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Romance interdite [Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna

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    Enchanteresse vivant à Ashnard
    
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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 15 dimanche 01 décembre 2013, 12:20:55

Assise sur sa chaise Décatis observai Juliette faire les testes qu'elle avait demandé. Son regard porté sur la jeune fille, l'enchanteresse ne regardait pas ce qu'elle-même faisait, elle en avait pas besoin. Elle faisait léviter la petite boite entre ses mains l'enfermant dans une sphère pour absorber le sort qui tenait la boite scellé. Il était très rare que Décatis utilise la magie ainsi, à son habitude elle crée le sort et le laissait en autonomie passant à autre chose, c'était plus long, mais ça lui permettait de faire autre chose en même temps. Cette fois elle se contenta d'observer sa stagiaire. Décatis ne porta aucun jugement sur ce qu'elle faisait pour le moment.

Quand Juliette ut fini les teste sur les premiers objets et marqué ses premières note, Décatis avait déjà fini de vider toute la magie de la boite qui retomba doucement dans ses mains. Il lui suffit de poser un doigt sur le couvercle pour que le sceau magique se brise. Décatis se leva pour aller poser la boite sur l'étagère et revenir auprès de Juliette.


-C'est bien, il te reste plus qu'a répété tout ça sur toutes les matières présentes sur la table. Tu pourras peut être te rendre compte qu'une matière t'ira mieux qu'une autre.

Sur la table il y avait plus d'une trentaine de morceau de matière à sa disposition, le temps de lancer tous les sorts et de prendre toutes les notes, il y en avait pour une bonne heure au minimum voir plus pour une personne non habituer. Il fallait compter la fatigue qui pouvait survenir. Décatis n'avait pas l'habitude d'avoir d'élève, ainsi elle n'avait pas vraiment pensé que tout le monde n'as pas sa quantité de magie surprenante. Décatis pouvait facilement faire ce qu'elle lui avait demandé et faire autre chose derrière sans problème, mais une personne normal serrait épuisé après ça.

L'enchanteresse récupéra plusieurs pendentifs creux, ainsi qu'une poignée de rubis. C'était  une commande d'aventurier qui devait effectuer une mission dans une zone volcanique. C'est pourquoi elle devait leur fabriquer des charmes contre la chaleur pour rendre leur expédition supportable. Décatis fixa les rubis dans les cavités prévus, ensuite elle dessina au sol un cercle magique. La dizaine de pendentif se mirent à flotter au dessus du sol formant un cercle en flottant. Une aura rouge les entoura, imprégnant les objets chargeant le sort dans le rubis de chacun d'eux. Décatis laissa tout ça se faire sans surveillance sachant parfaitement qu'aucune erreur ni danger n'était à craindre. Son bijou se glissa devant son œil lui montrant l'arrivée d'un homme dans la boutique.


-Je descends un client arrive. Tu peux observer mon sort si tu le souhaites, mais ne touche à rien. Si tu as fini avant que je remonte, tu peux me rejoindre ou faire une pause comme bon te semble.

Comme annoncé, elle quitta la pièce pour retourner derrière le comptoir. Sans surprise cinq minutes après, la porte de la boutique s'ouvrit pour laisser entré un homme. Ce dernier était en envoyé d'un noble qui ne voulait pas se déplacer de lui-même. Il avait besoin de quelque chose pour se protéger de poison. Un diner important était prévu et il craignait y être empoisonné par un de ses ennemis. Décatis fit le tour de sa boutique pour rassembler plusieurs objets pouvant répondre à sa demande. Il y avait une amulette qui protégeait son porteur des poisons les plus utilisés pour ce genre d'assassina, une coupe qui neutralisait les poisons versé à l'intérieur. Un monocle qui permettait de décomposait ce que l'on voyait et permettre de voir avec une précision tel, que l'on pouvait voir les liquides mélanger entre eux très clairement, il y avait aussi une bague qui porter aux doigts brulait son propriétaire si un danger de mort était imminent.

L'homme opta pour la bague trouvant son utilité plus large et donc utilisable en d'autre circonstance à l'avenir. La transaction effectuée, une femme entra à son tour. C'était une humaine qui cherchait une solution contre la maladie, mais la pauvre avait peu de moyen. Décatis ne put lui proposer qu'une faible amulette porte bonheur qui pouvait éviter certaine maladie les plus courantes. Puis elle fut suivie par un groupe de jeunes filles, des habituer qui venaient régulièrement voir les vitrines et cherché les dernières créations de Décatis. Le plus souvent, elles repartaient avec des objets destinés à la beauté.

Le temps s'écoulait et Décatis se demandait comment ça se passait pour Juliette. S'il y avait un problème, il y avait de fortes chances qu'elle descende pour l'avertir, voir même que son bijou réagisse à l'avance. Il n'y avait donc pas à s'inquiéter.


Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 16 dimanche 01 décembre 2013, 16:24:18

Juliette, effectivement, n’était pas au bout de ses peines avec tout ce qu’elle avait à faire. Assez curieusement, elle avait l’impression que Décatis se comportait plus, à son égard, comme une professeur, que comme une professionnelle. Elle ne faisait que des exercices pratiques, une sorte d’application de la théorie, mais sans avoir affaire à des objets, à des commandes, à des contrats. D’un autre côté, elle comprenait tout à fait ce choix. Décatis voulait quand même savoir de quoi Juliette était capable. Si cette dernière devait louper un enchantement, elle risquait d’être réprimandée.

« Je descends un client arrive. Tu peux observer mon sort si tu le souhaites, mais ne touche à rien. Si tu as fini avant que je remonte, tu peux me rejoindre ou faire une pause comme bon te semble.
 -  Très bien. Merci. »

Lorsque Décatis s’écarta, Juliette se permit de respirer un bon coup. Elle était nerveuse, et excitée comme une puce. Elle n’était plus dans les bancs des amphithéâtres de l’académie, ou dans les laboratoires. Pour autant, les agissements de Décatis trahissaient en elle une sorte de fibre éducative. Sa sévérité n’aurait pas fait tâche dans l’académie, où le corps enseignant était assez sévère et strict, vouant une grande importance à la discipline. Les magiciens ashnardiens refusaient de voir la magie comme un grand n’importe quoi où on pouvait faire n’importe quoi. Ils n’avaient de cesse de rappeler aux étudiants que la magie était une science à part entière, avec des règles fondamentales, immuables. Juliette le savait très bien, et elle se demandait si elle ne pouvait pas, à sa manière, interférer pour que Décatis devienne enseignante. Certes, elle n’avait pas de diplôme, mais elle savait, car elle l’avait vu, que le droit ashnardien se voulait comme assez souple. Si Décatis était douée, les Ashnardiens accepteraient de la prendre.

*Mais peut-être que je me fourvoie... Après tout, je ne sais pas grand-chose de cette femme...*

Juliette poursuivit ses exercices, enchantant les divers objets à l’aide des bases magiques fournies par Décatis. Le temps passa assez rapidement, mais, au bout d’un moment, Juliette commençait à s’ennuyer, et à fatiguer. L’enchantement était assez fatigant, car il s’agissait de faire appel à la magie. Or, la magie fatiguait les nerfs, car il fallait faire travailler le cerveau. Elle s’arrêta donc au bout d’un moment, et se releva. Elle avait soif, et elle sortit du bureau, cherchant ce qui faisait office de salle de repos, un endroit où elle pourrait trouver de quoi se désaltérer un peu. En chemin, elle entendit plusieurs jeunes femmes, qui dégageaient un parfum sensuel, et légèrement aphrodisiaque, en train de parler entre elles :

« Il faut que je sois impec’ ! Mon père veut me caser avec ce lieutenant, là, celui qui revient de campagne.
 -  Moi, j’ai envie de me faire péter le cul à cette soirée. Ma mère trouve que je ne baise pas assez, il paraît que ce n’est pas très bon pour mon quota et ma santé mentale. »

Juliette identifia cette personne comme une succube, probablement mi-humaine. Elle s’était depuis longtemps habituée aux mœurs très particulières de l’Empire, une puissance qui, tout en prônant la discipline et l’autoritarisme, avait une grande liberté sexuelle. Les fêtes entre nobles se terminaient généralement en somptueuses orgies. Juliette n’y avait jamais participé, mais elle savait très bien que les fêtes des Beaumont se finissaient ainsi, car, quand elle se réveillait le matin, il était fréquent de voir des invités dormir nus dans les salles de réception, tandis que les serviteurs ronchonnaient en aérant les pièces, et en faisant le ménage.

Elle ne s’intéressa pas énormément aux jeunes femmes, et but un peu, soupirant. Elle attendit que sa migraine naissante parte, et retourna vers le bureau, afin de continuer ses exercices.

Parmi les différents objets, on pouvait clairement, à travers les résultats, observer que Juliette avait plus de mal avec tous les objets précieux, infiniment plus difficiles à manipuler. L’acier, le bronze, l’argent, ne lui posaient en revanche pas de difficultés particulières. Or, ces matières étaient très souvent utilisées par les enchanteurs, car il s’agissait d’armes, que les soldats utilisaient donc fréquemment.

Studieuse et obéissante, Juliette entendait bien poursuivre ses expériences jusqu’à ce que Décatis vienne l’interrompre pour lui annoncer la suite du programme.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 17 mardi 10 décembre 2013, 11:40:06

Les clients s’enchaînèrent un moment comme ça l'empêchant de remonter pour s'occuper de Juliette ce qui était dérangeant. Il y avait tant de choses encore à lui montrer avant de pouvoir la laisser effectuer certaine chose seule. Après environ une heure et demie, elle put enfin remonter pour voir ce qu'il en était. De sa démarche naturelle silencieuse et gracieuse, elle arriva dans son dos et constata qu'elle n'avait pas chaumé. Au moins, elle ne profitait pas d'être sans surveillance pour ne rien faire. Il ne lui fut difficile de constater son état de fatigue. C'est pourquoi, pour la suite elle allait passer à autre chose que la magie pure et dure.

-Bon je vois que tu as fait ce que je t'ai demandé. Je regarderais tes résultats ce soir et je te commenterais ça demain matin. Déjà je peux te dire que tu as une bonne endurance magique. J'ai fixé cet exercice sur mes capacités, qui son plutôt grande comparé à la moyenne. Le fait d'avoir tenue si longtemps est bon signe pour toi. Bon tu as le temps de te reposer je suppose ? Suis-moi.

Décatis l'invita à la suivre pour revenir dans la boutique, pour l'instant vide de client. Mais pas de marchandise. Il restait encore du temps avant la pause du midi. Pourtant, elle lui avait déjà épuisé une grosse quantité de magie. Heureusement, elle savait quoi lui faire faire en attendant de pouvoir récupérer. Décatis s'arrêta au milieu de la boutique et regarda Juliette de face avec un léger sourire.

-Comme je te l'ai dit, en étant en stage ici, tu ne vas que faire de l'enchantement. Tu devras aussi être capable de tenir le comptoir et servir les gens, de prendre les commandes et même savoir conseiller. Pour ça il te faut connaître déjà l'emplacement des marchandises. Tu vas donc faire le tour de la boutique par toi-même, observé le rangement que j'ai effectué. Tu vas chercher à le comprendre, pour pouvoir trouver par toi-même où seront les objets quand tu en auras besoin.

L'enchanteresse fit le tour pour se placer derrière le comptoir pour pouvoir reprendre son activité. Elle sorti un livre qui libre à consulter pour voir les différant service qu'elle fournissait et les types d'objets qu'elle vendait.

-Mais attention Juliette. Je n'attends pas de toi que tu te contents d'observer. Je veux que tu me donnes ton avis après, si tu penses avoir des idées pour améliorer ce rangement, je veux que tu m'en fasses par, ne le garde pas pour toi. Oh aussi, tu es ici dans la boutique, tâche de garder le sourire et de faire bonne image. La comédie est une chose indispensable, même si tous ça n'est qu'une image pour cacher ce qu'on pense vraiment.

Décatis était devenue experte en sourire, elle pouvait faire des sourires charmeur et naturel en toute circonstance, même quand elle n'était pas bien ou contrarier. Maintenant il ne restait plus qu'à Juliette de commencer son observation. Sur la gauche de la boutique se trouvait des étagères recouvertes de différents objets de la vie quotidienne enchanté de façon a facilité cette dernière. Il y avait de tout, de la vaisselle, des outils de travail, des instruments de musique et autres objets de divertissement. Il était rangé du moins cher en bas ou plus cher en haut. Ainsi suivant les moyens du client il pouvait voir plus facilement ce qui était à sa portée ou non. Sur le mur qui faisait l'entrée de la boutique, se trouvait en exposition des objets magiques plus encombrants. Sur la droite de la boutique se trouvait une grande vitrine protéger et fermé par de nombreux enchantements. Elle contenait des armes et autre objet de guerre, tous enchanté bien entendu. Puis il y avait deux rangées de vêtements magiques, servant à plusieurs choses, de la protection au renforcement physique, passant par le côté pratique comme des poches sans fond. Pour finir, il y avait le comptoir de verre qui exposait tous les bijoux magiques. C'était les objets les plus diversifiés dans leur enchantement.


-Quand tu auras fini d'observer et que tu m'auras donné ton avis, je te ferais le privilège de voir ce qu'il y a derrière.

Décatis lui désigna la porte qui se trouvait derrière le comptoir, l'endroit que Juliette n'avait pas encore ut l'occasion de voir, c'était aussi le lieu le plus protéger et le plus sur de la boutique. Le nombre de personne à y être rentré pouvait se compter sur une seule main. Il fallait avoir un niveau de magie extrêmement élevé pour arriver à forcer l'entrée de la pièce.

-Il y a tous les objets les plus puissants et les plus rares que je possède. Quand tu y rentreras tu comprendras rapidement pourquoi ils ne sont pas exposés.


Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 18 jeudi 12 décembre 2013, 01:20:51

Quand Décatis revint pour lui dire que Juliette pouvait arrêter, et se reposer, cette dernière ne put retenir un léger soupir de soulagement. Poliment, Juliette se releva, et attrapa un petit mouchoir en soie, qu’elle utilisa pour nettoyer son front, où des gouttes de sueur étaient en train de perler. Elle s’essuya donc, par respect pour Décatis, puis la rejoignit dans la pièce principale de la boutique. Son repos allait consister à inspecter le contenu de la boutique, afin de diagnostiquer l’ensemble, et émettre un avis, qu’il soit critique ou non.

« Quand tu auras fini d'observer et que tu m'auras donné ton avis, je te ferais le privilège de voir ce qu'il y a derrière. »

Juliette hocha lentement la tête.

« Très bien, Madame. »

Son ton était toujours très respectueux, et elle commença à inspecter les lieux. La vitrine du magasin comprenait les objets les plus attractifs, les plus alléchants, ce qui lui semblait être un argument commercial de base. Si on voulait attirer la clientèle, il fallait que la vitrine donne envie de venir. Le reste de la boutique, quant à elle, comme Juliette le nota rapidement, était divisé en quatre parties :

  • Les objets enchantés civils, c’est-à-dire de simples objets, allant du balai à la bouilloire et aux ustensiles de cuisine ;
  • Les objets enchantés militaires, incluant les épées, les armures, les boucliers ;
  • Les vêtements enchantés, dans un coin de la pièce ;
  • Les bijoux magiques.



Cette organisation lui semblait relativement bonne.

« Vous avez séparé les objets enchantés différents, et pas seulement pour des soucis d’organisation et de rangement. Une trop forte concentration d’objets enchantés dans un même endroit peut nuire à la qualité globale des enchantements, provoquer des... Des interférences, surtout quand on rapproche des objets de nature et de fonction différente... Comme une épée et une robe. Vous avez probablement mis des sceaux ici et là, et je pense que la vitre qui protège les armes et les armures n’est pas là que pour décorer, mais aussi pour retenir les flux magiques. »

Ces objets étaient généralement ceux avec les enchantements les plus forts et les plus riches, car ils étaient destinés à se battre. Il fallait donc de puissants enchantements, suffisamment forts pour résister à des sortilèges magiques, ou pouvoir en envoyer. La magie, fondamentalement, était avant tout une question d’équilibre. Comme ces histoires de chimie sur les charges positives et les charges négatives. De même, la magie se devait d’être équilibrée entre les différents effets magiques, pour éviter qu’elle ne réagisse de manière incontrôlable.

« Il me semble qu’il pourrait être plus intéressant de mieux séparer la plupart des objets normaux, mais, dans l’état, votre organisation me paraît très bonne. Elle permet de préserver l’équilibre magique de la boutique. »

Juliette essayait d’avoir un compte-rendu honnête et objectif, mais critiquer était assez difficile... Cette femme était douée, et, face à des êtres doués, les critiques étaient assez difficiles à formuler, surtout quand, comme elle, on n’avait aucune réelle formation professionnelle, et on était d’un naturel timide. Juliette Beaumont était intimidée par cette femme, et se rapprocha de la porte fermée.

« Je... Je serais ravie de voir votre réserve. »

Elle avait conscience que ce serait un endroit dangereux, mais c’était précisément pour ça qu’elle voulait y aller. C’était un peu comme entrer dans le jardin secret d’une femme.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 19 vendredi 20 décembre 2013, 11:17:30

Décatis laissa son temps à Juliette pour observer le rangement de la boutique, bien sûr elle voulait son avis, mais pas seulement. Il fallait aussi qu'elle commence à repérer où étaient les choses pour pouvoir plus tard servir les clients. Pendant que Juliette observait, l'enchanteresse s'occupa d'un client qui était venu récupérer une commande fait quelque jour plus tôt. Après quelque minute d'observation, la jeune stagiaire donna son avis sur le rangement que Décatis avait organisé pour sa boutique. Juliette n'avait qu'une seule suggestion proposant d'un peu plus espacé l'une des zones de rangement. Décatis ne fit aucun commentaire dessus lui offrant juste un sourire quand elle lui avoua vouloir visiter la réserve.

-Bon je vais te laisser découvrir ce que cette boutique a de plus précieux.

Se mettant face à la porte derrière le comptoir, Décatis posa sa main dessus. La réserve contenait tous les objets les plus précieux, mais également les plus dangereux qu'elle possédait, certain n'était même pas à vendre. Ainsi l'entrée était protégé par de nombreux enchantements plus efficace les un que les autres. Et encore se n'était que pour l'entrée. La porte déverrouillé, elle fit signe à Juliette d'approcher, quand la porte de la boutique s'ouvrit laissant rentré un homme sombre. C'était un démon peu recommandable qui ne venait pas ici pour la première fois.

-Bon je dois m'occuper du client. Je te laisse rentrer, mais tu ne touches surtout à rien c'est compris ? Il y a encore des protections qui sont dangereuses tant que je ne suis pas là. C'est la porte de droite, surtout fait que regarder.

Elle insistait beaucoup pour la sécurité de Juliette, car que ce soit les protections ou les objets eux-mêmes il pouvait lui arriver des choses non souhaitable. Décatis s'approcha de l'homme et commença a discuté à vois base avec lui, Juliette n'avait pas vraiment besoin de savoir ce qu'ils se disaient.

 Pendant ce temps Juliette pouvait rentrer dans le petit couloir qui s'ouvrait à elle. Il n'était pas bien long et donnait sur deux portes qui se faisaient face. La porte de droite était celle de la réserve magique. En entrant à l'intérieur la surprise était au rendez vous. Pour commencer la pièce était immense. La proportion de celle-ci étant bien supérieure au bâtiment lui-même. Ensuite, on pouvait voir des ranger d'étagère d'une longueur qui faisait rêver sur leur contenue. Chacune des ranger avaient une armure qui s'activait et défendait la réserve si le besoin se faisait sentir. On pouvait voir au loin une immense statue de dragon qui semblait si réaliste qu'on pouvait l'imaginer respiré sans paraitre fou. Sur les murs il y avait différent objet accroché, comme des tableaux dans lesquelles on pouvait s'imaginer plonger, des miroirs qui juste à regarder semblait être des œuvres d'arts et vue leurs présences ici on pouvait s'imaginer des facultés impressionnante. Sur le sol on pouvait voir des coffres contenant des objets dangereux, il y avait une bibliothèque d'où si on se concentrait bien émettait d'étrange murmure. Puis il y avait un grand hôtel de marbre sur lequel se trouvait une épée noire. L'arme faisait froid dans le dos à sa simple vision et plus on s'en approchait et plus on ressentait un malaise de trop près on pouvait se mettre à vomir se sentant écœuré sans comprendre pourquoi. Mais si on ne ressentait rien en sa présence, c'était que l’on n’était pas vraiment une personne recommandable et qui ne serais jamais entré ici avec autorisation.

Puis il y avait la porte de gauche. Décatis avait précisé à Juliette d'aller à la porte de droite, mais elle avait oublié un détail. En temps normal, elle était seule à entrée ici et du coup elle avait oublié que la porte de gauche était en partie ouverte et offrait une invitation au curieux. La pièce de gauche n'avait rien d'aussi magique que la réserve, les seule chose magiques qu'il y avait c'était la taille à l'image de la réserve et le fait quand entrant à l'intérieur les torches s'allumaient d'elle-même. L'intérieur de la pièce était en fait l'endroit où Décatis rangeait son matériel de dominatrice. Il y avait des vêtements, des objets de destiner à attacher ou à immobiliser, une petite salle de torture dédier au plaisir de la soumission. Cela faisait des années que Décatis n'avait pas touché à tout ça, c'était l'un de ses amants qui lui avait fait découvrir tous ça et même si maintenant elle ne s'en servait plus, elle s'en était jamais séparé. Décatis n'avait absolument pas prévu de montrer ça à sa stagiaire, c'était une partie d'elle que pratiquement personne ne connaissait.

Décatis fini sa discussion, avec le démon après une demie heure de discussion qui se conclut par l'obtention d'une bourse d'or et rien d'autre que des informations en échange. L'homme sortit de la boutique, il ne restait plus qu'à l'enchanteresse de rejoindre sa stagiaire pou pouvoir enfin lui faire mieux découvrir ses trésors.


Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 20 samedi 21 décembre 2013, 02:08:33

Juliette suivit Décatis devant la porte. Elle enclencha une série de sorts pour l’ouvrir, et Juliette, en frissonnant, vit une série de sceaux magiques et de glyphes s’illuminer devant elle, avant que la porte, lentement, ne se déverrouille. La sécurité était assez forte, et Juliette ressentit un frisson d’excitation supplémentaire, à l’idée de rentrer dans un tel endroit. Elle allait visiter les trésors secrets de Décatis, cette femme qu’elle admirait, et qui l’impressionnait. Elle était un peu comme ses professeurs, tout en étant bien plus accessible, bien moins supérieure, et bien moins portée sur la discipline que ses enseignants. Si ces derniers toléraient les familiarités, elles s’inscrivaient toujours dans une logique militaire assez lourde. Elle sentait son cœur tambouriner lentement dans sa poitrine, en voyant un couloir se profiler sous ses yeux. Un client arriva alors, portant un manteau noir avec une capuche, masquant ainsi, par ce biais, son visage.

« Bon je dois m'occuper du client. Je te laisse rentrer, mais tu ne touches surtout à rien c'est compris ? Il y a encore des protections qui sont dangereuses tant que je ne suis pas là. C'est la porte de droite, surtout fait que regarder.
 -  D’accord. Ne vous en faites pas, tout se passera bien, je serais prudente. »

Sur ce point, Juliette était relativement humble. La jeune femme s’avança dans le couloir. Il y avait deux portes à droite : une porte sur la droite, close, et une porte, sur la gauche, qui était légèrement entrouverte. Juliette s’arrêta, observant les deux portes. Décatis lui avait bien précisé d’emprunter la porte de droite, et, en s’approchant, Juliette sentait effectivement, derrière cette porte, une sorte de vive résonance magique, légèrement dangereuse. Il y avait là-dedans des objets dangereux, trop dangereux pour laisser de simples clients les approcher. Des objets qui rappelaient toute la puissance de la magie, toute sa dangerosité, toute sa noirceur. Lentement, les doigts de Juliette glissèrent le long de la porte. Elle hésitait à rentrer... Et, en même temps, cette porte entrouverte la travaillait. La curiosité, après tout, était typiquement féminine. Que se trouvait derrière cette porte ? Pourquoi avoir senti le besoin de l’isoler ?

Intriguée, prenant vaguement conscience de désobéir à ses directives, Juliette se rapprocha, et posa ses doigts. De l’autre côté, elle ne sentait pas ces résonances. Il n’y avait pas d’objets magiques à l’intérieur, ou, alors, aucun qui ne soit aucun puissant que ceux situés dans l’autre pièce.

*Ce ne peut pas être une simple réserve, c’est impossible. Elle ne se donnerait pas la peine de la protéger comme ça...*

Alors, quoi ? Sa bibliothèque personnelle ? Juliette le pensait. Un endroit où elle entreposait ses traités, ses recherches empiriques, ou ses bocaux chimiques. On ne pouvait pas les sentir, magiquement parlant. Juliette hésita. Il y aurait là peut-être des secrets sur les pouvoirs de Décatis... Et puis, cet endroit la tentait trop, voilà ! Si Décatis ne voulait pas qu’elle entre, elle aurait fermé cette porte-là, aussi ! À moins que ce ne soit un piège... Qu’il y ait un dispositif permettant de la détecter était possible. Juliette hésita donc, et elle finit par entrouvrir, très légèrement, la porte, glissant un œil à l’intérieur.

La pièce était, naturellement, plongée dans la pénombre, et elle fronça les sourcils, attendant que ses yeux s’habituent à l’obscurité. Incapable de voir quoi que ce soit, Juliette finit par murmurer une petite formule magique, et une boule de lumière se forma à l’extrémité de l’un de ses doigts. Elle souffla dessus, et la petite balle se mit à s’envoler, jusqu’à rejoindre la pièce, où elle s’alluma immédiatement.

« Oh, c’est pas vrai ! »

Juliette écarquilla les yeux de stupeur en voyant la pièce, et la porte s’ouvrit alors. Elle entra. La première chose qu’elle avait vu, c’était une croix en bois contre le mur, de taille humaine, avec des sangles. Des sangles et des chaînes étaient suspendues du plafond, et la pièce baignait dans une profonde obscurité. Il y avait un lit dans un coin, avec des attaches pour des liens, et plusieurs placards et autres meubles servant à maintenir des objets. Fouet, cravaches, chat à neuf queues, plugs... En ouvrant les portes des placards, Juliette, qui avait les joues rouges, le souffle court, se mordilla les lèvres en voyant l’intérieur d’un placard. Il y avait une succession de combinaisons en latex, de corsets, de gants, de longues bottes, ainsi que d’autres instruments, comme des cordes, des menottes, des gag-balls, des objets servant à cacher les yeux, des culottes en cuir, des instruments servant à pincer les seins.

*Ohlàlà, c’est pas vrai, c’est pas vrai, mais c’est pas vrai !*

Elle approcha ses mains, glissant sur une combinaison en latex avec, à l’intérieur, des vibromasseurs orientés à hauteur des parties intimes, et des pinces pour les seins. D’autres combinaisons étaient intégrales, dissimulant tout le corps, et il y avait aussi des ceintures de chasteté. Juliette déglutit silencieusement, se mettant à se dandiner sur place. Il y avait un chevalet, qu’elle caresse délicatement. Elle comprenait mieux le caractère secret de cet endroit... Juliette se surprit alors à imaginer Décatis, en combinaison de latex rouge, lui fouetter les fesses, alors qu’elle était retenue sur le chevalet. En imaginant les coups de fouet sur ses fesses, Juliette déglutit silencieusement, se mordillant les lèvres, et se tortilla légèrement sur place, fermant les yeux...

Sa main, d’elle-même, glissa vers son intimité, la frottant sous la robe, alors qu’elle heurta l’un des placards. Elle attrapa l’un des longs gants en latex, et l’enfila, puis défit sa robe, lentement, soumise à une sorte de pulsion irrésistible. Décatis pouvait à tout moment la surprendre, Juliette savait qu’elle devait se rendre vers la pièce en face, mais elle ne pouvait pas lutter contre ce besoin pressant. Juliette était toujours vierge, mais elle avait 23 ans... Autant dire que le sexe était quelque chose d’important pour elle, surtout depuis qu’elle voyait ses sœurs se livrer à ce genre d’exercices. Le sadomasochisme, le cuir, le latex, les fouets, le bondage... Juliette se mit à se mordre les lèvres. Elle s’était déjà mise dans une combinaison en latex, une fois, sans se faire voir, et avait joui dedans. Ses doigts vinrent pénétrer son corps, et elle se doigta lentement, se mordillant les lèvres.

« Décatis... Oh, Décatis, Décatis... Maîtresse, haaa... »

Juliette gémissait silencieusement, sa mouille glissant de ses deux doigts, qui se précipitaient de plus en plus vite. Cette nouvelle était tellement surprenante que Juliette ne mit que cinq minutes à jouir. Elle titilla son sexe, et sentit sa mouille exploser. Juliette poussa un cri de plaisir, et resta là, pantelante, le désir toujours présent, mais assez affaibli pour lui permettre de reprendre son esprit. Juliette récupéra sa robe, retira précautionneusement le gant, et se dépêcha de sortir.

Sans le réaliser, elle avait laissé quelques traces de cyprine sur le sol. De plus, elle referma la porte, ne la laissant plus entrouverte. Les joues rouges, encore perturbée par cette découverte complètement inattendue, Juliette fila dans la salle de droite, et inspecta les objets, sans toutefois arriver à se plonger dedans.

Elle se voyait humiliée et battue par Décatis, avec un collier de chienne autour du cou.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 21 dimanche 05 janvier 2014, 12:20:33

Ses affaires réglées avec l'homme, Décatis claqua des doigts ce qui ferma automatiquement la porte de la boutique et retourna le panneau d'ouverture. Il valait mieux que personne n'entre dans la boutique pendant que la réservé était ouverte. Il y avait deux raisons à ça, la première était bien sûr de ne pas être dérangé, la seconde était surtout d'éviter que l'énergie maléfique de certains objets n'attire des personnes peu recommandables et surtout qui ne devaient pas acquérir ses objets. Sans compter bien sûr le côté secret de ce qui s'y trouvait. Décatis s'engouffra dans le couloir pour rejoindre Juliette qui devait l'attendre. Son bijou ne l'avait pas alerté et aucune des sécurités ne c'était enclenché, il n'y avait à première vue aucune raison de s'inquiéter. C'est alors que l'enchanteresse arriva au niveau des deux portes. Décatis regarda la porte de gauche avec un soudain mauvais pressentiment. Il était rare qu'elle pense à fermer complètement cette porte. En temps normale, elle était seule à venir ici. Si la porte était fermée, il était possible qu'une curieuse y soit rentrée. Décatis s'en voulut d'avoir oublié cette pièce en laissant rentrer Juliette ici... Restant faussement calme, elle entra dans sa réserve magique et parti à la recherche de la jeune fille.

Finalement Décatis la trouva entre les rangées à observer les objets entreposer, mais elle le sentait et le voyait. Ses sens de vampire lui faisait ressentir ce genre de choses, l'excitation sexuelle dominait la jeune fille. Sa et la porte fermée, lui suffit à conclure que Juliette n'avait pas obéi et n'était pas venue directement ici. Il était évident qu'elle avait vue ce qui était entreposé et abandonné dans l'autre pièce. Décatis sentit la colère montée en elle, la colère était autant tournée vers elle-même pour avoir était aussi négligente que contre Juliette qui avait très certainement fouillé ses affaires. Elle se plaça face à la jeune fille et croisa les bras sous sa poitrine et posa son regard sur elle.


-Je peux avoir une explication sur ce qui t'a mise dans cet état ? N'espère pas me mentir, le mensonge ne fera qu’attiser ta situation.

Malgré sa colère, son expression restait parfaitement neutre. Les seules choses qui tarissaient sa colère était le ton presque agressif de sa voix et ses yeux. C'est dernier avait perdu leur apparence humaine et avait retrouvé leur apparence de créature de la nuit, même sa dentition avait retrouvé leur arme de dévoreur de sang. Heureusement la lumière magique de sa boutique était faite pour ne pas abîmer ses yeux si sensibles à la lumière.

-Je veux tout savoir jeune fille ! Tu préfère peut-être que je te face la démonstration de certain des objets qui se trouvent ici ? De toute façon il n'y a que deux choses qui ai put te mettre dans cet état, le fait d'avoir vue ce que tu n'avais pas à voir ou avoir touché un objet qui t'était interdit de toucher à ce qui me semble. Je me demande si gradé une fouineuse à mes côtés est une bonne idée... Après tout ce n'est pas moi qui ai besoin de ce stage.

Décatis n'avait pas vraiment l'intention de la renvoyer, mais elle voulait entendre la vérité de sa bouche avant de choisir comment réagir. Il était simple de lui effacer la mémoire, mais au pire se n'était pas un grand secret d'on elle avait honte. Il était plus utile que cet incident lui serve de leçon. Pour une jeune fille, surtout de haute société, s'était dangereux de se montrer fouineuse. Juliette pouvait tomber sur plus dangereux qu'elle et se mettre dans des situations encore moins souhaitable. Décatis ne bougea pas et de cligna même pas des yeux attendant tout simplement ses aveux ne la lâchant pas du regard.


Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 22 lundi 06 janvier 2014, 02:16:14

Juliette savait qu’elle ne tiendrait pas. Elle était trop innocente, trop naïve. Incapable de se contrôler, incapable de savoir mentir. Devant sa mère, elle n’avait jamais pu soutenir son regard plus de deux secondes avant d’être coupable. Petite, quand elle avait cassé un vase en porcelaine, elle avait essayé de dissimuler son forfait, mais il avait suffi que la Matriarche la regarde dans les yeux pour pouvoir ensuite la fesser. Juliette ne savait pas mentir, il fallait croire que ça se lisait dans ses yeux. Elle se sentait coupable d’avoir enfreint aux consignes de Décatis, d’avoir été là où elle ne devait pas aller, d’avoir fait sa curieuse. Elle était comme la femme de Barbe-Bleue : elle avait fouillé là où elle ne devait pas aller, et son histoire était terminée. Quand Décatis arriva, elle la perça immédiatement à jour, et, face à son air sévère, et à ce ton autoritaire, Juliette se sentit fondre, comme un deux essayant de défier un flush royal.

« Je veux tout savoir jeune fille ! Tu préfère peut-être que je te face la démonstration de certain des objets qui se trouvent ici ? De toute façon il n'y a que deux choses qui ai put te mettre dans cet état, le fait d'avoir vue ce que tu n'avais pas à voir ou avoir touché un objet qui t'était interdit de toucher à ce qui me semble. Je me demande si garder une fouineuse à mes côtés est une bonne idée... Après tout ce n'est pas moi qui ai besoin de ce stage. »

Les joues rouges, Juliette se pinça les lèvres en baissant honteusement la tête, sentant son cœur s’alourdir. Elle avait l’impression d’être devant une réplique de sa mère, et sentait sa peine s’aggraver. Elle soupira lentement, et releva la tête, clignant des yeux à plusieurs reprises. Elle savait que son stage était terminé. Fini en une journée. Bel exploit ! Elle allait au devant d’un certain nombre de tracas. L’académie n’aimait pas les stages avortés, et sa mère lui en voudrait sûrement. Juliette sentit l’angoisse envahir son cœur, alors qu’un scénario-catastrophe explosait dans sa tête.

« Je... Je... »

Elle ne risquait pas de redoubler son année, car elle trouverait certainement un stage dans les boutiques professionnelles habituelles, mais elle allait, encore une fois, déshonorer le nom des Beaumont. On saurait pourquoi son stage avait échoué, on saurait qu’elle était une fouineuse incompétente, qui n’apportait que l’opprobre sur sa famille, comme elle l’avait prouvé avec son fiancé, Valentin, qui n’avait cherché qu’à la duper. Elle avait été ridicule, et elle savait qu’on se moquait d’elle. Le même scénario allait se reproduire. Juliette retenait ses larmes.

*Ah non, pas ça ! Si tu pleures, c’est fini ! Une Beaumont relève fièrement la tête ! Relève-là, tout de suite ! Allez !*

Cette voix, autoritaire et dure, ressemblait à celle de sa mère. Juliette soupira encore.

« Je... Je ne voulais que... Que regarder... La... La porte était entrouverte, alors je me suis dit que... Qu’il y avait peut-être d’autres objets... Je... »

Elle avait du mal à aligner ses mots, et elle s’écarta alors, fermant les yeux, une grimace de douleur déformant ses traits.

« Je suis désolée ! Je ne vous embêterais plus, je vais m’en aller... »

Juliette s’avança alors vers la porte, ne voulant pas supporter à nouveau le poids de ce regard inquisiteur. Ses yeux étaient légèrement embués, et elle prit conscience qu’elle pleurait.

Elle venait, après tout, d’échouer à nouveau. Encore. Il y avait largement de quoi verser quelques larmes.
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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 23 mardi 14 janvier 2014, 11:25:05

Restant patiente Décatis continua à observer Juliette attendant ses aveux. Il ne fallut pas longtemps à la jeune fille pour craquer et avoué avoir regardé dans la pièce. Il était évident qu'elle regrettait de l'avoir fait. Elle prit même au sérieux la menace de mettre fin à son stage. Décatis pensa alors à sa fille... sa fille qui ne donnait plus de nouvelle depuis maintenant plus d'un an... cette fille qui lui manquait tant. Elle repensa à tous ses moments où elle s'était montrée trop sévère avec elle et qu'elle regrettait de l'avoir été. Juliette s'excusa et commença à partir, l'enchanteresse n'en avait pas fini avec elle. Elle lui posa là main sur l'épaule pour la retenir.

- Il ne me semble pas avoir dit que tu avais fini ta journée, jeune fille.

Décatis s'avança pour se remettre face à elle, elle remarqua alors larme de Juliette qui coulait doucement sur ses joues. La voir ainsi calma sa colère, après tout, elle-même était en partie responsable de ce qui c'était passé. Puis même si elle était complètement différente pour le moment Juliette lui rappelait sa fille et la voir si touché l'affectait plus qu'elle devrait.

-Sortons d'ici, la visite de la réserve se fera plus tard.

La poussant doucement dans le dos, elle conduisit sa stagiaire en dehors de la réserve. De retour dans la boutique, Décatis regarda à travers la vitrine, il était encore un peu tôt pour la pause du midi, mais rouvrir maintenant ne servirais à rien. Autant profité du temps qu'il restait pour discuter avec elle de ce qu'il venait de ce passé. Lui faisant signe de la suivre, l'enchanteresse conduisit Juliette dans son salon, là où quelque jour plus tôt la jeune avait réussi à la convaincre de la prendre sous son aile.

-Assis toi.

Reprenant la même place que la dernière fois, Décatis la regarda calmement le temps qu'elle sèche les larmes qu'elle avait laissées s'échappé. A vrais dire elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, en tout cas surement pas qu'elle allait la virer. Si elle avait sorti ses mots c'était pour l'inciter à avouer, rien de sérieux.

-Écoute moi Juliette, je ne vais pas te virer pour ça...Je me suis un peu emporter. Ce qui me dérange c'est que tu tes permis de regarder alors que je t'avais demandé d'aller dans l'autre pièce. Ce que tu as vue, tu le garde pour toi c'est bien clair ? Mais tu as besoin d'une leçon, il faut que tu apprennes que fouiller dans les affaires des autres ça ne se fait pas, ou du moins ça se cache mieux. Comme punition tu resteras une heure de plus pour faire du rangement. Si je te reprends à regarder là où je ne t'ai pas dit il faudra t'attendre à une sanction plus lourde, je me suis bien fait comprendre ? Cette fois et cette fois seulement je garde sous silence ce qui s'est passé, sa ne sera pas rapporté à l'académie.

Étrangement c'était venue tout seul, elle avait réussi à dire ce qu'elle voulait et lui avait donné une sanction sans se montré trop sévère, mais laissant quand même plané une menasse si elle se faisait de nouveau prendre. C'était même déjà décidé ce qu'elle allait ranger durant sa punition, mais ce n'était pas encore le moment pour ça.

-Réfléchi bien à ton acte et surtout aux conséquences que cela aurait pu entrainer. Enfin n'en parlons plus pour l'instant. Il est encore un peu tôt pour aller manger, ainsi en attendant vas prendre un peu l'air sa te fera du bien, reviens me voir dans une demi heure. Sort par l'entrée de la boutique, vas te vider la tête.

Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 24 mercredi 15 janvier 2014, 02:13:14

Une Beaumont ne devait pas pleurer. Les larmes étaient réservées aux faibles et aux mécréants, pas aux Beaumont. Les Beaumont était l’une des plus anciennes familles d’Ashnard, une famille puissante et influente, qui avait fait participer des premiers hommes ayant participé au rituel sacrificiel qui avait permis de poser les fondations de l’Empire. Pourtant, Juliette était bien en train de pleurer, et elle savait que, si elle partait, ce serait pour s’isoler dans un coin, et fondre en larmes. Sa maudite curiosité lui avait grillé toutes les pistes possibles avec cette femme. Elle avait été comme la femme de Barbe-Bleue, et elle devait maintenant en assumer les conséquences. Alors qu’elle s’apprêtait à partir, elle sentit la main ferme de Décatis l’interrompre, lui disant qu’elle comptait encore l’achever. Juliette ferma les yeux, les joues rouges. Si elle était un peu plus autoritaire, elle aurait repoussé cette femme, et serait tout simplement partie. Cependant, Juliette était une femme très respectueuse de l’autorité. Son stage était foutu, mais elle ne voulait pas, en plus, supporter un sermon.

Décatis lui ordonna de s’asseoir. Juliette avait l’impression d’être face à un policier venant de vous arrêter pour une infraction. D’un seul coup, elle comprenait mieux pourquoi cette femme lui avait dit qu’elle était assez autoritaire. Qu’elle travaille seule n’était peut-être pas si incroyable que ça. Diriger une entreprise, exercer un pouvoir de direction sur des salariés, c’était savoir faire preuve de conciliation, d’une certaine dose de psychologie et de tempérance. Un employeur absolutiste, qui se prenait pour un professeur, n’avait pas beaucoup de chance de faire fonctionner son affaire. Juliette eut droit à un sermon, où Décatis lui assura qu’elle avait besoin d’une « leçon ». L’intéressée baissa les yeux, sans rien dire, attendant juste que ça passe, sentant son cœur s’alourdir.

« Réfléchis bien à ton acte et surtout aux conséquences que cela aurait pu entrainer. Enfin n'en parlons plus pour l'instant. Il est encore un peu tôt pour aller manger, ainsi, en attendant, va prendre un peu l'air ça te fera du bien, reviens me voir dans une demi heure. Sors par l'entrée de la boutique, va te vider la tête. »

Juliette se releva, de manière raide, le dos tendu, et s’avança d’un pas pesant vers la sortie. Elle posa sa main sur la poignée, et tourna sa tête vers la femme, tête basse.

« Je suis désolée de vous avoir causé tant de soucis. »

Juliette sortit alors, sentant les larmes revenir. Elle s’avança rapidement, s’écartant de l’endroit, oubliant sa convention de stage, et le travail qu’elle avait pu commencer à accomplir. Juliette avait tout simplement tout gâché. Le pire, c’était qu’elle ne pouvait en parler à personne. Ses sœurs se moqueraient d’elle, sa mère la trouverait ridicule et la giflerait pour avoir pleuré... À la limite, Juliette aurait pu en parler à son père, Baldur. Malheureusement, il était souvent très occupé par la gestion de ses affaires impériales. Juliette ferma les yeux, sentant les larmes affluer.

Au bout de la demi-heure, elle n’était pas revenue, ni même au bout d’une heure.

Juliette s’était rendue sur la promenade filant le long du lac d’Ashnard, désignant les épaisses douves entourant le Palais Impérial. Elles étaient si longues qu’on avait l’impression que le Palais Impérial était un lac à part entière. Juliette connaissait cette promenade, qui faisait tout le tour du lac. La baigne était interdite, car des créatures dangereuses rôdaient dans l’eau. Juliette séchait ses larmes en restant assise dans le banc.

*Je suis un boulet...*, se disait-elle.

Ses doigts s’entortillaient entre eux, alors qu’elle soupirait longuement. Elle revoyait en tête le visage sévère, le ton cassant et autoritaire de Décatis. Le pire était qu’elle ne pouvait même pas lui en vouloir, car la femme avait entièrement raison. Juliette avait fait n’importe quoi, comme toujours. Elle avait à nouveau jeté l’opprobre sur son nom, le déshonneur et la disgrâce.

Juliette soupira à nouveau. N’était-elle donc condamnée qu’à enchaîner les échecs et à les multiplier, sans jamais devoir en tirer la moindre leçon ?
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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 25 dimanche 26 janvier 2014, 12:31:23

Après le départ de Juliette, Décatis rouvris la boutique le peu de temps qu'il restait avant l'heure de fermeture normal. Personne ne passa, ce qui lui laissa le temps d'aller inspecté ce que la curieuse avait touché, ce qui ce résumé a pas grand-chose. Ce qu'elle remarqua sur le sol ne la surprit pas vraiment, vue dans l'état où elle avait retrouvé sa stagiaire. Après la demi-heure qu'elle lui avait accordée, Juliette n'était pas revenue. Décatis laissa passé, c'était de toute façon la pause déjeuné. La jeune fille était libre de ne pas manger avec elle et de continuer à réfléchir à ses actes. Encore une heure après Juliette n'était pas de retour, Décatis comprit alors que malgré ce qu'elle lui avait dit, la jeune fille n'avais pas l'intention de revenir. L'enchanteresse était un peu perturbé, Juliette semblait bien plus toucher qu'elle ne l'aurait pensée par ce qui venais de ce passé.

A la fois inquiète et avec une pointe de regret, Décatis décida de pas laissé tomber comme ça. Elle caressa l'une de ses bagues se trouvant à sa main droite ce qui fit apparaître une nuée de guêpe en argent. Ses petites créatures enchantées lui étaient très pratiques pour la récolte d'ingrédient, mais aussi pour étudier des zones sans danger. Après l'ouverture de la fenêtre chacune des guêpes partirent dans une direction différente pour retrouver la jeune fille. Leurs petites tailles étaient parfaites pour rester discrètes. Il fallut qu'une dizaine de minute pour que l'une des petites créatures arrive à la trouver. Avec le pouvoir de la bague qui permettait d'invoquer ses créatures Décatis ut l'information sur la position de Juliette. Elle ferma donc la boutique une nouvelle fois, prit un grand manteau rouge à fourrure et partit à travers les rues d'Ashnard pour la rejoindre.

Décatis se déplaçait moins vite que ses créatures à travers la ville, mais elle finit par apercevoir Juliette assise sur un banc à se morfondre. Une nouvelle fois, Décatis s'imagina sa propre fille à sa place, ce qui la fit culpabilisé un peu plus d'avoir réagi ainsi avec elle. Mais pour que Juliette soit aussi touchée, c'était surement que d'autre chose devait la perturbé en plus de ce qui venait de se passé. La goûte qui avait fait déborder le vase ou les larmes dans ce cas précis. Décatis respira un bon coup et s'approcha d'elle avec un sourire plus doux. Pour le moment le stage ne l'intéressait plus, ce qui l'importait c'était cette fille qui lui rappelait la sienne et qui se sentait mal. Peut être que c'était son esprit maternel, mais elle voulait lui venir en aide, fini la femme autoritaire. Elle s'installa à côté d'elle et la regarda de façon plus compatissante.


-Juliette ? Sa vas ? Question idiote je vois bien que non...


Elle leva les yeux au ciel, trouvé les bons mots n'était facile, surtout avec une jeune fille qui se sent mal et que l'on connaît à peine sa personnalité.

-Je vois bien que quelque chose te tracasse, quelque chose qui dépasse notre petit incident « sans importance ».

C'était volontairement qu'elle avait insisté sur le « sans importance », Décatis voulait bien lui faire comprendre que pour elle se n'était pas si grave et que c'était même oublié. Ce qui l'intéressait c'était ce qui perturbait à ce point la jeune fille pour la faire craquer émotionnellement si facilement. De ses souvenirs, le jour de leur entretien, Juliette lui avait parlé de sa famille, de sa mère cruelle et son sentiment d'infériorité du point de vue de ses frères et sœurs. Il y avait des chances que ses problèmes trouvent leurs origines dans sa famille.

-Tu veux bien m'en parler ? Soulagé ce que tu as sur le cœur ? Tu sais je suis une femme, mais je suis avant tous une mère et je vois bien que tu en as besoin. Je peux te jurer que cela restera entre nous. Si je peux, je pourrais même te venir en aide. Si je peux t'apprendre tout ce que j'ai appris par rapport à la magie, je peux surement t'apprendre autre chose, comme surmonter des épreuves de la vie...des choses que j'ai échouées avec ma propre fille...

En lui avouant ce qui était pour elle son plus gros échec, elle espérait gagner la confiance de Juliette et la convaincre de se confier à elle. Son envie de l'aider était sincère, peu importait le temps que cela allait prendre, sa boutique pouvait rester fermer des heures, voir la journée, personne n'allait lui en tenir rigueur.

 

Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 26 lundi 27 janvier 2014, 02:37:22

La plupart des gens qui passaient devant Juliette voyaient bien que cette dernière n’allait pas très bien. Silencieuse, coite, elle semblait traversée par une quelconque affliction des plus sinistres. Une déprime d’amoureuse, devait-on se dire. Personne ne cherchait vraiment à s’y intéresse, et Juliette espérait surtout que personne ne la reconnaîtrait. Si, en plus, on apprenait qu’une Beaumont pleurait toutes les larmes de son corps sur les promenades d’Ashnard, elle serait encore une fois la risée de sa famille. Juliette essayait de se calmer, mais elle ne pouvait s’empêcher de dire qu’elle cassait tout ce qu’elle touche, qu’elle n’était tout simplement pas faite pour être une Beaumont. Il y avait certainement eu une erreur de berceau à la naissance, un échange d’enfants. Comment diable un tel raté comme elle pouvait se trouver au sein de l’une des plus anciennes familles de l’Empire ? C’était à peine croyable ! Ses larmes vinrent à se calmer, mais elle soupirait encore, son esprit songeant à tous ses échecs. Cette séance, dans le stage, c’était effectivement la goutte d’eau, lui rappelant le lourd et récent échec de sa vie : Valentin. Elle avait aimé cet homme, sincèrement, avant d’apprendre qu’il ne s’était approché d’elle que parce qu’il avait besoin d’obtenir des informations sur les Beaumont. Loin de soulager sa peine, sa mère, quand elle avait appris cette histoire, avait manqué de peu la battre, ou l’abandonner sous un porche. Elle lui avait hurlé dessus, maudissant son existence, l’existence d’une petite pimbêche, une sale idiote qui se croyait dans un conte pour enfants, et constituait une menace pour sa propre famille. Sa propre famille ! Juliette avait été atterrée, seule face à un chagrin d’amour, seule face à une famille qui ne voyait en elle qu’une erreur.

Son esprit était comme une chaloupe perdue en pleine tempête, ballottée dans tous les sens, manquant à chaque instant de se briser. Elle était encore perdue dans ses pensées lorsque Décatis revint à elle. Juliette releva lentement les yeux, essayant de faire bonne figure. Peine perdue. On pouvait voir ses yeux rougis, ses silencieux soupirs. Elle s’attendait à se faire reprocher d’avoir quitté son poste, de ne pas prendre en compte ses responsabilités, d’agir comme une espèce de gamine immature incapable d’assumer ses erreurs. Au lieu de ça, Décatis alla s’asseoir à côté d’elle, et lui parla sur un ton plus doux, plus calme. Ce n’était plus ce ton autoritaire et cassant qu’elle avait utilisé dans la réserve, ce ton qui lui avait rappelé sa redoutable mère quand elle s’énervait, et que son ire imposait un silence de mort autour de la tablée.

« Je vois bien que quelque chose te tracasse, quelque chose qui dépasse notre petit incident ‘‘sans importance’’. »

Sans importance... Vu la manière dont elle s’était faite engueulée, Juliette doutait que ce soit vraiment « sans importance ». Décatis reprit alors, et lui parla d’un échec avec sa fille. Juliette cligna des yeux, n’osant rien dire. Cet aveu était surprenant, et n’était nullement feint. Elle baissa ensuite son regard, puis tendit une main, attrapant l’une des mains gantées de Décatis.

« Vous venez d’arriver récemment à Ashnard, non ? Vous ne savez donc peut-être pas qui sont les Beaumont... Dans notre famille, le nom de famille prime sur le prénom. Les Beaumont font partie des premières familles qui ont fondé Ashnard. Ils venaient de Nexus, où ils avaient connu mauvaise fortune, et ont su profiter de la création de l’Empire pour s’enrichir. Nous avons notre propre siège au Conseil Impérial. »

Elle parlait lentement, commençant par des généralités, avant de regarder l’impressionnant Palais impérial. Bâti au milieu d’un immense lac, il était vraiment immense, avec des tours vertigineuses, et quantité de créatures ailées tournoyant autour, sans parler des immenses ponts-levis qui y menaient.

« Les Beaumont sont des êtres mi-humains, mi-démoniaques... Mais moi, je n’ai rien de démoniaque... Et je n’ai rien à voir avec mes sœurs. Récemment... »

Elle soupira, peinant à en parler. Ses épaules se voûtèrent alors qu’elle savait qu’elle allait en parler.

Valentin.

« Récemment, reprit-elle, j’ai rencontré, lors d’une soirée, un... Un homme. Il... Il s’appelait Valentin, et... Je croyais qu’il m’aimait. J’étais même prête à lui donner virginité, et je m’étais fiancée à lui... Puis j’ai découvert qu’il était venu à moi uniquement pour... »

Juliette clignait rapidement des yeux, sentant ses yeux s’embuer à nouveau.

« L’amour est un sentiment ridicule pour les démons... L’amour extra-filial, j’entends... Valentin...Je l’aimais, je l’aimais vraiment, mais lui, il... Je dois vous sembler ridicule à me morfondre ainsi... »

Curieusement, elle n’arrivait pas à dire qu’elle avait été flouée par lui.

*Ce n’est pourtant pas si compliqué. Tu as été la bonne poire de service ! Il voulait t’user pour obtenir des informations croustillantes sur les Beaumont, et les vendre aux Emreis. En quoi est-ce si difficile à admettre ?!*

Elle soupira à nouveau, s’humectant les lèvres.

« Tout ce que Valentin voulait, c’était obtenir des informations sur ma famille... J’ai apporté la honte et l’opprobre sur ma famille... Tout comme je viens de le faire avec vous... »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 27 jeudi 06 février 2014, 12:26:04

Assise à côté de Juliette Décatis c'était montré sous un jour plus doux. Elle lui avait fait part de son envie de l'aider, elle cherchait à la comprendre et à soulager son cœur. Heureusement la jeune fille accepta venant à prendre sa main avant d'avoir le courage de parler. Cette pauvre petite en avait vraiment besoin. Décatis avait bien compris que l'image était une chose très importante dans sa famille. C'est pourquoi discrètement, l'enchanteresse avait fait sortir de sa bague d'autre petite créature. Des petits papillons d'or qui avaient alors formé une demi-sphère autour d'elles, les enfermant dans un cocon occultant. Ainsi les passants n'étaient plus conscients de leur présence et elles pouvaient parler en toute intimité. Surtout que Juliette était si perturbée qu'elle n'y prêtait même pas attention.

Décatis recouvra sa main avec l'autre pour lui donner un peu de chaleur et l'écouta avec attention. L'image qu'elle avait dans sa famille était bien médiocre, ce qui expliquait qu'elle soit si fragile. Etre mal vue des personnes qui nous sont les plus proches, c'est surement ce qu'il y a de plus dure. Mais se n'était pas le plus dur, Juliette lui parla alors d'un évènement ressent qui l'avait profondément marqué, un événement qui touchait très souvent les femmes les plus fragiles et pas seulement. Le plus dur était surtout que sa famille avait enfoncé le clou au lieu de la réconforter. Décatis comprenait mieux ce qui n'allait pas chez Juliette. Elle avait besoin d'amour, de reconnaissance et de confiance en elle. Quand elle ut fini son explication, l'enchanteresse lui relâcha la main pour la prendre dans ses bras. Voyant sa surprise, elle commença à s'expliquer.


- Rassure-toi, personne ne peut nous voir. N'hésite pas à vidé ton sac et écoute moi. Tu viens de traverser une épreuve difficile que beaucoup de femmes ont connue. Les ennuie d'amour sont malheureusement très rependu. Et pour moi la première.

Décatis relâcha un peu son étreinte pour regarder Juliette en face et lui raconter ses propres malheur en amour. Lui faire comprendre qu'elle n'était pas la seule à avoir subis ce genre de choses, pouvait être déjà une première étape pour la rassurer et la calmé.

-Il y a de ça plusieurs années, alors que je vivais encore dans mon petit village natal, je travaillais dans la boutique de mes parents. Une boutique qui n'avait rien avoir avec la magie. J'y rencontra un jour un homme beau et séduisant. Il était plus âgé que moi, mais je l'aimai et je croyais que lui aussi. Après presque un an il finit par m'emmener avec lui pour qu'on s'installe ensemble dans une grande ville. J'étais heureuse avec lui et je l'aimais, mais un jour je lui annonça que j'attendais un enfant... Ce jour là se fut le dernier jour où je l'ai vu. Il m'abandonna là toute seule avec presque rien et une fille sur les bras... Se fut un moment très difficile pour moi, me remettre de mon chagrin, commencer ma vie par moi-même, je ne me voyais pas rentré chez mes parents avec une fille. J'ai ainsi crée ma première boutique et j'ai travaillé encore et encore, pour subvenir à nos besoins et élever ma fille. C'est surement là que j'ai fait une erreur, j'ai surement tellement étudié et travailler que je ne me suis pas suffisamment occupée d'elle...

Parler de sa fille qui avait maintenant disparu depuis trop longtemps la toucha un peu trop. Si elle s'étendait trop sur le sujet, elle aussi aurait besoin de réconfort. Pour le moment le plus important c'était Juliette et ses problèmes pas elle. Elle marqua une petite pause pour se ressaisir.

-Après le départ de fille, je me suis retrouvée toute seule. Avec ma première boutique je m'était fait une grande fortune, je n'avais aucun problème d'argent. C'est pourquoi j'ai voulu profiter d'être libre, pour de nouveau bouger et voyager un peu de temps en temps. Un soir j'ai rencontré un autre homme, encore une fois il était plus âgé que moi. Il avait un charme incroyable, je ne voyais rien d'autre que lui et à ma grande surprise il s'intéressa à moi. Il ne lui fallut pas longtemps pour me séduire et m'entrainer avec lui dans son lit. Le lendemain il m'avait déjà abandonné, mais il m'a laissé un lourd cadeau...

Pour s'expliquer, Décatis lui montra alors ses crocs de femme de la nuit. Son état vampirique étant contrôlé par de nombreux objets magiques qu'elle avait elle-même crée. Se fut l'une de ses épreuves les plus durs à gérer dans sa vie. Aujourd'hui heureusement elle maîtrisait pas mal son évolution et écrivait même un livre sur ce qu'elle avait fait, espérant peut être un jour venir en aide a d'autre jeune vampire, pour survivre aux difficiles épreuves qu'imposait leur condition.

-Tout ça pour te faire comprendre Juliette, que les chagrins d'amour font partie de ce qui formé l'être que tu vas devenir. Il ne sera peut être pas le dernier, je ne te le souhaite pas bien sûr. Le conseil que je peux te donner c'est de ne pas voir ça comme un échec, mais comme une épreuve. Une épreuve qui une fois surmonté te rendra plus forte. Tu as besoin de prendre confiance en toi, tu as besoin d'être guidé pour grandir et devenir une femme forte. Sans vouloir critiquer ta famille, j'ai bien compris que tu n'y trouveras pas l'aide qu'il te faut pour y arriver.

Encore une fois trouvé les mots n'étaient pas évidant, Décatis avait peur d'un peu trop s'avancer, mais ce qu'elle s'apprêtait à lui proposer était sincère. Dans un sens elle comprenait bien les problèmes de Juliette et avait envie de lui venir en aide. Cette fille avait un certain courage et elle lui avait même démontré qu'elle avait de la motivation quand elle s'était présentée à elle pour son stage. Décatis était convaincu que bien guidé Juliette avait du potentiel pour devenir une femme forte.

-Si tu veux, je peux tenter de t'y aider. Avoir une confidente ça peut être utile. Tu pourrais me poser les questions que tu ne peux pas poser à ta famille. Je me ferais un plaisir d'y répondre. Si tu gardes pour toi ce que je t'ai dit, il n'y pas de raison que je ne fasse pas de même. Tu vas peut être pas me croire, mais quand tu es venue me voir, je n'ai pas vue en toi une faible, mais une jeune femme forte et qui avait envie de progresser. Je suis convaincue que tu peux devenir une femme forte et qu'avec des efforts tu pourras surmonter tes différences avec ta famille et leur montré que toi aussi tu as de la valeur et qu'as ta manière tu mérites tout autant ton nom. Et je suis prête à mettre mon énergie à ta disposition pour t'y aider.


Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 28 vendredi 07 février 2014, 00:43:38

Juliette ne se sentait pas très bien. Elle avait honte. Valentin était son échec, un échec sur tous les points. La petite Juliette avait cru être dans un conte de fées, elle avait cru tomber sur son prince charmant, et, au lieu de ça, la réalité s’était abattue sur elle. Se confier à Décatis n’avait pas vraiment réussi à soulager son trouble. Elle avait peur que Décatis lui trouve idiote, qu’elle lui dise que ce n’était qu’une amourette ridicule, qu’elle était riche et fortunée, et était une Beaumont. Comment pouvait-elle seulement oser se plaindre, quand on avait un tel nom de famille ? La Matriarche autoriserait chacun de ses désirs, par principe. Pourtant, Juliette avait toujours désiré des choses simples, des choses que sa mère était incapable d’offrir. Une curieuse ironie du sort, digne d’un conte de fées. Elle s’attendait donc à ce que Décatis la sermonne... Mais, au lieu de ça, elle prit Juliette dans ses bras.

Ce contact, totalement inattendu, fit sursauter le cœur de Juliette, qui entrouvrit les lèvres, écarquillant les yeux sous l’effet de la surprise. Elle n’avait pourtant pas rêvé ! Juliette ne savait plus quoi dire, et Décatis se mit à lui parler, commençant par lui expliquer que personne ne pouvait les entendre, car elle avait créé une sorte de bouclier qui les isolait. Juliette cligna des yeux, et put voir que les gens passaient sans les regarder. Il y avait des espèces de papillons qui voletaient, et qui devaient être à l’origine de ce tour. Elle ne dit rien, tandis que Décatis se mit à se confier, parlant de sa propre expérience. Elle lui expliqua qu’elle avait été abusée deux fois par des hommes, ce qui avait résulté en une fille... Et en une nouvelle existence. Juliette sentit ses larmes disparaître, au fur et à mesure que Décatis lui contait son histoire. Une femme qui avait offert son corps à des hommes trop lâches pour accepter leurs propres responsabilités. Ça aussi, à bien y réfléchir, ça ressemblait beaucoup à un conte pour enfants. Juliette écouta silencieusement la femme parler, tout en se demandant quel âge on pouvait avoir. En effet, les vampires ne vieillissaient pas.

*Ceci explique sans doute sa grande aptitude dans l’art de l’enchantement, si elle existe depuis des années...*

Cette hypothèse était toutefois peu probable, car elle lui avait expliqué avoir eu sa fille avant d’être transformée en vampire. Sa fille devait donc, par conséquent, être une humaine classique. Or, vu comment Décatis parlait de sa fille, Juliette avait le pressentiment que cette dernière était toujours en vie. En conclusion, Décatis devait probablement avoir un âge proche de la quarantaine, si sa fille avait environ la vingtaine. Le vampirisme la conservait plutôt bien, car son beau corps n’avait aucune trace de ride, mais une certaine autorité brûlait dans ses yeux. Juliette se sentait intimidée en contemplant ce regard

« Sans vouloir critiquer ta famille, j'ai bien compris que tu n'y trouveras pas l'aide qu'il te faut pour y arriver. »

Juliette ferma lentement les yeux. Ce ne serait donc pas de sa faute ? Elle avait toujours eu la conviction que sa femme était d’une redoutable cruauté, mais, n’ayant pas vraiment une autre famille, elle s’était toujours demandée si le problème ne venait pas tout simplement d’elle, trop douce, trop sensible, trop humaine. Elle se mordilla les lèvres, silencieusement, avant que Décatis ne reprenne, en émettant l’idée qu’elle puisse devenir sa « confidente ».

*Quoi ?!*

Étonnée, Juliette cligna des yeux. Elle avait pourtant bien entendu, et rougit davantage. C’était... C’était totalement inattendu, et ça la tremblait. Ses joues devinrent rouges, et elle baissa la tête, sans savoir quoi dire, sans arriver à mettre de l’ordre dans ses pensées, au fur et à mesure que la belle femme parlait. Elle lui disait qu’elle pouvait devenir une « femme forte », digne de porter les Beaumont. Juliette se mordilla les lèvres. Sa confidente... Cette idée instaurait une certaine forme d’intimité, et, en y repensant, elle se mit à revoir la salle intime de Décatis... Sa confidente, sa mentor... Juliette repoussa rapidement l’idée perverse qui naquit dans son esprit tortueux, tant elle était incongrue, tant elle était saugrenue... Elle préférait ne même pas l’envisager ! Elle releva la tête vers Décatis, les lèvres pincées, légèrement tremblotantes. Rien ne lui venait en tête, le vide, une page blanche.

« Votre... Votre énergie... Mais... »

Juliette ferma encore les yeux, penchant lentement la tête sur le côté. Oui, elle n’avait pas rêvé. Elle avait bien entendu Décatis le dire. L’aider, la conseiller... Mais pourquoi ? Voilà la question qui l’intriguait ! Pourquoi une telle dévotion ? Juliette n’était rien de plus qu’une stagiaire ! Était-ce dans l’expectative de se faire bien voir de la part des Beaumont ? Juliette envisagea vaguement que tout ne soit pas aussi clair que ça, que Décatis cherche à lui jouer une quelconque vilenie, mais l’esprit de Juliette n’était pas encore assez rompu à l’art fin et sournois de la politique pour envisager sérieusement cette idée. Elle l’évacua donc rapidement, pour se concentrer sur le fond du sujet : Décatis lui avait proposé son aide, son soutien, son assistance.

« Je... Je suis flattée, sincèrement, mais, mais... Je... Enfin, je... »

Elle secoua la tête.

*Mais quelle cruche ! Quoi, tu as perdu ta langue ? Tu n’arrives plus à bavarder comme tu le fais si bien ?! grinça dans sa tête une voix qui ressemblait à un mélange entre celle de sa mère et de Joan. Allez, c’est pas si compliqué que ça !*

Juliette soupira à nouveau, joignant ses mains à hauteur de sa poitrine, presque en position de prière, puis planta son regard dans celui de Décatis, pour exprimer le fond de sa pensée :

« J’ai... Pourquoi voulez-vous m’aider ainsi ? C’est moi qui suis en faute, je... Je n’aurais pas du aller dans cette pièce... »

Si elle avait été plus courageuse, elle aurait été jusqu’à dire qu’elle n’avait pas fait qu’entrer dans cette pièce, mais qu’elle s’était aussi... Elle n’arrivait même plus à y repenser, même plus à formuler correctement ce mot, tant elle en avait honte ! Pourtant, elle savait très bien ce qu’elle avait fait, et le plaisir coupable, meurtrier, qu’elle avait également ressenti. Juliette se contenta de rougir en baissant à nouveau les yeux, incapable de le dire.

Sa phrase se termina donc de manière assez abrupte, car elle n’osait pas le dire. Elle ne voulait pas penser à l’image qu’elle avait eu en tête quand elle s’était imaginée dans cette pièce, image qui, en réalité, était la véritable raison de son trouble... Car on ne pouvait décemment pas fantasmer être fouettée par votre employeur, après tout... Non ?
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Décatis Cryptinna

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    Description
    Enchanteresse vivant à Ashnard
    
    Vampire dissimulé

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 29 mercredi 19 février 2014, 12:10:25

Les mots que Décatis venait de prononcer avait bien sûr surprit la jeune Juliette. C'est vrai que tout ça était un peu soudain de plus vue comme ça famille semble être, elle ne devait pas avoir l'habitude d'être soutenue. Même si les circonstances sont plutôt différentes, Décatis avait connue ça avec les gens de la noblesse et autre riches. Ses origines lui valut d'être rejette du milieu, mais en persévérant, elle avait su s'imposer dans le milieu. Même si elle ne portait aucun titre, n'appartenait à aucune famille noble, Décatis était de plus en plus souvent invité à des soirées et fréquentait de plus en plus de noble. Pour Juliette, c'était plus compliqué, elle avait besoin de se faire acceptait de sa famille. Décatis voulait lui aider, à la fois pour Juliette et à la fois pour elle-même. Elle voulait se le prouver, prouvé quel était capable d'être maternel. Dans un sens elle voulait se rassurer.

Juliette un peu calmé était quand même perdu. Évidement, elle voulait comprendre pourquoi elle lui proposait tout ça. Décatis la regarda dans les yeux pour lui montrer qu'elle était sincère et que tout ça n'est pas que des mots en l'air destiné à la rassurer.


-Je te l'ai dit, même s'il est vrais que tu n'aurais pas du y entrer, j'aurais dût également être plus prudente. Oublions cette histoire veux tu ? Si je veux t'aider c'est pour plusieurs raisons. Déjà j'ai bien comprit que tu as une pauvre opinion de toi-même, et je trouve ça dommage. Comme je te l'ai dit, j'ai vue en toi une jeune femme forte, même si tu n'en as pas conscience, je suis persuader que tu vaux bien plus que tu ne semble le croire.

Décatis lui attrapa les mains pour les serrer dans les siennes. Étant cacher des regards des passants, elle pouvait se permettre de se montrer aussi intimes avec elle. Juliette en avait besoin, et ce n'était pas tous les jours qu'elle-même pouvait se permettre ce genre de choses.

-La famille c'est quelque chose d'important. Je suis placée pour le savoir...C'est pourquoi j'ai envie de t'aider à prouver à la tienne qui tu es. Leur montrer que se n'est pas par ce que tu es plus humaine qu'eux que tu es plus faible.

Décatis se leva pour se mettre face à Juliette et lui fit un sourire chaleureux et lui tendit la main amicalement.

-Si tu acceptes mon aide, je vais t'aider à reprendre confiance en toi. Si tu veux bien après ton stage, je te propose de t’embauchè comme assistante. Je pourrais alors d'apprendre des choses que tu ne verras jamais dans tes courts. Je pourrais te guider dans bien d'autres domaines. Je pourrais faire de toi quelqu'un d'exceptionnel. Je te demanderais que deux choses en échange. La première de me faire confiance et la seconde serra de tenir la boutique toute seule quand tu en sauras suffisamment. J'aimerais profiter de plus de temps pour partir à la recherche de ma fille...Qu'en penses-tu, Juliette ? Acceptes-tu mon aide ?



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