Une soumission... consentante ? [PV BDSM girl qui se reconnaîtra]

Cela faisait deux mois qu'il recherchait une personne correspondant à ses critères. Non pas que ses critères soient très sélectifs, ni qu'il cherchait un style de personne en particulier. En vérité, personne ne connaissait ses critères, y compris Windz. Il avait bien étudié une dizaine de personnes, humanoïdes, indépendamment du sexe ou des penchants sexuels. Il avait jugé toutes ces personnes inintéressantes. Dans un autre contexte ou un autre temps, il aurait certainement pu choisir chacune des personnages qu'il avait étudié. Mais ses... "exigences" changeaient tout le temps, à chaque cible. Quel est le besoin de savoir qui on recherche ? Cela ferait perdre une grande partie de sa saveur à la "chasse". De plus, si ses exigences ne changeaient jamais voire très peu, quel serait l'intérêt de croiser toujours le même style de personne, toujours dans le même stéréotype ?

Bref, il cherchait depuis deux mois. Cela peut sembler long pour une espèce vivante ayant une vie volatile et aussi courte que les humains, mais cela ne représentait presque rien pour Windz. Il avait appris à relativiser la notion du temps depuis bien longtemps.

Il se baladait en ayant l'apparence d'un enfant tout à fait normal. Sauf que les molécules d'air gravitant autour de lui n'étaient pas du tout normales. En effet, c'était partie intégrante de Windz. Une partie de lui s'était compactée pour créer cet enfant, et l'autre partie étudiait chacune des personnes autour de lui alors qu'il marchait dans la rue. Et il tomba sur une personne qui attira le regard du "jeune adolescent", puisqu'elle marchait de façon étrange, comme si elle avait "un balais dans le cul", comme dirait l'expression française. Car oui, Windz parlait les langues de la plupart des pays industrialisés, comme l'anglais, le français, l'allemand, le chinois, et bien d'autres. Lorsque, avec ses molécules libres, Windz entreprit d'étudier la jeune femme, il vit qu'il n'était pas si loin de la vérité en fait... Elle avait un vibromasseur entre les jambes !... Et semblait l'activer et le désactiver à loisir. De plus, sous les vêtements qu'on voyait, elle portait un ensemble sexy en latex ne cachant pas grand choses de ses parties intimes. Au contraire, elles étaient même mises en valeur dans cette tenue. Invisible au grand public, bien entendu.

Windz se divisa alors en deux : une partie pourchassant la belle donzelle, et la seconde partie, qui est ni plus ni moins que la masse de molécules formant l'enfant, s'isoler dans une ruelle sombre pour ensuite se volatiliser et retrouver la première partie. Il créa alors un oeil, n'influençant pas sur la lumière donc totalement invisible, l'élevant dans le ciel et le portant grâce aux autres molécules. Et il la suivit ainsi pendant dix jours, notant dans sa tête chacun de ses faits et gestes. Il apprit ainsi qu'elle était une grande amatrice de masochisme et de relation dominant(e)-dominée. Il décida alors de garder cette personne. Au vu de ses... attirances sexuelles, Windz avait envie de s'amuser sur ce point-là. De plus que Seikusu regorgeait de situations assez érotiques. D'ailleurs, il faudrait qu'il cherche pourquoi un jour... Enfin bref !

Il décida d'agir, de se montrer. Pour cela, il se sépara en deux. Une partie, soit l'oeil et le nécessaire pour le bouger, et la seconde, plus conséquente, prenant l'apparence de la donzelle. Elle avait envoyé une partie d'elle-même pour imiter à la perfection les vêtements qu'elle portait sur elle en ce moment. La copie faite, Windz se dirigea vers la demeure de sa "proie". Windz n'avait changé qu'une seule chose dans le corps de Sayuki : elle l'avait doté d'un pénis. Pour l'instant, il était au repos. Elle l'avait connecté à un autre flux sanguin présent chez les hermaphrodites de naissance et dont Windz avait un exemple dans ses apparences favorites.

Elle frappa à la porte de Sayuki de la même manière que celle-ci. Elle imitait jusqu'à les expressions du faciès de sa proie. Ici, toute personne normale aurait attendu que l'autre ouvre la porte. Sauf que Windz était tout sauf une personne normale. C'est pourquoi elle utilisa ce temps avec la partie d'elle-même déjà à l'intérieur de l'appartement pour commencer à "chauffer" Sayuki. Au sens propre. Les molécules de Windz, toutes autour de Sayuki, commençait à s'exciter, faisant augmenter la température ambiante de la matière autour de ces molécules. Y compris la peau de la donzelle. Partout. Même sous les vêtements...

Windz avait repéré Sayuki à cause d'une démarche légèrement étrange. L'humaine avait en effet quelque chose dans la porte arrière, un plug anal d'une taille assez respectable. Sayuki avait cependant prit une taille de circonférence assez inhabituelle, ce qui fit qu'elle était pas encore à l'aise et marchait avec peu d'assurance. Quand au vibromasseur, elle avait une télécommande sans fil dans sa sacoche, l'activant en tout discrétion dans les transports en commun ou lorsqu'elle s'asseyait. Sous sa robe noire se cachait une tenue en latex qui enlaçait avec suffisamment de fermeté pour éviter que le vibromasseur, l'empêchant de quitter sa place quand il était en action. Bien sûr elle pouvait accéder à son intimité en jouant avec un zip, la laissant ouverte de temps à autre pour se stimuler psychologiquement, sans avoir à se toucher.

Les dix jours d'observations furent pour le moins perçu par Sayuki, intuition féminin ou animale ? Nul ne pouvait répondre à cette question. L'humaine se sentais observée, épiée, reluquée par une personne. Elle n'avait pas peur, bien au contraire. Intelligente, elle savait que dans le meilleur des cas il ne s'agissait que d'un vilain tour de son état d'excitation et son désir de se faire tout le temps dominer. Dans le pire des cas il s'agissait d'un stalker et elle savait qu'une rencontre avec cette personne ne pourrait déboucher que sur de la domination, l'assouvissement de désir, ce qui ne la dérangeait pas tellement. Sayuki ne craignait pas les voleurs, n'ayant que peu d'objet de valeur, hormis son téléphone tactile, même si aujourd'hui il s'agissait d'un accessoire de mode. Les violeur quand à eux étaient plus dans le coeur du quartier de la Toussaint à prendre sans délicatesse les idiotes qui passaient en toute ignorance du danger, endroit que l'humaine évitait autant que possible.

Sayuki venait tout juste de rentrée chez elle, ayant rendu visite chez un client qui souhaitait une simple compagne pour la journée, la raison étant encore assez flou. L'humaine avait été payée et puis elle avait vu que l'homme souhaitait simplement passer une journée avec une jolie demoiselle. Une fois chez elle la robe se mit à voler de la porte de la chambre au lit, étant en petite tenue. Seulement Sayuki n'aimait pas être en sous-vêtement, causant un tel fouillis dans la penderie qu'on aurait dit qu'une tornade était passée. Sayuki finit par porter une tenue en latex, dévoilant grandement sa poitrine. Elle n'avait pas prévue de faire une sortie, pas tout de suite en tout cas. L'humaine préférait la sécurité de l'obscurité pour sortir sans être épié par ses voisins, car ses derniers ne savaient rien de la passion de Sayuki.

Le contact du latex sur la peau l'excitait, aussi l'intervention de Windz sur son corps passa totalement inaperçu, en tout cas elle ne se posa pas de question. Elle alla vers la porte,  et l'ouvrit avec un grand sourire.

- Oui c'est pour qu ...

Vous pouvez vous doutez que voir son double était plus que surprenant, mais très vite une pensée vint et elle saisit l'esprit venteux, le faisant enter presque de force et fermée la porte derrière. Sayuki vérifia par les fenêtre, visiblement les voisins n'allaient pas se poser trop de question. L'humaine fixe son double et va s’asseoir se massant les tempes avant de se pincer les fesses, comme pour s'assurer qu'elle ne dormait pas. La sensation de pincement étant bien là, elle comprit que c'était bien la réalité. Sayuki fixa son double et ne pouvait que penser à une chose, ce qui se passait ici et maintenant n'était pas normal. avoir un sosie passait encore, mais aller jusqu'à porter une tenue choisie au hasard, c'était trop gros dans la gorge de l'humaine.

- Vous être qui ... enfin je dirais plutôt vous êtes quoi ? Qu'est-ce que vous me voulez ?

Sayuki était perspicace, mais Windz allait avoir sans doute beaucoup de mal à faire croire qu'il était une créature fantastique. L'humaine avait certes des fois fantasmée sur des monstres tentaculaires, ce genre de bestiole étant différent d'un esprit changeur de forme. Cependant, elle était prête à entendre la raison de sa venue, surtout si cela tournerait autour d'une relation dominant ... enfin elle pensait plutôt dominante/soumise, ne sachant pas que l'esprit avec une petite surprise pour elle.

Tenue portée

Windz ne pouvait plus voir Sayuki, et pour cause ! l’œil de l'autre coté de la pièce s'était défait pour pouvoir échauffer plus rapidement la femme. Elle n'avait plus qu'à attendre donc. Chose qu'elle fit patiemment. Lorsque la porte s'ouvrit, accompagnée d'un Oui, c'est pour qu... de l'occupante de l'appartement, l'esprit pris le sourire le plus pervers qu'elle avait vu chez Sayuki. D'ailleurs, celle-ci avait arrêté de parler, visiblement surprise de l'effet déclenché par l'exacte réplique qui se tenait devant elle. D'ailleurs, elle fit une action logique vu la tenue qu'elles portaient : elle la força à rentrer à toute allure et referma la porte. Puis elle vérifia par les fenêtres, s'attendant presque à voir le grand méchant loup, ou quelque chose du genre. Puis, pendant quelques secondes, elle fixa Windz dans les yeux. Cette dernière en profita pour... faire exactement pareil. Sauf que ce n'était pas les yeux qu'elle fixait, mais bel et bien la poitrine tout à fait respectable de la donzelle qui lui faisait face. Bien sûr, elle avait eu tout le temps nécessaire pour observer cette poitrine durant sa traque, mais c'était pour rajouter un effet de style, pour réchauffer l'atmosphère de la pièce. Et cela n'eut pas l'effet escompté. Totalement ébahie par la présence de l'esprit, Sayuki tourna le dos puis s'assit dans un fauteuil de la pièce. Le réflexe de Windz fut de la suivre, et de s'arrêter à moins d'un mètre de ses jambes, créant une sensation d'occupation. Elle vit la jeune femme se masser les tempes, passer rapidement une main derrière elle - Pourquoi ? - et dit :

Vous êtes qui... enfin, je dirais plutôt vous êtes quoi ? Qu'est-ce que vous me voulez ?

Elle avait donc deviné que c'était pas normal... Enfin, c'était plutôt difficile de ne pas le deviner ! Elle avait déjà fait le coup à plus d'une centaine de personnes, et la plupart avait eu des doutes dès le début. Cependant, lorsqu'elle n'imitait pas la tenue vestimentaire en même temps, Windz avait plus de chances de passer "indétéctée". Enfin bref...

Avant de répondre quoi que ce soit, Windz décida de jouer avec les nerfs de la jeune femme. Elle s'approcha du fauteuil encore plus, pour lever son pied gauche et le placer sur le flanc droit de l'humaine. Elle "rappela" les molécules non-liés au corps qu'elle possédait maintenant, pour les masser au niveau de ses fesses, tel une chaise. Ainsi "assise", elle put aisément lever son second pied et le poser sur le flanc gauche de Sayuki, chose infaisable par tout humanoïde "classique". Enfin, elle libéra les molécules formant le dossier pour poser son popotin sur les genoux et les cuisses de sa proie tout en rejoignant ses jambes. Sa proie était maintenant enfermée entre ses jambes, et devait supporter son poids. Avant toute tentative de rébellion de sa part, Windz attrapa ses épaules de ses mains, l'attira vers elle et colla sa bouche à la sienne, l'entraînant dans un baiser endiablé, forçant le passage entre ses lèvres avec sa langue. Avec les molécules non-attachées à son corps, elle matérialisa deux bouches, une devant chaque oreille, avant de murmurer grâce à ses bouches, simultanément, de la même voix que Sayuki :

Je suis ton alter. Je te ressemble mais je suis ton opposée. Tu es soumise, je suis dominante. Tu es discrète, je suis exhibitionniste. Tu possèdes un organe féminin...

Windz stoppa alors le baiser, et décida de tester le degré d'obéissance de l'humaine. Elle lui dit, de la même voix toujours que Sayuki :

Déshabille-moi, chienne !

Dans ce même temps, les molécules formant les bouches se dilatèrent encore une fois, pour foncer vers l'intimité de la jeune femme. Elles pénétrèrent sans difficulté, à travers les interstices, à l'intérieur du vagin de l'humaine. Elle stimula alors le début d'une excitation chez elle, titillant légèrement et de façon indécelable certaines parties internes des plus érogènes. De la manière ou elles étaient positionnées, Sayuki ne pouvait sentir le début d'érection de son clone, jusqu'à ce que celle-ci atteigne sa taille maximale de 23cm, puisqu'elle frotta alors sa protubérance contre la cuisse de l'humaine...