Une elfe pour la Toussaint [pv: The xXx Gang]

    Encore une magnifique journée qui s’annonçait pour Arillë. Le soleil illuminait la sombre cité d’Ashnard et particulièrement les jardins d’Arillë, qui suite à l’approche de l’automne prenait une teinte cuivrée. C’est avec cette vue que l’elfe s’adonnait à un de ses passe-temps favori  dans sa chambre, seule, avec une lumière douce, comme ses draps. Ce passe-temps commun à nombre de personne était celui de la sieste ; oui, Arillë adore dormir, cela lui changeait de ses séances intimes avec ses partenaires et esclaves. Après avoir piqué un léger roupillon, l’elfe se leva pour la deuxième fois de la journée. L’intérieur de la maison était étrangement calme. Il n’y avait pas un bruit, si ce n’est l’elfe qui trainait des pieds pour atteindre la cuisine. Un verre de lait plus tard, la propriétaire aux oreilles pointues décida d’enfiler une tenue descente et de quitter sa robe de chambre pour aller flâner devant les boutiques que seuls les plus riches pouvaient fréquenter.
   En sortant de chez elle, Arillë vit Svinnah gronder Luna. En effet l’esclave elfique rassemblait tant bien que mal les feuilles mortes alors que la Neko passait son temps à sauter dans les tas et à éparpiller les feuilles aux quatre coins du jardin. Une situation qu’Arillë trouva de « mignonne » et qui la fit sourire avant de commencer son périple dans les beaux quartiers d’Ashnard.
    Au programme de son expédition : une pédicure et une manucure, un passage chez le coiffeur, un peu de lèche vitrine devant tout et rien, un passage dans l’une des librairies pour remplir sa bibliothèque de livres qu’elle n’ouvrira probablement jamais, et regarder les nouveaux articles dans diverses boutiques dites adultes, ou pour dresser ses esclaves. Enfin, la dernière étape était de passer jeter un bref coup d’œil au marché aux esclaves, qui sait, peut-être y aurait-il une fille qui pourrait lui donner envie de dépenser encore un peu d’argent. L’inconvénient pour rejoindre le marché aux esclaves était qu’il fallait marcher un bon moment. Si bien que l’elfe décida de prendre un raccourcit par un dédale de petites ruelles. L’elfe n’avait rien à craindre, les quartiers mal famés étaient à l’opposé de la ville.

    Au bout de quelques minutes à s’aventurer dans les boyaux de la ville, l’elfe déboucha sur une sorte de boulevard étrange. Les pavés de la ville avaient laissé place à une sorte de roche uniforme poreuse et les maisons étaient bien hautes, si hautes qu’elles cachaient le soleil. L’odeur aussi était différente. Elle rappelait vaguement les bas-fonds de Nexus. Au loin, elle entendait un bruit sourd, un vrombissement distant quelque fois entrecoupé par un hurlement strident et régulier, avec de grands flash lumineux quand le monstre passa devant Arillë. Légèrement affolée et inquiété par ce changement brutal, elle prit une direction opposée, s’éloignant de l’avenue animée. Etonnamment, la rue qu’elle descendait était bien vide, et plus elle s’engouffrait dans ce lieu sombre plus il semblait se dégrader. Arillë n’entendait maintenant plus rien, si ce n’est ses talons qui claquaient contre le sol ou un chien errant qui aboyait au loin.
   L’elfe se retournait régulièrement, se demandant où diable pouvait-elle être. Elle s’approcha devant une grande vitre en hauteur qui émettait une faible lumière qui l’intriga sur le coup. Elle portait une inscription étrange et seul un japonais pouvait lire : « McDonald à 5 minutes » ventant le nouveau burger que la firme proposait en édition limitée et suivit d’une direction lui disant de tourner à droite. Cet endroit ne plaisait pas du tout à l’elfe qui cherchait à sortir d’ici au plus vite. Elle n’avait ni armes, et était habillée, maquillée et coiffée pour être mise en valeur, ce qui la poussa à suivre la direction indiquée et à errer encore un peu.
   Elle passa timidement dans la rue indiquée par le panneau avant de voir une silhouette se déplacer dans la direction d’Arillë et sur le même trottoir qu’elle. Le cœur de l’elfe battait la chamade, était-ce un malfrat ? Un  violeur ? Un psychopathe qui allait égorger l’elfe dans cet endroit sinistre ? A priori, la personne avait une silhouette de femme, ce qui rassura légèrement l’elfe qui continuait de s’approcher d’elle. Elle pouvait aisément distinguer que la passante avait une queue de félin et des oreilles de chat. « Une Néko » pensa Arillë. Elle fit un petit signe pour l’interpellé suivit d’un « Excusez-moi ? ». L’elfe se rapprocha en accélérant le pas.

« Excusez-moi ? Je me suis égarée, comment puis-je faire pour rejoindre les hauteurs de la ville je vous prie ? Je ne connais pas cette partie d’Ashnard. Je suis encore désolée.»

    En s’approchant de l’inconnue, Arillë affichait un petit sourire amicale, ne se doutant pas un instant de l’éventuelle dangerosité de la personne qui était face à elle.

Des six Maîtresses, Willie était probablement celle qui ressemblait le moins à une dominatrice. Enfin, par un peu moins, il fallait quand même compter qu'elle l'était pas mal. Même avant de devenir Mistress Willpower, la blonde avait toujours cette volonté d'avoir l'ascendant sur les gens qui l'entouraient. C'était d'ailleurs une des raisons qui l'avaient faite strip-teaseuse, à la base : Considérer la danseuse comme un bel objet à regarder serait une grossière erreur. Sur scène, la chatte de latex gagnait une certaine forme de contrôle sur le publique, contrôlant par le biais de ses ondulations leur degré d'excitation, le faisant monter graduellement.C'était sa capacité à envouter ainsi les gens qui avait attiré l'attention de Mistress xXx et, au terme d'un entretien d'embauche des plus torrides, Willie avait reçu une portion des pouvoirs démoniaques de sa nouvelle patronne. En vérité, la petite aux énormes seins avait littéralement bu ce pouvoir, après l'avoir aspiré hors de la queue de la leader de son nouveau gang, l'avalant en même temps que les jets de semence qui s'écrasaient au fond de sa gorge. L'influence de l'essence succubique s'était faite ressentir sur son organisme, accroissant considérablement sa libido. Mistress Willpower restait cependant pucelle, par conviction et par défi. Elle savait que ce dernier fragment de pureté s'envolerait un jour, mais elle était prête à la conserver le plus longtemps possible... Ainsi, il n'était pas question de voir un sexe d'homme s'approcher de ses orifices inférieurs, sa bouche avide suffisait amplement. Véritable fruit défendu, cette pucelle lubrique avait hérité tout naturellement de dons d'hypnose qui, sans en faire une bonne combattante, lui donnait une certaine immunité. Ces dons d'hypnose offerts par la puissance démoniaque au fond d'elle, bien plus que le gain de force, était une des raisons qui la poussait à se balader dans une tenue aussi indécente que son costume de chat en latex et ce au beau milieu du quartier le plus mal famé de la ville. Elle savait que si des voyous essayaient de la racketter, ils ne sauraient détourner leur regard de ses formes et, ce faisant, deviendraient ses poupées. Bien sûr, la plupart des sales types croisant une donzelle ainsi habillée penseraient davantage à lui dérober sa vertu, plutôt que son argent... dans ce cas, leur compte destin d'autant mieux scellé.

Mais ce ne fut ni un racketteur, ni un violeur, qui croisa le chemin de Mistress Willpower, mais une étrange fille qui racontait des trucs bizarre et semblait s'être fait tailler les oreilles en pointes chez un chirurgien. La jeune femme avait certes déjà visité Terra en compagnie de quelques unes de ses collègues, mais ces terres ne lui étaient pas très familières. Aussi ne comprit elle pas tout de suite la question de l'elfe.

- Ashnard ? De quoi... Ooooooh Ashnaaaard. La chatte de latex réalisa enfin. Elle marqua une pause, le temps de réfléchir à ce qu'elle allait dire. Ca, pour être perdu, z'êtes bien perdue. Pour tout vous dire, vous n'êtes plus à Ashnard, ni même sur Terra. Ma patronne pourrait peut être vous aider à rentrer chez vous, si vous voulez.

Pour l'instant, l'ex-stripteaseuse n'utilisait pas ses pouvoirs de manipulation mentale pour l'instant. Après tout, pourquoi se mettre à dos une jolie fille en lui forçant directement la main quand on pouvait parfois obtenir ce qu'on voulait avec de la simple politesse ? Aussi, sans brusquer son interlocutrice, Mistress Willpower commençait à marcher dans les dédales de ruelles, s'assurant qu'Arille suivait. Après tout, il n'y avait aucune raison pour que l'elfe ne suive pas : perdue dans un monde étranger, avec pour seul repère une femme qui semblait pouvoir la mener à son billet de retours.

Sur le trajet, la chatte de latex entamait la conversation avec une certaine gaieté dans le ton :

- J'imagine que ça doit dépayser un peu, de se retrouver ici. La technologie est supérieure à l'ensemble de Terra, même si ça reste moins évolué que... ah mince... le pays de nénettes en combi' moulantes, là... Tekhos, voilà. L'ex-stripteaseuse marqua un temps d'arrêt, avant de reprendre : Enfin, v'faites quoi dans la vie, à Ashnard ?

Et, petit à petit, l'étrange duo formé par cette féline vulgaire et une elfe plus raffinée s'enfonçait dans les dédales de ruelles. Cette petite chatte couverte de latex se révélait être d'agréable compagnie, curieuse de tout, posant des questions sur la vie d'Arille, sur la vie à Ashnard, ses us et coutumes. Elle ressemblait un peu à une gamine qui voulait tout savoir, faisant preuve d'un enthousiasme très similaire. Et, si jamais Arille lui retournait quelques questions à son tour, Willie fairait son possible pour y répondre du mieux qu'elle pouvait. Oh, bien sûr, elle restait évasive sur son propre métiers, ainsi que sur le Gang xXx en général... mieux valait éviter d'effrayer cette visiteuse avant que les possibilité de fuite ne lui fussent retirées.

Finalement, le couple arriva au pied d'un immeuble qui ne payait pas de mine. De l'extérieur, le bâtiment faisait l'effet d'être délabré. Quelques junkies zonaient sur le trottoirs, devant la porte d'entrée. Se penchant rapidement vers la fille qu'elle guidait, Willie souffla rapidement : Ce sont des drogués, nous sommes dans un quartier mal famé. Ne les laissez pas vous intimider, ils n'en valent pas la peine. Et, comme pour illustrer son propos, la chatte de latex n'hésita pas à en bousculer un hors de son passage, pour faire comprendre à ceux proches qu'il ne fallait pas ennuyer les deux femmes. L'intérieur de l'immeuble n'était pas plus ragoutant, donnant de nouveau une impression d'abandon à ceux qui ne savaient pas. conduisant son invitée vers la cage d'ascenseur, Mistress Willpower révéla que le bâtiment disposait toujours de l'électricité.

- Ceci est un ascenseur. Je sais pas s'il y en a à Ashnard, c'est une boite qui monte le long d'un couloir vertical, afin de s'épargner l'escalier. Elle appuya sur le bouton menant au dernier étage. Les autres filles sont probablement sorties, mais la cheffe sera là, j'en suis sûre.

Lorsque la porte de l'ascenseur s'ouvrit à nouveau, c'était comme si l'elfe venait d'entrer dans un autre monde : L'aspect délabré, abandonné aux mains des drogués et des sans abris, du rez de chaussé avait totalement disparut. Ici, tout était aménagé et décoré. D'une démarche assurée, la petite blonde guidait son invité au travers des appartements. Tous étaient reliés les uns aux autres par le biais d'ouvertures faites sommairement dans les murs. Il existait en tout sept appartements, dont un était formé par le rassemblement de deux autres. C'est dans cet appartement double que Willie conduisait Arille. La menant jusqu'à un grand salon, qui ressemblait d'ailleurs davantage une immense chambre, avec tous ses sofas et ses coussins. Au fond de la pièce, il y avait une sorte de grand trône, un trône fabriqué à l'aide de matériaux récupérés, par des gens manquant d'expérience en menuiserie. Son aspect en était étrange, mais il dégageait malgré tout une certaine majesté. Sur ce trône, était assise une femme, blonde, au corps des plus voluptueux, couverte d'une combinaison de cuir et coiffée d'une casquette noire. Outre ses bras couverts de gants longs et ses jambes engoncées dans des bottes montantes, la demoiselle avait son costume ouvert sur l'avant, laissant son opulente poitrine dénudée, ainsi que son ventre et son entrecuisses. Entrecuisses qui, cependant, était caché par la tête d'une femme agenouillée entre ses jambes.

La leader du Gang xXx semblait absente, comme si elle réfléchissait à quelque chose et que cette esclave qui s'occupait de son plaisir n'était qu'une bien faible distraction. Cependant, quand Arille et Willpower se présentèrent devant elle, Mistress xXx posa son regard sur l'elfe, la jaugeant, la reluquant même sans gêne aucune. Puis, revenant à la chatte de latex, la patronne n'eut même pas à poser la question pour que Willie y réponde :

- C'est une elfe d'Ashnard qui s'est perdue sur Terre. Je dirais qu'elle n'était jamais venue avant... et évidemment, elle cherche un moyen de rentrer chez elle.
- Je vois. Willpower vous a peut être expliqué, mais je ne suis pas exactement quelqu'un d'altruiste. Je peux vous conduire jusqu'à un portail qui vous renverra sur Terra, mais que comptez vous m'offrir en échange ?

La différence de température entre Ashnard et Seikusu n’était pas la seule raison qui donnait à Arillë la chair de poule. Elle était certes habillée fraichement avec sa robe et ses hauts-talons, lui donnant un petit air de bourgeoise, mais ce qui la mettait dans cet état c’était de faire tache dans cet environnement urbain et sans nul doute hyper-violent. Elle qui aimait se fondre dans le paysage quand elle devait se rendre dans de tels endroits, c’était rappé. Heureusement, la Neko qui lui faisait face n’avait pas l’air d’être folle sanguinaire et le temps de réaction qu’elle eut avant de répondre à l’égarée ne la choqua pas, après tout, les esclaves terranides n’étaient pas réputé pour leur intelligence.

« Ashnard ? De quoi... Ooooooh Ashnaaaard. » Arillë esquissa un léger sourire comme pour dire « Oui, Ashnard, là où nous nous trouvons actuellement »et ajouter à ça« T’es mignonne même si t’es un peu conne ». 
« Ca, pour être perdu, z'êtes bien perdue. Pour tout vous dire, vous n'êtes plus à Ashnard, ni même sur Terra. »

Etrangement, cette réponse eue pour effet d’effacer le sourire de l’elfe. Elle eut un temps de réaction plutôt long pour comprendre et assimiler les informations. Il faut dire que c’est un choc pour elle que de se retrouver sur Terre. Elle connaissait bien entendu de nom cette planète et avait entendu quelques rumeurs à son propos. Elle aurait bien aimée explorer ce monde inconnu mais pour l’heure, elle devait rentrer chez elle.

« Ma patronne pourrait peut-être vous aider à rentrer chez vous, si vous voulez.
- Ce serait fort aimable de la part de ta maîtresse. Pourrais-tu me guider jusqu’à elle ?»

Willpower, bien qu’un peu rustre dans sa façon de parler semblait être quelqu’un amicale. Arillë emboita le pas à la chatte en latex, ne se privant pas au passage de regarder les fesses moulées qui se trouvaient devant elle. Elle avait le choix entre regarder des murs sales et taggués ou une vue plus plaisante. Au cours de cette traversée dans les boyaux de Seikusu, la guide improvisée d’Arillë se retournait régulièrement pour s’assurer que l’elfe suivait bien, et la chatte de latex n’eut pas de mal à prendre Arillë sur le fait, qui, prit une teinte légèrement pourpre.

Après quelques minutes d’un silence plutôt pesant la femme chat s’exprima

« J'imagine que ça doit dépayser un peu, de se retrouver ici. La technologie est supérieure à l'ensemble de Terra, même si ça reste moins évolué que... ah mince... le pays de nénettes en combi' moulantes, là...
- Vous voulez dire Tekhos ?
- Tekhos, voilà... Enfin, v'faites quoi dans la vie, à Ashnard ?
- Et bien… Comment dire… Je suis une sorte de puissante marchande, voyez-vous. Oh, rien à voir avec les vendeurs sur le marché…  J’ai fait fortune dans la vente d’outils de… D’éducations.» Arillë se refusait de lui dire que son travail était de tuer des personnes en échange d’une somme d’argent de peur de l'effrayer.

« Rien de bien passionnant, mais, je peux grassement payer ta maîtresse petite Neko. »

S’en suivit alors une nouvelle discussion, ou chacune en apprenait un peu plus du monde respectif de l’autre, tout en essayant de ne pas trop en dévoiler sur son travail. Arillë ne se priva pas de dire qu’elle avait plusieurs esclaves et que cette pratique était répandu sur Terra. Elle apprit d’ailleurs que Willpower n’était pas une neko, et c’est à peu près tout, restant tout aussi évasive sur sa vie privée qu’Arillë un peu plus tôt. La promenade les mena devant un immeuble qui semblait vu de l’extérieur comme étant plutôt sale et dans un mauvais état, et qui étaient gardé par deux trois camés recherchant un fix. Willpower ouvrit le passage suivit de près par l’elfe.
   L’intérieur de l’immeuble était lui aussi à l’abandon, ce qui ne rassurait pas vraiment Arillë commençant à regretter de suivre l’ex-stripteaseuse.

« Ceci est un ascenseur. Je sais pas s'il y en a à Ashnard, c'est une boite qui monte le long d'un couloir vertical, afin de s'épargner l'escalier. »

L’ascenseur se mit en marche, l’elfe qui n’était jamais montée dans un tel objet dit naïvement.

«  Les esclaves qui nous font monter doivent être plutôt robuste… »

Une fois au dernier étage, le décor avait changé, redonnant confiance en Arillë qui était étonnée de voir un tel endroit. Elle s’attendait à une salle de torture ou autre chose et n’aurait pas hésité à utiliser Willpower comme bouclier. Elle suivit donc la blondinette à forte poitrine qui la mena dans un double appartement, ou chambre géante vu le nombre de poufs qui s’y trouvaient. La pièce était déjà occupée par deux femmes, dont une en train de laper l’entrejambe de l’autre qui avait une allure de cheffe. Quand les deux blondes furent assez proche du trône, la femme assise daigna enfin s’intéresser aux arrivantes, reluquant Arillë qui inclina furtivement sa tête pour la saluer.

« C'est une elfe d'Ashnard qui s'est perdue sur Terre. Je dirais qu'elle n'était jamais venue avant... et évidemment, elle cherche un moyen de rentrer chez elle.
- Je vois. Willpower vous a peut-être expliqué, mais je ne suis pas exactement quelqu'un d'altruiste. Je peux vous conduire jusqu'à un portail qui vous renverra sur Terra, mais que comptez-vous m'offrir en échange ?
- Et bien… Madame… Laissez-moi avant tout vous remercier de me donner l’oportunité de pouvoir rentrer chez moi sur Terra. Si c’est l’argent qui vous intéresse… Ce ne sera pas je pense un réel problème. A moins que… Vous ne demandiez une somme faramineuse. » [/color]

Elle dit cela dans un sourire furtif, comme pour détendre l’atmosphère. Puis, en désignant un des sofas présent dans la pièce.

« Vous permettez que je m’assois ? Je marche maintenant depuis des heures et votre mobilier permettrait à mes jambes de se reposer le temps de notre négociation. »

L’Elfe n’était absolument pas gênée par le fait que xXx se faisait lécher. Il n’était pas rare pour elle de rendre visite à quelqu’un qui soit dans la même position, voir à l’étape suivante. Mais, voir une femme qui semblait être une véritable dominatrice ne la laissait pas indifférente et si la femme à la casquette observait son interlocutrice, elle n’aurait aucun mal à remarquer l’excitation naissante d’Arillë.

« Alors… permettez-moi de vous demander… Qu’est ce qui pourrait vous intéresser ? »

L’Elfe dit cela en prenant une pause plutôt lascive sur le sofa, mais rien de provocateur, cependant, elle ne quittait pas du regard xXx ayant presque oubliée la présence de Willpower.

Mistress Willpower sembla quelque peu surprise de voir que l'elfe n'était pas gênée le moins du monde par le fait que sa patronne se fasse mignoter le petit bourgeon intime sous ses yeux. Après tout, n'étant pas originaire de Terra, elle n'avait que peu de notions réelles de la perversion qui régnait dans cette dimension parallèle. Mais Mistress xXx, pour sa part, venait de ces contrées crées par une déesse de l'amour et de la luxure. La leader du gang savait donc à quoi s'attendre de la part d'une habitante d'Ashnard, bien plus que chacune de ses camarades dominatrices. Elle imaginait également très bien la désorientation qui avait put être celle d'Arillë après avoir traversé le portail menant vers la Terre. La terrane avait certes sentis et cherché ce passage, dans le but de fuir ses origines. Mais ce monde avait été bien trop différent. L'architecture, les moeurs, même les moyens de transport... tout lui avait parut si étrange. Mais aujourd'hui, la patronne des lieux s'était adaptée et considérait ce monde comme le sien.

Quoi qu'il en fut, Mistress xXx répondit d'une voix qui ne trahissait en rien un quelconque plaisir que l'esclave agenouillée entre ses cuisses était sensée lui prodiguer. Et sa réponse fut claire et concise :

- Inutile de me remercier, jolie elfe, puisque j'aurais une compensation pour ce service rendu. Elle marqua un temps d'arrêt, passant une main caressante dans la chevelure de l'esclave affairée à lui prodiguer un cunnilingus. Puis, une fois qu'elle fut certaine que son interlocutrice avait bien assimilé l'information, la patronne reprit : Quand à ce que je veux... je pense que vous en avez une petite idée. Mais puis-je vous demander votre nom ?

De son côté, Willie faisait un peu la gueule. Il fallait dire que la petite était la plus douce, la plus gentille de toutes les maîtresses du Gang xXx. Elle n'était pas moins dominatrice qu'elles, mais chacune avait sa propre façon d'assoir son autorité. Mistress Willpower était une manipulatrice, celle qui utilisait sa fragilité apparente pour mettre ses proies en confiances, avant de les soumettre à sa volonté en jouant avec leur cerveau. Comparé aux autres filles corrompues, elle était évidemment bien moins impressionnante, souvent éclipsée par leurs caractères bien trempés, ce qui était d'autant plus vrai quand on la comparait à l'aura intimidante que dégageait Mistress xXx. Aussi la petite chatte de latex alla s'assoir sur un autre canapé, s'étendant presque de tout son long en travers du meuble moelleux. D'un claquement de doigt, Willie attira l'attention de la fille qui léchait le sexe de la cheffe, avant de lui intimer l'ordre de venir. La servante obéit sans discuter, sans même demander son avis à celle de qui elle goutait le jus intime...

Mistress xXx leva la tête, un instant surprise de voir la petite blonde en combinaison moulante défier ainsi ouvertement son autorité, avant d'arborer un sourire amusé. Elle comprenait évidemment ce que ressentait l'ex-stripteaseuse et ne le lui reprochait pas. D'ailleurs, la patronne profita de l'occasion pour s'adosser plus franchement sur son trône de bric et de broc, écartant un peu plus les cuisses pour mettre son sexe bien en évidence à la vue d'Arillë.

- Mais puisque vous demandez, très chère, venez donc remplacer mon joujou. Il semble que mon amie ai décidé de me le voler.
- Hmmpf.

Oui, cette fois, la petite Willie était de mauvaise humeur. Avoir discuté ainsi avec l'elfe, gentille et ouverte comme à son habitude, pour se faire ignorer aussi superbement ensuite n'était clairement pas à son gout.

Mais, cette petite scène fut interrompue par le ding de l'ascenseur qui, après avoir refermé ses portes, était redescendu vers le rez de chaussée, avant de revenir vers l'étage habité par le gang. Et, lorsque ses portes se rouvrirent, une autre femme se tenait à l'intérieur de cette boite de métal. Aussi blonde que les deux autres, impeccablement bien coiffée et engoncée dans une sorte de parodie d'uniforme militaire de cuir moulant des formes aussi extravagantes que celles de ses camarades, cette Maîtresse dégageait un parfum d'autorité à des kilomètres. Ca n'avait rien à voir avec l'aura autoritaire qui émanait de Mistress xXx, il s'agissait plutôt ici d'une impression de dominance froide et méthodique. Ses yeux bleus presques camouflés sous la visière de sa casquette rouge, Mistress Leather fit claquer ses talons hauts dans le couloirs menant jusqu'au grand salon de l'étage, avant de rejoindre les diverses femmes présentes. S'arrêtant sur le seuil, elle détailla la nouvelle venue du regard, replaçant son monocle une fois cette analyse faite. Sa voix aussi, froide respectueuse, trahissait une grande discipline. Et s'il était encore possible d'en douter, le fouet enroulé à sa ceinture trahissait au moins une chose : Il ne valait mieux pas fâcher cette fille là.

- Nous avons une invitée, ou est ce une autre future pondeuse ?

Rien que le mot "pondeuse" faisait tâche dans son discours, comme si cette dame là était trop classe pour employer de tels termes. Après ces propos, la demoiselle tira sur la bandoulière de sa sacoche, allant la déposer aux côtés de la patronne des lieux en ajoutant simplement :

- Voici les derniers papiers. Nos finances vont bien pour le moment, quelques uns de nos généreux donateurs se sont révélés avoir des difficultés à payer, mais je n'en ai pas eu, pour ma part, à les convaincre que cela était dans leur intérêt.
- Bien, bien... Tu arrives à temps, cette jolie elfe s'est perdue sur Terre et s'apprête à me verser le premier paiement pour l'aide que je peux lui apporter.
- Je vois. Cela promet d'être intéressant. Bonsoir Willpower, tu trouves toujours les filles les plus intéressantes.
- Ah ! Ouais ! C'pt'être parc'que c'commence par... comment dire... leur parler ?

Décidément, tout ce petit monde aimait bien causer entre eux. Mais Arillë ne pouvait pas s'y tromper, il était évident qu'elle semblait être la principale attraction ici... Même l'esclave docile et ses efforts fervents d'apporter du plaisir à ses maîtresses ne captait pas plus d'attention que quelques caresses dans les cheveux.

   Si Arillë s’était mise sur son 31, c’était pour une raison bien précise. Certes elle devait aller s’acheter une nouvelle esclave pour son plaisir personnel, afin de satisfaire sa libido légèrement envahissante. Si dans le cas échéant elle ne trouvait pas son bonheur au marché d’Ashnard, elle se serait rendue dans un club pour adulte afin de s’envoyer en l’air dans une ambiance où la luxure et le sadomasochisme régnaient dans une harmonie perverse. Etrangement, la décoration de la salle où se trouvait l’elfe lui rappelait le club en question et instinctivement éveillait sa libido à peine endormie. A cela, la femme qui se faisait laper l’entrejambe insinuait qu’elle voulait un moment « privé » (ou plutôt public) avec l’elfe. A vrai dire, Arillë espérait plutôt un moment intime avec la chatte en latex qui avait deux gros arguments pour s’attirer les faveurs de l’elfe… Justement, la personne au costume félin venait de signaler sa présence par un claquement de doigt, et tel un aimant, attira l’esclave à elle. Arillë aussi étonnée qu’xXx regardèrent un bref instant Willpower, qui avait l’air un tout petit peu grognon. En fait, elle faisait littéralement la gueule.

   Venant de se faire voler son jouet, xXx proposa à l’elfe de venir terminer son travail, ce qu’elle accepta par un petit sourire et un hochement de tête. L’elfe avança doucement, faisant claquer ses hauts talons jusqu’à la femme assise sur le trône. Arillë se mit alors à quatre pattes, face à l’intimité de la dominante. Dans cette position, sa robe courte se releva légèrement, trahissant ses portes jarretelles et ses bas. Enfin, l’invitée se mit au travail, embrassant l’intimité de son hôte. Le travail fournit par ses lèvres était fait avec passion, le but n’était visiblement pas d’expédier le travail rapidement, mais plutôt de faire durer le plaisir. Le rythme était cependant crescendo, passant des lèvres pulpeuses et légèrement rouge à une langue rose et habile.

   Soudain, une clochette retenti, suivit ensuite par des bruits de pas et de talons féminins. Curieuse, Arillë retourna sa tête pour tenter de voir la nouvelle arrivante, non sans arrêter son travail en caressant doucement l’intimité d’xXx ; sa bouche, collée contre l’une des jambes de la maitresse embrassait le cuir le temps de détailler la militaire. Puis elle se remit au travail en se disant que « Si elles sont toutes comme ça, je resterai bien un petit moment avant de rentrer…». Il était facile de voir que l’elfe était très excitée, elle venait de remonter un peu sa robe, laissant apparaitre sa petite culotte, légèrement humide, et qui avait la particularité d’être fendue au niveau de son intimité.

  Trop occupée et absorbée dans son travail, elle n’entendit pas la phrase de Leather, et se désintéressa rapidement des paroles de celle-ci, qui parlait de chiffres d’affaire, de CAC 40 et autres bénéfices biens ennuyeux pour la demoiselle aux oreilles pointues.

« …Tu arrives à temps, cette jolie elfe s'est perdue sur Terre et s'apprête à me verser le premier paiement pour l'aide que je peux lui apporter.
- Je suis à votre entière dispositions, maî-… Maîtresses…
- Je vois. Cela promet d'être intéressant. Bonsoir Willpower, tu trouves toujours les filles les plus intéressantes.
- Ah ! Ouais ! C'pt'être parc'que c'commence par... comment dire... leur parler ?
- Cela vous plait-il maîtresse ? »

Arillë avait le teint légèrement pourpre, et plus le temps passait plus son entrejambe était proche d’un ruisseau, et il n’était pas difficile à le remarqué, surtout dans la position salace de l’elfe.

Les lèvres et la langue d'Arillë étaient particulièrement efficientes. Mistress xXx ne montrait que peu le plaisir qui grimpait de son entre-cuisses, prodigué par cette jolie elfe, comme d'habitude. Elle était du genre à garder la tête froide en presque toutes circonstances, se devant de faire bonne figure pour pouvoir être considérée comme une leader crédible. Mais les fourmillements délicieux qui lui chatouillaient l'intimité avaient quelques conséquences perceptibles pour l'habitante de Terra : En premier lieu, le nectar féminin qui s'écoulait contre la bouche féminine était un signe qui ne trompait pas. En second lieu, sa respiration avait quelque peu changée, devenue plus lourde, plus chaude. Oui, Mistress xXx appréciait ce que lui faisait Arillë et, quand cette dernière demanda si cela était plaisant, la patronne ne dissimula pas sa satisfaction :

- Hmmm... Oui, cela me plait beaucoup, douce Elfe. Sa main gantée vint écarter les cheveux clairs de sa vis à vis, avant de glisser, caressante, sur le dessus de cette même chevelure. Votre langue est plus agile que le jouet que Willie m'a volé.
- Gnagnagna... Grognait la principale intéressée, pendant que l'esclave grimpait sur son corps étendu. Dans ce cas, j'veux mon tour.
- Cela me surprend toujours de voir à quel point les habitants de Terra sont libérés et habiles dans les arts érotiques, comparé aux habitants de notre monde.
- Hmmm... J'adorerais... débattre de Terra et... des énergies qui l'habitent... mais... je suis... hmmm... occupée...
- Je vois.

La main gantée se fit plus pressante sur la crinière de l'elfe, quelques uns de ses doigts se crochetant aux mèches claires. Si Arillë avait auparavant été libre de ses mouvements, cette poigne puissante lui empêchait désormais d'éloigner son visage de l'entre-jambes féminin. Oh, la ravissante demoiselle n'avait certes pas le visage écrasé contre les lèvres intimes et juteuses de Mistress xXx, mais toute fuite s'avérait compromise. Mistress Leather, pour sa part, contournait quelque peu le corps de l'elfe, rajustant sa casquette pourpre avant d'admirer un peu mieux la plastique de l'invitée. Joueuse, elle décrocha la cravache de sa ceinture, posant sa pointe ornée d'une boucle de cuir entre les omoplates féminines. L'outil de dressage continua sa course le long de la colonne vertébrale d'Arillë, lentement, avant de bifurquer vers l'un de ses flanc. Là, la cravache poursuivit sa route jusque sur la hanche féminine, puis sa cuisse, avant de passer sous le vêtement. Retraçant le chemin en sens inverse avec son jouet, Leather faisait remonter la robe sur le corps elfique, dénudant peu à peu ses cuisses, puis ses fesses.

- Beau morceau, commenta la blonde, ce serait tellement joli avec quelques stries...

Le bout de la cravache caressait le succulent popotin, traçant des traits en travers, allant d'une fesse à l'autre, horizontalement, en diagonale, comme si elle essayait d'y dessiner les marques rouges qu'auraient provoqué quelques couts de fouet. Finalement, la pointe de l'outil de dressage s'insinua dans le sillon fessier, longeant la raie jusqu'à atteindre les lèvres intimes de la belle, pour finalement s'y frotter au travers de l'étoffe de son sous-vêtement.

De son côté, Mistress Willpower observait la scène, étendue sur son sofa, à moitié sur le flanc, à moitié sur le dos, ne pouvant tenir cette position que grâce à la présence de nombreux coussins dans son dos. L'esclave, allongée contre la petite chatte de latex, s'occupait de son opulente poitrine. La servante, complètement nue - si l'on oubliait le collier de chien frappé des lettres "Bitch" - malaxait les seins de sa maitresse avec amour, y appliquant parfois des baisers mouillés, des suçotements avides. Si on regardait bien, on pouvait même se rendre compte que la chatte de latex avait retiré les rubans adhésifs noirs qui formaient une croix sur l'un de ses mamelons, laissant la tétine tendue accessible. L'ex-stripteaseuse ne bougeait pas beaucoup, caressant gentiment cette servante qui lui faisait du bien, tout en scrutant Arillë.

Arillë qui, de son côté, pouvait sentir les doigts de la trésorière du Gang glisser habilement sa cravache sous l'élastique de ses dessous, pour faire glisser le tout sur ses cuisses. De toute évidence, Mistress Leather était une experte dans le maniement de ce genre d'outil et, à en juger par la présence d'un fouet enroulé sur lui même et accroché à la ceinture de la dominatrice, de l'autre côté de là où se situait la cravache, cette blonde au monocle ne devait pas être le genre de femme qu'il fallait contrarier. Posant un genou à terre, la reine des douleurs retourna sa cravache, passant sa langue sur le manche pour y appliuqer un peu de salive. Une fois l'outil de dressage humidifié, Leather en pointa le pommeau vers la rosette plissée. L'objet resta posée contre la petite pore à peine quelques secondes, avant de pousser, cherchant à s'y frayer lentement, mais inexorablement, un chemin.

- J'ai oublié de demander, mais je suis sûre que notre invitée ne voit aucune objection à ce que j'explore un peu... n'est ce pas ?

Mistress xXx relâcha la pression de sa poigne sur le crâne féminin, suite aux paroles de Mistress Leather. Ainsi, Arillë pouvait librement tourner la tête pour répondre à la question de celle qui lui enfonçait une cravache dans le cul.