Un second avatar de l'air ? [Privé] // ABANDONNE

Sérieusement...

Windz avait délégué une infime partie de lui-même pour surveiller les actions de Thibault. Il ne voulait pas qu'il révèle à tout le monde sa véritable nature. Pour un élemental d'air, l'effet de surprise est l'un des plus importants atouts. Et si la majorité de la population connaissait les élementaux d'air, l'effet de surprise allait être réduit à néant, et il devrait attendre longtemps pour que cette connaissance redescende et regagner enfin l'effet de surprise. Et là, il venait de révéler à une pirate qu'il ne connaissait pas son état. Il faudrait absolument qu'il lui en touche un mot, un jour ou l'autre... Dans l'absolu, il devait colmater la brèche avec cette Transcendance. Lui faire comprendre que ce n'est pas le type d'être avec qui on joue sans prendre de gros risques.

Il faisait nuit noire. Windz n'y voyait pas grand chose. Cependant, il réussit sans trop de mal à trouver la cabine de cette pirate. En effet, c'était la plus richement décorée, et la plus grande et visible de toutes. De plus, c'était la seule... Il entendait la respiration lourde de la jeune femme. Il s'était passé une seule journée depuis le passage du petit courant d'air. Elle avait peut-être eu le temps d'assimiler les informations qui lui ont été porté à sa connaissance. Peut-être pas. De toute façon, cela n'était pas important. Windz était ici pour chambouler toutes ses connaissances, et la faire douter. Peut-être même qu'il la tuerait si elle se montrait dangereuse pour son secret.

Il devait se montrer. Pour cela, il rentra dans la cabine, toujours sous sa forme originelle, et plus silencieusement qu'une brise d'été. Il était totalement impossible qu'il la réveille ainsi. Il prit une forme solide à l'opposé du lit de la pirate, pour ne pas se faire repérer. Bien que le changement d'arrangement de ses molécules ne fasse aucun bruit, Windz était un être prudent. Parfois trop. Il prit l'apparence du dieu grec Apollon, apparence masculine qu'il aime bien. Comme d'habitude, 5 secondes pour avoir la consistance et le poids, et 5 minutes pour le renvoi correct de la couleur... Il s'approcha alors du milieu de la pièce en marchant sur lui-même, des molécules d'air qu'il compactait pour ne pas faire de bruits de pas. Il ne s'était pas embarrassé de créer des vêtements, se souvenant qu'elle préférait sans. Il s'assit en tailleur en plein milieu de la pièce, juste à coté de la table, et délita les molécules qui lui servaient pour avancer silencieusement. Celles-ci créèrent alors une bouche, de la même couleur que l'air (invisible quoi), qui fusa vers l'oreille de Transcendance et lui murmura, d'un ton langoureux :

Mademoiselle Transcendance ? On se réveille. Une surprise vous attend...

Immédiatement après, les molécules formant la bouche retournèrent à l'état de molécules libres. Windz était curieux de voir la réaction de la donzelle.

Elle n'a rien oublié. Nue, enroulée dans ses draps fin et ocres, son esprit est encore empli des assertions de Thibault. Un esprit élémentaire ? Un courant d'air...Des pouvoirs, bien sûr. Un peuple. Des richesses. L'esclavagisme. Elle avait passé la journée de la veille à réfléchir à tous les moyens qui pouvaient exister pour garder un courant d'air prisonnier. Elle est sûre qu'un esclave dans ce genre pourrait lui rapporter énormément, des milles et des cents. Il lui suffit de retrouver ou de rencontrer de nouveau un courant d'air et d'agir discrètement, cette fois-ci. Le charmer. Le baiser, celui-là, le garder avec elle. Puis, faire venir Dude, lui faire appeler un esclavagiste assez expert en magie pour pouvoir capturer un courant d'air et le tour serait joué. Un esclave dont elle aurait déjà profité, qui lui rapporterait le gros lot. Et avec un peu de chance, elle pouvait même extorquer des informations.

Mais ce n'est qu'une supposition. Elle ne pense pas qu'elle va retrouver un esprit élémentaire de si tôt. C'est dommage d'avoir raté cette occasion avec le Cavalier du Vent. Mais il faut toujours raté un coup pour gagner la manche d'après et faire carton plein, échet et mat. Elle y réfléchit plus, maintenant. Elle dort, totalement nue dans ses draps tout propres et tout doux. Pour une fois, elle dort seule. Dude et elle se sont disputés après que Thibault est disparu. Comme un vieux ménage. Le quartier-maître est jaloux comme une vipère de sa maîtresse et Capitaine qui couche avec le premier homme venu. Quand elle lui dit que l'homme est pari, il le prend mal, il pense qu'elle le cache, il fait une scène, il ne comprend pas et se prend la main de Transcendance dans le visage. Elle lui ordonne de ne pas réapparaître dans sa cabine, elle ferme la porte à clef, jette la clef sur son bureau rempli de cartes de longues vues, de boussoles, de compas, de crayons et de pièces d'or. Elle se couche sans un mot de plus, posant ses vêtements et ses armes sur la chaise à côté d'elle, prête à attraper son pistolet dès qu'elle en a besoin. Un mouvement suspect dans la cabine, elle tire. La lumière est plus longue à allumer, elle a une boite d'allumettes à côté d'elle pour allumer la bougie qui traine par terre.

Elle dort dans un profond sommeil, couchée sur le flanc droit. Ses cheveux blonds chatouillent un peu son visage, son drap laisse apercevoir un de ses seins ronds. Elle dort comme une enfant, toute recroquevillée. Et une voix langoureuse la réveille. Quelques mots. Dude ? Comment est-il rentré ? Mais ce n'est pas la voix de Dude. Elle se relève, en un mouvement rapide, attrapant sa boite d'allumettes et en allume une, le feu se "rependant" ensuite sur la bougie qu'elle tient dans la main. Devant elle, bien installé en tailleur, un homme. Nu. Rentré dans sa chambre comme par enchantement. Nu. Certes, il était tout simplement vachement super bien foutu, mais ce n'est pas une raison pour apparaître devant elle nu. Elle aussi est nue, mais elle, elle est en train de dormir. Elle pose sa main sur son pistolet, l'armant et visant l'homme nu. Si c'est lui la surprise, il va en avoir une bonne. Se faire transpercer le front par une balle, c'est super, j'vous promets.

- Tu es qui ? Tu es arrivé comment dans ma cabine, chou ? La clef est sur mon bureau. Et comment tu connais mon prénom ? Tu réponds ou je te fracasse le crâne malgré le fait que tu vas dégueulasser tout mon tapis. Allez, hop, hop, joli coeur, maintenant que tu m'as réveillé, tu réponds aux questions.

Comment comprendre tout de suite qu'il s'agit un esprit élémentaire ? Mais dès qu'elle va le comprendre, elle risque de mettre à exécution son plan. La voix qui est venue murmurer à son oreille lui a tiré un frisson et elle avance dans la pièce, nue, ses longs cheveux blonds se perdant autour d'elle et chatouillant ses fesses. La pudeur chez Transcendance n'existe plus. Elle s'avance encore, son arme pointée sur l'homme. Elle souffle la bougie, trop dangereux si jamais elle tombe. Elle n'y voit presque rien, mais la lune éclaire un peu la cabine.

- Réponds vite, je n'aime pas être réveillée comme c'la. Et quel était la surprise, mignon ?

Windz observait cette femme pirate se réveiller comme après un doux rêve puis, comme si une mouche l'avait piquée, se mettre à attraper sa boite d'allumettes et fébrilement à en gratter une. Elle eut un moment d'arrêt en observant la forme d'Apollon assise en tailleur, droit devant elle. Tel un dieu grec, musclé et bâti à souhaits. Bref, un être d'une beauté presque incomparable.

Transcendance était totalement nue et, du point de vue de Windz, avait des attributs qui auraient fait pâlir beaucoup de personnes et fait envie à beaucoup d'autres. En effet, elle avait gardé un visage plutôt juvénile malgré ses activités de pirate, avait des yeux d'un bleu profond, et d'autres attributs non-négligeables, tels que sa poitrine, ni trop grosse, ni trop petite, une taille parfaite, et des fesses rebondies. Comment pouvait-il voir ses fesses ? Tout simplement parce que Windz était à la fois devant elle, représenté par cet Apollon, et derrière elle, avec l'ancienne bouche devenue œil pour épier la femme pirate et s'assurer qu'elle ne se foute pas en l'air. Pas tout de suite voyons !  Windz sentait qu'il allait bien s'amuser...

Elle eut un réflexe auquel Windz s'attendait, à vrai dire. Sa main se posa immédiatement sur son pistolet, l'armant et se préparant à tirer sur ce qu'elle voyait comme étant un humain. Nullement impressionné, Windz ne bougea pas d'un poil, ses yeux fixant ceux de la pirate comme pour la défier.

Tu es qui ? Tu es arrivé comment dans ma cabine, chou ? La clef est sur mon bureau. Et comment tu connais mon prénom ? Tu réponds ou je te fracasse le crâne malgré le fait que tu vas dégueulasser tout mon tapis. Allez, hop, hop, joli coeur, maintenant que tu m'as réveillé, tu réponds aux questions.

Windz émit un sourire intérieur, non visible sur l'Apollon. Il était en train de décider d'une marche à suivre. En effet, contrairement à ses habitudes, il n'avait pas de plan d'action prédéterminé. Il allait donc s'amuser en improvisant. Improviser... Quel terme magnifique, n'est-ce pas ? Tiens, elle bouge. Elle s'avance, toujours nue, tenant son arme bien en évidence devant elle comme si elle se protégeait avec celle-ci. Windz ne craignait pas cette arme. Son seul effet sur lui serait de faire s'écarter les molécules formant l'homme assit en tailleur. En aucun cas il lui ferait du mal. Il n'aurait ensuite qu'à déplacer ses molécules pour refermer la plaie et expédier la balle par un canal naturel, certainement la bouche pour l'impressionner. Et lui faire peur aussi. Elle éteint la bougie, certainement pour éviter un accident. La vue est sombre, mais cela ne dérange pas tellement Windz. De plus, les yeux d'Apollon voient dans le noir, ce qui est fichtrement pratique dans certaines circonstances. Celle-ci incluse.

Réponds vite, je n'aime pas être réveillée comme c'la. Et quel était la surprise, mignon ?

A ce moment, Windz trouva son champ d'action. Pourquoi lui révéler que cet homme faisait partie de lui ? Pourquoi ne pas faire en sorte qu'elle croie que cela soit deux personnes différentes ? Intéressant... Elle serait certainement un peu désorientée, voire peut-être même tentée par cet homme séduisant. Concernant Windz, il a déjà résisté aux tentations de succubes. Ce n'est donc pas une simple humaine qui va le faire flancher. Souriant à la femme le menaçant de mort, l'homme répondit :

Moi ? Je n'ai strictement rien dit. A vrai dire, je ne sais même pas où je suis, belle demoiselle. Comment je suis arrivé ici ? Certainement un de mes vieux amis qui m'y a emmené pour y faire une belle rencontre telle que vous.

Les molécules de Windz ne faisant pas partie de l'Apollon se regroupèrent pour former deux bouches, une pour chaque oreille de la pirate, et lui susurrèrent dans un ensemble parfait :

Moi, par contre...

Puis il partit dans un semblant de fou rire, oscillant entre le maléfique et le bon enfant. Il voulait la surprendre, la déstabiliser, faire en sorte qu'elle perde tous ses moyens. Pour ce faire, l'homme se leva, exhibant son corps parfait et sans érection, et lui dit, d'un ton inquiet :

Tout va bien mademoiselle ?

Il est beau. Voilà ce que pense Transcendance en détaillant, dans le noir tacheté d'éclats de lune, l'homme nu qui est arrivé comme une apparition dans sa cabine toute sombre. Il est plus que beau. Il y a quelque chose de faux, de trop beau. Un Dieu ?  L'idée effleure l'esprit de la Pirate nue qui hausse un sourcil intéressé, légèrement amusé. Un Dieu dans sa cabine ? Un putain de beau Dieu, certes, jeune, grand, mince, bien formé, aux yeux terriblement charmants, aux lèvres fines qui semblent appeler celle de la jolie Pirate dont l'esprit est encore totalement embrumé par le sommeil qu'on lui a retiré si rapidement. Elle laisse descendre son bras armé et reposa le pistolet avec un soupir. Ca ne sert à rien, de toute manière, elle est en son royaume, il ne peut rien faire. Elle cache d'un geste l'un des sex-toys qui git sur son bureau. Oui, nan, ça il n'a pas à le voir. Elle sourit, doucement, attrapant aussi avec un mouvement leste le manteau pour le mettre et le fermer sur son corps nu. Faire un peu sérieux ne fait pas de mal, après tout. Elle s'assoit sur le bureau, écartant les jambes sans aucune honte. Elle met un manteau mais écarte les cuisses comme un pute en manque. Et sans aucune pudeur.

Il ne sait pas ce qu'il fout là. Il se moque d'elle ? Elle le regarde, elle soupire et fait glisser une cigarette entre ses lèvres. Elle inspire, elle expire, après l'avoir allumé avec une rapidité excitée. Putain, ce mec se fout de sa gueule, nu. Il veut qu'elle lui saute dessus, qu'elle lui mette une épée sous la gorge et l'émascule pour être arrivé dans sa cabine en pleine nuit ? C'est con d'être aussi bête pour se donner à une pirate énervée nu. Elle peut lui faire tant de choses ... Transcendance soupire de nouveau et écrase la cigarette quand une seconde voix vient murmurer dans ses oreilles quelques mots, menaçant et moqueur, ironique et clair.

- Ok. Ok . Tu te fous de ma gueule ? Tu crois que je vais te croire, joli coeur ? Tu donnes le baton pour te faire battre. Et tu te joues de moi en plus. Je te promets que ça ne va pas aller entre nous, chou. Sors comme tu es arrivé, je m'en tape. Mais dégage, putain et rapidement. Je te promets que je ne suis pas d'humeur, mignon. Et n'essaie pas de me mener en bateau. Je suis le capitaine de ce navire et tu vas dégager. Toi et ta deuxième voix.

Elle n'est même pas d'humeur à le charmer ou quoi. Elle reprend une arme dans la main, son sabre qui traîne par là et découvre le sex-toy sans s'en apercevoir. Elle se relève et se place devant l'homme, son manteau s'ouvrant de nouveau sur son corps mince. Elle approche jusqu'à ce que sa poitrine se presse contre le torse du jeune inconnu devant elle, sa main non armée descendant sur le membre sans érection du jeune homme, qu'elle prend en main sans une once de honte ou d'attention, le serrant doucement.

- Et tu dégages rapidement, si tu vois ce que je veux dire. Ou sinon, tu risque d'hurler.

Il sent les ongles de la demoiselle se refermer eux-aussi sur son membre pressé alors qu'elle susurre à son oreille les quelques mots. Elle va même jusqu'à lécher le lobe de son oreille alors qu'elle se recule, tirant sur le membre avec sa main qui ne le lache pas. Il devrait bander, qui plus est, et la lame vient doucement se placer sur la garde du sexe de l'apparition. Il a intéret à agir d'une manière ou d'une autre, tout de même.

Contre toute attente, elle n'a pas eu peur. Même pas plus surprise que cela. Elle devait avoir un peu plus de vécu que le pensait Windz. Ou alors un peu plus d'inconscience. Elle venait de rencontrer un être surnaturel, formé uniquement d'air, et moins d'un jour plus tard, quelqu'un la surprend au beau milieu de son sommeil, la réveillant, alors que la porte est fermée à clé, et est toujours fermée à clé ? Soit elle pense pouvoir rivaliser avec lui, soit elle est inconsciente. C'est ce que se disait l'élemental. Elle s'était mise à fumer, couvrant de la vue de l'humain un sextoy. Cependant, cela n'échappa pas au regard des molécules de Windz formant un œil derrière la femme pirate. Oui, car maintenant, il y avait un œil et deux bouches, toujours de la couleur de l'air. D'ailleurs, plus aucune des molécules de Windz n'était solitaire. Elles faisaient toutes désormais partie d'un corps solide plus grand. Mais cela ne le dérangeait pas plus que cela. Il était habitué. Elle écrasa sa cigarette puis lui répondit :

Ok. Ok . Tu te fous de ma gueule ? Tu crois que je vais te croire, joli coeur ? Tu donnes le baton pour te faire battre. Et tu te joues de moi en plus. Je te promets que ça ne va pas aller entre nous, chou. Sors comme tu es arrivé, je m'en tape. Mais dégage, putain et rapidement. Je te promets que je ne suis pas d'humeur, mignon. Et n'essaie pas de me mener en bateau. Je suis le capitaine de ce navire et tu vas dégager. Toi et ta deuxième voix.

Hummm... Des menaces... Elle se sent donc capable de rivaliser avec lui. Grave erreur. Elle pris son sabre et se colla à la forme humaine prise par Windz, pour coller leurs poitrines respectives, avant de prendre son sexe en main en le pressurisant de ses ongles.

Et tu dégages rapidement, si tu vois ce que je veux dire. Ou sinon, tu risque d'hurler.

Si il avait été humain, Windz en aurait frémit de plaisir. Plaisir de la voir si sûre d'elle. Elle allait se révéler être une adversaire coriace. Cependant, Windz avait plein de tours dans son sac. L'avantage avec les corps que prenait Windz était qu'il pouvait contrôler absolument tout. Y compris ce qui n'était pas contrôlable par les humains normaux. Dont une probable érection. C'est pourquoi son membre resta mou, même lorsqu'elle y passa sa main, même lorsque leurs poitrines se collèrent. Mou. Tel un défi pour elle, tel une moquerie à son attention. Désespérément mou. La forme humaine lui sourit et lui susurra :

Moi ? Vous mener en bateau ? Mais puisque nous sommes dans votre navire, c'est plutôt vous, qui me menez en bateau, n'ai-je pas raison ? Et puisque je ne sais pas comment partir, je pense que je suis... "Condamné" à rester ici, avec vous.

Il approcha son visage de celui de la pirate, comme pour l'embrasser. Cependant, il n'en fit rien, et stoppa sa bouche à quelques centimètres à peine de la sienne. Il continua, du même ton :

Et puis, j'ai tout mon temps, avec une créature aussi délicieuse que vous...

Comment allait-elle réagir ? Allait-elle l'entailler et se rendre compte que le sang ne coulerait pas hors de son corps ? Allait-elle céder à la tentation ? En parlant de tentation d'ailleurs... Il avait oublié de lui notifier qu'il avait vu ses sextoys...

Vous qui êtes condamnée à jouer avec de vulgaires jouets...

Séduire pour mieux trahir. Une "loi" bien connue des pirates. Et Windz allait la prendre à son propre jeu. Du moins, allait essayer.

Non. L'idée ne vient pas à l'esprit de la pirate. Même pas. Elle continue de le détailler, ses cheveux blonds emmêlés par la nuit voletant un peu autour d'elle. Décidément, elle doit avouer que ça lui fait mal au coeur de le laisser partir aussi vite. Mais elle a des lois personnelles très strictes, comme tuer ou faire dégager un homme qu'elle n'a pas convié. Mais aussi, jouer avec ses victimes. Elle hésite longuement. Elle voudrait bien jouer avec lui. Sa soirée en solitaire avait été un peu tristounette et elle regrette amèrement de s'être engueulée avec Dude. Elle continue de détailler d'homme aux cheveux blancs terriblement attirants, jeune et fort. Oooh... Ce corps athlétique, ces muscles, ce doux visage qui n'attend que les lèvres de Transcendance ... Et ce sexe, mou, qui pend entre ses doigts. Il résiste. Il se moque. Comment peut-il rester si insensible à la poitrine féminine collée contre la sienne ?

Comment peut-il ne pas se mettre à bander quand la main douce de la pirate vient doucement pressuriser son membre avec une menace terriblement délicieuse et dangereuse. Mou. Oh, oui, il se croit plus fort parce qu'il sait contrôler ses érections et les réactions de son corps ? Comment fait-il, déjà ? Elle hausse les épaules. Seul le résultat compte, après tout. Elle est en colère et rapproche son bras armé de cet homme qui la nargue de son pénis qui ne la désire pas. Il reprend la parole, il susurre en se moquant d'elle, il se rapproche de ses lèvres. Raaah ! Ce désir qui commence à perler dans les yeux bleus de Transcendance, la pirate ne peut pas le supporter. Voir un si bel homme qui résiste à son charme, cet affront !

- Cruelle condamnation, n'est-ce pas, mon mignon ? Tu regrettes d'être condamné ? Je veux dire, de t'être condamné toi-même à la souffrance ..?

Son sourire est terriblement charmant. Mais aussi dangereux. Elle presse le sexe, et l'écoute parler du sextoy. Comment l'a-t-il vu ? Cap'tain Blood sent une certaine honte venir la clouer sur place, un frisson de colère s'emparant d'elle alors qu'elle détourne la tête, recule d'un pas. Puis, elle réfléchit, l'embrasse soudainement et envoie sa main armée dans le bas-ventre de l'homme. Et il ne saigne pas. L'arme entre dans l'homme. Pas de sang. Et là. Là, elle comprend. Elle recule. Comment a-t-il vu le sextoy ? Pourquoi ne saigne-t-il pas ? Comment est-il arrivé sans ouvrir la porte ? Pourquoi ne l'a-t-elle pas entendu ? Elle comprend tout. Elle se rappelle ce que lui a dit l'esprit élémentaire, le courant d'air qui ne pouvait pas lui prouver qu'il était homme. Qui est parti sans ouvrir la porte, disparaissant en air. C'est un courant d'air, cet homme superbe qui joue avec elle. Elle retire son arme et la pose, laissant doucement couler le menteau sur ses épaules pour qu'il retrouve le sol. Elle comprend tout, d'un coup.

- Tu t'es joué de moi. Un courant d'air, c'est ce que tu es, non ? Et tu ne comptes pas partir, n'est-ce pas, mignon ? Non. Pourquoi es-tu là ? Pour me combler  sexuellement ? C'est sympathique de ta part, mais je ne pense pas que tu puisses vraiment le faire .. 

Elle se rapproche de l'homme, de nouveau totalement nue. Changement de plan. Il est à elle. Il va devenir un esclave. Elle va le garder, là, maintenant. Elle va se jouer de lui, comme il s'est joué de lui. Il va devenir sa chose, elle va en faire son futur esclave. Le charmer, bientôt fait. Puis le garder auprès d'elle et le punir de son tour en le prenant dans les mailles de son filet. Elle s'approche donc et retourne jouer avec la lèvre du courant d'air, la mordillant doucement avant de l'embrasser vraiment, sa poitrine se plaçant contre le torse de l'homme, une main partant explorer lédit torse, l'autre son cou. Sa langue tournoie dans la bouche du beau jeune homme alors qu'elle se colle à lui. On verra qui rira le dernier...

Cruelle condamnation, n'est-ce pas, mon mignon ? Tu regrettes d'être condamné ? Je veux dire, de t'être condamné toi-même à la souffrance ..?

Condamnation... C'était plutôt elle qui était condamnée. La plus dangereuse des prisons est celle dont on ne distingue pas les barreaux, puisqu'elle nous oppresse sans même qu'on le sache. C'était une règle bien connue de Windz. La prison de la pirate était juste devant elle, et il s'agissait de l'élemental lui-même. Elle s'en rendrait compte bien assez tôt...

Il sens tout d'un coup un écartement de certaines de ses molécules. Elle lui a certainement planté une épée dans l'estomac. Intéressant... Il observa avec attention la réaction de la femme pirate. Elle recule, l'air assez sûre d'elle, son cerveau analysant la situation. A aucun moment elle ne semble effrayée. Il semble qu'elle ne comprenne pas la puissance de l'élemental... Il lui montrerait. Montrer que l'élemental est dangereux, qu'il peut vous ôter la vie. Elle ne le considère tellement pas dangereux qu'elle trouve sage de poser son arme. Puis elle laisse tomber son manteau... Ahhh ! C'est donc ça sa nouvelle arme !... Son potentiel de séduction est certes élevé, mais ayant résisté à bien pire, il la trouvait assez pathétique. Mais bien roulée tout de même. Il allait bien s'amuser avec elle...

Tu t'es joué de moi. Un courant d'air, c'est ce que tu es, non ? Et tu ne comptes pas partir, n'est-ce pas, mignon ? Non. Pourquoi es-tu là ? Pour me combler  sexuellement ? C'est sympathique de ta part, mais je ne pense pas que tu puisses vraiment le faire ..

Ouh.... Un défi !? De plus en plus intéressante, cette pirate. Oui... Il allait la combler. Mais pas de la manière dont elle pensait. D'une manière plus... Sale, plus humiliante. Sans qu'elle puisse y faire quelque chose, mais en éprouvant du plaisir. Beaucoup de plaisir... Elle se colle auprès de l'humain qu'elle sait ne pas en être un, et pourtant elle l'embrasse, jouant avec sa langue experte, ses mains se baladant sur son corps... Ahh, pauvre et innocente pirate... Il allait tout bonnement l'humilier !

Les deux bouches aux oreilles de l'humaine se remirent à parler :

Il s'agit d'un défi ? Hummm... Défi accepté. Ensuite, je reviendrai à ce pourquoi je suis venu. Mais pour l'instant, place à...

Instantanément, il désolidarisa toutes les molécules formant l'humain, ayant pour effet de faire disparaître de la vue et du toucher l'humain. Pouf, comme ça. Les molécules désormais libres se solidifièrent tout autour d'elle. Elle devrait ressentir maintenant une légère pression sur son corps, ressemblant à du métal à température ambiante. Cette pression s'accentua jusqu'à ce qu'il forme une seconde peau. Windz ne l'avait pas coloré. Ce serait une perte de temps. Les seuls espaces libres se situaient au niveau de sa bouche, pour qu'elle puisse respirer, au niveau de son menton, pour qu'elle puisse ouvrir la bouche et parler, et au niveau de tous ses autres orifices, sexuels ou non. Tout le reste formait la seconde peau. La pression était nulle au niveau des yeux pour ne pas lui faire mal.

...la surprise.

La seconde peau commença à s'élever doucement dans les airs. Elle ne pouvait même pas bouger des bras pour essayer de se stabiliser, ceux-ci étant totalement bloqués. Windz la tenait, bras le long du corps et jambes très légèrement écartés, comme quand elle se trouvait debout. Il l'éleva jusqu'à ce qu'elle atteigne la mi-distance entre le plafond et le sol, soit à 1m50 environ du sol. Elle était à l'horizontale. Windz continua :

Et maintenant, est-tu toujours persuadé que je ne peux te combler ?

Puis il éclata de rire, le même rire qu'elle avait déjà entendu plus tôt. Puis les molécules autour d'elles commencèrent à bouger, mais pas toutes. Seulement celles au niveau de sa poitrine, la massant doucement tout en faisant des pressions irrégulières mais douces sur ses tétons, au niveau de son ventre, de ses fesses et de ses hanches. La déstabiliser, voilà ce qu'il voulait. Qu'elle ne soit plus sûre de rien, même de sa propre survie.

Pour Transcendance, il n'y a aucun doute. Elle a déjà gagné la partie ! La Pirate est certaine de ce qu'elle dit, elle est en son territoire après tout, et même si cet homme n'est en fait qu'un courant d'air, elle est sûre d'elle, éloquente, vulgaire, maîtresse en son royaume, capitaine de son navire. Elle le fera souffrir au moment où il s'y attendra le moins, à vrai dire. Au moment où le plaisir le submergera. Car c'est bien là son programme, l'attraper, l'accrocher, le ligoter par le plaisir pour le garder pour elle. Condamné. Elle est sûre, elle est certaine qu'il s'est condamné à devenir esclave. Il faut encore qu'il reste toute cette nuit, c'est bien vrai, mais elle n'aura aucun problème à le garder ici. Son corps serait les barreaux de cet homme fait d'air, c'est décidé. Et quand Cap'tain Blood décide de quelque chose .. Ou on l'arrête de la pire des manières ou on subit sans le savoir.

Pourquoi se sentir effrayée quand l'épée ne sert à rien ? Elle aurait pu paniquer. Elle aurait pu s'en arracher les cheveux. Mais non, la pirate ne fait rien de tout ça et reste sûre d'elle. Il peut sans doute avoir des pouvoirs, une capacité surhumaine et autre choses de ce genre, mais Capt'ain Blood n'est pas du genre à avoir peur. Cette faiblesse ne sera pas l'une des caractéristique de Transcendance, c'est tout aussi simple que ça ! Et ce malgré l'étonnement qui aurait pu se peindre sur les traits du visage calme de la pirate. Nan, garder son arme alors qu'elle ne peut rien lui faire physiquement ne sert strictement à rien ! La grande blonde aux formes généreuses ne va pas se fatiguer en plein milieu de la nuit à garder une arme qui ne lui sert plus à rien. Elle ne pourrait plus rien faire contre lui, maintenant qu'elle savait ce qu'il était. La blonde ne compte pas s'emmerder avec ça. Elle va juste suivre son instinct de prédateur et faire de lui une de ses plus belles réussites, un vrai petit esclave qu'un esclavagiste magicien attraperait. Elle ne compte pas que sur ses très belles formes, mais bien sur un potentiel érectile qu'elle tenait d'une expérience accrue du charme. Il avait résisté à des succubes ? Transcendant n'est pas une succube. Elle est une simple humaine, certes, mais sa brutalité fauve de pirate change des succubes. Elle est peut-être un peu plus dangereuse …

Mais s'il y a bien quelque chose qui rend la pirate terriblement méchante .. C'est l'humiliation. Personne n'a le droit d'humilier la pirate. C'est comme ça. E encore moins un putain de courant ! C'est ce que la demoiselle pense, elle en est certaine. Elle a toujours tout fait pour être supérieure aux hommes et aux autres. C'est elle qui humilie, fait mal, broie de douleur et de plaisir. C'est à elle qu'on obéit. Elle l'embrasse pour un peu découvrir son corps, son torse. Un courant d'air bien gouteux, n'empêche. Il ne pourra pas l'humilier, elle est Transcendance, après tout ! Mais un léger mauvais pressentiment se glisse entre les lèvres de la farouche pirate qui ne peut même pas imaginer de se faire humilier par Windz. Nan, c'est elle qui va l'humilier et le maître au pas. Elle va lui apprendre ce qu'est l'obéissance, mm… Elle frissonne. Les voix qui susurre à ses oreilles la font frémir légèrement.

Elle plisse les yeux et sourit de plus belle en l'entendant parler, malgré le long frémissement qui monte le long de sa colonne vertébrale. Il peut l'entendre rire un peu, un rire qui dégringole dans la cabine sombre.

Il s'agit d'un défi ? Hummm... Défi accepté. Ensuite, je reviendrai à ce pourquoi je suis venu. Mais pour l'instant, place à…

- Pour revenir à ton sujet initial, il faudra gagner le défi, mignon …

Elle reste un instant surprise. Parti ? Disparu ? L'homme devant elle vient de disparaître, elle trébuche un peu, surprise. Transcendance laisse planer un rictus sur son visage. Mécontente ? Oui, mais pire. Elle sait qu'il va faire quelque chose de surprenant et de dangereux pour elle … Et c'est ce qu'elle sent quelques secondes plus tard. Elle sent quelque chose d'indescriptible .. Une pression sur son corps, sur tout son corps, sur chaque parcelle de son cors, sur la totalité de ses courbes .. Aah ! Qu'est-ce qu'il fait ? Qu'est-ce que c'est que … Une seconde peau. C'est exactement la sensation que ressent Capt'ain Blood, une pression sur son corps qui n'a pas d'échappatoire : elle est comme attachée, saucissonnée par cette seconde peau toute collée à elle. Elle pouvait encore respirer, elle pouvait encore parler si elle en avait envie. Elle n'aurait pas parlée. Elle n'a qu'une envie, l'envoyer chier .. Elle sent qu'il sait ce qu'il fait et qu'il va se moquer d'elle. Pour l'esclavagisme et toutes ces bonnes idées, c'est plutôt rappé .. ! Pourtant, elle était plutôt bien partie. Elle respire un peu plus fort, anxieuse. Bon, sang il pourrait la tuer si facilement ! Elle se sent fragile, d'un coup. Elle, Transcendance, fragile ?

...la surprise.

Pire que fragile ! Elle s'élève dans les airs, seule, menée par cet avatar de l'air. Bon sang, pourquoi s'est-elle mit cette chose, ce truc, ce machin à dos ? Elle est bloquée. Elle est à sa merci ! Il la tient bloquée, les bras collés à son corps, les jambes un peu écartées, allongée sur le vide. Ah...Il fait un mouvement, il peut la plier en deux, faire d'elle une poupée inoffensive, la tuer, la réduire en miette ! Nan. Nan, de non, ce n'est pas possible. Elle ne peut pas s'être fait avoir de cette manière. Sa respiration est haletante. Elle plisse les yeux, frémissante. Jamais elle ne s'avouera vaincue, qu'il ne s'en fasse pas pour ça. Toujours persuadée ? Bien sûr. Et jusqu'au bout, elle sera persuadée.

- Que tu puisses me tuer, me réduire en miette, ne m'assure pas que tu puisses me combler sexuellement, chou .. Il y a une différence entre les deux … Aaah !

Son rire pourrait être effrayant. Mais ce n'est pas ça qui fait gémir et crier la pirate blonde. Ses seins étaient massés, ses tétons de même, le rouge monte à ses joues alors qu'elle halète légèrement. De même, elle sent que ses fesses, ses hanches, son ventre est massé, pressé de la même manière. A, putain de merde ! Elle sait qu'il peut la tuer. Elle en est certaine maintenant ! Mais bon sang, elle ne peut plus rien faire contre tout ça, maintenant. Elle l'a provoqué … Pourtant, elle ne se sent pas humiliée pour le moment. Bien sûr, elle est légèrement effrayée, mais elle ne démordra pas de ses idées. Elle gémit un peu plus fort, la pression et le massage de ses seins ayant une réaction presque immédiate sur son corps nu et déjà excité quelques heures auparavant. Son intimité s'humidifie de nouveau, alors que ses yeux se plissent.

Non, elle ne savait vraiment pas à qui elle avait affaire. Même en ayant découvert une part de la vérité sur l'élémental, elle continuait à avoir son attitude arrogante et suffisante. Et elle continuait à le narguer !

Pour revenir à ton sujet initial, il faudra gagner le défi, mignon …

C'est en plein milieu de cette phrase qu'il avait disparu à ses yeux. Pour encore plus la déstabiliser. Et il devait avouer qu'il n'était pas peu fier de son résultat ! Elle avait eu un regard inquiet, pendant le moment où il ne s'était encore rien passé. Jusqu'à ce qu'il l'englobe, et que son inquiétude grimpe d'un degré. Ne pas savoir ce qu'il va se passer... Cela était excitant, non ? Non, évidemment, pas dans le cas de la pirate, puisqu'il pouvait la tuer sans efforts. Et c'était encore la solution la plus pratique. Mais elle l'avait défié, et l'élémental semblait bien prêt à gagner ce défi ! Lorsqu'elle s'éleva dans les airs, elle commençait enfin à comprendre son erreur. L'erreur qu'elle avait fait en réduisant l'élémental à des sentiments humains. Les siens, par contre, étaient facile à deviner : peur, colère. Elle n'arrivait plus à contrôler la situation, chose qu'elle faisait pourtant tout le temps en tant que capitaine d'un navire pirate. On jouait avec elle, sans même demander son avis.

Que tu puisses me tuer, me réduire en miette, ne m'assure pas que tu puisses me combler sexuellement, chou .. Il y a une différence entre les deux … Aaah !

Plaisir et désir venaient de s'ajouter aux sentiments ressentis par la pirate. Le massage avait commencé, et il semblait qu'elle y était réceptive. Cela se confirmait avec ce petit cri étouffé, ainsi que sa respiration haletante et de ses gémissements réguliers. Il semblait qu'elle se plaisait dans cette armure de plaisir, sans encore ressentir de la honte. Windz décida à ce moment que la personne avec qui elle coucherait serait elle-même. Avec toutes les molécules ne formant pas la seconde peau de Transcendance, il forma la réplique exacte de la jeune femme, à la différence près qu'elle avait un pénis d'une taille de 30x6 cm. Bien entendu, cette création était encore invisible. De toute façon, la pirate était face au ciel, donc elle ne pouvait voir ce qu'il se passait en-dessous d'elle. Oui... Transcendance allait baiser Transcendance, et elle serait ainsi humiliée. D'ailleurs, en parlant d'humiliation... Il fallait absolument lui rappeler qu'elle ne pouvait strictement rien faire ou dire, et qu'elle était totalement soumise à la volonté non-linéaire de l'élémental. Avec la même voix, il lui dit :

Chhhhht... Tu ne voudrais quand même pas réveiller tes hommes avec tes cris de plaisir, non ? A moins que tu veuilles qu'ils te voient ainsi...

Il modifia très légèrement sa voix pour qu'elle semble venir d'outre-tombe :

Manipulée... Impuissante...

Son dernier mot retentit dans ses oreilles, comme un chuchotement hurlé :

Humiliée !!

Avec la seconde peau de la pirate, il accentua le massage sur sa poitrine et commença à pincer légèrement et par à coups ses tétons. Les molécules situées sur l'intérieur des cuisses de la jeune femme se mirent eux aussi en mouvement, massant cette zone si délicate d'une douceur infinie. Ces massages se centraient au niveau de son intimité qui commençait à se mouiller sérieusement, mais sans jamais la toucher. Il voulait la frustrer, qu'elle ne connaisse pas immédiatement le plaisir. Il voulait attendre que sa surprise soit opérationnelle. Les deux bouches invisibles qu'il utilisait pour lui parler fusionnèrent en une seule, mais dotée d'une langue, pour pouvoir embrasser la pirate. Il força le passage de ses lèvres pour lui fourrer une langue chaude et invisible à l'intérieur de sa bouche, jouant avec celle de Transcendance. Le baiser dura bien deux minutes, durant lesquelles où il était impossible pour elle de respirer autrement que par le nez. Reprenant le schéma des deux bouches, une par oreille, pour lui parler, il lui fit :

Cela viens juste de commencer, jeune humaine... Je te prépare une surprise digne de ce nom.

D'ailleurs, les couleurs autour de la Transcendance créée par Windz commençaient à apparaître, encore brouillons et peu définies. Cela prit une minute supplémentaire pour qu'elles se stabilisent, minute durant laquelle Windz accentua encore les caresses qu'il procurait à la pirate, sans jamais s'arrêter. Il malmenait désormais sa poitrine, ses fesses étaient palpées sans vergognes, l'intérieur de ses cuisses vibrait presque. Rêve ou cauchemar ? Seule elle pouvait répondre, selon ses envies et ses fantasmes du moment. Il était cependant très attentif au plaisir ressenti par la pirate, et veillait à ce qu'elle n'ait pas d'orgasme. Si jamais elle devait en être proche, il ralentissait assez la cadence pour la laisser insatisfaite.

Windz, quant à elle, une fois la pirate entièrement colorée, arrêta tout. La peau de plaisir se fit peau de prison, et il ne se passait plus rien. Faisant fi des possibles protestations, elle lui susurra à l'oreille :

Tu es prête ?

Oui, il s'agissait de la voix de Transcendance. D'ailleurs, Windz en profita pour la faire descendre et se redresser, la mettant à trois centimètres du sol, en position verticale, les pieds en bas. Elle pouvait voir désormais son clone créé par l'élémental, qui lui souriait lubriquement, ayant une érection de tous les diables. Elle se caressa lentement la verge pour accentuer le désir de pénétration de la pirate. Cette dernière était d'ailleurs toujours entravée par l'armure, désormais inanimée.