Y'a plusieurs dieux maint'nant ? [Savitra]

Cela faisait maintenant plusieurs semaines que Yuno était à ce lycée, et... Rien ! Elle n'avait rien trouvé de concluant ! Pourtant, on lui avait assuré que cet endroit était vraiment étonnant, mais tout était désespérément normal. Son seul espoir reposait maintenant dans une fille d'origine hindoue certainement, avec qui elle avait sympathisé pour faire croire qu'elle était normale. A vrai dire, il n'y avait qu'un seul nom dans son esprit, et c'était celui de Yuki. Malheureusement, dans ce monde, il était mort. Et le seul moyen pour le revoir était de traverser une nouvelle fois le temps pour le retrouver avant que cela arrive, et pouvoir rester avec lui jusqu'à la fin de sa vie. C'était son destin, son seul espoir, et son seul objectif. Yukiteru.

La fille s'appelait Liba. Elle lui avait confié qu'elle avait déjà réussi à invoquer un de ses dieux. Yuno était assez dubitative, mais elle la suivait quand même, tout simplement parce qu'elle n'avait pas d'autres pistes. Liba lui avait proposé de l'invoquer devant elle, en espérant certainement que son dieu ait une fidèle de plus. La psychopathe avait prit un air enjoué pour la rassurer et pour l'inciter à faire son incantation. Mais elle doutait vraiment de faire face à un dieu. Dans le meilleur des cas, ce serait un autre genre de créature magique. Dans le pire, elle se fichait totalement de sa gueule, ou alors prenait des psychotiques. Mais cela ne coutait rien d'essayer. Elles se dirigèrent alors dans une aile abandonnée du lycée Seikusu, où elles ne seraient pas dérangées. Il n'y avait plus d’électricité ni d'eau courante dans cette partie, et elles étaient donc dans une obscurité relative, bien qu'il soit aux alentours de six heures du soir. Le soleil brillerait pendant encore une bonne demie-heure.

Je pense qu'on est assez loin, fit Yuno. Allons dans une des salles de cours pour avoir de la lumière.

Tu as raison.

Elles ouvrirent une des portes à leur droite et rentrèrent dans une salle plus éclairée avec quelques fenêtres donnant vers la rue. Elles seraient tranquilles ici.

J'ai besoin d'un petit moment.

Elle se mit à parler dans une langue qui était inconnue à Yuno. Elle était en train de prier pour que son dieu apparaisse devant elle. Rien qu'en pensant à ce qu'il lui avait déjà fait, elle mouillait. Elle était à genoux en plein milieu de la pièce, alors que Yuno avait pris une chaise et s'était installée près de la porte de sortie, pour pouvoir fuir au plus vite en cas de problèmes. Elle restait prudente.

Tsvastri soupirait d'aise, il avait eut une journée si difficile avec tout ses fidèles qui l'appelait pour un rien. Comment devait-il planter telle plante ? Comment rendre son épouse fidèle et satisfaire les désirs de cette dernière ? Tant de questions qui n'avaient de cesse d'énerver le deva, qui se retenait de retirer la connaissance aux Hommes pour leurs apprendre à se débrouiller tout seul. Pour se calmer, il avait appelé Savitra, l'ordonnant de lui procurer du plaisir. Étant le dernier il se devait d'obéir à ses aînés, entamant une fellation en bonne et du forme. Tsvastri était confortablement installé sur son trône, le deva à l'apparence elfique à ses pied en train de lui donner sa gâterie. L'ainé allait prendre son pied quand un grognement sorti de sa bouche, Savitra s'inquiéta de savoir la raison d'un frustration si soudaine, craignant avoir mal répondu à ses attentes.

Tsvastri fit tonner sa voix.

- Une petite humaine insignifiante qui souhaite m'appeler, je l'ai goûter une fois et cela me suffit. Tu vas donc y aller à ma place, fait ce que bon te semble d'elle, tant qu'elle ne m'importune plus. Mais avant fini ton boulot

Savitra ne dit mot et fini sa fellation avant de se rendre plus présentable. D'un bruit de goutte d'eau, il disparut, allant auprès de celle qui avait importuné Tsvastri. Le deva avait prit sa forme elfique, c'était ainsi qu'il voulait se présenter à l’hindoue.

Une bourrasque vivifiante imprégna la salle où les deux femmes  attendaient, laissant apparaître le deva avec un grand sourire et un visage bienveillant.

- Le deva que tu tentes d'appeler n'est pas … disponible pour l'instant, aussi ai-je reçu le droit de le remplacer. Je me nomme Savitra, deva des mots. Puis-je savoir vos noms à toutes les deux et vos vœux. Rassurez-vous je ne suis pas cruel pour les contrats, dîtes moi seulement ce que vous souhaitez et je vous dirais le prix à payer.

Savitra n'avait pas son arme, il n'y avait aucune raison de la sortir, même s'il lança un regard curieux sur Yuno qui était une étrangère au culte d'appel.

Liba priait déjà depuis deux minutes quand Yuno commença à s'impatienter. Décidément, les créatures invoquées aimaient se faire attendre. Elle se rappela lorsqu'elle avait un contact privilégié avec Deus et Murmur. Le Dieu était imposant, mais sa préférence était toujours allée vers sa servante. Elle était beaucoup plus... malléable. Et puis, après tout, elle était devenue sa propre servante une fois passée au rang de déesse.

Elle soupira, lasse d'attendre. Au moment où elle allait se lever, elle sentit un courant d'air assez vif, ce qui était hautement improbable puisqu'elles étaient à l'intérieur. Elle devina alors que quelqu'un ou quelque chose arrivait. Elle le sentait au plus profond de ses entrailles, comme si elle avait déjà vécu ce moment. Apparut alors un petit être de moins d'un mètre cinquante, avec des oreilles pointues comme ces elfes qu'on voit dans les bandes dessinées. Elle resta bouche bée devant cette apparition, alors que Liba, relevant la tête, semblait un peu déçue. Il semblait que ce n'était pas son Deva.

Le deva que tu tentes d'appeler n'est pas … disponible pour l'instant, aussi ai-je reçu le droit de le remplacer. Je me nomme Savitra, deva des mots. Puis-je savoir vos noms à toutes les deux et vos vœux. Rassurez-vous je ne suis pas cruel pour les contrats, dîtes moi seulement ce que vous souhaitez et je vous dirais le prix à payer.

Liba prit alors la parole :

J'ai pris la liberté de vous convoquer pour vous présenter une future fidèle. Il s'agit de...

Yuno, sortant de sa torpeur, secoua la tête rapidement et lui coupa la parole, se levant de sa chaise :

Attendez... Vous avez dit "Contrat ?"

La jeune hindoue se retourna et essaya de la raisonner :

Yuno, je...

Ignorant totalement cette tentative de prise de parole, Yuno continua :

Deva, c'est un autre mot pour dire "Dieu", c'est ça ? Y'a plusieurs Dieux maint'nant ?

Devant la scène de destruction à laquelle elle avait eu droit, Yuno était persuadée que Deus Ex-Machina était le seul dieu existant.

Pourquoi j'en ai pas entendu parler ?... fit-elle pour soi-même. En effet, durant le court laps de temps où elle était une déesse en pleine possession de ses pouvoirs, elle n'avait jamais entendu parler d'autres dieux.

Savitra pouvait voir que l'invocatrice hindoue était déçue par sa maigre performance pour appeler le deva qu'elle souhaitait, décelant immédiatement son souhait mais … il allait prendre son temps pour laisser l'hindoue formuler sa demande. Cette dernière avait semble-t-il usé d'un prétexte fort simple, l'intronisation de Yuno en tant que fidèle. Il était vrai que l'hindoue pouvait bien se faire voir en faisant les présentation directement aux devas et non par leurs représentations. La déesse eut alors comme un coup de jus, se réveillant comme si elle avait attendu des heures. Savitra pouvait aisément comprendre qu'une novice éprouvais des difficultés à suivre cette cérémonie des plus ennuyante. La suite rendit le deva perplexe, les mots de la future fidèle trahissait une nature particulière, chose à laquelle Savitra était très sensible. Il faillit rire devant la réaction de l'hindoue qui ne savait plus trop comment calmer Yuno, cette dernière se faisant couper  par un simple geste  de la main. Il se plaça en position du lotus.

- Tu sembles être assez spéciale et je vais éclairer ta lanterne. Tout d'abord oui nous sommes plusieurs « Dieu », classé selon un ordre hiérarchique précis, ainsi je représente le plus jeune des Souverains, on pourrait l'assimiler aux Seigneurs du Moyen-Âge. Nous ne sommes pas les seuls êtres divin dans ce monde et nous nous sommes fixé des règles pour éviter de nous entre-tuer. Si tu n'en as jamais parlé c'est que dans ton monde il n'était soit pas nécessaire, soit pas existant. Oui, il existe des mondes où il n'existe qu'un dieu tout puissant, mais cela induit une fragilité immense si ce dieu est défaillant.

Savitra quitta sa posture pour toucher l'hindoue murmurant quelque chose d'incompréhensible, à ce moment l'hindoue sentit son désir augmenter, jusqu'à effacer sa déception et la pousser à formuler son souhait. Le deva ne forçait pas la main, dans le sens que ce souhait était existant, mais bloqué par une petite entrave psychique. Il voulait assouvir l’appétit d'une fidèle, rien de plus. Maîtrisant le pouvoir des mots, il ne pouvait que réussir à combler la gourmandise de l'hindoue.  Il se colla contre l'hindoue, humant son odeur comme pour s'y imprégner, puis il posa un regard chaleureux à Yunon.

- Pour ce qui est des contrats,je suis l'un des rares devas à le faire, étant très proche des mortels. J'avoue avoir une préférence pour les rapports rapprochés et une certaine rancœur contre ceux et celle voulant m'utiliser comme arme. Cependant, je ne saurais te dire si ton souhait est réalisable ou non, du moins tant que tu ne l'auras pas formulé.

Savitra était curieux de savoir ce qui avait poussé Yuno à vouloir se faire passer pour une future fidèle, car pour lui il était certain qu'il s'agissait plus d'une excuse pour rencontrer un être divin et soumettre sa demande.

L'elfe semblait perplexe devant elles. Il s'assit en lotus.

Tu sembles être assez spéciale et je vais éclairer ta lanterne. Tout d'abord oui nous sommes plusieurs « Dieu », classé selon un ordre hiérarchique précis, ainsi je représente le plus jeune des Souverains, on pourrait l'assimiler aux Seigneurs du Moyen-Âge. Nous ne sommes pas les seuls êtres divin dans ce monde et nous nous sommes fixé des règles pour éviter de nous entre-tuer. Si tu n'en as jamais parlé c'est que dans ton monde il n'était soit pas nécessaire, soit pas existant. Oui, il existe des mondes où il n'existe qu'un dieu tout puissant, mais cela induit une fragilité immense si ce dieu est défaillant.

Dans son monde ? Comment pouvait-il savoir qu'elle venait d'un autre monde ? Et il parle de souverains ? Non, pas possible. Yuno était revenu dans le passé, ce qui signifiait que son monde était la copie exact de celui-ci. Il n'est pas possible qu'un si grand changement puisse avoir lieu entre les deux mondes. Impossible.

Liba vit la divinité se relever et l'effleurer du bout des doigts en murmurant quelque chose. Peut-être une formule magique. Toujours est-il que, à ce contact, elle sentit sa libido augmenter. Sa déception se transforma petit à petit en envie de relation charnelle. D'ailleurs, le deva se collait à elle, comme pour l'inciter à se libérer. Elle l'entendit parler à sa camarade derrière :

Pour ce qui est des contrats,je suis l'un des rares devas à le faire, étant très proche des mortels. J'avoue avoir une préférence pour les rapports rapprochés et une certaine rancœur contre ceux et celle voulant m'utiliser comme arme. Cependant, je ne saurais te dire si ton souhait est réalisable ou non, du moins tant que tu ne l'auras pas formulé.

Une préférence pour les rapports rapprochés... En entendant cela, toute résistance de Liba s'effondra et sa respiration devint rauque devant le désir. Elle souffla :

Deva, je veux que vous éteignez le feu entre mes jambes...

Disant cela, elle regarda la divinité droit dans les yeux. Ses seins commençaient à pointer à travers son uniforme de lycéenne, et son intimité commençait à sérieusement la démanger, sa culotte blanche devenant petit à petit plus humide.

Yuno n'entendit pas la réplique de son "amie". Elle l'avait juste entendu qu'il pourrait peut-être réaliser son vœu. Mais en serait-il capable ? C'était la question qu'elle se posait, mais il fallait qu'elle essaye.

Je veux que vous me rameniez Yuki. Je veux être avec lui pour toujours. C'est celui que j'aime. On s'était promis de rester ensemble.

Comme à chaque fois qu'elle parlait de lui, une larme coula le long de sa joue droite.

Yuki...

Le deva sentait que des deux, Yuno serait le cas le plus difficile, car pour la jeune hindoue il ne s'agissait que de l’assouvissement de pulsion naturelle, certes puissante et dévorante, mais quelque chose que Savitra pouvait aisément combler.  Pour ce qui était de la fille aux cheveux rose bonbon, il s'agissait d'une autre paire de manche, mais peut-être s'avançait-il sur la difficulté de la demande. Quoi qu'il en soit il allait s'occuper du désir naissant de l'invocatrice, écoutant avec une grande patience et de l'amour, la demande de cette mortelle. Le corps de la jeune femme était prêt à se faire ravager, mais pour Savitra le plaisir se devait d'aller petit à petit, quitte à en devenir une délicieuse torture.

- Avec joie maîtresse, mais il vous faudra vous plier à un de mes jeux par la suite.

De ses mains experte, il vint à déboutonner la chemise blanche, passant à quelques moment sur la poitrine de l'hindoue pour offrir de savoureux massage. Savitra fit apparaître une autre paires de bras, s'occupant  de titiller l'antre humide, sans pour autant défaire le tissus, caressant de temps à autre les cuisses. La demande de Yuno engendra un léger moment de paralysie du deva, qui vint à murmurer un mot et se diviser, l'un continuant de s'occuper de  Liba, l'autre se dirigent vers Yuno, le regard froid.

- Même si j'en avait les droits je ne pourrais le faire. As-tu la moindre idée du nombre de Yuki qui existe dans les mondes. Ramener un mort ou voler un Yuki dans un autre monde demande un long procédé de discussion, ceci pour éviter un déséquilibre. Je vais prendre un exemple concret. La Yuno qui existe dans ce monde, car désolé de te le dire mais je sens que tu n'est pas d'ici, venait à te rencontrer, que se passerait-il ?  Dans le meilleur des cas rien, mais dans le pire vous pourriez en venir à vous entre-tuer, amenant  deux âme répondant à l'identité de Yuno dans le monde des morts. Rien que cela suffirait à faire s’effondrer notre monde. Ceux qui utilisent la magie de renaissance, nommé par les mortel nécromancie, passent un pacte avec la Mort, ce qui permet de faire renaître partiellement les défunts. Il en est de même pour les médiums et j'en passe. Si je pouvais le faire cela demanderais un prix que tu ne serais à même de payer, même un être divin pourrait y perdre son statut et ses pouvoirs.

L'elfe posa ses mains sur les épaules de Yuno.

- Je ne pourrais te dire que je comprend ta douleur, car cela serait faux, cependant il te serait plus sain d'abandonner cette idée. Tu ne pourras jamais retrouver le Yuki que tu connaissais et je doute qu'il puisse être heureux s'il venait à apprendre que tu es prête à sacrifier ce qui t'es le plus précieux pour le ressusciter.

Savitra savait que la mortelle était en droit de le frapper, de relâcher tout son désespoir sur lui. Il venait de dire la vérité, une vérité qui faisait des ravage dans un cœur aveuglé par l'amour d'un seul et unique homme.

Pendant son monologue, Yuno vit que la divinité s'était faite pousser deux bras supplémentaires pour les glisser vers l'entre-jambes de Liba. Celle-ci étant de dos, la psychopathe ne pouvait pas deviner ce qu'il lui faisait faire exactement, mais étant donné les respirations rauques de la jeune fille, il ne pouvait pas y avoir de doutes possibles. Il lui faisait du bien. A vrai dire, Yuno s'en fichait totalement. Elle voulait juste qu'il réponde à ses questions. Et malgré son "occupation" à proximité de lui, il semblait l'écouter attentivement. Et c'est à ce moment que la fille aux cheveux roses crut halluciner. Il bougea légèrement les lèvres et... se divisa en deux ! Keuwâââ ? Elle écarquilla les yeux pendant une fraction de secondes, fixant celui qui s'avançait vers elle. Mais elle se reprit bien vite. Après tout, c'était un Dieu.

Alors qu'il se dirigeait vers elle, Yuno nota son regard froid. Voulait-il l'empêcher de revoir Yuki ? Allait-il devenir un ennemi ? Elle n'avait pas peur de lui. Seulement peur de ne jamais le retrouver. Il lui fit un grand discours, dont Yuno retint plusieurs choses. Premièrement, il n'avait pas la capacité de faire revivre Yuki. Lorsqu'il avait prononcé ces mots, la fille avait fait une grimace de mécontentement. Mais elle n'était pas désespérée, loin de là. Il lui expliqua ensuite qu'il était impossible de ramener un Yuki dans ce monde. Pas de problèmes ! Elle irait encore dans un autre monde, s'il le fallait ! A vrai dire, elle l'avait déjà fait.

Il avait ensuite posé une main sur son épaule, ce qui la fit se crisper. Il ne lui apportait aucune solution, et il se permettait ce genre de contact humiliant pour elle.

Je ne pourrais te dire que je comprend ta douleur, car cela serait faux, cependant il te serait plus sain d'abandonner cette idée. Tu ne pourras jamais retrouver le Yuki que tu connaissais et je doute qu'il puisse être heureux s'il venait à apprendre que tu es prête à sacrifier ce qui t'es le plus précieux pour le ressusciter.

A cela, elle ricana jaune, puis lui fit d'un ton sarcastique :

J'ai déjà sacrifié mes propres pouvoirs divins et mon statut pour le revoir... Pff !

Elle se dégagea brusquement, à moitié en colère. Elle savait qu'il était possible de le retrouver. Elle n'avait aucun avenir sinon. Plus rien. La seule promesse s'évaporerait. Et il n'en était pas question !! Finalement, elle n'avait pas vraiment besoin des pouvoirs de cet être qui se prenait pour un dieu. Elle lui fit sur un ton dur, ses yeux se colorant en rouge :

Tu ne veux pas ramener Yuki à moi ? Très bien, c'est moi qui irait à lui.

Elle pointa un doigt vers le plafond :

Je veux parler au Dieu ou à la Déesse de l'Espace et du Temps. En tant qu'aînée à ce poste, il me reviens de droit. Il ou elle me doit donc un service.

Plus aucun sentiment dans ses yeux, seulement une détermination sans bornes.


Liba, quant à elle, sentit son envie augmenter lorsque son Deva lui annonça :

Avec joie maîtresse, mais il vous faudra vous plier à un de mes jeux par la suite.
Tout ce que vous voudrez...

Il entreprit alors de déboutonner ses boutons de chemise, caressant par intermittence ses deux globes de chair qui la faisait rougir et la faisait expirer bruyamment. Perdue dans ces sensations divines, elle ne se rendit compte des deux bras supplémentaires de la divinité uniquement au moment où celles-ci commencèrent à s'occuper de son intimité à travers sa culotte. Elle tortilla légèrement le bassin pour ressentir au plus possible le contact. Elle ne pouvait plus tenir très longtemps, ou elle pensait qu'elle allait devenir folle de désir. Elle avait été très réceptive au sort du Deva et toutes ses inhibitions étaient tombées, la transformant en une affamée. Ses mains se baladèrent un peu partout sur le corps du Deva, jusqu'à s'arrêter sur son pagne cachant son pénis. Sans aucune honte, elle se mit à le caresser par-dessus son vêtement, comme il le faisait avec elle. Elle l'embrassa à pleine bouche, se baissant légèrement à cause de la différence de taille d'une vingtaine de centimètres, puis le supplia d'une voix rauque :

S'il vous plaît... Allez-y...

Ses attouchements se firent un peu plus pressants, et une de ses mains passa dans son pagne.

Le deva sentit tout la pression autour de Yuno, elle était en colère et même un aveugle pouvait  voir se sentiment s'imprégner dans les paroles qu'elle formula à la divinité, se moquant littéralement de son pouvoir actuel. Savitra le prit assez durement, il se savait bien moins puissants que ses aînés, ne tirant son épingle du jeu que par sa polyvalence dans les domaines. L'être divin  put admirer les yeux de la bien triste rêveuse.  Il savait qui était la personne qu'elle cherchait, mais il n'y avait aucune chance pour qu'elle puisse atteindre son but. Sa folie allait certainement la mener vers d'innombrables obstacles, ne pouvant que finir détruite par ses derniers.  Elle avait décidé une vie  de détresse et de rêverie. Savitra était tiraillé entre le fait de dire la vérité et taire la douleur qui lui tiraillait les entrailles en pensant à tout le malheur qu'elle allait devoir endurer par la suite. Sa faute ultime fut alors de  convoquer  Yukiteru sur le champs.

La divinité détourna le regard, ayant un visage triste, elle n'allait pas en sortir indemne. L'espace et le temps se déchirèrent, emportant Savitra et Yuno dans un espace qui allait être familier à cette dernière. Il s'agissait bien du domaine de la divinité de l'Espace et du Temps, mais le décors était très différent. Même s'il conservait son aspect circulaire, l'espace était à l'air libre. Des colonnes occasionnaient des ombres sur le salle de pierre où traînait des branchage, des restes de figure en marbre et aussi des armes tellement rouillées qu'elles pouvaient casser à sa moindre utilisation. Au centre de ce cercle de pierre, qui était suspendu dans le vide et entouré par des cascades, trônait deux pierres lumineuses, avec sur un siège luxueux, une humaine. On aurait put la qualifier ainsi si ses yeux et les cornes à l'arrière de son crâne ne démontrait pas une nature toute autre. Le regard de la maîtresse des lieux n'était pas des plus agréable et sa colère était bien supérieur à celle de Yuno, cette dernière pouvant constater qu'elle ne pouvait ni bouger, ni parler. La déesse poussa un profond soupir d'agacement et fixa Savitra.

- Je te serais reconnaissant de bien vouloir nous laisser toute les deux, nous avons beaucoups de chose à nous dire … en privé.

Le deva ne cherchait pas à comprendre, il savait que cette femme pouvait postuler au poste de Yujiteru, elle avait la puissance et le charisme nécessaire. En un clignement de cil il retourna après de la jeune hindoue,  laissant Yuno avec la déesse. Cette dernière fit un geste de la main et laissa enfin Yuno libre de parler, cependant elle n'eut pas l'opportunité d'en placer une la divine créature commençant les hostilités.

- Tu te permets en premier lieu de déranger de ta présence. Depuis que tu es arrivée j'ai constamment eu les yeux rivés sur toi. Deus a toujours été trop … aimable, avec les participants de ce jeu stupide. Tu pensais être retournée dans le passé ?

La déesse eut à la fin de cette phrase un ricanement qui se voulait moqueur et extrêmement blessant.

- Ne croit pas qu'il soit aussi facile, même pour Deus, de jouer si facilement avec le destin et ses innombrables échéances. La preuve la plus flagrante étant que ce n'est pas Deus qui est devant toi, mais moi.  En second lieu tu t'amuses à penser qu'une demande comme la tienne doit être exhaussé ? Sous prétexte que tu étais une ancienne déesse ?  Une petite gamine égoïste, qui n'a même pas eu conscience de torturer son propre amant, qui ne pense qu'à en faire sa chose, son jouet, et qui après va  convoquer ma personne pour retrouver son … Yuki chéri.

Au moment de prononcer le prénom de l'homme que Yuno cherchait, la déesse prit l'expression et le ton amoureux que Yuno aurait certainement employé en le retrouvant.  La déesse gardait son expression colérique, mais on pouvait voir un sourire narquois, prenant un malin plaisir à garder Yuno immobile. Cette pauvre créature ne pouvait rien faire ici, elle était sur le domaine de la déesse, là où elle avait tout les droit, y comprit la tuer ou bien pire.

- Sache que je ne donnerais jamais mon approbation pour te céder mon poste, tout comme il ne t'est pas autorisé à me le prendre sous prétexte d'une quelconque ancienneté. Ici tu n'es rien à mes yeux. Une mortelle serait certainement plus intéressante que toi, qui ne fait que te morfondre dans ton impuissance. Tu convoques les dieux et pourtant tu n'es pas fichu d'essayer d'apprendre la magie de la renaissance  par tes propres moyens. Je ne comprends toujours pas pourquoi un des Deus c'est permit de te laissser ce statut, tu n'as aucune force si ce n'est ton fanatisme à harceler un mortel pour le faire tiens, quitte à lui briser l'esprit.  Une pourriture comme toi aurait dû mourir dès la naissance, tu fais honte aux dieux. C'est une bonne chose de ne plus posséder tes pouvoirs.

Yuno se sentit enlacer par des chaines, l'obligeant à se mettre à genoux. Si elle avait trop résisté ses jambes auraient put être cassé sous la force des chaines.  La déesse bougea enfin de son  trône, se rapprochant  de Yuno, le regard haineux.  Les chaînes ne lâcheraient pas Yuno, elles pouvaient contenir la fureur de la déesse alors une ex-déesse n'était rien à côté.

- Maintenant que je t'ai fait la leçon, tu vas pouvoir me traiter de tout les noms et me supplier de te redonner ton Yuki chéri. Suivant ce que tu diras je réfléchirais quand à la punition que tu recevras pour m'avoir importunée de manière aussi vulgaire. A propos, tu vas me nommer Maîtresse Tempus, pas autrement.

Yuno  ne pouvait savoir qu'il s'agissait d'une divinité majeur, s'étant prêté au jeu pour aider Yukiteru. Le seul soucie était que cette divinité avait tendance à utiliser des moyens expéditive, il était étonnant que l'Histoire ne se rappel plus de son identité.

Apparence de la déesse : http://www.donmai.us/posts/147731?tags=throne

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Pendant ce temps Savitra était retourné auprès de l'hindoue, se fondant dans son double qui était légèrement excité. On ne pouvait être égaux quand on été une divinité ayant connu plusieurs vies mortelles de débauche.  Le deva laissa la jeune mortelle tenter d'exciter l'être divin, qui annula sa nature divine, pour être aussi vulnérable, sexuellement parlant, qu'un simple mortel. Cela ne retirait en rien son endurance à ce type d'effort.

Sous les supplications de Liba, Asvitra n'eut d'autre choix que de passer à l'étape suivante, entamant de déshabiller totalement la jeune fleur, léchant et passant ses doigts aux nombreux zones découvertes et sensible, finissant par le tissu cachant l'intimité qui l'avait transformé en une véritable éponge. Savitra vint à murmurer quelque mot, apaisant légèrement le désir, suffisamment pour la rendre folle de désir, mais pas assez pour éviter que le désir ne brise son esprit d'humaine et en faire une créature pouvant surpasser les succubes. Maîtriser les mots étaient dangereux quand mal utilisé et même lui avait encore quelque progrès à faire la-dessus. Une fois la mortelle dévêtue, il prononça d'autre mot et là Liba fut surprise de voir devant-elle son propre corps. Savitra parla avec le voix de Liba. Il savait que malgré l’excitation qui ravageait son esprit, elle pourrait entendre et comprendre

- Je me suis permit de changer nos corps, Tu as goûté au plaisir des femmes et j'ai pensé que goûter à ceux des hommes serait instructif. Surtout pour séduire le deva que tu voulais invoquer. Je te confère le pouvoir d'user des mots pour  me faire subir tout ce que ton esprit lubrique pourra inventer. Tue moi et je retourne dans mon corps, étant donc celle qui meurt faute de  pouvoir rejoindre ton corps.  Satisfaire sa faim sur une divinité n'est pas donné à tous. Cela se terminera quand tu n'auras plus faim.

Savitra se mit à mouvoir la main pour  astiquer le membre qui avait prit rapidement du volume. Lui aussi sentait la mouille venir sous l'idée  de se faire prendre sauvagement par cette hindoue qui allait savoir user de cette opportunité pour réaliser tout ses fantasmes, même celle dont elle était incapable en tant que femme.

[HRP : Je crois que tu as fait un amalgame entre l'endroit où se retrouvent Deus et Yukiteru quand ils sont seuls, et l'endroit où se réunissent les 12 porteurs de journaux... Il faudrait que je revoie l'anime car selon mes souvenirs c'est ce dernier endroit qui est circulaire, mais à l'air libre. Au pire c'est pas le plus important X_X]

A peine eut-elle prononcé ces mots qu'elle se sentit transportée. Un vieux souvenir remontant de l'époque où elle était encore sur son monde natal... Comme lorsque Deus les convoquaient ! Son appel avait été entendu ! Elle se retrouva dans le domaine de Deus, qui avait un peu changé d'aspect. Il était maintenant à l'air libre, et des colonnes trônaient un peu partout, où il y avait accroché des armes et des visages en pierre. Enfin, ce qu'il en restait... Les visages étaient presque détruits, et les armes tellement rouillées qu'on pourrait plus en faire quoi que ce soit. L'endroit était devenu assez sinistre aux yeux de Yuno, même si elle n'y pensait pas vraiment. Son appel avait été entendu ! Elle touchait enfin son but du bout de ses doigts ! Le fauteuil de Deus était maintenant entouré par deux pierres lumineuses. Et la surprise de l'humaine fut assez grande lorsqu'elle s’aperçut qu'elle ne reconnaissait pas le visage du successeur du dieu. Déjà, elle n'était pas humaine, car elle avait des assez longues cornes. Il aurait pu s'agir d'une espèce semblable à celle de l'ancien dieu, puisque leurs cornes avaient sensiblement la même apparence, mais la femme sur le fauteuil ressemblait à une humaine, malgré ces protubérances. Elle essaya de tourner la tête, mais sans succès. Elle n'arrivait pas à bouger d'un poil ! Et encore moins à parler ! Pourtant...

Je te serais reconnaissant de bien vouloir nous laisser toute les deux, nous avons beaucoups de chose à nous dire … en privé.

Elle s'adressait à la créature divine qui l'avait amenée ici. Yuno vit du coin de l’œil qu'il disparut aussitôt, avant que la nouvelle déesse du Temps et de l'Espace fasse un geste de la main et commence à lui parler :

Tu te permets en premier lieu de déranger de ta présence. Depuis que tu es arrivée j'ai constamment eu les yeux rivés sur toi. Deus a toujours été trop … aimable, avec les participants de ce jeu stupide. Tu pensais être retournée dans le passé ?

Depuis... qu'elle était arrivée ? Elle était arrivée sur ce monde bien avant l'intronisation du nouveau dieu du Temps et de l'Espace. Avait-elle été déesse d'un autre secteur, avant de passer à celui-ci ? Deus avait-il changé son mode de recrutement à cause d'elle ? Et qu'est-ce qu'il a pu arriver à Yukiteru donc pour qu'il meure comme cela ? La déesse rit méchamment et Yuno commença à prendre peur. Allait-elle vraiment accéder à sa demande ? Ou alors elle voulait juste se moquer d'une pauvre humaine ?

Ne croit pas qu'il soit aussi facile, même pour Deus, de jouer si facilement avec le destin et ses innombrables échéances. La preuve la plus flagrante étant que ce n'est pas Deus qui est devant toi, mais moi.  En second lieu tu t'amuses à penser qu'une demande comme la tienne doit être exhaussé ? Sous prétexte que tu étais une ancienne déesse ?  Une petite gamine égoïste, qui n'a même pas eu conscience de torturer son propre amant, qui ne pense qu'à en faire sa chose, son jouet, et qui après va  convoquer ma personne pour retrouver son … Yuki chéri.

Elle se fichait totalement de son titre de déesse de machin-chose, et l'avait sacrifié volontiers contre la chance de pouvoir retrouver Yuki. Yuki... Avec cette réplique, il y avait déjà très peu de chances pour qu'elle accède à sa requête. Elle lâcha, croyant toujours être dans l'incapacité de parler :

Je veux juste Yuki...

L'ignorant superbement, elle continua :

Sache que je ne donnerais jamais mon approbation pour te céder mon poste, tout comme il ne t'est pas autorisé à me le prendre sous prétexte d'une quelconque ancienneté.

Elle entendit le reste, mais le compris pas. Tout son être était chamboulé par cette annonce. Elle ne reverrait donc jamais Yuki... Elle était privée de lui à jamais... Yuki... Pourquoi ? Il lui avait promis... Elle lui avait promis... Son seul espoir... Yuki...

Elle se sentit brutalement tomber, puis elle entendit la déesse parler, mais cela sonnait comme de la musique à ses oreilles. Elle ne voulait plus rien entendre. D'ailleurs, entendait-elle encore vraiment ? Ses yeux étaient vides, sa bouche entr'ouverte, comme paralysée par le désespoir. Vivre n'avait plus aucune importance. Elle ne reverrait jamais Yuki. Yuki... Elle commença une longue et douloureuse litanie :

Yuki... Désolée... Yuki... Désolée... Yuki...

Comme en transe, elle se balança au rythme de ses paroles tantôt sur une jambe, tantôt sur l'autre. Son regard était rivé sur le sol, la tête baissée, bras le long du corps, fesses contre ses talons, répétant inlassablement les mêmes mots.

Désolée... Yuki... Désolée... Yuki...

Ne plus jamais revoir Yuki. Sa vie était désormais achevée.


Deux hommes étaient assis sur une espèce de fauteuil. Un brun et un aux cheveux blancs, tout deux adolescents. Ils se trouvaient à l'intérieur d'une espèce de boule, en train de regarder un écran géant.

Intéressant...
On dirait une véritable fanatique. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit de la même personne.
Sauf que la nôtre m'obéit au doigt et à l’œil depuis...
Que compte-tu faire ?
Je ne vais pas la laisser se suicider. Il faut lui apprendre à vivre sans moi.


Liba était tellement excitée qu'elle ne se rendit même pas compte qu'un des deux Divas s'était évaporé en compagnie de Yuno. Elle vit seulement qu'il la déshabilla lentement et sensuellement, en profitant pour effleurer son corps de ses doigts, arrachant des soupirs de contentement de la part de la jeune femme. Elle essayait de se coller le plus possible à lui pour que ces contacts soient le plus long possible. Lorsqu'il lui enleva sa jupe, elle faillit lui prendre sa main et le forcer à la toucher, mais elle réussit par on ne sait quel miracle à se retenir. Son corps désirait bien plus, et son esprit était tout orienté vers le plaisir, mais le Diva semblait ne pas vouloir l'apaiser dès maintenant. Et lorsqu'il lui enleva l'espèce de chiffon trempé qu'il restait à la place de sa culotte blanche, sa respiration s’accéléra encore une fois, sentant que cela allait enfin commencer. Elle le vit remuer des lèvres, sans pouvoir entendre ce qu'il disait. Tout se brouilla devant elle, et durant une fraction de secondes elle ne vit plus rien. Mais elle n'eut même pas le temps de s'inquiéter. Ce fut plutôt ce qu'elle vit ensuite qui l'étonna. Elle vit son propre corps devant elle, brûlant de désir. De son point de vue, elle était assez grande, et ce fut en regardant son nouveau corps qu'elle comprit. Il avait transposé les corps.

Je me suis permit de changer nos corps, Tu as goûté au plaisir des femmes et j'ai pensé que goûter à ceux des hommes serait instructif. Surtout pour séduire le deva que tu voulais invoquer. Je te confère le pouvoir d'user des mots pour  me faire subir tout ce que ton esprit lubrique pourra inventer. Tue moi et je retourne dans mon corps, étant donc celle qui meurt faute de  pouvoir rejoindre ton corps.  Satisfaire sa faim sur une divinité n'est pas donné à tous. Cela se terminera quand tu n'auras plus faim.

Elle ne comprit pas vraiment l'intérêt de la fin de sa tirade, mais le début... Oh que oui, elle allait en profiter ! D'ailleurs, elle put voir son corps en dehors de sa conscience s'animer et lui titiller sa verge. Liba poussa un long soupir de plaisir, totalement obnubilée par cette toute nouvelle sensation. Ce fut alors son instinct qui anima son corps. Sans ménagement, elle retourna son Deva et le poussa contre le mur. Elle s'avança, pénis en main, tira le fessier du corps de femme en face d'elle pour qu'il se baisse et qu'elle puisse être à la même hauteur au niveau des hanches, avant de s'enfoncer lentement dans son vagin, relâchant un gros soupir de soulagement. Sa voix était celle du Deva : une voix d'homme. Durant cette première pénétration, lente et douce, sa libido était au maximum, et elle savourait pleinement cette prise de possession tout en apprivoisant ce nouveau mode de rapport sexuel. Cela dura au moins une vingtaine de secondes, car elle voulait savourer chaque centimètre, chaque millimètre de bite qui rentrait. Elle resta aussi un petit moment, totalement enfoncée, se délectant de cette position où elle se dominait totalement. Car elle avait l'impression de se baiser elle-même. Puis ses instincts primaux reprirent le dessus, et sa libido en demanda beaucoup plus. Mue alors par son désir, elle se mit à mouvoir ses hanches le plus rapidement possible. Elle se limait carrément. Chaque nouvelle pénétration apportait un nouveau râle de plaisir. Aucune finesse dans ce rapport, juste de la bestialité, pure et dure. Il fallait qu'elle soulage cette envie, et le plus vite possible. Pour accélérer encore le rapport, elle prit les hanches du Deva et accompagna ses propres mouvements de hanches. Elle pouvait être aux anges ou en enfer, peu importait. Elle était en train de baiser.

Durant plusieurs minutes, elle se démena, avant de sentir que quelque chose arrivait. Elle allait jouir, elle le ressentait au plus profond de son nouveau corps. Elle accéléra encore la cadence qu'elle croyait au maximum, puis se déchargea de tout son sperme au fond de ce corps, ressentant son pénis gonfler à chaque nouveau jet. Elle continua la pénétration pendant son orgasme, mais un peu plus lentement, criant presque son plaisir. Si cet endroit n'avait pas été désert, on aurait pu l'entendre à plusieurs classes autour de celle-ci. Elle resta ensuite dans elle, dans son propre corps, apaisée. Son sexe ne dégrossissait pas, certainement à cause de la nature divine de ce corps. Liba n'était pas repue. Elle était... apaisée. Elle pouvait enfin recommencer à penser normalement. Elle caressa le ventre du corps en face d'elle, toujours de dos, et lui fit :

Désolée, j'en avais besoin...

Elle le retourna et l'embrassa langoureusement.

Maintenant, on va pouvoir commencer...