Une belle nuit de pleine lune. Le vent qui fait battre les volets de l'hôtel, et qui hurle à la mort entre les feuillages des arbre. Kina Mara jeta son verre par-dessus le balcon, écoutant le bruit du verre brisé sur les dalles en pierre, puis le bruit des bout de verre poussés par le vent, comme s’ils étaient vivants. Elle rejeta ses longs cheveux en arrière. Elle rêvait de se les couper. Des tonnes des magazines de coiffures étaient posés sur le lit, certaines entourées de rouge, ou barrées et rebarrées.
Un séjour a l’hôtel pour se retrouver et aller de boîte en boîte, de gigolo en gigolo - un de ces passes temps favoris - mais cette fois elle était mal tombée. Un hôtel miteux qu’elle devrait partager avec un inconnu, un chambre avec deux lits une place- on se croirait dans un internat avait elle grognée -, et surtout aucun bar dans les environs. Elle poussa un long soupir, et se frotta le nez. Elle ferma la fenêtre, et retourna au chaud, prés de la cheminée où crépitait un feu de bois. Un bon feu … Elle attacha ses cheveux devant la glace, difficilement, avec une coiffure bien sophistiquée. « Même si je ne sors pas, je veux être belle »… La porte s’ouvrit, elle avait fini.