Elle le vit lentement retirer sa veste, révélant la chemise blanche avec la cravate. Blottie contre l’homme, Pamela était amusée. Ça, c’était un domaine qu’elle connaissait presque aussi bien que l’écologie et la défense des plantes. Jun la trouvait belle, et il avait raison, car elle le savait. De mémoire, elle ne connaissait qu’un seul homme qui ait jamais réussi à résister à ses charmes : Batman. Or, ce n’était pas faute d’avoir essayé. À force de se faire battre par cet homme, on finissait par en développer un syndrome. Que ce soit sur les simples malfrats, les policiers, ou même les psychiatres d’Arkham qui se chargeaient de la soigner, aucun homme n’avait jamais réussi à lui résister, et même les femmes étaient troublées. Batman, en revanche... Une énigme qui l’avait longuement travaillé, car elle estimait être suffisamment belle pour que n’importe qui fantasme sur elle... Surtout les hommes de puissance. Après tout, quitte à choisir, autant opter pour ceux qui ont du pouvoir.
Entre ses cuisses, elle sentit l’érection naissante de Jun, une belle érection. L’homme alla l’embrasser, et elle répondit à ce baiser sans la moindre once d’hésitation, fermant les yeux, ce qui accrut l’érection de l’homme. La salive de Pamela était également chargée, aphrodisiaque, et elle enfonça sa langue dans sa bouche. Le nez de l’homme devait respirer la bonne odeur de son corps, autant de sensations enivrantes qui allaient le rendre beaucoup plus conciliants. Dans le fond, les arguments avancés par Pamela pour lui faire l’amour étaient avant tout des histoires. La véritable raison, c’est que c’était surtout une raison, pour elle, de lui montrer son assentiment. Comme elle le lui avait expliqué, Pamela était plus proche de la Nature que les humains, et la nature avait pour elle d’être relativement honnête. Cet homme lui plaisait, et, avec une femme comme Poison Ivy, le sexe n’était jamais loin quand quelqu’un lui plaisait. Elle le sentait s’exciter contre lui, réveillant la bête qui dormait en lui. Un homme civilisé, instruit, qui laissait peu à peu parler ses pulsions, rappelant ainsi que, sous tout honnête homme, il y avait une bête qui dormait. L’image était alléchante. Il tira un peu sur son corset végétal, amenant les lourds et généreux seins entre ses mains, qu’il pétrit. Il les caressa lentement, tout en ayant rompu le baiser.
« Haaa... »
Pamela soupira lentement, avant de sentir l’homme se rapprocher, et elle posa une main sur ses cheveux, les caressant, tandis qu’il jouait avec ses tétons, les léchant. Il fourra les tétons dans sa bouche, mimant l’éternel geste du bébé qui venait quérir le lait maternel. Ici, il s’agissait d’une autre forme de soif à satisfaire, et les seins d’Ivy se durcirent lentement, tandis que ses doigts se crispèrent sur la tignasse du Japonais. Elle sentit les mains de l’homme se promener sur son corps, la caressant, la palpant, ce qui continua à l’exciter. Elle savait ce qu’il cherchait à faire.
*En voilà un qui ne perd pas de temps...*
Après quelques palpations, Jun dut cependant s’avouer vaincu, en regardant la femme, pour lui avouer, pâteux :
« Comment on enlève ce corset ? » grommela-t-il.
Sa réponse fut un simple sourire, car Jun la souleva alors, pour l’envoyer sur le bureau. D’une main, il poussa son écran plat, et quelques dossiers, et elle se retrouva en plein milieu du bureau, se sentant à la place d’une jeune secrétaire en jupe trop courte, qui se retrouverait face à un patron ayant enfin décidé de sauter le pas. Une lueur malicieuse ne quittait pas son regard, alors que, devant elle, Jun entreprit de se déshabiller. Son pantalon glissa, entraînant son sous-vêtement, révélant un membre tendu, une verge appétissante, tandis qu’il déboutonna également sa chemise. Non, décidément, cet homme ne traînait pas en longueur.
Il revint contre elle, et elle soupira en sentant ses lèvres se presser contre les siennes. Son dos se tendit légèrement en arrière, sous la musculature de l’homme, et elle releva ses jambes, venant frotter le corps de l’homme, les enroulant autour de son bassin, s’appuyant à ce dernier, gémissant de plaisir. Avec son sexe, il vint mimer des gestes de pénétration, tapant contre ses cuisses, et elle se crispa lentement contre lui, ses doigts s’enfonçant contre sa nuque. Sa cravate pendouillait entre eux, et ce fut elle qui la retira, déplaçant l’une de ses mains pour jouer sur le nœud, retirant ensuite la cravate, qu’elle balança sur le bureau.
En réponse à la demande de Jun, le corps d’Ivy se mit à agir, avalant tout simplement le corset, qui disparut dans son corps, révélant sa peau nue, verte. Elle rompit brièvement le baiser, afin de délivrer quelques explications :
« C’est mon propre corps qui génère ces excroissances végétales. Maintenant, pénétrez-moi... »