«
M..Maîtresse ? Je suis désolée, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, c'est la première fois que ça m'arrive, pardonnez moi je vous en prie... »
Au moins, il n’y aurait pas besoin de simuler quoi que ce soit pour paniquer Lucie. La petite Lycane à la petite voix toute douce était déjà terrorisée rien qu’à être attachée ainsi. Néanmoins, sous l’effet de la peur, elle pouvait à nouveau risquer de se transformer, et, pour l’heure, Mélinda tenait à éviter cette perspective. La petite vampire réfléchissait silencieusement à la meilleure manière d’aborder Lucie, tandis que, dans le dos de la jeune femme, une autre femme lui palpait adorablement le cul, amenant Lucie à se tortiller, humant l’air, comme une espèce de petite chienne, afin de découvrir qui était cette nouvelle personne.
Ce n’était ni Cassandra, ni Sarah, et, comme Lucie, cette femme portait des gants. Si on était pas encore convaincus du fort appétit de Mélinda pour le fétichisme, voilà qui devrait achever les ultimes doutes qu’une personne était encore susceptible d’avoir. Cette femme était une belle beauté aux cheveux mauves, qui s’appelait
Tallulah. Tallulah était originaire de Terra, et avait jadis appartenu à une famille de mineurs ashnardiens. Ils travaillaient dans un domaine qui était connu pour ses importantes mines, permettant d’entretenir les célèbres armes impériales. La famille de mineurs n’avait pas eu les moyens de s’occuper de Tallulah, et avait du accepter de la vendre à leur seigneur, qui était en affaire avec une guilde esclavagiste. Tallulah avait ainsi fini, jeune, sur les marchés aux esclaves. Aucune ordonnance impériale n’interdisait, en soi, de vendre des mineurs. Un esclave était considéré comme un bien meuble, un bien d’un genre particulier, mais un bien malgré tout. Tallulah était jeune, mais Mélinda savait, grâce à ses sources, qu’elle avait été victime d’abus sexuels de la part de son seigneur. Il n’y avait pas eu de viol, car une esclave vierge se vendait toujours plus cher, mais elle avait été humiliée, et avait probablement du accomplir des fellations. Mélinda avait été touchée par son air pathétique, et avait décidé de l’acheter.
Initier Tallulah au sexe avait été un parcours du combattant. Elle avait perdu sa virginité lors de son premier baiser avec sa Maîtresse. Pour réussir ce tour de force, Mélinda avait du l’amener suivre une thérapie, qui avait duré quelques années, et au terme de laquelle Tallulah avait fini par admettre qu’elle n’avait rien à se rapprocher. Lors de la fin de sa thérapie, à l’âge de ses seize ans, Mélinda l’avait embrassé dans sa chambre, et elles avaient fait l’amour. Tallulah avait ensuite rattrapé progressivement un retard accumulé depuis de nombreuses années, et était devenue l’inverse de ce qu’elle avait été : l’esclave timide avait en effet laissé sa place à une femme sensuelle, vénéneuse, qui mettait en avant son charme, et aimait bien dominer les autres. Et, comme la plupart des esclaves de Mélinda, Tallulah ne s’imaginait pas vivre sans elle.
Elle pelotait le cul de Lucie, qui tournait frénétiquement en essayant de la renifler. Tout ce que la Lycane pourrait sentir, c’est le délicieux parfum sensuel de Tallulah. Cette dernière avait un sourire épanoui sur les lèvres tout en jouant avec les petites fesses de Lucie, les pressant tendrement, les malaxant, les écartant l’une de l’autre. La vampire se rapprocha lentement, et caressa chacune des joues de Lucie, immobilisant ainsi son visage.
«
Effectivement, Lucie... Et tu n’as pas à t’en faire, je ne vais pas te battre... Du moins, pas comme on l’entend habituellement. »
Mélinda esquissa un léger sourire, et se rapprocha, embrassant tendrement Lucie, continuant à caresser ses joues, tandis que Tallulah s’était penchée dans le dos de Lucie, l’embrassant dans le creux du cou, mordillant tendrement sa peau. Mélinda rompit ensuite son baiser, et laissa Tallulah attraper le menton de Lucie, tournant ainsi sa tête pour lui rouler une nouvelle pelle. Tallulah avait su rattraper son retard, et, pendant des heures et des heures, Mélinda lui avait ainsi appris à embrasser à la perfection. Ses dents mordillèrent les lèvres de Lucie, et elle enfonça sa langue dans sa bouche, la remuant tendrement. Pendant ce temps, Mélinda avait fait glisser ses mains des joues de Lucie pour pincer ses tétons, tendrement.
«
Je sais ce qui t’est arrivé, ma belle... Tu es une Lycane, et je suis une vampire... Tu es donc naturellement appelée à être soumise à moi... »
Elle parlait lentement, et Tallulah rompit son baiser, afin de laisser à Lucie le soin d’appréhender les paroles.
«
Ton statut social d’esclave, et ta condition naturelle, sont deux conditions qui font que tu as du mal à contrôler l’adoration que tu me voues. Il existe une théorie, vois-tu, qui considère que les premiers Lycans ont été faits par des vampires, et seraient initialement des esclaves, ou de simples serfs appartenant à des vampires nobles, qui ont été croisés avec des loups. Ils étaient ainsi leurs esclaves, jusqu’à ce qu’une révolte éclate, et ne mette fin à cette lointaine alliance... Certains d’entre eux ont toutefois conservé, dans leurs gènes, cette docilité naturelle... Comme toi, ma belle. »
Elle parlait lentement, de sa voix sensuelle, et pinça à nouveau les tétons de Lucie, un peu plus fort.
«
Je t’ai attaché ici pour t’éduquer, ma belle. »