«
Le contrat est bien en ordre, j’espère ? -
B-Bien sûr, je… J’ai encore tout vérifié ce matin, Maîtresse... -
Je ne tolèrerai aucune erreur, vérifie encore. -
D’a... D’accord, Maî… Maîtresse… -
Et toi, ma belle, continue à me lécher, tu te débrouilles très bien... »
Pour seule réponse, la neko émit un miaulement silencieux, avant de retourner plonger sa langue sous la robe de sa Maîtresse, s’attaquant à son intimité, posant le creux de son menton dans la culotte de sa Maîtresse, culotte que cette dernière avait légèrement abaissé, afin de pouvoir justement permettre à sa petite esclave de s’y attaquer. Tournant la tête, un verre de sang dans la main, Mélinda observa la silhouette élégante de son avocate,
Marina. Marina avait été détectée durant son enfance avec un QI de 140. C’était une fille surdouée, qui avait l’avantage d’être la fille d’une esclave de Mélinda, ce qui, de facto, en faisait donc son esclave. Comme certains esclaves de la redoutable et délicieuse vampire, Marina avait subi un traitement à part, car elle n’avait pas été élevée en vue d’être une prostituée, mais en vue de représenter et d’assister, juridiquement parlant, Mélinda Warren, sa Maîtresse, mère, et amante. Elle avait fait des études de droit à l’académie juridique d’Ashnard, et avait appris le droit nexusien, tekhan, ashnardien, ainsi que le droit terrien, notamment japonais. Mélinda avait initialement espéré faire d’elle une juge, mais elle avait échoué, quand on lui avait poliment rappelé que, un magistrat étant indépendant, Marina ne pourrait jamais y prétendre, étant elle-même esclave, à moins que Mélinda ne réponse à sa belle juriste.
À défaut, Marina était devenue son avocate, un fait assez unique au sein du barreau ashnardien, où les esclaves étaient plutôt des secrétaires. Marina avait son cabinet dans les murs de Mélinda, et était l’avocate exclusive et unique de Mélinda, qui la récompensait en la sodomisant, et en lui bourrant joyeusement le cul. Timide et effacée devant sa Maîtresse, la belle avocate sortait les griffes devant les contractants de Mélinda, et avait eu pour tâche de rédiger la convention de vente portant sur un objet figurant dans une caisse, dans les cales du vaisseau.
Tout dans cette affaire était exceptionnel, et remontait à il y a plusieurs mois, lorsque Mélinda, par le biais d’Alice Korvander et de Sylvandell, avait fait l’acquisition d’une étrange créature : Theorem. Le Terranide était devenu son esclave, mais avait réussi à s’enfuir du harem, bénéficiant probablement d’une complicité extérieure. Mélinda avait formulé une déclaration de sinistre auprès de son assureur, et une plainte auprès des pouvoirs publics. Les Ashnardiens n’avaient toutefois pas réussi à retrouver Theorem, jusqu’à il y a une ou deux semaines, où Mélinda avait reçu une lettre de l’administration pénitentiaire, l’enjoignant à se rendre à la prison impériale du Palais, afin d’inspecter un détenu. Le Terranide avait été capturé par les Ashnardiens à proximité, sans être en mesure de fournir une pièce d’identité attestant qu’il était un citoyen, ou un individu étranger disposant de la libre disposition de son corps. L’enquête menée par les Ashnardiens avait permis de remonter jusqu’à Mélinda, qui avait confirmé que son esclave était à elle.
Elle avait récupéré Theorem, et, il y a à peine une semaine, elle avait reçu une curieuse demande de la part de la dirigeante d’un pays qui avait été brièvement en guerre contre l’Empire : Inferis. Ishtar Naviento, la dragonne noire, demandait la possibilité d’un entretien commercial en pleine mer, pour pouvoir acheter Theorem, monnayant une «
forte somme ». Mélinda n’avait pas pour habitude de vendre ses esclaves, mais elle ne voyait plus vraiment quoi faire de Theorem. En s’étant enfui de son harem, il n’était pas un homme digne de confiance, et elle avait donc décidé d’accepter cette demande. Mélinda avait rejoint une péniche commerciale, et l’entrevue avait été organisée à proximité d’un fort maritime ashnardien, capable de venir rapidement les défendre, si jamais les marchands devaient être attaqués.
La porte de sa cabine s’ouvrit alors, après qu’on eut tapoté contre cette dernière. Mélinda vit la mercenaire qu’elle avait engagé pour sa défense personnelle,
Maksimnova, entrer. À la mode des sorceleurs, la guerrière-mage, partiellement nue, portait son épée dans son dos. Elle appartenait à une guilde, et avait été affectée à la protection de leur cliente.
«
Le Czarina Tiamat est en vue, noble dame. -
Fort bien. Assure-toi qu’on amène le colis de la cale. Marina, attends-moi sur le pont. »
Marina récupéra ses papiers en hochant la tête respectueusement, puis sortit. Elle rejoignit le pont, et Mélinda s’accorda encore cinq minutes, le temps de jouir dans la bouche de la neko, avant de la laisser se reposer.
Les marins du navire remirent la cargaison aux femmes d’Ishtar, et Mélinda monta sans crainte sur le navire impressionnant de la souveraine d’Inferis. Maksimnova et Marina la suivaient, Marina tenant contre sa poitrine et son tailleur très moulant le contrat, restant près de sa Maîtresse. Les trois femmes se retrouvèrent rapidement dans la cabine personnelle d’Ishtar. Une appétissante créature sexuelle, qui offrit à Mélinda un siège. Cette dernière s’assit sur le fauteuil, croisant les jambes, un sourire ravi sur les lèvres, ses beaux yeux verts émeraude dévisageant cette forte femme, qui avait osé défier l’Empire.
«
Bienvenue à bord du Czarina Tiamat, Melinda Warren. Je vois que vous avez apportez la cargaison que je désir tant. Il n'a pas dût être facile à attraper... On m'a dit qu'il avait fondé une ville, alors cette cargaison doit avoir beaucoup d'importance. Mais avant de parler argent et négociations, je souhaiterais voir l'état de ce bien... »
Mélinda esquissa un sourire, et fit signe à Marina de s’approcher, et de lui tendre le formulaire médical. Méinda le prit, et le déposa sur la table basse.
«
Marina est mon avocate. Je préfère faire confiance à sa douce voix de velours en ce qui concerne le droit. Au regard des sommes engagés, vous comprendrez que le recours à une avocate me semblait aller de soi pour avaliser cette transaction. »
Marina s’éclaircit la gorge, et parla rapidement, légèrement déstabilisée. On ne pouvait pas le voir, mais on pouvait le sentir : elle mouillait. Sous son étroit tailleur, elle portait une ceinture avec des godes, qui s’enfonçaient lentement en elle. Un plaisir pervers que Mélinda utilisait, tout simplement.
«
En vertu des règles applicable sen matière de contrat de vente, expliqua-t-elle,
et dans la mesure où la vente s’analyse comme le transfert de propriété d’un bien d’une personne à une autre, afin d’éviter les escroqueries, la loi impose un diagnostic médical complet, réalisé par un expert, tiers aux deux parties. J’ai déposé ici son rapport succinct, le résumé, et vous avez... Ici... Son expertise. »
Elle déposa devant Ishtar un dossier un peu plus volumineux, décrivant en détail Theorem, avec des photographies, des mesures, des calculs biométriques, et de longues observations, notamment des tests pour déterminer d’éventuelles pathologies, les vices cachés.
«
Vous avez naturellement le droit d’ouvrir le coffre pour vous assurer que le bien est conforme à ce que nous vous avons indiqué. »
Mélinda sortit une clef noire, et la déposa sur la table.
«
Ce sont vos femmes qui ont le bien, il me paraît logique qu’elles l’ouvrent. La caisse vous est offerte, après tout. »