds, pesant une certaine austérité sur la psy qui le détaillait silencieusement. Son œil velouté happa le haut du corps du détenu, soupesant son charisme. Il était beau. Elle s’attarda sur la toison de la barbe qui s’étirait d’un léger sourire et se mouvait au rythme des paroles. Il se présentait. Elle tendit sa main instinctivement pour serrer la sienne…


Moc… Intéressant. Dylan Ellison. Mais appelez-moi simplement… Dylan.


Elle fit un pas en arrière pour le laisser entrer dans le bureau en riant nerveusement. Elle se traita d’imbécile, prenant conscience du malaise qu’elle devait avoir dégagé avec son air bouche-bée. Mais la porte se referma, instaurant un climat apaisant et silencieux. Le bureau contenait des meubles sombres, des fauteuils en cuir et un bureau en bois foncé, le reste étant de couleur sobre, blanc, noir et brun. Dylan s’avança vers son bureau pour s’installer devant son nouveau patient. Il lui demanda d’ailleurs comment se déroulera la séance, lançant quelques suppositions quant à ce qu’ils allaient aborder comme sujet et termina en admettant qu’il ne croyait pas trop à ces méthodes… Plutôt sec, mais sincère. La jeune psy était resté de marbre, mais attentive, prenant ce sérieux qui lui permettait de réfléchir un instant, sans dévoiler un quelconque dérangement suite à ses mots. Tout était dans son regard, le reste était neutre.


Eh bien… Ce que vous me dites-là est déjà un bon début. Je suis certaine que ça vous fait du bien de vous exprimer ainsi, librement.


Un sourire s’esquisse à ses lèvres, regard baissé sur sa feuille de note qu’elle ajustait aisément. Puis elle porta son attention sur lui, sur ses habits. En dessous, elle devina les muscles durs, une articulation raide, mais résistante. Il semblait être bâtit dans le marbre, sculpté finement dans la moindre de ses fibres… Malgré le manque d’aisance que dégageaient ses vêtements, rien ne lui ôtait cette prestance haute, de charme qu’il rependait de ses mires.


Comment allez-vous aujourd’hui ?


Simplement. Elle ne comptait pas lui parler du déroulement.


… Ne soyez pas inquiet. Nous sommes ici pour vous et je crois qu’en partie, vous êtes là pour quelque chose… et pas seulement pour éviter le bracelet à la cheville.
« Modifié: samedi 24 mai 2014, 15:26:38 par Dylan E. Ellison »
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Jahoza

Guathemoc sourit calmement alors qu'il s'installait plus confortablement dans son siège ! Au moins, celle-ci ne prenait pas peur ou ne perdait pas ses moyens au premier changement de programme. C'était déjà cela et ça éviterait qu'elle ne le next après la deuxième séance.
Quelque part ça l’arrangeait, même si il rêvait secrètement être une fois de plus transférer autre part. Le temps que la passera s'enclenche, il avait quelque semaines de répit. Les joies de l'administratif et d'avoir un avocat compétent qui négociait chaque psy comme son ultime bataille.

- Déjà bon !? Eh ben, je me demande vraiment qu'est ce que c'est que ce bordel...

Il fronça les sourcils et soupira un grand coup. Quel gamin faisait il, la pauvre gardait son professionnalisme, ne se laissait pas démonter et tentait une approche intelligente et nuancé. Elle gardait même ce petit visage doux et agréable. Foncièrement il n'avait aucune grief contre elle, mais contre le monde extérieur qu'il n'avait plus fréquenté depuis 15 putains de pige.
Elle était même agréable à regarder, un corps aux formes harmonieuses et y a rien a faire... les petites docteurs toute serré dans leur jupe avec des lunettes, c'était quand même un coup à vous donner envie de secouer des bureaux. Un peu comme quand il fantasmait sur la prof à l'école. Non, finalement il ne regrettait vraiment pas d'être tombé sur elle.

Il resserra les bras pour les croiser, remontant de se fait les manches de son veston de costume trop petit pour lui. Ses biceps se comprimèrent contre le tissu qui couina. Il fallait au moins un tout petit peu jouer le jeu, ne fusse que pour espéré que son programme sois validé !

- Mouais ! Possible... C'est bizarre, y a personne pour me réveillé le matin... et je dois pas regarder dans mon dos quand je prend ma douche... ça fait cliché hein, mais c'est vrai.
Du coup, le programme de réinsertion ça me rappel un peu la hebs... 


Petit temps d'arrêt... pour lui la séance pouvait se finir la dessus. Il venait de faire tout ce qu'on lui demandait ! Il était venu, il avait parler de lui et de ce qu'il ressentait et elle avait même prit des notes. Mais un bref coup d'heure à l'horloge de la petite pièce lui indiquait qu'il était vraiment con et qu'il arrivait à peine à 5 min de consultation.

- Mmmh, c'est normalement vous qui posez les question... mais vous avez déjà traité avec des criminels ? Vous avez lu mon gros dossier et tout ?

Tenté de détourner la conversation ! Pas que sa réponse l'intéressait, mais il était un peu curieux quand même, s'imaginant déjà le directeur de la prison terrorisé cette pauvre petite demoiselle.

- Je suis pas si méchant que ça vous savez... c'est surfait ce qu'on marque dans les dossiers.

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

Réponse 5 dimanche 18 mai 2014, 20:25:14

Ce patient. Visiblement, il n’avait pas l’habitude. Combien de temps il avait été en prison ? Quinze années à croupir dans une cellule, parmi d’autre détenu, dans une ambiance où la violence et la crainte devait régner… Il était normal qu’il agisse ainsi envers elle, du moins envers sa profession. Dans cette optique, Dylan était le calme incarné, voir la douceur, comptant bien évaluer l’attitude et la façon d’être de cet homme qui, pour l’instant, semblait être tout le contraire d’elle. Mais le tout, en instaurant la confiance, car elle comptait bien faire son possible… Mon possible.


Au moins, il ne restait pas dans le silence, confiant à Dylan le bien-être de ne plus être réveiller le matin, ne plus être aux aguets lorsqu’il prenait sa douche… Cette réalité frappa durement la psy dans le fond de son être, chamboulée par cette image de viol typique de prison, la vulnérabilité dans laquelle les hommes se mettaient lorsqu’ils entraient dans la douche. L’envie de lui demander s’il avait vécu ou avait été témoin de ce genre de chose lui brûlait les lèvres, mais lui lancer cette question à cause de son étonnement aurait été beaucoup trop direct.


Je vois… C’est tous ce qu’elle se contenta de dire, tout en prenant en note quelques détails de ces premières cinq minutes.


Mais elle ne voyait pas l’importance d’écrire pour l’instant, elle offrait davantage son écoute. Il serait le guide de cette séance qui prendra la tournure selon ce qu’il dira, ce qu’il racontera. Ils avaient une heure… Mais Moc révéla son impatience lorsqu’il jeta un coup d’œil à son horloge. La jeune psy soupira doucement en se pinçant les lèvres, lui disant silencieusement qu’ils venaient à peine de débuter.
Son patient osa deux questions, d’abord sur l’expérience de la psychologue avec d’autres criminels et la seconde sur son dossier, si elle l’avait lu. Dylan s’ajusta sur son siège, en lançant une œillade vers ledit dossier qui était toujours sur son bureau.


Oui, je l’ai lu. Très vite, mais je l’ai lu…


Il poursuivit. Dylan devait admettre qu’elle était étonnée de l’entendre la rassurer, alors qu’il expliquait ne pas être si méchant qu’il le laissait croire. Son sourire s’illumina à cet aveu, alors qu’elle en cherchait le sens. Désirait-il qu’elle soit plus indulgente à son égard ou était-ce simplement pour l’encourager à partir sur une autre base et non celle du fait qu’il sortait de prison ? Elle flottait dans l’hésitation, voyant là plusieurs voies à prendre avec lui… Le tout étant de choisir, la bonne…


Très bonne attitude selon plusieurs gardiens, mais pour d’autre vous avez un souci avec l’autorité… Votre bonne conduite vous a pourtant permis une libération. Mais ça m’amène à me demander : en ce qui concerne votre crime… C’est surfait aussi ?


Trop directe peut-être. Mais c’était lancé. Eh puis, elle avait finalement besoin de savoir…


Que s’est-il passé pour que vous vous retrouviez en prison ?
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Jahoza

Re : Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

Réponse 6 dimanche 18 mai 2014, 23:03:16

Imperceptible petite demoiselle... il en avait croisé des gens, il avait fréquemment dû apprendre très rapidement avec qui il avait affaire. Question de survit.
Les gens stables, avec du sang froid, les tueurs sans pitié, les petits branleurs et les chef. Tout ce petit monde avait son code, sa gestuelle, des signes qui ne trompaient pas. On les apprenaient ou on crevait. Et parfois crevé c'était joué la pute pour un groupe plus balèze que toi, tout ça parce que ce groupe, était moins méchant qu'un autre...

Il respira intensément, quel abrutis il était, bien sur qu'il ne parviendrait pas à la cerner. C'était une femme normale, dans une vie normale, loin de la folie générale qui saisissait les gens comme lui. Il se gratta le menton et l'observa calmement, elle prenait note, note de quoi ? "Sale gueule... ne sait pas tisser de relation social et montre une facette agressive de sa personnalité" ouais, logique !
Quinze putain d'année, enfermé alors qu'on se sait innocent. Pas de tout, mais d'une grosse partie, une affaire sombre... presque mélodramatique si il était de ceux qui se roule en boule pour pleurer sur leur sort.

Aussi, la question curieuse de la psy ne l'étonna pas, il fallait remettre les choses en place ! Elle avait peut être pas tout lu et tout les détails de l'affaire ne le concernait peut être pas.

- Mmh... des histoires classiques ! Tellement cliché que quand j'en parle on se croirait dans une sale film hollywoodien.

Il s'installa plus confortablement mais garda les bras croisés dans son bête costume contre fait un peu trop petit...

- Trafique de drogue... j'étais... une sorte d'homme de main en freelance... des dettes à payer, j'ai fais de mauvaises choses ! Et puis meurtre. Rien qui vous aidera à bien dormir.

Il soupira, tout ne c'était pas exactement passé comme ça ! Refusant de franchir certaine limite, on lui avait mit certain meurtre sur le dos. Le genre crapuleux... viol plus décapitation d'une fille qui l'avait accosté dans un bar. Ramené à l’hôtel alors qu'il était ivre. Une nuit torride avec un réveil aux enfers. Puis des flics partout.
Mais qui allait croire se pauvre Moc, rongé par l'alcool et dans le trafique de drogue jusqu'au cou. Et les gros bonnets pour qui il travaillait avait bien fait leur boulot... et dans tout ce bordel intégral, un flic lui avait refiler un petit mot doux de ses patrons "Si tu balances, en plus de finir comme pute, on crève ta sœur"
Il avait donc été emprisonner, à devoir fermer sa gueule alors qu'il savait être innocent.
Mais pas de tout bien entendu.

Il aurait aimé le dire, enfin l'avouer ! Expliquer qu'il avait pas tuer cette pute qu'on avait retrouver sans tête dans son lit. Mais sa sœur, toujours sa sœur... et ce crime organisé ! On savait quand on y entrait, on savait pas comment on en sortirait. Mort, ou terrer dans un trou à attendre la mort.
Il souriait cependant, il avait fait de son fardeau un quotidien, et cette psy allait au moins l'aider à rester dehors, loin de la prison.

- Ah ouais... du coup, je me suis remis à boire, pour compenser l'absence d'encadrement ! Et ça réveil des souvenirs... héhé c'est grave docteur ?

Il était bien décidé à faire tourner la discussion dans le sens qu'il voulait. Ne souhaitant pas être surpris par cette petite psy tout à fait angélique. C'est qu'on ne s'en méfierait pas.


Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Dylan griffonnait dans son carnet, sans avoir fait attention à l’homme, ni de ce qu’il pourrait en penser. Les yeux rivés vers le papier, elle ignorait qu’à cet instant elle incarnait le cliché de la psychologue, enfouit dans ses notes, n’écoutant peut-être pas son patient en le laissant croire que ce qu’il racontait l’intéressait. Mais en faite, elle mettait sur papier des fragments de conversation afin de facilité le retour. Une petite habitude qu’elle avait prit et qui était essentielle dans sa démarche envers son patient. Il lui fallait tout retenir, les détails qui pourront l’aider à travailler avec lui…


J’espère que ça ne vous gêne pas que je prenne des notes… Elle lui sourit, un soupçon de gêne enfantin brillant dans son regard.


Elle devait admettre que parfois elle se trouvait elle-même maniaque, toujours prise avec des notes, indéchiffrable à la toute fin lorsqu’on regardait dans l’ensemble. Elle devinait que sa manie d’écrire instinctivement toute chose qui lui semblait pertinente devait énerver plusieurs…


Son attention s’ancra sur lui, alors qu’ils s’engageaient vers la délicate question : Quel était son crime ? Nous y voilà. Jusqu’à maintenant, il avait tout l’air du voyou, dans cet ensemble un peu trop petit pour son corps de colosse et ses traits durs, presque menaçants, mais il dégageait beaucoup plus, une prestance. Du charme. Mais quelque chose qu’elle ne parvenait pas à saisir : il semblait inconfortable dans sa manière d’expliquer, dans sa façon de répondre à sa question. Peut-être avait-il honte. Mais il s’étalait d’une manière forte banale qu’il inquiéta légèrement la psy. Il parle quand même de meurtre ! Dylan tenait son crayon devant elle, visage légèrement baisé, scrutant depuis un moment le moindre faits et gestes de l’individu…


Ce sont ces trafiques de drogue qui vous ont mené à…


Non. Dylan ne parvenait à finir. Une certaine colère tiraillait présentement son ventre, rétractaient ses entrailles, mais en aucun cas elle ne laissa le tourment déformer son visage. Neutre, une pointe de saisissement brouillait cependant son regard. Elle toussota en réajustant ses lunettes sur son nez. Son patient avait poursuivit dans ses explications en lui parlant d’alcool et d’absence d’encadrement. Sa dernière question lui paraissait vaguement comme un sarcasme.


Nous y reviendrons plus tard, mais… Oui.


L’agitation prit fin. Le calme dans sa voix était revenu. Mais le bouleversement flottait silencieusement dans son regard. Ses yeux s’attardèrent longuement sur le patient. Dylan attrapa chaque trait de son visage avec son regard, les immobilisa et les imprima dans sa mémoire. Elle se demandait à présent si elle avait répondu à sa question de tout à l’heure, si elle avait déjà traité d’autres criminels. La réponse étant évidemment oui, mais jamais elle n’avait fait affaire à un meurtrier…


Alors… Pour me reprendre : Pensez-vous que ce meurtre serait la cause des trafiques de drogues dans lesquelles vous étiez impliqués ?
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Jahoza

Moc l'observa, amusé, intéressé. Il venait de toucher quelques choses... tuer des gens ça faisait toujours son effet. On pouvait pardonner a un braqueur, un voleur, peut être même un dealer. En ce disant qu'il était pauvre, misérable ou juste con. Mais les tueurs montaient un cran au dessus, ils étaient con et dangereux. Prenant soudainement une ampleur terrifiante, une aura inquiétante et lourde. Les mots de la psy était, calculé avec plus d'attention que nécessaire.
Avait elle peur ? Elle le ménageait ? Qu'elle connerie...

Ensuite, son calme revient, elle refusa poliment la perche qu'elle lui avait tendu. Un sujet plus simple qu'il lui avait proposé pour quelle ne se sente pas obligé d'enchaîner avec cette histoire de meurtre. Ça mettait bien souvent mal à l'aise.
Cependant, la petite femme avait plus de cran qu'il ne le pensait, elle ré-attaqua.

Pensez-vous que ce meurtre serait la cause des trafiques de drogues dans lesquelles vous étiez impliqués ?

Mais putain, elle était complètement naïve ou quoi ? Ses yeux se froncèrent et s'animèrent d'une soudaine rage... cette question, il s'était interdit d'y répondre depuis quinze ans, aussi un sentiment de profonde injustice le saisissait dé qu'on le lui rappelait. Surtout que la réponse était parfaitement claire : Bien sur que oui, c'en était la cause !

- Bien sûr que non... c'est l'alcool, je vous l'ai dis que je recommençais à boire. J'étais bourré, on m'a énervé et ça mal fini... une histoire de femme ! Voyez le genre...

Des flashs se heurtaient dans sa tête... une sulfureuse créature au dessus de lui, la crinière blond doré et et des lèvres rouges, rouge sanguin. Cette couleur l'obsède, prend le dessus et tâche à présent cette minable chambre d'hôtel où il c'était fait avoir lui et cette pauvre prostitué. Un piège, parfaitement, c'était un piège.
Comment expliquer qu'une armée de flic avait défoncé sa porte quelques heures à peine après sont réveil, alors qu'un cocktail surpuissant d'alcool et d'une drogue quelconque commençait seulement à se dissipé. Les éléments lui revenaient malgré lui en mémoire.

Il ouvrit ensuite les bras pour se masser la tempe. Toujours en observant Dylan, le regard relativement neutre et calme. Comme un joueur de poker, qui glisse l'air de rien ses doigts sur une tempe frémissante d'angoisse.

- Donc voilà, vous en savez assez je pense. Pour sûr que tremper avec ce genre d'histoires, ça vous conditionne à passer la limite plus vite. Donc la cause du meurtre, pas indirectement... mais sans ça, j'aurais peut être jamais été en prison. Sans le trafic je veux dire...

Il lui sourit d'avantage, un sourire un peu froid ! Entre celui qu'on se force à faire et celui qui indique qu'on veut jouer... esquiver le sérieux de la conversation. Exprimer qu'en fait, on s'en fou vraiment de ce qui ressortira de cet entretien.

- Voilà pourquoi je suis ici avec vous... et vous ? Vous avez fait quoi de mal pour mériter d'être ici avec moi ? Et moi encore j'ai de la chance, je dois être franchement moins comestible que vous !

"Ouch... bien envoyé vieux débris" pensa-t-il immédiatement.

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

Réponse 9 mercredi 21 mai 2014, 16:23:23

Dylan, pendant un court instant, ne savait plus ce qu’elle cherchait lorsqu’elle lui posa cette question. Forte directe. Mais de voir ses yeux se charger instantanément de colère lui fit comprendre qu’elle avait atteint un point sensible… Peut-être trop tôt pour une première séance. Elle déglutit dans sa gorge, restant figé dans sa crainte, appréhendant une réponse, une réaction… une attaque. S’il pouvait la voir dans son entièreté, il aurait remarqué les genoux vibrer, l’un des pieds gigoter, nerveusement, mais tout était à travers ses lunettes ; elle soutenait remarquablement son regard, mais ses mires trahissaient insensiblement son inquiétude.


Et il mit tous ça sur la faute de l’alcool… Tout simplement. Il rétorquait que le trafique de drogue n’avait rien à avoir avec ce crime. Tout en l’écoutant, le soulagement dénoua la crainte dans son estomac, malgré qu’un doute flottait encore.


Je vois…


Son stylo se mit à gribouiller sur son papier, traçant quelques mots-clés : Alcool, meurtre en état d’ébriété… femme. Le bout de son stylo resta longuement appuyé sur la fin, l’idée qu’il en avait assassiné une percutait. Du moins, c’est ce qu’elle supposa. Tuer, causer la mort, peut-être par accident, ça revenait au même. Ça l’a mené en prison… Mais plusieurs détails manquaient pour qu’elle comprenne. Après un instant d’hésitation, elle porta son attention sur le patient qui le dardait de ses yeux vides, sans émotion. Ses mains bougeaient, s’installant au niveau de ses tempes, semblant réfléchir, douter, feinter… Et il poursuivit son histoire, poussant vers le sens de sa question et conclut que sans le trafic, il ne se serait jamais retrouvé en prison. Dylan se détendit sur son siège, en baissant les yeux, paupières baissés, assimilant ces nouveaux détails qui ne l’aidaient pas plus à comprendre pour le moment. Mais gratter davantage ce sujet délicat ne lui paraissait pas une bonne idée, du moins pour aujourd’hui. Elle devait admettre qu’elle pouvait sentir un certain malaise… et sa fatigue de la journée pesait dans son crâne.


Elle prit une gorgée d’eau de sa bouteille, sa gorgée asséchée… Son patient était joueur, malin, quand il ne s’efforçait pas d’être poli ou cinglant. Elle prit une gorgée de travers, alors qu’elle ramena subitement sa main sur sa bouche tout en toussotant. Gênée. Avait-elle bien compris ? Pendant qu’elle se débattait pour retrouver son souffle et sa contenance, la phrase se répéta dans sa tête : Et moi encore j'ai de la chance, je dois être franchement moins comestible que vous ! Sérieux ? Dylan sourit à travers sa main.


Excusez-moi… J’ai bu trop vite. Le revers de ses doigts sur ses lèvres ajusta ensuite sa monture sur son nez.


Elle se traita d’idiote en terminant de tousser et reprit son sérieux. Ce n’était pas la première fois qu’un patient lui faisait un compliment, mais là… C’était bien la première fois qu’un d’entre eux réussissait à lui couper le souffle.


Eh bien, je… Une dernière toux gronda dans sa gorge, dégageant l’eau et poursuivit aussitôt. Je suis au service du programme de réhabilitation. Ils m’ont confiés votre dossier et… voilà. Mais ne pensez pas qu’on m’impose à vous. C’est une démarche normale du programme… Je vous dis ça, car vous allez l’air de supposer que c’est pénible.


Un sourire s’esquissa sur ses lèvres, sincère, enfantin, Dylan se devait bien de l’être. Peut-être qu’elle a laissé dévoilé ses craintes et qu’il en est vexé… Malgré sa petite remarque… salace.


Jusqu’ici, tout va bien… Si vous voulez me parlez de quelque chose, n’hésitez pas. Mais puis-je vous demandez comment se déroule votre insertion dans la société ?
« Modifié: mercredi 21 mai 2014, 16:49:45 par Dylan E. Ellison »
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Merci Connor chéri pour le kit <3

Jahoza

Ses deux doigts continuaient de masser sensiblement sa tempe. Il cherchait à se calmer et à reprendre le dessus sur la conversation. Mais ce n'était visiblement pas aisé. Alors qu'il pensait gagner le set, l'observant étouffer à moitié alors qu'elle buvait une gorgé d'eau. Elle s'était trouvé une excuse pour toujours réorienté la conversation.
C'est vrai qu'en dehors du porno qu'il matait contre des clopes, ses contacts sociale avec la gente féminine avait été fort limité. G.I Boyz serait déjà en train de se faire attraper le gourdin avec une punch line pareil... mais il était conditionné par un scénario en carton lui, alors que Moc était dans la réalité, avec une personne doué d'un minimum de jugeote.
Et ce n'était pas ce pourquoi il était venu, même si l'idée ne lui déplaisait pas.
Son petit sourire, cet air très sérieux et ses petites lunettes qu'elle réajustait bien trop souvent. Elle se montra d'ailleurs pas totalement réfractaire à cette petite pointe de charme.

Cela l'amusa, il ne se retient pas de sourire et l'observa un long moment sans rien dire. La forme de ses paulettes lui donnait un petit air de félin et les traits très fin de son visage n'était pas sans lui plaire.
Il se massa avec plus d'insistance la tempe avant de se réinstaller dans son fauteuil, s'enfonçant dans son siège. Ses bras se recroisèrent, et il insista un peu plus sur ses biceps, les forçant légèrement.

- Mmmmh... je... euh quoi ? Le social ? Mouais... bof bof vous savez ! Ex-taulard ça fait peur... j'avais suivi un programme de réinsertion à la con en prison. Mais arrivé ici, personne à voulu de moi... je fais rien pour l'instant. Je traine juste avec les autres mexicains qui partent en camion pour faire les jardins...

Il ne pouvait s'empêcher de poser ses yeux sur le corps de Dylan, peinant à la regarder dans les yeux ! Insistant ? Pas tellement, mais galvanisé par le léger espoir que son charme opérait encore.
Se disant que si il pouvait entretenir un rapport plus taquin avec elle, les choses se passeraient mieux. Et elle serait probablement plus clémente dans son rapport final...

C'était ça aussi sortir de prison ! Un fourbe mélange entre son intérêt personnel et une timide sincérité quand à ce qu'on pouvait ressentir.
Un renard, dans la peau d'un homme brisé par l'enfer de la détention !

- Et vous... votre insertion dans la société ? Elle se passe bien ? Vous êtes marié, des enfants ?

Retourner ses questions l'amusait, et était un bon moyen d'obtenir une série d'information assez intéressante.

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Décidément. Elle aurait dû commencer par-là. La question lui parut soudainement plus appropriée, moins directe, moins entrain à l’hostilité de la part de l’homme. Même si ce dernier l’avait heurté d’une remarque par la suite, celle qui l’étouffa presque. Dylan se questionna si c’était réellement un numéro de charme et non une tactique quelconque pour qu’elle sympathise davantage avec lui. Néanmoins, elle devait admettre être à la merci de ses mires constamment viré vers les siennes, avec profondeur. Ses traits typiques avaient leur charme. Il massait ses tempes, d’une main robuste et grande. Deux sillons creusés vers le bas dans l’espace entre ses sourcils trahissaient une habitude de contrariété ou de frustration intense. Les rides que zébraient sous ses yeux traduisaient une longue et pénible vie, couverte de stress, alors qu’il entrait à peine dans la trentaine. La magnifique toison de sa barbe qu’ornaient ses joues, son menton et le contour de ses lèvres fines lui égayait la dureté de son visage. Il était beau. Même ses habits trop petit ne parvenait pas à lui enlever cette posture pleine de charisme.
Dylan observait, silencieuse, furtive dans les attentions de ses yeux, remarquant le roulement de ses muscles au niveau de ses bras. Sous ses vêtements, il devait être taillé dans la pierre.


Le bourdonnement grave de la voix la ramena à la réalité, Moc entamait sa réponse. Dans sa lancée, il n’avait pas grand-chose à dire à ce sujet, mis à part que c’était difficile. Son statut d’ex-détenu le suivait, mettait de l’ombre dans ses tentatives de réinsertion. L’empathie se faufila dans le cœur de la jeune femme, drainant une panoplie d’émotion pareil à elle, peine, regret pour lui, espoir, alors qu’elle le fixait comme si le but était de lui partager ses sentiments via ses yeux. Mais très vite, elle revit ce bouleversement vécu plus tôt, au moment où elle avait ouvert la porte. Cette fois, dans l’évidence claire et nette : leurs regards s’agrippaient l’un à l’autre.  Une braise dans le velours de son bas-ventre, une palpitation dans la poitrine ouvrit très finement ses lèvres. Elle aimait la hardiesse de ses attentions qui s’orientaient parfois vers son buste…


La jeune psy prit lentement sa lèvres inférieur dans sa bouche, la pinçant entre ses dents, l’humecta plusieurs fois. L’esquisse d’une scène torride prenait lentement forme dans le plus secret de son être. Mais pâmée, elle se décida finalement à détourner les yeux, s’apercevant que la chaleur montait à ses joues à présent empourprés. Ouf… Elle gribouilla dans son carnet « charmeur » qu’elle raya aussitôt, presque frénétiquement.


Je vois… Elle se racla la gorge, de nouveau asséché, mais cette fois par la fièvre ardente de son ventre.


Son sérieux reprit le dessus, concentrant ses pensées vers ses réponses, à sa voix… Qui lui retournait gentiment sa question. L’ironique, fourbe, malin patient lui renvoyait la question comme si elle était également à la recherche de l’épanouissement sociale et de la réinsertion. Mais le mexicain engageait cela vers sa vie personnelle. Dylan hésita longuement avant de se décider à répondre. Pourquoi pas ? Se disait-elle.


… Eh bien, plutôt bien. Je m’épanouie pleinement dans mon travail, qui est assez ardue, il faut l’avouer ! Mais après… J’ai travaillé fort pour y arriver. Ça me plaît d’aider les gens… Va-t-elle se lancer ? Ignorer ses deux autres et petites questions ? … Ensuite, non. Pas d’enfant, ni de mari.


Elle haussa des épaules, l’air de dire que c’était ainsi, mais un sourire éclaircit son visage, signalant qu’elle n’était nullement dérangée.


Mais étant donné que nous plongeons un peu dans le personnelle… Vous avez de la famille ? Elle se leva doucement, en prenant son carnet et son stylo. Allons sur le sofa et le fauteuil si vous le voulez bien. C’est plus confortable.
 

En effet, le bureau était assez grand pour y contenir un grand bureau et un espace réservé à ses entretiens, disposé tel un petit salon avec un grand sofa et un fauteuil en cuire, une table base, le tout dans des tons noirs et brun foncé, sobre et simple.
« Modifié: samedi 24 mai 2014, 04:41:40 par Dylan E. Ellison »
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Jahoza

Il était sûrement usé et sa technique de drague vraiment trop lourde était complètement à côté de la plaque. Mais une chose était sûre, il savait reconnaître le changement de comportement d’une personne … et sans savoir y mettre de mot, il constata avec un mélange d’excitation et de curiosité que Dylan n’était pas insensible à ce qu’il disait.
Peut être juste mal à l’aise, peut-être plus que ça… surement plus que ça ! Il fallait se faire un peu plaisir dans la vie, et l’égo de Moc ne s’en porterait que mieux.
Le voilà donc persuadé d’être un don juan charmeur….

Il l’observa plus attentivement. Pas de mari hein ? Elle était jeune… les enfants c’était normal, mais pas de gars pour remplir les devoirs conjugaux ?
Ou alors peut être que sa question ressortissant d’un passé qu’il n’avait pas vu évolué. Il était arrivé relativement jeune en prison et ses parents latinos ne concevaient rien d’autre que le mariage. Mais peut-être avait-elle juste un amant plein de fric et propre comme y faut.
L’image d’un apollon jeune, avec un costume sur mesure apparu dans l’esprit de Moc. Il la chassa aussitôt… elle avait dit pas de mari, point à la ligne. Il lui sourit donc, commença malgré lui à apprécier ce petit échange, et ce même si il ne l’avouerait jamais.

Le sofa, quelle bonne idée… il se releva, appuyant ses mains sur les accoudoirs du siège, faisant grincé son veston au niveau des épaules et du haut du dos.
Un jour cette merde de contrefaçon trop serré craquerait et il aurait l’air con, attendant, c’est tous ce qu’il pouvait espérer avoir.
Le mexicain se redressa donc, campé sur ses deux pieds, mesurant encore une fois leur différence de taille. Elle était toujours aussi petite que lorsqu’elle lui avait ouvert la porte. Sa petite robe bleu était toujours aussi mignonne et son petit regard minaudé avait pris un sens plus profonde. Une forme d’intérêt, dépassant le stade du fantasme crépita dans sa cage thoracique. S’écoulant lentement dans le bas de son ventre et irrigant une certaine partie qu’il n’utilisait qu’à grand mouvement de main. Il attendit, ne pouvant se permettre de ne pas la laisser passer devant…

Ses yeux analysèrent la forme de ses hanches, large comme il le fallait. Une vraie femme… aux formes délicieuses. Il ne put cependant apprécier son petit cul à sa juste valeur, la petite robe était légère et ses cuisses la faisaient tressauter, ne lui laissant qu’une vague idée de leur forme.
Le poids de son regard auraient déjà dû écraser la pauvre psy qui lui tournait heureusement le dos, il ne chercha donc pas une seule seconde à être discret. Raclant doucement le fond de sa gorge…
Il finit par s’installer sur le fauteuil et lui sur le sofa. Mais il ne s’y allongea pas, restant assit, coudes sur les genoux, à observer calmement Dylan.

- Mes vieux sont morts… et ma sœur, je préfèrerais ne pas savoir ! Vu la merde dans laquelle je l’ai laissé. Je n’ai pas eu une seule nouvelle de toute ma peine, et impossible de retrouver sa trace pour le moment.

Toute était faux et ce nouveau sujet était comme une douche froide, ramenant son esprit divaguant à la sombre réalité.
Il savait où se trouvait sa sœur, mais n’osait pas encore l’affronter. De peur de la trouver en couple avec un de ces dealeurs minables qu’il avait pu être un jour. Et encore, ça c’était dans le meilleur des cas… Honte, à cet instant, il avait réellement honte de lui. Mais ne laissa rien paraître, se contentant de sourire à sa psy.

- Sinon j’ai deux trois cousins… des oncles, enfin ce genre de truc ! Les grandes familles latines quoi… héhé vous voyez le genre ?

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

Réponse 13 vendredi 30 mai 2014, 21:40:48

Dylan ramassa eau, carnet et stylo en se levant, mais avait peine à regarder son patient qui en fit autant. Du coin de l’œil, elle voyait sa silhouette se dessiner, s’ériger, lui rappelant qu’il faisait plus d’une tête qu’elle. Ce genre de particularité l’intimidait, la faisait sentir vulnérable. Mais un homme dans l’allure de Moc ajoutait une délicieuse perspective à cette vulnérabilité. Lorsqu’elle lui fit face pour contourner le bureau, il dégageait cette attraction qui engourdissait quelques peu sa propre démarche, se voulant naturelle, mais qui à présent avançait maladroitement. Elle prit conscience des battements de son cœur à plein régime dans sa poitrine lorsqu’elle leva les yeux vers les siens, accrochés encore une fois. Ceux du mexicain brillaient insensiblement dans leur orbite, sans que la psy n’ose les interpréter, même s’ils semblaient répondre à ce qu’elle voilait… Dylan passa devant lui et très finement elle respira son odeur, une odeur d’homme. Le contact visuel se rompit au même instant où cet effluve emplit ses poumons et la fit doucement saliver. Oh my… Elle s’installa sur le fauteuil, soit en face du sofa et de son patient. L’air de rien.


Moc poursuivit dans cette lancée sur la famille. Le pauvre, il n’avait aucun proche hormis sa sœur, mais il ne semblait avoir aucune trace de cette dernière. Un soupçon de culpabilité ressortait dans sa voix, mêlé à une certaine incertitude. Attentive, Dylan ne détacha aucunement son regard de ce visage qui paraissait voiler ou prendre une toute autre teinte que celle qu’il désirait exprimer au fond. Il souriait malgré tout. Peut-être se sentait-il forcé.  De paraître « clean ». Il ajouta finalement qu’il avait une grande famille, typiquement Latine, très grande. Un sourire sincère s’étira sur les lèvres de la jeune femme, appréciant finalement cette bonne humeur. Mais…


Je vois très bien.  Le bruit de son stylo gribouillait rapidement dans son carnet : Sœur ? . On pourrait parler un peu plus de votre sœur. Étiez-vous en bon terme avec elle avant tout ça ?


Son métier avait l’amère habitude de la faire sentir mal, comme à cet instant. Tantôt, son patient répondait mais détournait très vite la conversation vers d’autre point, mais toute suite, la bête psychologue revenait à l’assaut, comme si elle ignorait expressément les signes qui disaient « je ne veux pas en parler ». Mais c’était son métier. Elle devait parfois pousser. Même si ça lui coûterait l’appréciation de l’autre.


De quel genre de… Merde. Problème vous parliez ?


Dylan croisa des cuisses en s’adossant un peu sur le siège. Le carnet reposait sur elle et son attention était constamment rivée sur l’autre, tentant en vain de refouler l’inquiétude naissante dans son cœur. Elle pinça même ses lèvres, cachant le plus possible. Son trouble, l’anxiété, l’infime attachement qui naissait pour lui et l’envoûtement fait par son charme. 
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Jahoza

Re : Quand l'homme se cache sous la bête [Pv - Dylan E. Ellison]

Réponse 14 dimanche 01 juin 2014, 09:38:50

Cette posture assise lui tirait dans le bas du dos, alors que ses épaules semblaient sur le point de faire péter les coutures de son veston. Cela avait tendance à l'agacer... aussi, décida-t-il brusquement de se relever pour ôter le problème. Ne faisant preuve de douceur ou de précaution, laissant sa chemise blanche apparaître. Il se réinstalla, regardant sur sa droite un endroit adéquat pour son veston, tout en continuant de regarder la psy du coin de l’œil, un léger sourire apparaissait. Dans le milieu, on lui avait apprit : Le veston plié sur ta droite, avec ton flingue en dessous ! T'ira toujours plus vite qu'un holster. Un triste souvenir d'une vie en décalage avec celle que la psy lui renvoyait. Mais c'était tout ce qu'il avait... et si son veston aurait été autre part, cela l'aurait mit mal à l'aise. Là au moins, il rentrait dans un cadre à peu près normal.

Il se recentra vers Dylan, appuyant ses avant bras contre ses genoux. Son visage était un peu en dessous de celui de la psy ainsi posté, et il devait relever les yeux si il ne voulait pas tomber sur sa poitrine.
Il allait répondre à ses questions quand la psy croisa les jambes. Rehaussant l'espace d'une seconde sa robe, avant de laisser le bruit doux et appétissant de la peau nue et lisse qui se frotte mutuellement. Un frisson aurait fait claquer les vertèbres de sa colonne vertébrale si c'était possible, tant la décharge en sensation lui parlait.
Il était arrivé avec l'arrière pensée de tout les mecs qui rêvent d'une situation à la "Film porno" ou on se met à culbuter un peu tout le monde sans raison. Seulement là... ça commençait à se tourner autour un peu plus concrètement. Pire que tout, vu sa posture en contre bas de son visage, il ne pu que remarquer son petit pincement des lèvres. Laissant une trace blanche contrastant avec de pulpeuses lèvres de couleur vive. Il se mit à avoir envie de les mordiller pour la psy...

Mais il prenait du retard sur la conversation qui commençait à s’effilocher et à perdre de son sens... d'ailleurs il était plutôt pour qu'elle perdre son sens premier.

- Je... heum ouais ouais !

Éclaircissement de voix, le ton se durcit !

- Ouais mais bien sûr qu'on s'entendant bien. Elle... se tapait... sortait avec des dealeurs... pour avoir de la cam... et ça me plaisait pas trop mais bon. A part ça tout vas bien.

Il lui sourit par la suite, cherchant à rester plonger dans le regard de la psy. Mais le coin de ses yeux lorgnaient de temps à autre sur sa poitrine...

- Vous savez... c'est toujours dur quand un proche part en prison ! J'étais son grand frère quoi...

Et le sourire ne disparaissait plus ! Un peu comme si son corps parlait d'autre chose alors que le thème était un peu triste. Il frotta ses mains avec un peu trop de force, étirant sa peau sèche... Puis il passa une main dans sa barbe et frotta avec force son menton. Son esprit se mettaient clairement à divaguer, il se voyait déjà un peu trop loin dans la relation qu'il entretenait avec cette psy. C'était la sortie de prison essaya-t-il de se convaincre... voilà pourquoi il s'imaginait que... et que doucement, sans pouvoir y faire quoi que ce soit, des picotements horriblement bon se glissait dans le bas de son ventre.

Putain Moc déconne pas...

- Je peux toujours vous appelez Dylan ?

Oula... génial ! Gros sens de la réparti Moc...


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