NOM / PRÉNOM / SURNOM :D'aussi loin qu'il se souvienne, on ne l'a jamais nommé que Nottingham. Le diminutif "Not" fait le plus souvent office de surnom, comme "Main Noire" depuis quelques temps maintenant.
AGE : Physiquement, la vingtaine un peu passée. Il ne connaît pas sa date d'anniversaire et s'en branle plutôt pas mal.
RACE : Humain, pour ce qu'il en sait.
ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
DESCRIPTION PHYSIQUE :C'est un type de taille moyenne (on l'estimera à 1m75 et quelques poussières), qui présente une allure banale sinon correcte : son poids est certainement plus musculaire que graisseux, offrant à Not' une apparence athlétique aux lignes masculines agréables. Son torse glabre est, comme pas mal d'autres endroits de son corps, porteur de diverses cicatrices. De fréquentes traces de lames et autres griffures à de plus rares morsures de carreaux d'arbalète, Not' aurait put mourir plusieurs fois. Le plus notable restant son dos, lardé de marques laissées par les caresses régulières d'un fouet. Des vestiges d'un passé turbulent, à n'en pas douter !
Sa peau est naturellement basanée, ce qui met en valeur ses yeux ambrés. Son visage est souligné par de petites marques de naissance disposées sur ses joues et est encadré par d'épaisses mèches de cheveux. La tignasse de Not' est assez remarquable par sa couleur faisant penser à un peu d'encre qu'on aurait mêlée à de l'eau mais aussi par le fait qu'elle n'est jamais coiffée et toujours en bataille. Domptée par un bandana écarlate noué à l'arrière du crâne et par une gapette aux discrets ornement métalliques, elle parachève le tableau de cette silhouette sombre. Nottingham est invariablement vêtu de la même façon, soit d'un pantalon élimé et troué ça et là ainsi que de son indécrottable veste couleur charbon. Une vieille redingote au large et haut col, le tout sans manches et lui tombant sous les fesses. Une drôle d'allure parachevée par une paire de bottines pour hommes ayant connu de meilleurs jours. On ajoute à cela quelques bracelets (des breloques sans intêret mais uniquement portés au poignet droit) ainsi qu'un collier quelconque et le Not-style est complet.
Il est bon d'ajouter un élément venu se greffer récemment au chapardeur, celui qui fait courir ce surnom de Main Noire : une sorte de
tatouage complet sur sa main et son avant-bras gauche, qui semblent tous deux dévorés par une flamme couleur d'ébène. Outre l'esthétique (même si c'est quand même bien classe), cette marque est particulière et très visible.
CARACTÈRE : Nottingham est un mauvais garçon, sans être le pire de tous. C'est un filou avant tout, orphelin élevé à la dure dans un établissement miséreux et qui a dut se battre très tôt pour éviter de se faire casser la gueule. Il a rapidement apprit à se défendre et à monter de petits coups plus ou moins juteux pour avoir quelques sous en poche, se frottant à de gros mastards désireux de s'imposer face au "petit hargneux qui en voulait". Ayant compris qu'être gentil revenait le plus souvent à se faire baiser, Not s'est depuis évertué à se montrer méchant ou tout au moins apte à baiser l'autre en premier. Voleur, menteur, profiteur, tous ces qualificatifs lui vont comme un gant. Certains disent aussi de lui qu'il est un lâche, à fuir quand la situation tourne chocolat mais Not voit la chose autrement sur un principe très simple, à savoir que celui qui est assez malin pour filer rapidement vivra plus longtemps que le crétin qui se bat et meurt pour l'honneur.
Est-ce à dire qu'il n'en a pas ?
Non, car notre petite frappe suit une sorte de code moral qu'il veille à réécrire quand ça l'arrange et qui pourrait presque s'apparenter à des enseignements du bushido : pas de forfanteries à un gamin trop jeune ou une femme désarmée ou enceinte (parce que ça fait chevaleresque et que ça fait fondre les pucelles, d'après lui) et pas de coup en traître (à moins que ça ne l'aide à rester en vie, autant dire que c'est un commandement à géométrie variable). Une de ses règles d'or, outre celle qui implique de toujours courir plus vite que ses poursuivants et frapper plus fort que ses adversaires, reste de réfléchir toujours plus efficacement que tout le monde. Aussi Nottingham s'évertue t'il à entretenir son capital réflexion et se montre t'il vif d'esprit, très malicieux bien que finalement peu instruit. C'est un débrouillard dans l'âme qui possède le don précieux et rare que d'apprendre aisément pour s'adapter aux situations nouvelles pour en tirer le meilleur parti.
Pourri jusqu'à l'os, Nottingham ? "Mauvais garçon" ne signifie pas "immonde raclure" pour autant, même si Not joue avec la loi et le cœur des pauvres filles qui s'arrêtent sur lui. Pour tirer un coup, ce séducteur parfois lourd et maladroit promet monts et merveilles sans hésiter à se confondre en mensonges jusqu'à ce qu'il puisse trousser la jouvencelle et n'en éprouve pas de véritable état d'âme. Un homme viril fait toujours cela, d'après lui ! Plus généreux et attentif à autrui qu'il ne le laisse à penser, le virevoltant loubard semble prendre soin du peu d'amis fidèles sur lequel il peut compter, quand bien même il peut leur faire quelques crasses en passant. Ben oui, tant que ça peut rapporter quelque chose...
HISTOIRE :Si vous vivez en Nexus, vous connaissez peut-être l'Orphelinat des Etoiles, un établissement réputé dans la ville pour... ses terribles conditions d’accueil. Autrefois prestigieux, des Etoiles s'est cassé la gueule au fil des années avec les malveillances des directeurs successifs qui se sont enrichis sur tout ce qu'ils pouvaient prendre des locaux et des très rares parents potentiels qui espéraient y trouver l'enfant qu'ils ne parvenaient pas à avoir. Toujours alimenté par la couronne (allez savoir pourquoi), l'orphelinat n'a jamais fermé mais est connu depuis une décennie ou deux pour avoir lâché dans les rues la plupart des malfrats de la génération actuelle. Des petits rats voleurs de bourse au chef de bandes bien organisées et redoutées, l'Orphelinat des Etoiles alimente depuis des années la racaille qui hante les rues de Nexus. Certains s'en sortent plus honorablement, mais doivent certainement pouvoir être comptés sur les doigts d'une main de lépreux.
Et, bien sûr, Nottingham ne fait pas partie du lot. Son histoire commença comme un roman prévisible : on le trouva un soir devant la porte de l'orphelinat, emmitouflé dans un couffin crasseux et hurlant de tout ses petits poumons alors que la pluie battait la ville. Récupéré bien volontiers par l'Orphelinat qui touchait une prime de recueil, on lui attribua son drôle de nom après que la nonne qui s'occupa de le laver eut lut le nom sur la flasque d'alcool qu'elle gardait secrètement sous sa soutane. Le nourrisson criard grandit tranquillement le temps qu'il ne pouvait pas se rendre compte de l'univers qui allait devenir le sien, les choses changeant radicalement à ses six ans.
C'était l'âge clé pour tout môme arrivé à l'orphelinat avant cette date, puisqu'il se retrouvait "dans le grand bain". A lui les dortoirs collectifs et les travaux d’intérêt généraux, les repas dégueulasses dans un réfectoire qu'on aurait pensé désaffecté tant il était crade, les rackets, les bastonnades dans un des recoins de la cour, les tentatives d'évasion et parfois de viol quand les hormones des plus âgés les travaillaient trop. A ses débuts dans le grand bain, Nottingham n'en menait pas plus large que les autres. Il avait certes déjà un certain bagou, mais de petits chefaillons le lui firent ravaler en lui cassant la gueule pour bien lui faire imprimer qui étaient les boss. Plutôt que de se laisser soumettre, Not se défendit. Refusant de subir la loi de ceux qu'il considérait comme des crétins patentés, le marmot joua du poing et d'ingéniosité pour discréditer ses ennemis. Si il se fit refaire le portrait un bon nombre de fois, Nottingham y gagna en notoriété et en amitié et au fil du temps, les bastons à cinq contre lui devinrent de véritables guérillas orphelines.
Des bandes se formèrent, prêtes à tout pour dominer l'Orphelinat des Etoiles et son petit monde. Les petits groupes firent preuve d'une imagination débordante pour se tirer dans les pattes, enchaînant dangereuses facéties et rivalités tout en cherchant à esquiver les punitions délivrées d'abord au martinet puis au nerf de bœuf avant de se conclure sur les dernières années par le fouet.
Quelque part, c'était le bon temps. Une enfance presque heureuse dont la misère était noyée dans ces gueguerres triviales et remuantes et qui formait à la vie et aux merdes que les orphelins auraient à bouffer une fois lâché dans la nature. Nottingham ne fut en rien différent des autres : en tant que petit chef de groupe qu'on voulait toujours plus durement éclater, il déploya des trésors de ruse dans la fuite et la fourberie mais décida de prendre tout ça comme une sorte d'immense jeu qu'il sut bel et bien terminé lorsqu'il prit son premier coup de couteau au détour d'un couloir. L'adolescence était arrivée et les vieilles rivalités enfantines s'étaient muées en rancœurs meurtrières, plongeant les enfants d'hier dans un monde sanglant et vraiment dangereux. Les jeux laissèrent place à la méfiance des coups bas et autres saloperies, achevant de transformer les petits monstres en criminels d'envergure variable.
Nottingham tint bon, ne perdant pas une seconde pour se barrer de l'orphelinat dès qu'il fût en âge de le faire. Et comme on pouvait s'y attendre, la rue devint son nouveau foyer et l’accueillit à bras ouverts.
Nexus et ses bas-fonds, finalement, ne lui changèrent pas le quotidien. C'était un peu comme si l'orphelinat était devenu bien plus grand. Pour le reste, c'était toujours survivre qui arrivait en premier commandement et comme les cafards auxquels il était souvent comparé, Nottingham s'y employa férocement. Larcins, coups bas, associations de malfaiteurs, casses dans les échoppes, revente d'esclaves parfois, revente de substances illicites... Not toucha à tout avec plus ou moins de bonheur, préférant se contenter de la rapine parce que c'était un domaine dans lequel il excellait et qui ne risquait pas de lui "voler son âme", même si il était certain qu'elle était prête pour tous les chaudrons de l'enfer. Au contact des pires salauds de la cité -pour lesquels il travailla souvent, enchaînant problèmes et mauvais coups, Not comprit qu'il y avait de bien plus gros poissons que lui. Son statut de petite frappe lui allait comme un gant, même si c'était toujours sur les types comme lui que la garde aimait taper à défaut de mettre la main sur les véritables patrons des ruelles.
Il acquit sa toute petite notoriété et s'en montra satisfait jusqu'à sa rencontre avec un drôle de type.
Il se présenta comme étant Malachaï, mage sombre de son état et désireux qu'on accomplisse un petit boulot pour lui. C'était il y a quelques semaines à peine, Malachaï avait approché Not sans que ce dernier ne sache trop comment. Le pourquoi, en revanche, fut rapidement mit sur la table. Malachaï avait besoin qu'on vole pour lui un ouvrage magique assez peu commun, l'
Aeternam. Si vous êtes vous-même versé dans les arts magiques, ce nom ne vous est très certainement pas inconnu. En effet, l'Aeternam fait figure de légende parmi les légendes puisqu'il est connu pour être le Seigneur des Grimoires, celui qui contiendrait tous les sorts existants ou à venir. Rien de moins ! Nottingham n'en savait rien, n'étant ni magicien ni même très intéressé dans les légendes quelconques. Lui n'y aurait vu qu'une façon de faire gonfler un prix déjà très correct, bien que d'autres se seraient posés des questions autrement plus légitimes. Pourquoi lui faire voler à lui, un pareil artefact dont on était même pas très sûr qu'il existe seulement ? Pourquoi Malachaï qui avait tant de renseignements à fournir sur l'Aeternam ne se livrait pas lui-même au vol ?
Not s'en moqua. Le chiffre que son client lui annonçait comprenait trois zéros avec un acompte préliminaire remit en main propre et c'était bien là tout ce qui importait. Les renseignements donnés et la bourse en poche, Nottingham monta son petit coup.
Et ce fut assez facile. L'Aeternam était caché dans une tour ancienne dressée à l'orée des bas-fonds et qui servait parfois de point de repli à la garde nexusienne quand elle voulait éviter d'avoir trop d'ennui avec la populace locale. Ce soir là, la tour n'était pleine que de ses étalages de bouquins poussiéreux et autres alambics tarabiscotés qui évoquaient le labo d'alchimiste. Le petit vieux connu pour habiter ici était une sorte de figure pour les brigands de Nexus avec lesquels il avait passé un pacte : si on ne touchait pas à sa tour et ses possessions, il refilait des informations utiles qu'il entendait lorsque la garde venait prendre poste chez lui et prévenait même qu'elle s'y était retranchée. L'accord avait été ratifié depuis longtemps, surtout parce qu'on savait que le vieil Antonidas n'avait rien à voler. Ça embêtait presque Not' de se faufiler chez le vieux pour le dépouiller, mais la bourse promise valait bien de s'arranger avec sa conscience. Comme un chat, notre voleur évolua sans mal dans l'édifice et parvint à accéder à la pièce secrète dissimulée derrière l'une des bibliothèques. Malachaï l'avait renseigné sur absolument tout, sauf sur un détail crucial.
L'Aeternam n'était pas à l'endroit indiqué.
Là où aurait dût se trouver l'ouvrage, Nottingham ne trouva qu'un piédestal sur lequel reposait un large calice d'or et d'argent et dans le creuset duquel reposait... De l'encre. C'est ce qu'il conclut en se penchant vers le contenu du calice, à ceci près que cette encre lui fit l'impression de se mouvoir sur elle-même, comme animée d'une vie propre et lente. Nottingham ne s’intéressa pas au calice, préférant chercher dans la précipitation une cachette secrète qui lui aurait échappé et ou aurait été dissimulé l'ouvrage. Et il ne trouva absolument rien ! Le temps pressait, le roublard le savait. S'arrachant les cheveux, Not' entendit du bruit à l'intérieur de la tour et comprit que la garde était entrée. Voilà qui était trèèèès mauvais ! Si il était prit ici, la soldatesque ne lui ferait pas de cadeaux mais en plus ses "collègues" des bas-fonds lui feraient passer durement l'envie de voler un homme avec qui les accords étaient très profitables. Les voleurs et autres pourris avaient une certaine forme d'honneur basée sur l’intérêt et Not savait très bien ce qu'il risquait à pisser dessus même en l'échange d'une belle somme.
Paniquant un peu, il manqua de trébucher et se rattrapa au piédestal. Se relevant, sa main gauche glissa dans l'encre et l'impensable se produisit, laissant l'orphelin sur le carreau avec un air aussi bêta qu'horrifié. Comme si sa peau avait été une éponge, son bras absorba littéralement le contenu ténébreux du calice. Nottingham senti le froid lui engourdir le membre qui se retrouva couvert de noir sur sa majeure partie, l'approche de l'articulation prenant un dessin de flamme stylisée. D'encre il n'y avait plus mais des soucis il risquait d'en pleuvoir, aussi Not fila t'il de son mieux possible, manquant de peu de se faire alpaguer par la maréchaussée.
Le bilan de la soirée était mitigé, mais il fallait bien rendre des comptes à son commanditaire. Malachaï vit le désastre de lui-même : tout ce qu'avait ramené son pigeon était un tatouage qu'il n'avait effectivement pas avant et qu'il lui aurait été impossible de réaliser dans un si court laps de temps. Le mage ne comprenait pas plus que Nottingham, qui eut l'heur de lui ramener quelques ouvrages rapidement emportés dans la fuite. Celui lui permit de garder l’acompte du vol et de ne rien devoir à Malachaï, qui disparut en lui disant qu'ils se reverraient sûrement un jour.
Ce que ni Malachaï ni Nottingham ne savaient encore, c'était que le vol était un succès.
Antonidas était en fait un magicien de très très haute volée qui était parvenu à faire une chose incroyable. Pour éviter à l'Aeternam de tomber entre de mauvaises mains, il l'avait soumit à plusieurs sortilèges dont il avait jalousement conservé le secret. Le premier, c'était de faire en sorte que l'ouvrage ne puisse plus être parcouru pages après page mais selon sa bonne volonté, dévoilant son contenu de façon tout à fait aléatoire. Certes, un magicien de très haut niveau saurait certainement composer avec cette difficulté en jouant de ses propres sortilèges, mais le second sort d'Antonidas était plus vicieux : grimoire physique, l'Aeternam n'était plus. Devenu pure encre douée de magie, le livre était liquide.
Et oui, Nottingham avait mené sa mission parfaitement à bien, en vérité. Mais si il l'ignorait tout à fait, le voleur sut rapidement qu'il allait avoir des soucis quand son bras gauche se mit à goutter d'encre. En agitant le bras pour s'en débarrasser dans un geste désespéré, il s'aperçut que les projectiles noirs restaient en l'air pour devenir caractères illisibles qu'il parvenait à comprendre. Une formule magique qu'il prononça à voix haute, lui permettant d'apprendre et lancer son premier sort. Si cela avait un côté très pratique, l'esprit de Nottingham tira la sonnette d'alarme.
Car si cela venait à se savoir, nul doute que sa vie allait devenir beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP plus compliquée...
SITUATION DE DÉPART : Expérimenté
AUTRES : Parce que vous êtes des gens bien et que vous avez lu la présentation, vous savez que Nottingham est dépositaire malgré lui de l'
Aeternam, un grimoire magique légendaire possédant une incroyable propriété : dans ses pages sont recensés tous les sorts magiques existants, même ceux des siècles à venir. Véritable mythe pour les gens de magie, l'Aeternam attire bien des convoitises. Seulement voilà, ce n'est plus un livre mais un tatouage ! Cette flamme noire qui semble décorer la main et l'avant-bras gauche de Nottingham est donc le fabuleux Aeternam, qui est en plus un tantinet capricieux.
Pour le consulter, il faut que Nottingham laisse couler de l'encre de ses doigts pour la jeter. Le sort en question, totalement aléatoire, s'affiche alors dans une langue illisible pour lui ou n'importe qui dont le message apparaît de façon claire dans l'esprit. Il suffit alors de prononcer la formule à voix haute pour l'apprendre et savoir s'en servir !
Seulement voilà, Nottingham est tout sauf un magicien et il faut bien avouer que l'Aeternam ne l'aide pas beaucoup; les deux sorts qu'il a daigné apprendre à son gardien jusque là étant une attaque électrique mineure et une amélioration de la puissance d'urine. En gros, Not' peut faire pipi super-fort et super-beaucoup, ce qui n'est pas super-utile....
Heureusement, Nottingham possède quelques atouts pour lui. Il sait se battre très convenablement et s'avère plutôt pas mal agile et relativement habile une épée à la main.
