Il fait froid... pas tant que ça finalement.. [Elianne Roy]

Quelle belle journée même si le froid de l'hiver mordait fortement toutes personnes se trouvant dehors la nuit. Pourtant les journées étaient douces, sans soucis, il ne pleuvait pas depuis une semaine et heureusement pour les personnes qui comptent rester actives même en hiver.  Régis a profitait de cette journée pour observer le ciel et les nuages tout seul car il était un peu blasé de sa situation actuelle. Il était difficile pour lui de trouver un emploi quand les entrepreneurs apprenaient qu'il a fait de la prison, après tout qui voudrais risquer d'embaucher un taulard? Surement peu de personne... Régis pouvait le comprendre mais ça lui chagrinait le moral de savoir qu'il arriverai peut être jamais à s'en sortir... Il soupirait en continuant de marcher, il ne faisait pas attention à tout ce qui se passait autour de lui pour ne pas qu'il soit tentés par toute les jolies choses autour de lui qu'il ne pouvait pas se payer.

Ne regarde pas... ça ne sert à rien.

Tout ce qu'il avait dans son sac c'était juste deux ou trois affaires de rechange, un peu d'argent et quelques produits d'hygiène rapides. Il n'était pas fier de son bagage actuel mais une seule chose lui remontait le moral: une petite photo dans la poche de son jeans. Cette photo était son plus grand trésor car, c'était une chose qui lui tenait vraiment à cœur. Le fils qu'il avait perdu mais Régis avait l'espoir de retrouver sa trace et de le revoir un jour, oui il y plaçait toute sa hargne de vivre! Il la regardait un instant en s'asseyant un peu à l'écart du quartier résidentiel qu'il avait dut traverser pour rejoindre un quartier moins riche et plus.. bon-enfant. Il avait quitté la prison hier à peine et ne savait pas encore quoi faire ni penser, tout se bousculait dans sa tête sur ce qu'il devrait faire pour s'en sortir.

Tout était dur en sortant de prison bien qu'il n'ai pas fait quelque chose de grave. Régis n'avait tué personne et n'a jamais vraiment représenté un danger pour la société alors il avait encore des chance de s'en sortir mais.. le manque de diplôme l'enfoncait encore un peu plus. Son CV serait très mince enfin... si il trouvait le moyen de l'écrire et de le photocopier mais ce n'était pas chose faite. Il posait ses coudes sur ses cuisses en se penchant en avant dans le but de se frotter le visage afin de se détendre et reprendre son calme avant que la nuit tombe.

Régis se redressait et s'étirait d'un coup en étendant ses bras grand en arrière. Il souriait en se disant qu'il fallait PO-SI-TI-VER! C'était dur mais il essayerai en tout cas! Il se levait en reposant son sac sur une épaule.

L'hiver était arrivé, avec son temps froid et sec, une combinaison qui rendait les déplacements en extérieur semblables à des corvées, surtout pour Elianne qui était frileuse. En conséquence, elle portait un gros pull, des gants, un bonnet, et une écharpe alors qu'elle sortait du lycée pour rentrer chez elle, en marchant assez vite pour se réchauffer. Diantre qu'elle n'aimait pas l'hiver. Encore la neige était supportable, car quand il neigeait cela signifiait qu'il ne faisait pas si froid que ça, mais là malgré le Soleil, le froid la harcelait quand même.

Brrrr...vivement que je sois rentrée à la maison. Se murmura-t-elle à elle même.

Son trajet vers son appartement la faisait passer par le parc, ce qui était plus agréable que le centre-ville qui était en général blindé de monde, et moins agréable à traverser qu'un endroit où l'on pouvait trouver un peu de végétation. Elle marchait sur un large sentier fait avec du sable bien compressé, qui ne se disloquait donc pas, et sur ses côtés il y avait des bancs ainsi que des buissons, puis des arbres, sans oublier la traditionnelle verdure de l'herbe.
Son trajet se déroula sans encombre, jusqu'à ce qu'elle ne voie un peu au loin sur un des bancs une personne qui l'interpella. Il se tenait le visage entre ses mains, et ne semblait pas habillé très chaudement alors qu'on  se trouvait en plein hiver. Bon...le fait que ce mec soit canon y était aussi grandement pour quelque chose, son look était original, et il avait une musculature assez facile à deviner. Par contre allait-il bien ? La jeune lycéenne avait l'impression qu'il semblait perdu, et contrairement à beaucoup de gens, elle n'était pas du genre à ne pas se soucier d'autrui. Peut-être que ce n'était pas ses affaires, mais elle s'approcha alors de lui.

Bonjour. Excusez moi de vous déranger, mais je vous regardait et vous semblez perdu, je peux peut-être vous aider ?

Régis s'était redressé sans se rendre compte qu'une personne lui parlait. Et au vu du ton de la voix qui était plutôt claire et douce c'était une jeune femme qui s'adressait à lui. Le jeune homme espérait ne pas lui avoir fait de mal avec le coup vif de ses bras lorsqu'il s'est étiré en se relevant comme un fou précipité. Il regarde droit devant lui et la cherche du regard mais il baisse un peu la tête et voit une jeune femme portant une très mignon petit uniforme de lycéenne japonaise. Bien que la minijupe ne soit pas vraiment utile en hiver, les directeur de lycée et collège devrait proposer des habits bien plus chaud en hiver.. Il abaisse un peu son regard vers son visage qui est vingt centimètres en dessous du sien. Elle était plus petite que Régis mais heureusement en y pensant, elle semblait être dans la moyenne de taille d'une femme de son age pensait-il. Il sortait de ses pensées pour lui répondre lui souriant doucement.

Oh ne vous inquiétez pas ravissante demoiselle je ne suis pas perdu... Enfin.. pas physiquement on va dire. Mais merci de vous en faire pour moi c'est charmant, mais je ne tiens pas à vous retenir davantage dans ce froid.

Régis continuait de lui sourire pour qu'elle se sente à l'aise en face de lui, comment ne pas vouloir qu'une mignonne jeune femme ne s'écarte pas de soi surtout quand on en a plus vu un depuis des années. Il la contemplait comme la douce créature qu'elle avait l'air d’être. Pour lui voir une femme est un grand soulagement et une joie extrême. Il aurait tellement envie de toucher , d'embrasser et.. Il se secoue un peu la tête pour ne plus y penser car il risquerai de souffrir pour rien. Il pose son dos sur le banc en se disant que la nuit devenait de plus en fraîche et qu'il serait difficile de dormir dehors mais il ne voyait aucun endroit où il serait au chaud et où il ne risquerai pas d'être viré à grands coups de pompes aux fesses.

Il se demandait quand même pourquoi cette jeune fille s'était arrêtée pour lui parler.. Peut être qu'elle voulait s’assoit ou qu'elle avait besoin d'un renseignement. Régis serait surement le pire guide du monde car il ne connaissait pas du tout les environs..

Froid il faisait en effet, c'était d'ailleurs pour ça qu'Elianne avait été interpellée par le fait que ce jeune homme ne portait pas spécialement d'habits chauds. Ceci, couplé au fait qu'il avait un sac à dos et restait assis sur ce banc sans savoir quoi faire d'autre, lui faisait penser qu'il devait s'agir d'un sans abri. Elianne n'avait pas pour habitude d'inviter n'importe qui à dormir chez elle, mais parfois...et bien tout le monde peut avoir un petit accès de folie n'est-ce pas ? Le look de cet homme était d'ailleurs pour le moins intriguant, et pourtant il était tout ce qu'il y avait de plus poli et courtois comme personne, comme quoi l'habit ne fait bel et bien pas le moine.
Soyons honnête, Elianne s'était certes intéressée à lui car il semblait un peu perdu, mais aussi et surtout car ce jeune homme venait de lui taper dans l'oeil. Il était craquant tout simplement, une sorte de bad boy en apparence mais avec des manières courtoises, c'était comme avoir le beurre et l'argent du beurre.

Et bien...je sais que c'est un peu présomptueux de ma part, mais à vous voir assis par ce froid et sans manteau, j'ai eu l'impression que vous n'avez pas de toit où dormir cette nuit je me trompe ? Vous savez ils prévoient des températures sacrément négatives pour ce soir, il ne fera pas bon d'être dans les rues.

Ce qui en plus était vrai, les derniers bulletins météo prévoyaient de grandes vagues de froid pour les prochains jours, il y avait eu beaucoup de reportages à la télévision concernant les refuges d'urgence pour les sans abris, notamment sur le fait qu'il n'y aurait pas de place pour tout le monde. Alors bon, c'était probablement un peu égoïste de la part d'Elianne de chercher à abriter uniquement un joli garçon, mais il y avait d'un autre côté la bonne intention pour le compenser.

Vous m'avez pas l'air d'être quelqu'un de dangereux, et j'ai de la place chez moi...si vous voulez je peux vous offrir un abri au moins pour cette nuit, histoire que vous ne soyez pas dehors. Je sais que ça doit vous paraître probablement un peu fou mais...disons que ce serait ma bonne action du jour ?

Elle le gratifia alors d'un joli sourire. Elle n'allait pas le forcer à quoi que ce soit de toutes manières.

La jeune femme dont il ignorait le nom restait toujours devant lui même après ce que lui avait dit Régis. En parlant de la fraîcheur de la nuit tombante Régis ressentait la chair de poule sur sa peau, oui il aurait surement très froid cette nuit car il n'avait pas de pull mais peut être un petit plaid dans son sac ce qui n'était pas sûr... Tandis qu'elle semblait dans sa réflexion Régis posait son sac entre ses pieds en regardant la jeune femme qui ne se doutait peut être pas de la situation de Régis. En tout cas c'était surement pour sa belle gueule qu'elle restait aux coté d'un homme alors qu'elle devait se gelée! Cette pensée le faisait grandement sourire car mine de rien elle aussi était mignonne et il n'y avait que son visage malicieux qui était charmant, le reste du corps de la jeune femme était tout aussi agréable même si les détails de sa silhouette étaient cachés par son épais manteau.

Ah.. En l'écoutant Régis se disait que la mignonnette était rapide à la jugeote car elle semblait avoir deviner qu'il dormirai dans la rue ce soir. Et surement aussi qu'il était actuellement un sans domicile fixe. Des températures négatives.. Régis n'en avait pas eu vent mais il n'avait pas besoin de regarder la météo pour le savoir il suffisait de le deviner grâce à plusieurs facteurs comme la saison et le temps des derniers jours mais aussi l'humidité de la journée. Il lui répond avec un sourire emprunt d'une séduisante franchise, n'ayant pas honte de sa situation devant elle.

Vous ne vous êtes pas trompée mais ce n'est pas grave, je trouverai bien un moyen de résoudre ce problème. Franchement.. je dois dire que votre invitation est très tentante... Mais je m'en voudrai de devoir vous obliger à vous décarcassez pour moi comme ça au dernier moment. En tout cas vous êtes adorable de me proposer un toit pour la nuit, j'accepte volontiers beauté!

Son sourire n'était qu'un encouragement à la suivre, elle devait surement jouer avec lui car il existe un sourire pour tiut type de situation. Et là celui là l’entraînait à se lever ce qu'il fit en attendant qu'elle le guide n'oubliant pas de prendre son sac par terre.

Beauté hum ? Son intuition ne l'avait donc pas trompée, ce joli jeune homme était donc bien un sans abri. Tant mieux d'un certain côté, Elianne aurait eu l'air bien idiote à affirmer une telle chose à quelqu'un n'étant pas dans le besoin, mais il y avait effectivement certains signes qui ne trompaient pas.
Elianne n'était effectivement pas indifférente au charme qui se dégageait de ce jeune homme, et il semblait que c'était chose réciproque. Il l'avait appelée beauté, et Elianne avait bien remarquée qu'il la regardait de façon très détaillée, même si ses habits d'hivers masquaient une bonne partie de ses formes. Elle portait toutefois sa mini-jupe réglementaire, et de longs collants en coton pour se protéger les jambes du froid, mais de fait la mini-jupe d'écolière était un fantasme pour beaucoup d'hommes, et peut-être même pour lui aussi ?
Il se leva donc, un sourire illuminant son visage, tandis qu'Elianne lui fit donc signe de la suivre jusque chez elle. C'était donc décidé, elle ne laisserait pas ce joli garçon dormir dehors, par le froid que les autorités annonçaient, il serait bien mieux dans un intérieur chauffé.

Oh vous ne me dérangez pas, je suis toute seule dans mon appartement et j'ai bien de la place pour quelqu'un.

Toute seule hum ? Elianne laissait pas mal d'indices, certes subtils, mais qui pouvaient être bien interprétés si ce bel homme savait lire entre les lignes. Le fait qu'Elianne l'invite chez elle n'était pas totalement désintéressé. Son air de bad boy et son corps musclé, il fallait le dire, il était craquant.
Durant les premiers instants de leur marche, Elianne était devant, offrant ainsi à son nouveau compagnon une petite vue sur son déhanché, bien mis en avant par les balotements du tissu de sa mini-jupe, et quelques légères bourrasques de vent la levèrent même suffisament pour qu'il puisse apercevoir un bout de son sous-vêtement. Ceci n'était en revanche pas prévu, mais Elianne fit comme si elle n'avait rien remarqué.

Mon appartement n'est pas très loin, si tu m'en disais un peu plus sur toi ?

C'était là également une invitation à ce qu'il la tutoie.

Avec ces seules paroles Régis sourit et il facile de comprendre ce que ça sous entend. La belle n'avait personne chez elle, ni famille ni autre donc pas de petit copain il n'aurait donc personne sur le dos pour le surveiller. Régis n'était pas un voleur et ne comptait pas voler quoi que ce soit à la jeune femme qui avait décidée de l’héberger. Elle était déjà bien généreuse de prendre un sans-abri sous son toit même pour une nuit alors peut importe les revendications.

Seule hein... C'est étonnant pour une si jolie jeune femme.

Il était prêt à la suivre jusqu'au bout du monde pour avoir enfin une nuit confortable et chaude en espérant que les draps d'une femme soient doux et chauds. Il restait derrière elle pour suivre ces changements de directions au cas où et puis de là ou il était il avait une belle vue... Un paysage magnifique... Quelques vilaines pensées commençait à lui effleurées l'esprit mais il essayé de les chasser, passant sa main dans ses cheveux en expirant longuement. Il ne devait pas penser à ça! Elle serait son hôte et rien de plus si elle n'était pas d'accord il devrait se canaliser.

Apres tellement de temps passé en prison sans pouvoir toucher à une femmes ces pensées étaient plus fortes que jamais mais heureusement qu'il possédait un self-contrôle incroyable. N’empêche, il ne peut pas se retenir de regarder les jolies fesses devant lui, c'est un homme après tout et un homme ne peut s’empêcher de contempler une charmante femme. Il redresse la tête quelques secondes après qu'elle lui ai parlé, il se secoue la tête. Elle voulait en savoir sur lui? Elle allait être servie.

Je viens de sortir de prison. Si vous souhaitez revenir sur votre décision après ça je ne vous en voudrais pas. Je ne suis pas violent je vous assure. Bien que vos charmes doivent rendre les hommes violemment passionnés.

Le jeu d'Elianne était subtil, mais pas trop non plus afin de laisser des indices assez évidents à ce beau jeune homme. Le fait qu'il cherche tant à se contenir face aux assauts qu'elle lui lançait, c'était jouissif dans un certain sens, elle jouait un peu avec lui. Cela pouvait paraître cruel dans un certain sens, mais ça ne le serait que si Elianne n'avait pas l'intention de concrétiser ces espoirs qu'elle pouvait faire naître en lui. Il y avait certes le côté humain dans sa démarche, celle d'abriter quelqu'un de ce froid, mais à dire vrai, Elianne voyait bien aussi ce bel inconnu partager sa couche pour ce soir, et peut-être aussi d'autres soirs en fonction de comment cela allait se passer.

Les regards discrets, les gestes gênés, les paroles avec un peu de sous-entendus, il y avait pas mal d'éléments qui permettaient à Elianne d'avoir toutes les raisons de croire qu'elle était aussi une source de fantasmes pour ce jeune homme. Après lui avoir laissé admirer son déhanché pendant de longues secondes, Elianne était revenue à son niveau, à côté de lui, pour entendre sa réponse.
Ainsi c'était un ancien prisonnier fraîchement sorti de sa cellule ? Voilà qu expliquait beaucoup de choses comme le peu d'affaires qu'il avait sur lui, ou le fait qu'il n'aie nulle part où aller. C'était aussi surprenant dans un sens. Certes il avait un look qui collait plutôt à ce cliché de l'ancien taulard, mais au niveau du comportement, on se trouvait à des années lumières de ce même cliché. Elle esquissa un léger sourire à sa dernière remarque, comme quoi elle pouvait rendre les hommes violemment passionnés, et il n'était pas loin de la vérité.

Ma foi ça explique bien des choses, mais je n'ai pas l'intention de revenir sur ma décision, tu dormira chez moi ce soir.

Tellement de sous-entendus dans une seule phrase, surtout qu'elle enroule délicatement son bras autour du sien. Elle en sens toute la musculature. Était-il déjà comme ça avant d'entrer en prison ? S'était-il forgé ce corps dans l'univers carcéral ? Depuis combien de temps n'avait-il pas touché à une femme ? Les prisons n'étant pas mixtes, si il avait eu droit à une peine même légère, alors cela devait dire qu'il était très frustré sexuellement. Et voilà qu'Elianne venait définitivement de faire son choix.

Oh par ailleurs, je suis désolée, j'ai complètement oubliée de me présenter. Je m'appelle Elianne. Mon appartement n'est plus très loin, tu sera bientôt au chaud.
Si ce n'est pas indiscret...ça fait combien de temps que tu as passé en prison ? Rien ne t'oblige à répondre, je suis parfois un peu trop curieuse.

Mais cela lui permettrait d'estimer à quel point l'homme dont elle tenait le bras délicatement avait besoin du corps d'une femme.

A force de l'entendre parlait et de la voir agir Régis se demandait si elle faisait exprès. Sûrement, les femmes sont de magnifique créature mais elle ne sont pas dénuer de toute formes d'intelligence et heureusement d'ailleurs car des potiches n’intéresse pas personne et surtout pas Régis. Elle devait avoir ne chose en tête, mais quoi? Régis était perplexe et préférait évité de se mettre dans la tête ce que lui voulait éviter par peur d’être trop violent. Que ça soit pendant, au début ou peut importe. Il chasse ses pensées.. très tentantes et trop violentes pour pouvoir se contrôler.

C'est gentil merci. Ma belle tu es super. Une jeune femme très généreuse...

Oui il s'était décidé à la tutoyer en voyant qu'elle insistait sur le tutoiement à son égard. Encore une phrase avec des sous-entendus et il l'a fait exprès car le corps de la jeune femme est alléchant. Les visions ne lui viennaient pas pour rien: elle en était la cause. Même si ces vêtements cachaient les parties les plus... obsédantes, Régis imaginait facilement ce qu'il y avait en dessous grâce aux visions qu'il essayait de repousser. Ces bras enroulés contre le sien venait appuyés sa poitrine contre les muscles de celui ci et surtout allumer une "mèche" à l'intérieur du jeune homme et il ne manquerait plus que cette bombe explose!

Combien de temps... A peu près huit ans plus ou moins.

Pourquoi voulait-elle le savoir? Est ce que ça changerai vraiment quelque chose pour elle? Elle ne semblait pas avoir peur de lui ou de s'en méfier alors pourquoi elle se posait ce genre de question? Étrange mais quand même appréciable de savoir que quelqu'un s’intéresse un peu à lui. Et surtout une jolie jeune femme qui semblait être de plus en plus mignonne. Il s’arrêtait de marcher pendant un instant et la plaquer sans vergogne contre un mur, posant sa main sur le mur au niveau de sa tête en rapprochant son visage du sien ne manquant pas l’occasion de lui adresser un sourire envieux et sûr de lui. Tout près, tellement près qu'il sent le souffle de la jeune femme, il est un peu plus chaud que la normal et il se ravit de cette réaction.

A vrai dire... Heureusement que ton lit m'est ouvert ce soir sinon je n'aurais pas put me retenir. Dépêche toi jolie femme, laisse moi goûter à ta cuisine puis à tes charmes. Je suis sure qu'une jeune femme comme toi a bien des qualités...

Il riait légèrement en laissant son regard plonger dans celui de la jeune femme.

Elianne cru d'abord n'avoir pas bien entendu quand Régis lui avoua le nombre d'années qu'il avait passé dans une prison. Huit ans ? Autant d'années à ne pas pouvoir toucher entre autres au corps d'une femme, et à bien d'autres plaisirs simples de la vie, car la vie en prison était bien évidemment tout sauf enviable. Cela lui fit comme un choc d'envisager qu'un bel homme comme lui n'aie eu, pour ainsi dire, rien à se mettre sous la dent pendant autant de temps. Elle avait décelé d'évidents signes de manque chez lui, des regards fuyants mais néanmoins intéressés, de simples gestes de sa part qui semblaient créer un grand trouble chez lui, mais maintenant elle comprenait mieux pourquoi. Après huit années de complète abstinence, il y avait presque de quoi devenir fou.
Aussi, quand il la plaqua soudainement contre un mur dans une petite ruelle pas très loin de son appartement, et bien peu usitée, Elianne ne prit pas peur. Dans d'autres circonstances, elle aurait bien évidemment appelé à l'aide, mais cela faisait maintenant plusieurs minutes qu'elle était en train de délibérément l'aguicher, et sa réaction était presque rassurante. Il ne s'était pas montré violent, il ne la tenait pas, elle aurait même pu s'enfuir assez facilement si elle l'avait voulu, mais elle ne le fit pas. Là était toute la différence, Elianne en avait bien envie. Elle sentait contre elle le souffle chaud de cet homme, qu'elle imaginait tellement frustré, privé des plaisirs de la chair, et être le centre de toute son attention avait quelque chose de gratifiant.

Elle lui répondit en allant déposer un bref baiser sur ses lèvres, sans signe avant coureur, voilà qui devrait le surprendre, tout en posant momentannément une main sur son torse. Il ne portait pas de vêtements très épais, alors elle pouvait sentir sans trop de difficultés sa musculature. Elle lui sourit, mettant un terme à tout doute qu'il aurait pu avoir.

Tu lis bien les signes, même si je t'ai senti hésitant au départ. Viens, mon appartement n'est plus très loin.

Elianne lui prit la main, elle le mena en dehors de la ruelle puis à l'entrée d'un immeuble dont elle ouvrit la porte. Elle habitait au premier étage, alors ils n'eurent qu'à grimper quelques escaliers avant d'arriver devant la porte de son petit appartement, qu'elle ouvrit bien vite, puis referma aussitôt que Régis et elle furent à l'intérieur. Elle ôta alors son lourd manteau d'hiver et son écharpe, deux vêtements bien nécessaires en extérieur par un temps froid comme actuellement, mais là...elle commençait plutôt à avoir chaud dans son uniforme de lycéenne. Elle s'approcha alors de lui et se colla contre lui, sa belle poitrine contre son torse musclé, avec un sourire au coin des lèvres.

Alors dis moi tout...que puis-je faire pour toi, mon cher invité ?

La jeune femme était adorable.. bien que audacieuse. Régis aimait beaucoup ça voir une femme n'avoir pas peur d'un homme malgré que celui ci soit presque un géant devant la jeune femme en question. Ce qui le faisait grandement sourire. Dans tout les cas Régis ne lui aurait jamais fait du mal car ce n'était pas un mauvais bougre, non! Comment faire de mal à un si joli minois? Non il aurait eu de la pitié envers cette pauvre créature... Son esprit logique lui disait que violenter une femme ne lui aurait rien rapporté et  pire encore: il pourrait même repasser par la case prison! Elianne ne s'était même pas défendue donc elle en avait tout aussi envie que lui, elle était surement très.. envieuse elle aussi.

Quelle coquine pensa t-il quand celle ci lui répondait par un bref mais chaud baiser. Sa vilaine main se posait sur le corps de la ravissante jeune femme après avoir passer la barrière qui se dresser en rempart de ses courbes alléchantes même cachées par des vêtements. Ce moment fut trop vite écourté à son avis mais au moins ils arriveraient plus vite chez elle. Cet appartement le faisait rêver! Enfin un endroit où s'étendre comme un pacha et manger un morceau avant de dormir.. non.. pas que dormir. Dormir est un programme trop doux pour la 1ere partie de sa nuit. Noooon.. Il lui faudrait quelque chose de beaucoup plus.. épicé! Ardent!

Ce que je veux? Hum... Fait moi à manger jolie gazelle. N'importe quoi, ce qui t'arrange. Je meurs de faim.

Le terme gazelle était bien utilisé, sa jolie proie serait bientôt à la fois maltraitée et adorée entre ses griffes. Un fauve passe à l'attaque et Régis avait bien l'intention de sauter sur sa proie si docilement offerte... La gazelle est belle, rapide et malicieuse dira t-il mais ça ne lui suffit pas pour échapper au lion qui la surveille, l'attend et lui assène le coup final de ses crocs puissants et mortels après avoir jouer comme ça lui plait. Voila le lion qu'est Régis.

Puis je prendre une douche après?

Le jeune homme encore un poil arrogant n'écoutait pas vraiment la réponse, il se contentait de regarder autour de lui pendant quelques minutes par curiosité mais surtout pour découvrir un peu l'appartement de sa gazelle. Naturellement il posait sa main dans le creux des reins d'Elianne, à la fois pour la tenir mais surtout pour la retenir bien contre son torse. Il faut avouer que le torse de Régis est la chose la plus développé chez lui hormis sa taille et son organe de puissance. Il en était fier comme tout le reste d'ailleurs, mais il n'était pas du genre à passer son temps à se vanter, n'importe qui peut voir ou s'en rendre compte s'il le souhaitait. Et elle en tarderait surement pas à s'en rendre compte mais pour le moment il avait juste envie de la titiller..

Il se pose contre le meuble le plus près en attirant la belle sur son torse, toute les femmes ont l'air si fragiles aux yeux de Régis, créature si belles et si frêles parfois.. Il la serre avec force contre son torse car il aie sentir la douce sensation de sa poitrine contre son torse alors que son visage parcourt son cou avec le sourire pour emplir son âme du délicieux parfum féminin qui lui a tant manquer. Celui ci est un véritable aphrodisiaque! Régis la mord d'un coup sans douceur. Une morsure dont elle se rappellera! Cependant pour faire passer la pilule sa langue adoucit un peu sa douleur en léchant le bout de peau entre ses lèvres avant que celles ci lui volent un baiser passionné.

Le temps des messages cachés qu'il fallait deviner, était fini depuis plusieurs bonnes minutes, depuis qu'ils avaient échangé un bref mais intense baiser dans cette ruelle. Elianne se collait à présent contre l'homme qu'elle avait invité chez elle, sentant contre ses mains qu'elle avait placées sur son torse sa musculature, qu'elle devinait assez aisément en glissant délicatement ses doigts sur le vêtement qu'il portait. La lycéenne était indéniablement excitée par cette situation, un coup de chance pour les deux parties concernées. Lui avait un toit pour s'abriter du froid, et elle quelqu'un à mettre dans son lit. Elianne aimait plutôt bien son look, qui lui donnait un côté "bad boy", sans doute renforcé par le fait qu'il aie effectivement fait de la prison. Pour autant Régis semblait nullement avoir une attitude de criminel, comme quoi les apparence pouvaient être trompeuses.
Pourtant, elle avait comme l'impression que l'homme profiterait pour ainsi dire au maximum de son corps qu'elle lui offrait fort volontiers, cela se sentait à la façon dont il la serrait contre lui, il n'avait pas eu l'occasion de toucher au corps d'une femme depuis des années, et devait donc avoir toutes ces années de frustration à expulser.
Cela se voyait à son comportement également, ses propos un peu contradictoires avec le fait qu'il n'arrivait pas à la laisser partir pour qu'elle lui fasse à manger. Elianne de son côté n'essayait pas non plus de vraiment s'extirper des bras musclés de l'homme, et de cette sensation d'être blottie contre son magnifique torse. Le visage de Régis lui se faufilla dans le creux du cou de la belle, l'embrassant, le mordant un peu ce qui lui arracha un soupir, puis ils s'embrassèrent de nouveau. Mais cette fois ce n'était pas un baiser volé au détour d'une ruelle, Elianne fourra langoureusement sa langue dans la bouche de Régis et lui offrit un véritable French Kiss, n'était-elle pas une française d'origine après tout ?

Hum...on dirait qu'il y a un type de faim qui prévaut sur l'autre...

Lui dit-elle avec un petit sourire en coin, une fois leur baiser terminé. Blottie comme elle était contre lui, Elianne pouvait sentir contre son bas ventre la protubérance qui déformait le pantalon de Régis. Comment pouvait-il en être autrement ? La jeune femme le séduisait pour arriver à ce but. Les doigts inquisiteurs d'Elianne allèrent même jusqu'à se rapprocher dangereusement de son entrejambe, et elle franchit le pas en moulant la bosse de son érection entre ses fines mains, les remuant un peu.

Tu ne te sens pas un peu à l'étroit ?

Regis s'était délecter pendant un petit moment de la douceur mais surtout de la chaleur de sa peau si enivrante avant de l'embrasser. Et quel baiser! Il ne se rappelait même pas si il avait déjà eu un baiser aussi sensuel et passionné. Il se demandait si c'était à cause de la prison et de toute ces années d'emprisonnement qui lui rendait chaque sensations bien plus intense, comme si il découvrait à nouveau toutes ces sensations de plaisir. Complexes ou non? Sa langue avait caresser la sienne dans un mouvement parfois répétitif de coups de langue. Il adorait le bruits des baisers, les lèvres qui se lient et se délient alors que les langues sont des amantes ne pouvant se séparer. Ce baiser eu donc pour conséquence d'exciter le jeune homme plus qu'il aurait était si il n'avait pas fait un tour par la case prison.

- Oui. Je meurs de faim... dans tout les sens du terme Elianne.

Il répondait à son sourire par un autre sourire, bien que celui ci était plus "carnassier". Affamé! Il se sentait comme un lion qui avait la part du roi bien sur! Chaque parcelle du corps d'Elianne qu'il caressait lui donnait encore plus faim, c'est surement pour ça que les mains de Régis glissèrent sur les fesses douces et rebondie de la jeune femme qu'il ne pouvait s’empêcher de malaxer entre ses grandes mains puissante qui ne demandaient qu'à aller plus loin mais son estomac grondait bien plus fort! Il gargouillait malgré le geste très attention de sa compagne. Elianne exaltait un souffle chaud, très excitant pour Regis qui tentait tant bien que mal de retenir toute bestialité pour le moment dans l'unique but de pouvoir manger. Son cerveau aussi criait ce que ses main et maintenant sont entrejambe désirait.

A force de caresses Elianne avait réveillée un monstre qu'elle serait heureuse d'accueillir à cuisses grande ouvertes une fois que le jeune homme aura eu son dîner. Son début d’érection se sentait bien dans son jean malgré la fermeté du tissu, cette protubérance naissante semblait rendre heureuse la jeune femme. Et il y avait de quoi! La bête 'n'avait pas toute sa taille pour le moment mais même à moitié éveillée elle était tout même plus que convenable et promettait bien des orgasmes à des femmes dans les bras de Régis qui se sentait en forme pour la prendre là, tout de suite, au sol comme une chienne soumis à son mâle.

- Si c'est pour ça que je vais aller me doucher. Remplit mon estomac et ce soir c'est toi que je remplierai, jusqu'à épuisement.

Il attrapait son visage pour l'embrasser sauvagement, comme une bête avant de relâcher son visage sans lui faire mal et partir à la recherche de la salle de bain. Ce n'est qu’après une petite demie heure qu'il revient avec une serviette autour de la taille, une de ses dreads sur son torse et les autres dans son dos. Ainsi elle pouvait bien voir la musculature de spartiate du jeune homme: épaules larges et musculeuses comme celles des nageurs, pectoraux fermes et torse sculpter dans le marbre. L'ensemble n'était pas excessif mais diablement excitant, Regis est typiquement l'image de l'homme fort qui protège. A la fois bad boy physique et héros dans l'âme malgré les apparences.