Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Stephen, l'errant

Humain(e)

Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

jeudi 24 avril 2014, 06:13:42

Le plus longtemps qu'il était resté quelque part, ce fut en Thaïlande, mais bien malgré lui;il aurait préféré ne pas goûter aux geôles locales, mais il n'eut pas le choix. D'ailleurs, depuis cet incident, il s'était promis de ne jamais s'arrêter plus d'une semaine en un endroit. Question de sécurité, mais aussi pour varier les plaisirs. Mais si, quittant Osaka et arrivant à Kyoto, il y croyait encore, la ville de Seikusu mit à mal ses certitudes.
Cette ville n'avait pourtant rien de merveilleux à offrir à un vagabond tel que lui, mais il se dégageait comme un parfum de trouble, comme une étrange opportunité de profiter de ce lieu pour vivre quelques aventures. Pourtant, en arrivant alors que la nuit commençait à tomber, il avait juste eu le temps de trouver le parc. Il savait que ces lieux offraient bancs et pelouses pour le repos du voyageur, si tant est que la météo soit clémente.
Hélas, un violent mais bref orage le surprit, et il n'eut que le temps de courir dans les taillis, presque comme dans un couloir. Maudite lampe torche, la panne juste quand il ne fallait pas ! Elle faisait même un bruit bizarre, elle zonzonnait, comme ce qu'il avait lu, voici bien longtemps ; certains objets se dérèglent en présence de forts champs magnétiques. Mais là, dans un parc ? Stupide comparaison...
Il avança tant bien que mal, les arbustes semblaient taillés comme s'ils formaient un chemin naturel. Et enfin apparurent des lumières. Étrange même, c'est comme si le parc coupait en deux cette ville, ou peut-être le parc délimitait-il des quartiers, car il vit le mot Nexus écrit sous plusieurs panneaux de rues. Peu importe, l'heure avançait, et il fallait trouver à manger. Le fragile distributeur de rue ne résista guère à son habitude de fracturer, mais il ne prit que de quoi manger et boire. Les mois sur les chemins lui avaient appris à ne pas gaspiller et à partager avec les autres. Il ne restait plus qu'à trouver où dormir...

Étrange quartier que Nexus ; on sent une certaine richesse dans ces demeures, et tout est trop parfait. Les lumières sont douces, les jardins sont impeccables, le silence est d'or. Un monde trop aseptisé... où seule une maison demeure toutes lumières éteintes. Le voilà son havre de paix ! Une maison apparemment vide, un distributeur pas trop loin, ça ferait un quartier général pour quelques jours. Y dormir la journée et en sortir la nuit, ce ne serait pas la première fois qu'il vit ainsi.
Sac à dos ajusté, emplettes protégées, il s'aventure dans le jardin même pas clôturé. Pas un bruit, ni voix ni musique ni chien. Doucement, il fait le tour, pas de volets, et une fenêtre à l'arrière qu'il devrait pouvoir sortir de ses gonds. Un travail d'enfant pour lui désormais, mais, une fois l'accès ouvert, prudence, écoute du moindre bruit ; il a déjà dû s'enfuir dans de telles circonstances, faute d'avoir été assez méfiant.
Mais rien, rien de rien, le calme absolu, ni mouvement ni ronflement ni moindre bruit de quelque réfrigérateur ni moindre lumière de quelque appareil en veille. L'électricité doit être coupée, c'est l'assurance d'une maison vide. Il enjambe la fenêtre, puis la remet en place pur effacer toute trace de son intrusion. Ça y est, les lieux sont à lui ; il peut explorer...

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 1 mercredi 30 avril 2014, 21:05:37

« Je suis ton pire cauchemar ! ». Le vagabond se saisit de cette phrase comme venue de nulle part. Il voulait juste une maison tranquille, et voilà que celle-ci est hantée ! Qui plus est par ce qu'il a cru voir comme étant un lapin. C'est quoi ces conneries ? Un lapin qui parle et joue avec la lumière, ce n'est que chez Bambi. Ce doit être la fatigue, sans doute. Mais il préfère garder tous ses sens en éveil, et glisse la main à la ceinture pour s'emparer de la petite matraque qu'il garde toujours sur lui, depuis qu'il s'est fait molester en Turquie.
« Tu n'es pas un fantôme ! ». La chose s'est déplacée, sans même qu'il s'en rende compte. Pire même, il est sûr que ce truc lui a touché l'épaule. Se retournant aussitôt, il lance en avant son bras tenant la matraque, comme s'il pouvait frapper et neutraliser la chose. Mais seul l'air qu'elle déplace lui répond en sifflant.
« Tu es qui, toi ? Montre-toi si tu es un homme ! Arrête de jouer comme un gamin. Aie des couilles, au moins ! ». Le vagabond est furieux ; il ne demandait rien à personne, il avait lui-même repéré une maison tranquille, et voilà qu'un truc inconnu vient le provoquer chez lui.
« Qui es-tu ? Tu es un esclavagiste c'est ça ? ». Et les stupidités continuent ! « Esclavagiste ? Non mais ça va pas ! Ça fait des siècles que ça n'existe plus ; il faudrait te mettre à la page, mec. »
Quoique... cette voix ne paraît pas être celle d'un homme, un castrat peut-être, mais pas un homme prêt à se battre avec lui. Une femme ? Une femme, là, qui joue avec lui ? Euh, il ne faudrait pas rêver. Mais, si on rassemble tout, c'est une femme lapine agile. Ca aussi, ce n'est que dans les dessins animés ! Pourtant, il tente un coup de bluff.
« Mais, chère inconnue (zut, ça s'entend aussi bien masculin que féminin!), si tu veux être mon esclave sexuelle (et là aussi, on ne distingue pas le genre en entendant!), n'hésite pas. On peut voir ça tout de suite... »
Le vagabond a bien du mal à croire que la proie qu'il cherche pour la nuit soit venue d'elle-même se livrer...

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 2 jeudi 01 mai 2014, 07:14:49

« Je ne suis pas un mec », c'est rassurant et intéressant ; mais il vaut mieux qu'elle le laisse vérifier par lui-même. « J'suis l'esclave sexuelle de personne ! », ça se présente mal. Le Vagabond a attaqué le dialogue par le mauvais bout. Il faut rattraper les bourdes successives, et ne pas la contrarier sur ses histoires d'esclavagisme ; si elle a envie d'y croire, c'est son problème. Une fois la chose capturée et saucissonnée, ce sera plus facile de discuter. Elle va apprendre que, de sexe féminin ou pas, on ne le traite pas de con sans réaction.

« Sache que, pur le moment, tu es ma proie », le Vagabond attrape aussitôt un grand éclat de rire. « Mais oui, vous avez très certainement raison. Oh, j'ai peur, j'ai même très... ». Le bruit de verre disloqué qui s'écrase sur le mur juste derrière lui, lui envoyant même de débris de verre dans la chevelure, interrompt brusquement son sarcasme. Soit la chose voit un peu dans le noir, soit c'est un pur hasard par un jeu d'ombres ou de reflet qui lui a donné une position approximative.

Mais sa matraque, comment la chose sait-elle ? Il n'a même pas pu s'en servir, car il lui a été impossible d'anticiper le tir. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que, une fois capturée, c'est une autre matraque qu'elle va se prendre dans le fion ! Lui, sa proie ? Non mais, elle qui voit dans le noir, elle n'est pas sérieuse ! Jamais un mec n'a osé parler comme ça au Vagabond, du moins depuis qu'il n'est plus ce petite cadre parisien bourgeois et engoncé. La lâcher, c'est la mettre en confiance, mais la chose pourrait peut-être s'en servir. Ou alors lui faire plaisir, aller la poser à tâtons, et comme par hasard tomber sur cette chose et en faire une peau de lapin tannée, ou, au minimum, trouver un interrupteur et rééquilibrer les chances.

Gagner du temps, rentrer dans son jeu. « Ah oui, une terranide lapin, je me disais aussi... C'est vrai que, par ici, il y a des esclavagistes. Attention je n'en suis pas un, je déteste ça, ce n'est pas bien ! ». Le vagabond espère être dans le bon ton ; si elle voit dans la nuit, elle ne voit pas dans les esprits, quand même. « Et puis il y a aussi des terroti... non des terri... terranides, oui, c'est ça. Il y en a déguisés en lapins, d'autres en chats ou en chiens. ». Il est effrayé du débit de stupidités qu'il raconte, mais autant ne pas fâcher Miss Lapine.

Plus elle causera, moins elle fera attention qu'il a toujours sa matraque, et qu'il bouge pour essayer de trouver ce maudit interrupteur. Bon, pas doué quand même ! Surtout en bousculant les meubles, et ça, la lapine tireuse doit sans doute s'en rendre compte. Mais soudain il stoppe net. Là, grâce aux lueurs venant des réverbères, une silhouette, il va pouvoir la choper. Enfin... c'est à voir ! La chose est immense, d'une taille humaine, accroupie et vraiment avec de grandes oreilles. Il stoppe net sa progression. La donne n'est plus la même, plus du tout !

Soit c'est un vieux déguisement de Mardi Gras, soit c'est une mutante d'on ne sait quel chimiste fou, soit c'est un esprit diabolique qui a pris une forme originale, soit c'est une Martienne déjà bien acclimatée. Mais, en tout cas, Miss Lapine est vraiment réelle, et le vagabond se demande s'il fourrera la lapine tout à l'heure, et même s'il va chercher à l'attraper ou plutôt essayer de fuir. Prendre ses jambes à son cou et aller voir ailleurs, ce serait la meilleure solution. Mais il ne peut partir sans son sac à dos ; toutes ses affaires sont dedans... et elle est assise juste à côté.

« Bon, ça va, Miss Lapine, rendez-moi mon sac et j'me tire... » lance-t-il, faisant quelques pas vers elle, non sans tenir fermement sa matraque.

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 3 samedi 03 mai 2014, 06:43:31

« (…) Tu vas déjà m'écouter et être gentil. ». La bunnie vient encore de changer de place ; le Vagabond était persuadé qu'elle se trouvait près de la fenêtre et, là, c'est comme si elle est près de la porte. Cette chose, que ce soit un spécimen de foire un un mutant de bande dessinée, n'est pas si inoffensive que ça ; elle a bougé sans bruit, et son p... de sac ! Où est-il? Il est sûr de l'avoir mis à cet endroit-là, enfin à peu près. Ça devient aussi absurde qu'inquiétant.

« (…) Je suis une vraie lapine (…) et mon compagnon est un terranide requin (...) ». La blague cueille le Vagabond dans ses pensées qu point que, surpris, il se fend d'un grand éclat de rire, avant de lancer un « Et vos enfants sont des poissons-chats ? » ironique. Mais l'autre ne lui répond pas en rigolant ; cette chose manque vraiment d'humour. Qu'elle lui rende son sac, et basta !

Plus il tâtonne et moins il trouve, en fait. Et soudain, la lumière... enfin ! C'est un peu comme une ampoule halogène qui monte peu à peu en puissance, et révèle au même train la pièce. C'est dangereux, ça peut le faire repérer ; il prend son sac et hop. A force de chercher à terre, il l'aperçoit très vite, mais... Mais il y a un problème, un gros, un très gros problème.

Le sac est bien à terre, pas là où il l'a posé c'est sûr, mais derrière... Une robe, une longue robe noire comme ces si belles tenues de soirée, qui monte, monte... Les yeux du Vagabond suivent le tissu, avec un entrebâillement sur le côté, hum une longue robe fendue, l'un de ses fantasme, l'idéal pour profiter de... Et la suite est à l'avenant ; une poitrine, une de ces paires de seins, et pas trop cachés qui plus est, juste deux beaux fruits à croquer. Finalement, Miss Playboy a du goût ; il y a de quoi faire, il suffira juste qu'elle arrête de parler de ses histoires de poissons-chats.

Mais, remontant encore le regard, le Vagabond blêmit, et l'excitation de se taper une playmate disparaît aussitôt. Passe encore pour les oreilles de lapin qui pourraient toujours être un déguisement bien attaché, passe encore pour les yeux rouges qui ne pourraient être que des lentilles, mais les griffes ne semblaient pas là pour amuser la galerie. Un seul coup et elle doit lui en lacérer le torse ! Ce n'est plus de l'incrédulité mais de la crainte tout court. Instinctivement, il resserre sa main sur la matraque.

« Maintenant, pose cette matraque (...) », la lapine insiste ; mais, lui obéir, c'est se mettre plus en danger encore. Pourtant, ce petit bout de plastique lui semble ridicule, quand il voit ses griffes. Impeccables d'ailleurs, taillées, aiguisées même, n'ayant aucune trace de sang de son précédent forfait, elles risqueraient de lui labourer le dos s'il la baisait. Autant renoncer à ça ; il finira bien par trouver une gonzesse normale, sans déguisement et sans idées farfelues !

« Bon, ok, je la pose. Allez, rendez-moi mon sac ! ». Le subterfuge est grossier mais, une lapine, ça a un tout petit cerveau. La matraque est sur la table, juste à portée de main. Si elle avance et qu'il se sent en danger, il aura le temps de la prendre...

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 4 samedi 03 mai 2014, 22:58:55

Le vagabond se dit que, quand elle sourit, même un peu, ça donne un joli dessin de ses lèvres, et ça évite de ne voir que ses yeux rouges, ou ses grands oreilles bien entendu. Lapine, mais pas tout à fait. Mais...

« Eh, mais tu fais quoi là, salope ! », la grossièreté lui a échappé sans la moindre hésitation. Cette peste a volontairement ouvert et vidé son sac à terre. Et lui, l'idiot, il a fait plusieurs pas en avant, et n'a plus la matraque sous la main. Heureusement pour elle, car il lui aurait fracassé sa petite gueule de peluche de foire ! Et son « Oups ! » de désolation, si ce n'est pas se moquer de lui...

Et là, son rire n'a plus aucun attrait. Elle se moque de lui, c'est certain. Finalement, heureusement que les lois locales permettent de faire stériliser de telles abruties. En fait, il s'en moque ; elle peut bien parler de chat ou de lapin, secouer les oreilles ou autre, le plus important est qu'elle se moque de lui, qu'elle l'oblige à se baisser pour ramasser ses affaires. Mais elle devrait faire attention, cette peluche, car le vagabond, en se penchant, a senti une grosseur dans sa poche. Son Opinel, il l'avait oublié ! L'autre potiche se croit en sécurité parce que la matraque est posée sur la table basse. Erreur ! Dès qu'il pourra s'approcher suffisamment d'elle, le vagabond aura de quoi agir, et elle va comprendre que le « stupide humain » ne l'est pas autant qu'elle soit.

Il va patienter ! Il va faire un effort surhumain, même si elle le nargue. Il ne va rien dire, même si elle joue avec cette nourriture qu'il a pris des risques à voler. Il ne dit même rien, quand elle pose son pied sur le sac, triomphante. Mais, faisant ce geste, elle laisse entrevoir, par la frange de la robe, une jambe d'une élégance remarquable. Elle n'a donc pas que des défauts, cette peluche ; elle a même de fort jolies gambettes. Ça pourrait pimenter la soirée...

Et il ne se limitera pas à ça ! Vu comment elle se moque de lui, comme elle le méprise même, il lui fera regretter cette humiliation, et ses fesses seront rouge écarlate de la fessée qu'il lui mettra...Là, c'est elle qui sera à genoux !

Le désir de vengeance en tête, il n'a pas d'autre choix ; il doit se mettre à quatre pattes, juste devant elle qui plus est. « Bon, ça va, je ramasse mes affaires, et je m'en vais ». L'humiliation est à son paroxysme, ramasser ses maigres affaires, avancer à quatre pattes devant cette peluche, imaginer son regard d'en haut, lui offrir la vision de son dos et de ses fesses au lieu de lui coller une de ces claques à lui faire décoller les oreilles et sonner toutes les perles.

Elle a tout vidé, il a honte de ramasser son linge de corps sous son regard, il est furieux de rassembler le peu de nourriture qu'elle n'a pas broyée, et elle n'enlève même pas son pied du sac, cette garce ! Il a une folle envie de lui attraper la cheville et de la faire tomber à la renverse. Elle perdrait son arrogance, c'est certain ! Il a les mains si proches de ses chevilles, juste un tout petit mouvement pour s'en emparer, et hop...
« Modifié: samedi 03 mai 2014, 23:08:23 par Vagabond »

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 5 dimanche 04 mai 2014, 17:54:37

Oui, plus les minutes passent, et plus il la déteste. Jamais, depuis des mois qu'il a pris les chemins, Stephen le vagabond ne s'est senti aussi humilié, et par une femme qui plus est. Comment peut-elle être aussi provocatrice, au point de vider son sac à terre ? Comment peut-elle être aussi méprisante, au point de sacrifier sa nourriture ? De toutes façons, il s'est juré de l'avoir et, vraies ou fausses, ses deux oreilles feront un superbe trophée.

Il déteste se sentir ainsi rabaissé ; ça lui rappelle ses années d'autrefois, quand il était un cadre sans âme et sans personnalité à Paris, toujours à obéir aux multiples chefs ; s'ils lui avaient dit de se suicider, peut-être l'aurait-il fait. Mais, aujourd'hui, cette lâcheté n'est plus de mise. Quand il a pris la route, il s'est juré de toujours garder sa liberté d'agir, et de ne jamais se faire mépriser. Et là, c'est une femme, enfin une espèce de croisement avec une lapine de foire, qui lui dicte sa conduite, qui s'amuse de le voir à quatre pattes, qui le traite comme un moins que rien !

« (…) Tu n'es pas bien en ma compagnie (...) », il aurait tant aimé lui réponde ce qu'il pense, lui dire qu'il ne serait bien qu'à la sauter pour se venger, à lui tirer les oreilles tandis qu'il la fourrerait par derrière, à voir si son arrogance perdurera quand ce sera elle qui sera à quatre pattes sous lui. « Je veux surtout récupérer mes affaires, c'est dégueu de jouer avec ce qu'ont les autres, surtout que c'est tout ce qui me reste. Alors, inutile de perdre mon temps avec quelqu'un qui se comporte comme ça ! », au moins le message est-il clair. S'il veut changer d'avis, parce que la situation se retourne, il sera toujours temps.

Mais, garce jusqu'au bout, voilà qu'elle lui susurre un « Brave chien ! » d'une voix digne des plus fatales femmes. Elle se moque de lui, elle n'a rien compris ! Elle va apprendre que, quand on utilise ce mot au féminin, une chienne a une tout autre signification. Et c'est ce qui l'attend. Le vagabond imagine, et sent les idées affluer ; elle ne la gardera pas longtemps sa robe noire, et guère davantage ce qu'il y a dessous. Tiens, pour mieux supporter la situation avilissante, il se demande même si elle a une petite queue en pompon ; ça doit être sympa de la tenir par là en la sodomisant.

Les pensées de Stephen virent de plus en plus vers l'impureté, mais le châtiment sera à la mesure de ce que cette chose lui fait subir. Heureusement, et à part le paquet de chips qu'elle a mi-écrasé mi-shooté, il a presque tout remis dans le sac. Juste deux ou trois bricoles à bien ranger, et il fera mine de prendre congé, pour mieux revenir. Sauf que... la lapine, décidément trop agile pour être une simple humaine, saute d'un bond sur son dos, manquant le déséquilibrer.

Affairé à tout ordonner, le vagabond se fait surprendre, et courbe les reins vers le bas. « Eh mais, ça va pas ! Dégage de là, immédiatement ! », il en agite aussitôt les hanches, comme s'il ruait, et se voit gratifié d'un « En route, fidèle destrier ! » complètement incongru. Sans même réaliser la stupidité de sa position, et encore plus de son geste, Stephen donne un nouveau cou de reins, mais sans plus de succès. La lapine bouge, mais sa main passe près de son visage, avec des griffes incroyablement acérées. C'est sûr que, d'une seule, elle pourrait le balafrer voire lui crever un œil ; pire même, ces griffes paraissent si tranchantes, qu'elle pourrait même l'en émasculer. Autant se tenir à carreau, du moins encore un peu.

Mais sans doute la main passa si près... pour venir lui caresser les cheveux ? De pire en pire, quoique la claque sur les fesses vaut aussi son pesant de familiarité. Ses fesses à elle, ce n'est pas qu'une claque qu'elles vont prendre ; ce sera même plusieurs, juste avant qu'il lui défonce l'anus. Oui, c'est ça, il va se concentrer sur cette idée, sur cette image, sur cette vengeance ; il va patienter mais, dès qu'il aura repris l'avantage, il va lui broyer le cul jusqu'à ce qu'elle dise pardon, jusqu'à ce qu'elle demande pitié.  Et là, bon prince, il ne lui restera plus qu'à parachever la saillie, avant de lui couper les oreilles en trophée !

En attendant, autant jouer son jeu. « Et où veut donc aller Madame Lapine ? Je vais volontiers la transporter, mais je suis fougueux, et madame Lapine ne devrait pas l'oublier. Elle devrait même savoir qu'un cheval plein de sang peut la jeter à terre, et qu'un étalon bouillonnant peut avoir de grosses envies.. ; ». Oui, ça y est, il délire aussi ! Mais lui, il maîtrise, il joue, il patiente. Il va la pousser dans son absurdité, et elle finira bien par offrir une faille...




Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 6 lundi 05 mai 2014, 18:23:52

Avec la faible lumière projetée dans la pièce, les yeux du vagabond croisent, bien malgré lui, un miroir. L'horreur ! L'horreur, dans toute sa splendeur. Il est d'un grotesque qui fait pitié à voir. Lui, qui prétendait prendre la route pour se retrouver, pour cesser d'être effacé, pour s'exprimer sans retenue, le voilà qui caracole à quatre pattes sous une gonzesse grimée en lapine. Ça pourrait presque faire comme dans un dessin animé, si ce n'est un important détail ; la longue robe noire s'est ouverte via sa fente, et la jambe qui en sort partiellement est très jolie. Madame Lapine aurait vraiment des atouts cachés ? Patience, ce sera pour plus tard ; s'il y a de la belle cuisse là, y il aura de la chair ferme plus haut.

Mais patience... patience... Si ça lui plaît de se faire appeler Reine Anouk, ça ne durera pas bien longtemps et, avant même qu'elle ne réalise, elle ne sera plus que Pute Anouk. Oh oui, Stephen mûrit sa vengeance. S'il supporte tout ça, ce n'est pas par faiblesse, mais par affût du moindre faux-pas. Mais bon, il faudrait qu'elle cesse les familiarités ; elle ose toucher ses fesses, ce que très peu d'autres femmes, enfin d'autres personnes du sexe opposé, ont déjà fait. Par contre, ce qui va encore moins bien, c'est qu'il ressent de facto un fourmillement dans son bas-ventre, et même un début d'érection.

Et c'est loin de se calmer, puisque la pseudo-cavalière se penche sur lui, le frôlant impudiquement de sa poitrine. Fussent-ils vêtus, c'est un geste qui prête à confusion ! A quoi joue-t-elle ? Parce que, là, ça change bien des choses, ça lui donne même plus envie encore de la faire tomber pour se jeter sur elle. Après, on verra !
Pourtant, quand elle approche son visage, avec cependant son beau sourire sur ses canines bien plus aiguisées que celles d'un simple herbivore, le message est clair. Troublant même... Et encore plus incroyable... un adorable mordillement de la joue... le même à l'oreille... et « (…) une joie de me faire un steak d'humain (...) ». Si elle avait voulu, elle lui aurait tranché l'oreille ! Encore pire que tout, terriblement désarçonnante, et bien plus dangereuse que les apparences ne le laissent apercevoir. Elle est folle, et de lui « Tu es quand même un brave toutou » montre l'état avancé de sa pathologie. Soit c'est un déguisement très bien réalisé, soit c'est la mutation de quelque généticien fou, et c'en est d'autant plus... mortel ! Ça le ferait même hésiter à la culbuter, s'il reprenait l'avantage.

Et voilà que la chose se remet à parler de ses fantômes. Une chose qui boit de la bière, même ce détail est encore moins ordinaire. Stephen aimerait tant se dire que c'est un cauchemar, même si une chevauchée peut être très agréable avec une femme. Oui, une femme, une vraie ! Pas un ersatz combiné avec une lapine, une tueuse, une buveuse de bière, une folle, et tutti quanti. Et violente avec ça ! « Eh oh, ça va pas ! » maugrée le vagabond, en sentant un coup de pied la cueillir aux côtes. Entre les dents, les griffes, les pieds, et sans doute d'autres choses, elle sait s'imposer et en sera d'autant plus difficile à neutraliser que son intonation le glace lorsqu'elle croit bon de préciser « Je ne tolère aucun faux pas ! Aucun ! ».

Aurait-elle deviné ses idées ? Possible. Hors de question de la désarçonner pour le moment ; elle aurait le temps de lui lacérer le dos avant de tomber, et ses griffes sont peut-être infectées. L'étrange binôme avance donc vers l'escalier. La lumière est faible mais suffisante. Miss lapine n'est pas trop lourde, heureusement. Imaginer son sexe qui ondule au gré des avancées de ses hanches fait même sourire le vagabond. Peut-être que, s'il insistait, il pourrait lui mettre le feu au sexe. Déjà qu'il cherche une excuse pour tourner la tête vers la jambe que la robe révèle dans cette position.

« Euh, Miss lap... Pardon ! Reine Anouk... Ça fait vraiment stup... Bon, Reine Anouk, vous êtes sure de vouloir monter l'escalier sur mon dos ? ». Stephen bafouille, il trouve ce jeu aussi bizarre que grotesque, mais il n'a pas le choix, pour le moment. Il avance donc vers l'escalier, commence à monter une arche, une deuxième. Il sent cette étrange cavalière se pencher vers l'avant, il devine ses griffes acérées très près de son cou. Réalise-t-elle que, si elle tombe, elle risque de lui trancher la gorge ? « Au lieu de siffler votre bière, tenez-vous mieux ; il ne fat pas tomber ! », il pense plus à a propre survie qu'à la sécurité de la chose. Si elle se fracasse au pied de l'escalier, il aura juste à s'assurer qu'elle est bien morte. Mais rien de tout ça ; il parvient à l'étage, toujours aussi humilié, avec Miss lapine sur son dos. Mais la lumière du bas ne leur sert guère. « Et maintenant, on fait quoi ? Je n'y vois rien, moi ! ». Tout seul avec cette folle, dans le grenier sombre d'une maison abandonnée, ce n'est pas raisonnable !

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 7 mercredi 07 mai 2014, 15:19:40

De « fidèle toutou » à « mon chien », Miss Lapine est vraiment fêlée ; pas étonnant qu’elle dise qu’elle n’est pas de la terre. Elle n’y a même pas les pieds ! Non, eux, ils servent à lui donner encore des coups dans les côtes. « Profite-en, salope », marmonne-t-il entre ses dents, « ton tour viendra, et tu vas voir ce que je vais te mettre ! Si je suis chien, toi tu seras plus que chienne. ». Côté force, pas de souci, mais il faut neutraliser ses griffes ; rien qu’à les poser sur ses habits, il en sent toute la puissance.

Qu’elle le toise ! Qu’elle se moque ! Le vagabond saura être patient, comme jamais. Qu’elle se complaise à lui enjoindre de rester ainsi à quatre pattes. Quand elle y sera, elle, se sera pour se faire enfourner quelque chose dans le cul et, après l’avoir saillie, il risque même de lui mettre la lampe torche jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter.
Maintenant qu’elle lui a envoyée, il peut jauger de sa taille, en caresser le manche. Pas de doutes, quand il sera fatigué de lui avoir baisé l’arrière-train, il aura de quoi continuer, et la lapine sera fourrée à autre chose qu’aux pruneaux. Ce jeu de mots le fait même sourire, ce qui pourrait avoir le don d’énerver l’autre folle.

Mais la joie est de courte durée car, alors qu’elle lui tourne le dos en lui offrant enfin l’occasion de la neutraliser puisqu’il la voit, il reste tétanisé, les yeux fixés sur cette chose. Artifice, comme les oreilles ou les lentilles rouges, songe-t-il d’abord. Mais, quand il voit ce truc, cet appendice caudal, cette queue de lapin quoi, bouger au travers d’un emplacement de la robe comme spécialement conçu, il commence à ne plus avoir toutes ses certitudes.
Ça ce devrait exister que dans les dessins animés ou les contes de fées, encore que ce moment soit plutôt un film d’horreur. Mais, des lapines comme ça, il n’en a jamais vues. Pire même, quand elle disait qu’elle pouvait le dévorer, qu’est-ce qui prouve qu’elle ne pourrait pas le saigner d’un simple coup de griffe avant de se repaître de sa chair ? Avoir enfin pris son destin en mains, en se lançant sur les routes, et finir dévoré par une lapine géante, il y a plus que du grotesque !

« Mais vous êtes un vrai lapin, alors ? », la phrase est stupide mais résume bien le désarroi de Stephen. Heureusement, entre la bière et l’appel aux fantômes, elle n’a rien entendu ! Il sera temps ne serait-ce que de fuir mais, pour le moment, autant rester dans ses bonnes grâces : « Peut-être que ce n’est pas la bonne formule ? ».

Manque de chance, elle ne goûte pas les mots et, sans aucune délicatesse, pose son pied sur l’épaule de Stephen, qui ne peut s’empêcher de grimacer. Non, il ne lui fera plus le plaisir de se plaindre, et elle ne le rabaissera plus ainsi. « Ouais, tout ça, c’est de ta faute ! », elle n’a aucune peine à trouver autre chose, et son pied appuie de plus en plus. Stephen sent son bras plier, il veut tenir mais sent soudain le coude plier et la main glisser, pour se retrouver à terre, cognant son front en un bruit qui dénote dans le silence ambiant.

« Eh mais ça va pas, ça fait mal ! Je n’ai rien fait de mal… » ; cette fois, ça lui a échappé. Mais, à moitié écroulé, face contre terre et fesses relevées, il ne peut pas dire que le ridicule de sa posture soit de nature à calmer ses esprits.

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 8 jeudi 08 mai 2014, 07:29:14

« (…) un bon à rien, t'es nul... Nul ! (...) » ; ces mots rappellent à Stephen des souvenirs d'école, des réprimandes qui le vexaient, que ce soit par un prof ou par son père. Mais là, dans la bouche d'une chose aussi folle, c'est presque un salutaire retour à la normale. Mais ça ne fait que deux gouttes d'eau dans un océan de délire ! Surtout que ça monte d'un cran, quand elle lui lance « Tu es une pauvre petite chienne qui ne demande qu'à se faire prendre ! ». Le cerveau de Stephen passe en alerte rouge ; sa posture aussi grotesque qu'explicite en dit long, et, au minimum, offre en effet son fessier de manière indécente... à un coup de griffes dans sa chair sensible, qui le fait hurler. « Argh ! Sal... Aïe, ça va pas, pas ça ! ». Une douleur violente, instantanée, comme si on lui labourait les chairs, juste avant une autre, complètement irréaliste, qui met son cerveau au delà de l'alerte rouge, HS en fait.

Un coup de reins... Un autre... « Oui, te faire prendre de la sorte ! »... Encore un coup de reins, mais il est ailleurs. Il revoit ce (comment ils appelaient ça?) ah oui shemale, croisé classiquement lorsqu'il était en Thaïlande. Femme jusqu'au bout des ongles, il avait craqué pour cette jolie thaï. Une robe élégante (comme celle de Miss Lapine, songe-t-il), un esprit vif et joueur (tout à fait Miss Lapine, ne peut-il que penser), et un redoutable jeu de séduction (ah là, pas forcément Miss Lapine pour le moment, doit-il constater), toutes ces choses qui l'avaient mené jusqu'à un minuscule appartement, pour, tout à coup, comprendre qu'il y avait quelque chose de particulier. Son esprit avait alors gambergé à une vitesse supersonique. Fuir alors qu'il était nu et très excité de la sublime fellation qu'elle, enfin il, l'autre quoi, venait de lui faire ? Ou bien crier au viol, alors qu'il ne baragouinait que deux ou trois mots locaux, qu'il ne savait pas dans quel quartier il était, que l'autre avait peut-être des potes très méchants ? Ou se rappeler ce que lui avait dit l'une de ses rencontres de hasard, une chaude grecque qui, devant ses réticences issues d'une éducation stricte, lui avait dit qu'il faut tout essayer dans la vie. Et, tandis que Miss Lapine mime ses va-et-vient en allant jusqu'à claquer contre ses fesses, il songe à cette première fois, ses réticences, son plaisir honteux puis intense. Ah, si Miss Lapine avait eu ne serait-ce qu'un jouet... Mais bon, ce n'est pas le cas, elle s'amuse de ça comme d'autre chose, et il doit reprendre son self control. Et, quand elle claque une fessée sur sa chair blessée, ça lui remet illico les idées en place !

Fin de l'intermède, fi du rêve, elle est allée s'asseoir, Stephen relève la tête et rabaisse les fesses, restant étrangement et stupidement à quatre pattes. « (…) Je suis terriblement déçue ! » ose-t-elle lui lancer, comme s'il ne pouvait pas en dire autant. Son cerveau avait, l'espace d'un instant, basculé en entraînant son corps, et voilà qu'elle avait tout gâché. Alors, côté déception et frustration, elle est mal placée pour se plaindre ! Mais pour ça seulement... car sa pose assise combinée à l'ouverture de la robe donne une tout autre vision.

Le cerveau de Stephen est comme une balle de flipper qui rebondit sans cesse, un coup « mauvais rêve », un coup « souvenir brûlant », un coup « danger grave », un coup « femelle à prendre », un coup « il ne sait pas ». Oui, le tilt est plutôt dans ce dernier ; le vagabond a l'impression d'être revenu au primaire, au basique.
La violence et le sexe.
Cette chose le tient par la menace, il peut aussi renverser les rôles !
Cette chose le prenait par derrière, il peut aussi inverser les rôles !
« (…) J'aime juste bien m'amuser. », la phrase de trop ! Relevant la tête et la fixant dans ses yeux rouges (faut s'habituer!), il lui répond, malgré sa pose navrante : « Mais moi aussi, je ne demande pas mieux... et je ne me contenterai pas de faire semblant ! ». Si elle veut jouer, lui aussi va le faire, mais avec ses propres règles. Et, s'il la chevauche, ce ne sera pas de la même manière. Alors, en disant « (…) mettre la main dans ma petite gueule d'amour ! », elle se trompe, car il lui mettrait bien ailleurs aussi.

« (…) un petit combat vite fait (…) la réponse est non (…) si tu veux essayer (...) », il ne voyait pas du tout la suite comme ça ; finalement, elle était mieux en couchant sa poitrine sur lui ou en caressant fermement ses fesses. Là, même s'il a sa carrure et sa force pour lui, le vagabond est loin d'être certain de l'issue du combat. « Hum, je ne réfléchirai pas longtemps ! ». A priori, ils sont deux, et sans aucun fantôme, équilibre des forces. Mais Miss Lapine a des dents redoutables et semble apprécier la chair humaine, a des griffes acérées dont Stephen sent encore la douleur dans les fesses, se déplace vite dans le noir total et dans un silence absolu. Ça fait beaucoup, ça fait même trop !
« (..) si tu as vraiment trop peur (…) ma chienne », elle vient de lui donner la réponse. C'est hélas l'un des enseignements de ses mois de route, se battre malgré soi. Là, il ne sait si c'est pour sa survie ou pour la baiser ; le premier d'abord, et l'autre suivra. Il est aussitôt debout, lampe torche en main, l'un des instruments de sa sécurité. Pendant que l'autre lançait ses crétineries, il a pu, lui aussi, observer la pièce, le canapé est déjà réservé pour la sauter, les meubles sont assez éloignés pour qu'elle ne profite pas à se jucher dessus, et, première chose qu'il fait, saisir un vieux manche à balai providentiel. Arme fatale pas vraiment, mais ça devrait maintenir les griffes à distance.

« Pas de souci, lapine insolente. Tu vois ce manche à balai ? Eh bien, quand je t'aurai chopée, je te défoncerai le cul avec jusqu'à ce qu'il ressorte de l'autre côté, et j'accrocherai te deux oreilles à la cheminée en bas, comme un trophée. Quant au pompon de ta queue, ce sera mon souvenir quand je t'aurai bien enculée. Moi, je ne vais pas faire semblant comme toi ! Tu as dit que je ne t'aime pas ; détrompe-toi car, dès que je t'aurai attrapée, tu vas savoir ce que c'est que de se faire sauvagement baiser. Et tu as raison de dire qu'on pourrait très bien s'entendre ; tu pourras très vite constater commente je pense ça. A nous deux, lapine de foire ! »
Si les yeux de la lapine sont rouges, ceux du vagabond doivent l'être tout autant, tant il a sorti avec une sorte de sauvagerie haineuse ces mots, ce trop-plein de colère. Torche en main, manche de bois en travers devant lui, il avance vers Miss Lapine.

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 9 samedi 10 mai 2014, 20:02:31

« Attrape ça pour moi ! », la soudaineté et les mots surprennent Stephen. Une seconde auparavant, Miss Lapine était terrée dans son coin, pleurant père et mère avant qu'il ne lui fasse sa fête. Et là, il suffit d'un jet de canette pour qu'elle se retrouve à moins d'un mètre. Le vagabond est saisi de l'attaque, d'autant plus que l'horreur apparaît sous ses yeux. Cauchemar ? Non, pire que ça ! Ce qui n'existe que dans les dessins animés est en train de se réaliser sous ses yeux. Pourvu qu'il rêve, oh oui, pourvu qu'il rêve. Comme le Goldorak de son enfance, Miss Lapine se transforme en une seconde, hideuse, monstrueuse même, chairs à vif et lame aiguisées.

Et là, pas question de jouer comme dans les animes ! Surtout que, d'une pichenette, elle casse le manche à balai comme un fétu de paille. Les yeux de Stephen sont hagards, comme s'il ne sait plus où il est vraiment, entre cauchemar et réalité. La chose lui fait face, les longues griffes sont à portée de son visage. Un geste, un seul, et au mieux il est défiguré à jamais, au pire il meurt avant d'être décoré par un lapin. « Je (...) dévore tout sur mon passage » ; en quelques mots, elle a parfaitement résumé la deuxième hypothèse. Et là, pas question de la défier, elle ne bluffe pas.

« Tu es à Nexus sur Terra », la phrase le cueille alors que son esprit n'arrive même pas à expliquer rationnellement la situation. Une vraie lapine... Une terranide... Un monstre, plutôt ! Et, même si elle lui tourne le dos, comme par défi, que peut-il faire ? Lui planter son bout de bois déchiqueté, comme lorsqu'on tue un vampire avec un crucifix ? Et si le coup rate ? Même en courant vite, il n'aura aucune chance de lui échapper. Stephen essaie de se rappeler si, dans quelque dessin animé, il y eut un tel cas, et ce que fit le héros. Mais il faut agir vite, et le temps n'est pas à la réflexion !

« Je te le demande une dernière fois... Veux-tu me proposer un autre jeu (…) ? », comme si Stephen a vraiment le choix. Jouer, gagner du temps, se préserver, survivre. Même si elle le met plus bas que terre, même si elle le traite déjà de « chienne » ou de « sous-merde », il n'a pas le choix. Il est dans un monde appelé Nexus où il y a des êtres et des règles qu'il ne connaît pas. Comment est-il arrivé là ? Peu importe, mieux vaut savoir comment en ressortir. Visiblement, la force ne marchera pas. Sans compter que son mec est un terranide requin de mémoire, et qu'il ne doit pas être commode non plus.

« On pourrait très bien s'entendre, je suis une gentille lapine », la phrase résonne encore dans la tête de Stephen. Il ne sait où ça va le mener, mais il n'a pas le choix. Posant le manche à balai à terre, il s'avoue vaincu : « Ça va, j'ai compris. Je pense que je n'ai aucune chance contre vous, euh... Reine Anouk. » ; aussi surprenante que soit l'expression, il juge bon de l'employer, pour ne pas la fâcher de nouveau. « Je suis à votre disposition. », conclut-il en s'agenouillant grotesquement à terre.

Au fond de lui, il sait à quel point il est méprisable et faible. Mais, contre cette chose indéfinissable, il ne pet lutter, du moins par la seule force. Peut-être les terranides sont-ils plus faillibles à la ruse ? Autant entrer dans son jeu. Justement, un nouveau jeu, c'est ce qu'elle lui demande. « Si je puis me permettre, j'aimerais... euh, accepteriez-vous un jeu euh... plus... enfin moins... non, plus doux en fait... pas tout à fait ça, comment dire... plus tendre... enfin, plus sensuel quoi ? ».

S'il pouvait arrêter de jouer le cheval ou la chienne, ce serait déjà bien ! Mais la chose semble ne jamais être à court d'idées plus farfelues les unes que les autres, et cela ne rassure pas Stephen.






Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 10 mardi 13 mai 2014, 21:58:19

La solution est la meilleure, il n’y a nul doute ; la chose redevient normale, du moins plus animale que monstrueuse. Il faut continuer à l’amadouer, et la flatterie semble lui plaire. Quoi qu’elle en dise, cette chose a vraiment un cerveau de lapin, et il suffit de quelques compliments pour lui faire baisser sa garde. C’est d’un excellent présage pour la suite ! Elle finira bien par baisser sa garde tout à fait et, quand elle ne sera plus sur la défensive, il suffira d’un bon coup sur le crâne pour la ramener à la raison. On verra alors qui est le chasseur et qui est le gibier.

Miss Lapine est tellement stupide qu’elle lui caresse même les cheveux… provoquant un début d’érection. Décidément, cette chose, aussi étrange soit-elle, a de sacrés pouvoirs ! Mais bon, si le trésor est son truc en requin, inutile de le présenter ; ces choses-là, quand elles sont jalouses que leur copine ramène un étranger à la maison, ça doit avoir la dent facile. Pour le moment, le vagabond est dans son cauchemar, et il fait tout pour le transformer en rêve.

« (…) J’aime bien la sensualité (…) », Miss Lapine a un point faible, et il va s’en servir. La flagornerie fonctionne sur les simples d’esprit.
« Je suis la plus canon des terranides » ne mérite d’ailleurs qu’une réponse.
« Oh oui, Reine Anouk, depuis que je suis par ici, Nexus c’est ça, je n’en ai jamais vu d’aussi canon que vous, et cette robe vous va à ravir. »
Même si c'est d'un ridicule, ce n’est pas vraiment un mensonge, car la robe fendue sur le côté engendre un trouble certain. Mais une lapine ? Avec ses grandes oreilles et son petit pompon de queue ! Une lapine très câline toutefois, qui sait comme d’instinct le troubler de simples caresses. Une lapine qui, en s'agenouillant, offre plus encore de suggestion à sa robe fendue.
« Vous êtes la terranide que j'aime le plus, Reine Anouk. ». Même pas un mensonge, puisqu'il n'en connaît pas d'autres. La seule chose que peut dire Stephen, c'est que, si toutes les terranides sont chaudes comme ça, il va y prendre goût. Certes, les oreilles et la queue, ça a quelque chose de gênant. Et les yeux rouges, c'est vraiment spécial aussi. Mais il fera avec. Et, si elles sont aussi stupides comme ça, ce point faible sera le meilleur piège pour les capturer, et en faire ce que bon lui semble. D'ailleurs, elle lui a dit que ses semblables sont des esclaves donc, que l'une d’entre elles disparaisse ne posera nul souci.
« Vous êtes gentille, élégante et désirable, et je suis heureux de faire ce que bon vous semble. ». Elle semble dans une extase incroyable, comme si les compliments lui font prendre son pied. Qu'elle continue... et elle finira par tout à fait baisser sa garde !
Et, lapine ou pas, ce sera un coup à tirer, dès maintenant si ça se présente, et sinon une fois étourdie et bien attachée. Le vagabond sent même son pantalon se tendre ; si on lui avait dit qu'il fantasmerait sur un être mi-humain mi-animal, il en aurait bien ri.
« Souhaitez-vous, Reine Anouk, que je vous câline, oh même mieux, que je vous masse ? »
Il va aller jusqu'au bout du délire ; au moins, tant qu'il agit ainsi, ne risque-t-il pas qu'elle se transforme de nouveau en cette chose hideuse et dangereuse car, là, il n'aurait aucune chance. Mieux vaut une lapine fêlée qu'un monstre sanguinaire !

Stephen, l'errant

Humain(e)

Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)

Réponse 11 mercredi 21 mai 2014, 21:30:25

Stephen est comme soulagé de voir que son apparente soumission ravit Miss Lapine ; ce ne sera que plus facile de la piéger. Mais elle a des griffes terribles, et peut-être même une dentition redoutable, vu son goût pour la chair et le sang. Autant ne pas jouer avec ça !

« Un câlin ! », c'est comme une explosion de joie, juste avant que Stephen ne reçoive Miss Lapine sur lui, roulant de côté avec elle. Là, côté surprise, et même côté choc, il a sa dose ! Quelques minutes auparavant, elle était prête à le broyer comme feu le manche en bois. Et voilà désormais qu'elle l'enserre et lui dit « tu es le seul qui aura le droit de me câliner. Quand tu veux ! ». D'une femme dite normale, ç'aurait été flatteur ; mais, d'un ersatz mi femme mi lapine...

Pourtant, si cette foldingue n'a pas vraiment tout son esprit, celui de Stephen est aussi quelque peu perturbé. Le souffle chaud de la terranide, après tout elle se dit ainsi, et leurs corps collés, lui procure un étrange sentiment. Il voudrait bien dire que ce n'est pas de l'excitation, qu'un homme normal ne peut rien éprouver pour de telles choses, qu'il bluffait en disant qu'il allait se la faire ; mais personne ne le croirait, et heureusement que leur posture cache les prémices d'une érection.

« Tu peux ainsi voir ma splendeur », cette terranide ne réalise pas l'effet qu'elle lui fait. Assise sur le ventre de Stephen, elle ne peut constater que, tout comme si une femme était à sa place, il est excité et peut difficilement le masquer. Il faut qu'il désamorce la situation : « Oh oui, Reine Anouk, j'en suis ébloui ».
Hypocrite sans doute, troublé toujours. Les mots anodins et mielleux n'ont rien calmé, et elle non plus ne fait rien pour ça. Elle le regarde, elle s'amuse, pas impudique mais juste provocante par son aisance. Elle maîtrise la situation, elle domine Stephen, cela lui fait oser plus encore, elle finira par baisser sa garde.

« (…) un massage (…) bien fait (…) si je ne suis pas contente (…) tu fais ton boulot ! », le massage aurait pu être un délicieux moment de sensualité, mais les mises en garde sont tranchantes. Et faire cela dans la peur gâche le plaisir ! Pourtant, Stephen a eu l'idée, plutôt par diversion que par désir, et il ne peut plus reculer. Masser n'est pas sa spécialité loin s'en faut, mais il va devoir se surpasser pour faire illusion et éviter l'ire de Miss Lapine.

« Rassurez-vous, avec l'adoration que j'ai pour vous, je saurai prendre soin de vous, et vous pourrez vous détendre et savourer », Stephen est en plein dans le jeu, jeu de dupes en ce qui le concerne, mais il n'a pas d'autre choix. Et le fait que la terranide décide d'aller sur le canapé est garant de la confiance qu'elle lui accorde désormais. Une confiance qui ne la fait pas hésiter à lui tourner le dos, mais Stephen ne sait que trop qu'elle est si vive qu'il n'aurait pas le temps de bondir avant d'être occis d'un seul coup de griffe.

Entre occire et profiter, il verra au fil des minutes. Pour le moment, voir la terranide descendre quelque peu sa robe puis dégrafer son soutien-gorge, fait remonter l'excitation, encore masquée par sa position à terre. Mais, sitôt qu'il se relèvera, il ne pourra plus rien cacher. Et que dire quand il commencera à la masser. Car il n'a nulle intention de faire quelques papouilles à distance. Un massage, c'est le corps de Miss Lapine sous le sien, l'inverse en fait des moments sulfureux qu'il a vécus en Thaïlande. Au moins, d'ailleurs, cela lui a-t-il donné une certaine idée de la façon de masser, et il a une belle opportunité de mettre en œuvre.

Un spectacle presque irréel, mais parfaitement concret, que cette terranide qui, telle une femme « normale » s'étend alors sur le canapé, en lui lançant un « Que le massage commence ! » sans ambiguïté. Voir son dos nu, savoir ses seins contre le canapé, et ce n'est qu'un début.
Se relevant, Stephen se dirige vers elle, « Bien sûr, Reine Anouk ». Pas d'huile de massage dans une telle bicoque, il faudra improviser. Juste quelques effleurements pour commencer, une légère sarabande des doigts, une peau étrangement douce, des frissons même. D'apparence, tout est normal, et le vagabond se prend au jeu, accélérant peu à peu les mouvements de ses mains. Les arrondis se succèdent, les appuis alternent avec les frôlements, la peau semble se détendre. « J'espère que mes mains vous apaisent, Reine Anouk. »


Répondre
Tags :