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La loi de la jungle [Ephemera]

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Ephemera

Créature

Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 15 dimanche 16 mars 2014, 15:37:53

La seule chose à retenir, de son point de vue, était qu’elle n’avait rien à respecter concernant cette femme. Aucune force supérieure ne la protégeait, comme ce pouvait parfois être le cas quand on lui amenait des prisonniers, ou quand on lui demandait des choses particulières. Elle ignorait tout du passé de cette femme, et s’en moquait. C’était une folle furieuse qu’Ephemera avait capturé pour faire plaisir à une amie, et, si elle avait une seule réelle obligation à faire, c’était de s’assurer que cette femme ne reviendrait pas nuire aux plans de ses alliés. La tuer paraissait être la solution la plus simple et la moins fatigante. Si Ephemera s’amusait ainsi à la torturer, ce n’était pas que par pur plaisir, même si le plaisir qu’elle ressentait était indéniable. Il s’agissait aussi, pour elle, de montrer que la force brute ne faisait pas du tout, et que, avec un peu de jugeote, d’intelligence, et un zeste de cruauté, même la plus faible des créatures pouvait s’imposer sur les autres. Voir cette femme ramper à ses pieds, tout en n’ayant plus aucune forme de dignité, de sens moral, était encore plus jouissif.

À quatre pattes, avec un gode entre les fesses, elle s’avançait misérablement vers sons eau, brisée. Où était passé son arrogance ? Sa fierté ? Elles s’étaient brisées en mille morceaux sous l’action de la Dame des Ombres, et ce que cette femme avait vécu n’était encore qu’un prélude. Au sein de Drakengord, elle allait découvrir qu’une prison infernale n’était vraiment pas un lieu agréable. Il fallait que les prisonniers abandonnent toute forme d’humanité, toute forme de conscience, d’inhibitions envers les autres, qu’ils redeviennent ces créatures primitives et violentes qu’ils avaient jadis été, afin de pouvoir commencer le processus qui en ferait des démons, et leur permettrait ainsi, par la suite, de vagabonder librement en Enfer. Elle vit la femme se rapprocher du seau, mais, en tentant de se relever pour uriner, ses articulations se rappelèrent à elle. Visiblement peu habituée à la souffrance, elle poussa alors un déchirant hurlement, avant de se tortiller sur le sol. Ephemera ne ressentait aucune forme de pitié : sur le coup, elle avait plutôt tendance à être irritée, et à voir en cette femme une sorte d’enfant gâté. Pour quelle raison se prosternait-elle ainsi ? Ephemera n’avait encore rien fait de plus avec elle que de la violer, de la menacer physiquement, ou de lui porter quelques coups. Rien qui ne soit fondamentalement insupportable pour une femme comme elle.

L’irritation se mua en une sorte de sourde colère quand elle vit la femme se mettre à pisser sur le sol. Elle laissa une belle flaque de pisse entre ses cuisses, un liquide jaune infect, et, comme si elle venait de réaliser qu’elle avait signé son arrêt de mort, paniqua. Silencieuse, la Dame des Ombres s’approcha lentement d’elle. La panique dans le ton de cette femme, cette manière qu’elle avait de la supplier, tout cela était agaçant.

« SILENCE ! » tonna Ephemera.

Venant du plafond, un fouet s’abattit alors sur le dos de la femme, envoyant sa tête s’écraser sur sa flaque d’urine. C’était un fouet noirâtre, fait d’ombre, mais qui était affuté et douloureux. Elle le releva, et le fouet s’abattit à nouveau sur le dos de la femme, laissant des traînées rouges sur ce dernier.

« Si tu ne peux plus te tenir debout, fièrement, alors reste à quatre pattes... C’est ce qui te convient le mieux, de toute façon. Les animaux ne se mettent debout que pour faire le beau, mais toi, tu n’en as plus besoin. Ton ancien nom n’existe plus, maintenant. Tu porteras le nom que je voudrais bien te donner, et, SURTOUT, tu parleras quand JE t’y autoriserais ! »

Le fouet claqua à nouveau, comme pour punir la femme de cette nouvelle forme d’insubordination.

« Maintenant, tu vas nettoyer, oui. Montre-moi que ta langue n’est pas qu’un organe inutile qui ne te sert qu’à demander la pitié des autres comme une humaine faible et ridicule, mais que tu sais t’en servir à des fins vraiment utiles. Lèche, salope ! »
DC d’Alice Korvander.

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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 16 lundi 17 mars 2014, 11:59:04

Moi qui riait de la faiblesse de mes anciennes victimes lorsqu'elles se mettaient à supplier, à pleurer, à suivre désespérément mes ordres en espérant que je les épargne, j'en étais réduite à la même chose. Je savais que supplier était inutile, que pleurer ne servait à rien, mais j'étais incapable de m'en empêcher. Je n'avais jamais fait face à la moindre difficulté de ma vie, comptant toujours sur ma force brute pour écraser mes ennemis. Je me rendais compte aujourd'hui que mon esprit, lui, était d'une faiblesse affolante. Et je sentais que me soumettre totalement à Ephemera allait me permettre de devenir réellement forte. Mais à quel prix ? Faire semblant d'être sa chienne ne marcherait pas, je devais réellement devenir sa chienne. Une chienne, aime sa maîtresse plus que tout autre chose au monde, elle la déifie et ne pense qu'à elle à longueur de journée. Elle ressent un plaisir par procuration, si sa propriétaire est contente elle l'est aussi. Tout cela me posait un problème, je n'aimais pas souffrir alors comment aimer plus que tout quelqu'un qui me faisait souffrir ? Il n'y avais pas 36 solutions, si je voulais vraiment aimer Ephemera comme une chienne aime sa maîtresse je devrais d'abord apprendre à aimer la douleur. Je devais devenir masochiste.

C'est ce que j'ai réalisé tandis que les fouets d'ombre de ma tortionnaire me frappait, tandis que je baignais dans ma propre pisse. Si je voulais évoluer et prendre du plaisir je devais totalement m'oublier et ne penser qu'à contenter Ephemera. Était-elle contente actuellement ? Non, elle était en colère, parce que j'étais une mauvaise chienne, parce que j'avais peur d'elle au lieu de l'aimer et parce que j'étais faible. Je me suis mise à lécher le sol, sans un mot, sans pleurer ni gémir. Ce n'était pas agréable mais je ne devais plus jamais penser à moi. Comment ma maîtresse me voyait-elle actuellement ? C'était la seule chose à laquelle je devais penser. Après avoir fini de nettoyer je me suis dirigé à quatre pattes vers Ephemera pour m'asseoir à ses pieds, puis j'ai demandé :

"Pardon de parler sans autorisation maîtresse, mais je pense avoir compris ce que vous attendiez de moi. Je serais une bonne chienne à partir de maintenant. J'aimerai que vous m’appreniez à aimer la douleur."
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Ephemera

Créature

Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 17 mercredi 19 mars 2014, 01:41:51

La créature se mit finalement à lécher le sol, en serrant les dents. Ephemera avait une vision assez alternée de la réalité. N’ayant pas de yeux, sa vision était assez difficile à comprendre pour les autres, et encore plus à expliquer, car elle n’était pas non plus aveugle. Dans l’obscurité, elle voyait, parfois encore plus clairement que les personnes ayant leurs yeux, mais, quand la luminosité était trop forte, Ephemera était presque aveugle. La lumière, voilà sa plus grande faiblesse : en plein jour, elle était comme les vampires des contes. Dans l’obscurité, grâce à sa magie d’Ombre, elle pouvait voir, et, même quand l’éclairage était faible, comme c’était le cas à Drakengord, elle voyait toujours. Elle vit ainsi la femme lécher le sol, avalant sa propre urine, lavant plus ou moins bien ce dernier. Les fouets, qui continuaient à s’abattre sur son dos, vinrent lentement à se calmer, et, quand la créature s’approcha d’Ephemera, et se mit à lui parler, cette dernière les suspendit.

« Pardon de parler sans autorisation maîtresse, commença-t-elle, mais je pense avoir compris ce que vous attendiez de moi. Je serais une bonne chienne à partir de maintenant. J'aimerais que vous m’appreniez à aimer la douleur. »

Ephemera hocha lentement la tête après cet aveu. C’était... Surprenant. Elle se demanda brièvement si cette dernière ne mentait pas, mais il ne lui semblait pas percevoir la moindre malice dans ses propos. Ephemera n’était pas un détecteur de vérité sur pattes, mais elle estimait toutefois être suffisamment avertie pour déterminer le vrai du faux. Après y avoir réfléchi, elle répondit... Par un coup de fouet supplémentaire.

« Pour commencer, tu vas devoir apprendre la discipline, petite chienne, rétorqua-t-elle. On ne parle que quand je t’y autorise. »

Le fouet claqua à nouveau. Oh, comme Ephemera aimait ce son ! Ce *TCHAC* sonore était particulièrement jouissif, comme une sorte de bol d’air frais dans sa vie. Oui, la Dame des Ombres était cruelle, mais elle ne cherchait pas à le cacher. C’était une perverse, et c’était précisément ce qui faisait son charme. C’était une femme qui avait tout compris. Avoir un disciple ? L’idée était séduisante, même si la femme la trouvait un peu absurde. Mais, après tout, l’idée était suffisamment originale pour la tenter. Cependant, Ephemera savait très bien que les disciples étaient souvent la principale raison de la chute des maîtres. Si elle apprenait à la Reine Rouge à être sournoise, fourbe, et machiavélique, tôt ou tard, son esclave se révolterait contre elle. Or, ce serait d’autant plus problématique qu’Ephemera savait que la Reine Rouge était plus forte qu’elle. Elle avait sur elle un ascendant psychologique qui se justifiait par sa cruauté. La former, c’était prendre le risque de la voir se retourner contre elle.

Il était donc tentant de la tuer, mais, d’un autre côté... D’un autre côté, la Dame des Ombres pouvait trouver une quelconque utilité en une puissante esclave, comme un genre de garde du corps. Elle pesait le pour et le contre, ayant bien conscience que ce serait dangereux. Elle craignait de commettre la même erreur que son père, soit commettre fierté et arrogance, et choisir d’avoir des disciples uniquement pour s’admirer dans sa propre puissance, sans voir que ces disciples qu’on formait pouvaient retenir la leçon bien mieux que ce qu’on avait espéré. Ephemera avait paradoxalement toujours été servile envers les puissants, elle qui semblait pourtant être un paradigme d’autorité et de domination, mais sa soumission avait toujours été feinte.

« La discipline, oui, voilà ce que tu as besoin de savoir... Car, vois-tu, le monde n’est pas amour. Il n’est pas non plus force brute, ou violence. Non. La première chose qui régit ce monde, petite chienne, c’est cette chose qui pousse les gens à travailler, cette force qui pousser les démons serviles à obéir à leurs maîtres, cette force qui contraint les jeunes enfants à dormir la nuit, cette même force, encore, qui va contraindre les individus à s’unir sous une même bannière. Cette chose, ce n’est pas l’amour, ni la force, l’union, la solidarité, c’est la peur. Ce n’est pas plus compliqué que ça. »

Elle parlait à voix basse, tout en se penchant vers sa proie, finissant ainsi par murmurer contre son oreille :

« Tu veux te former, petite salope ? Apprendre à aimer la douleur, hum ? Alors, tu dois apprendre à accepter tapeur, et à t’y complaire. Tu dois laisser parler ta haine, ta rage, tous ces sentiments induits par la peur. Tu dois vivre avec eux afin de pouvoir mieux les utiliser, et n’accorder de l’amour qu’à ta propre personne. Ton amour envers moi ? Je m’en moque, et je serais blessée si tu devais m’aimer. C’est la haine que tu dois ressentir à mon égard. La haine pour tout ce que je te ferais subir, pour la liste innombrables d’atrocités que tu souffriras. »

Une fois lancée, elle ne s’arrêtait plus, et les idées commençaient à déferler dans son idée. Rien qu’à y penser, elle en frémissait, presque comme une collégienne sur le point d’inviter son amant au bal. Elle poursuivit à nouveau :

« Je vais te réserver un traitement qui te fera comprendre ce qu’être en Enfer signifie. Si tu laisses parler ta rage, ta fureur, alors, tu apprendras à aimer faire souffrir. Sans moi, tu n’es qu’un jeune chien fou, incapable de comprendre ce qu’il fait. Je t’apprendrais à quel point le simple fait de tuer est inintéressant, et à quel point il est jouissif et gratifiant de faire souffrir, de torturer. Tes proies doivent voir la mort, non pas comme une fin, mais comme une récompense pour le tourment qu’elles subiront. Quand tu auras compris cette leçon, salope, alors, tu aimeras te faire fouetter. »

Ephemera se releva alors. Tout ce long discours ne répondait pas forcément à la question posée par la Reine Rouge, mais il avait aidé Ephemera à comprendre certains points, qu’elle se mit alors à poser :

« C’est décidé, je vais te réserver un traitement très particulier. Je vais voir jusqu’où je peux aller avec toi. Et, si tu arrives à survivre, alors, petite femme, tu comprendras que le point commun à toutes les créatures vivantes, c’est notre capacité à souffrir. Et, quand tu domineras enfin ta douleur, tu pourras enfin te prétendre vivante. »
DC d’Alice Korvander.

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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 18 vendredi 21 mars 2014, 00:57:08

Je pensais qu'en baissant les armes, en me soumettant totalement, en abandonnant toute fierté, toute dignité, j'aurais pu obtenir une place confortable à ses côtés. Devenir une petite chienne aimante, soumise et indigne ne m'aurait pas dérangé plus que ça. J'y aurais même pris du plaisir, j'aurais vraiment pu aimer cette place. Mais tandis que ses fouets s'abattait sur moi et qu'elle me parlait, j'ai compris que j'avais fais une terrible erreur d'appréciation. Elle ne voulais pas être aimée, elle ne voulait pas d'un objet sexuel. Ce qu'elle voulait c'était une créature qui rêvait de se venger, mais qui serait trop obéissante pour oser le faire. Une créature qui ne prendrait pas du plaisir par procuration, mais qui aimerait réellement la douleur en elle-même. Si ce n'était pas par procuration, comment était-il possible d'aimer souffrir ? C'était inconcevablement pour l'ex-reine, elle avait beau réfléchir elle ne voyait pas comment elle pourrait un jour prendre du plaisir avec des coups de fouet. Il n'y avait pas 36 scénarios possibles à partir de maintenant. Soit Ephemera disait vrai et c'était peut être un monde de plaisirs inconnus et sans fin qui s'ouvrait à elle. Soit elle lui mentait dans le seul but de la détruire, par pur sadisme, peut être même pour finir par la pousser au suicide.

Mi chaude, mi froide, elle alternait entre le désespoir et l'excitation. Elle s'imaginait déjà ressentir un orgasme tout en se faisant charcuter. C'était tellement horrible comme façon de prendre son pied. Même si elle arrivait à ressentir du plaisir ainsi, c'était tellement ... Extrême. Mais au final l'excitation l'emporta, elle ne pouvait pas résister à son envie de découvrir de nouvelles sensations, même si elles étaient effrayantes. La queue de chienne de sa culotte était dressée, signe qu'elle était en proie à une forte excitation. Incapable de refréner ses pulsions elle s’est jetée aux pieds de sa maîtresse, se masturbant tout en lui léchant les pieds. Elle n'avait pas le droit de parler donc elle est restée silencieuse. Réfléchir à son destin devenait insupportable donc elle a arrêté de réfléchir, lâchant totalement prise, laissant entièrement son destin entre les mains d'Ephemera. Elle avait régressé à un stade inférieur, sombrant dans la folie à cause de son esprit faible. Elle n'était plus qu'un animal blessé à mort qui attendait qu'on l'achève et qui laissait libre court à ses pulsions les plus primaires. Elle grognait de plaisir, incapable de s'arrêter et elle ne jouait pas la comédie. Ephemera n'avait plus qu'à sculpter la petite salope masochiste de ses rêves dans ce bloc de chair qui se tortillait à ses pieds.
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Ephemera

Créature

Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 19 lundi 24 mars 2014, 01:39:35

Le discours d’Ephemera amena la Reine Rouge à se prosterner à ses pieds, léchant ses bottes. Que croyait-elle, cette petite ? Qu’il suffisait de s’agenouiller ainsi pour requérir ce qu’Ephemera était incapable de donner ? La Dame des Ombres ne savait pas si son discours avait effrayé ou excité cette femme... La démone vampirique savait que bien des gens la prenaient pour une femme dangereuse, une cinglée, une dangereuse psychopathe. Les fous, cependant, ignoraient toujours qu’ils étaient fous, et c’était particulièrement vrai pour Ephemera. Folle, elle ? C’était ce monde qui était fou, ce monde qui marchait sur la tête en négligeant toute l’importance de la souffrance et de la douleur. Pour elle, la vie n’était que souffrance et douleur. On naissait dans la souffrance, dans la plus terrible des douleurs, et le plaisir n’était qu’un effet secondaire de la souffrance. Même le sexe n’était rien de plus que la captation de la douleur. L’être humain, au sens générique du terme, était né pour souffrir. Il était fruit de la douleur, et se cultivait à partir de cette dernière, fuyant ce qui l’avait conçu. La douleur était intrinsèquement liée à la vie, et ce n’est que quand on cessait de souffrir qu’on commençait à mourir. Aussi fallait-il souffrir perpétuellement, afin de vivre perpétuellement. Dès qu’on admettait ça, dès qu’on partait du principe que la douleur était la saveur de la vie, et que, sans elle, la vie n’avait point d’intérêt, on pouvait enfin porter un regard lucide sur le monde.

Pendant plusieurs secondes, Ephemera laissa la Reine Rouge lécher sa botte. Elle n’était pas contre ce genre d’humiliation, mais elle avait d’autres projets pour cette femme. Comme si elle était soudain lassée, elle la repoussa du pied, et posa son talon sur sa tête, tout en écrasant la Reine Rouge sur le sol. Elle se retrouva ainsi prostrée sur le flanc, le pied d’Ephemera s’enfonçant lourdement contre sa joue, son talon heurtant sa mâchoire.

« Ça suffit, traînée ! Tu me fais gerber ! Une pute, voilà ce que tu es ! Et c’est ainsi que tu seras traitée ! »

Ephemera appuyait fort avec son pied, sentant ce frisson primitif la traverser. , oui... Là, c’était jouissif ! Ne le sentait-on pas ? L’ivresse ? C’était similaire à ce qu’un petit garçon éprouvait quand il frappait son camarade à la récré. La violence pure, primitive, simple, neutre. S’attaquer au premier qu’on voyait, laisser libre cours à ses pulsions. L’être humain était fait pour souffrir, fait pour se battre, fait pour tuer. La vie elle-même ne survivait qu’en s’entretuant. Tout n’était que violence naturelle, du simple insecte déchiquetant une espèce inférieure aux soldats ravageant des pays entiers pour des causes absurdes et sans intérêt. Ephemera la voyait, elle, cette grande ironie de la vie. Les gens bâtissaient des empires et des montagnes, alors que, fondamentalement, l’aspiration profonde de l’humanité n’était portée qu’à détruire. On ne s’élevait que pour descendre, on ne construisait que pour démolir, et c’était dans la destruction qu’on s’accomplissait enfin.

Une laisse d’Ombre se forma autour du cou de la Reine Rouge, et Ephemera la tira, s’avançant dans les couloirs de son château. Elle la traînait à travers Drakengord, et retourna dans les cachots. Elles continuaient à s’avancer, la laisse meurtrissant douloureusement le cou de la Reine à chaque fois. Cependant, si elle traînait trop, des espèces de pointes s’enfonçaient dans son cou, accroissant la douleur. Ephemera arriva devant une cellule vide, avec une trappe, et ouvra les barreaux.

« Nous allons voir de quoi tu es capable... »

Elle ouvrit la trappe, et entendit des gémissements. Une formidable odeur de puanteur s’échappa de la cellule commune, et elle entendit des soupirs. Des bras squelettiques se détendaient. Il y avait des hommes et des femmes, anorexiques, qui étaient ici depuis des temps immémoriaux, mourant de faim. Ils s’entredévoraient entre eux, et déféquaient sur eux-mêmes, d’où cette forte odeur de crasse. L’endroit était complètement fermé, à l’exception de minuscules trous permettant de faire circuler l’oxygène. Les prisonniers avaient de longs ongles pointus et noirs, des dents pourries, vivant dans la fange perpétuelle.

« Voici ta demeure, petite chienne... Montre-moi que tu as envie de vivre, je viendrais te rechercher demain. »

Et, disant ça, Ephemera balança la femme dans le trou, puis referma la trappe. La Reine Rouge s’écrasa au milieu des hommes, qui s’écartèrent. Ils étaient sales, laids, rabougris, perdant peu à peur leur humanité pour n’être rien de plus que des bêtes sauvages, se transformant ainsi, peu à peu, en démons. Ils ne la voyaient pas comme une pensionnaire supplémentaire à qui faire de la place, mais comme un morceau de viande juteuse et propre. Ils la regardaient avec des yeux brillants, et se ruèrent alors vers elle, dans l’objectif de l’écorcher vive, et de la dévorer vive.
DC d’Alice Korvander.

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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 20 jeudi 21 août 2014, 15:14:21

Je ne comprenais plus rien, Ephemera voulait que je comprenne, elle voulait que je réalise quelque chose. Je sentais bien que j'étais une déception pour elle, qu'elle méprisait ce que je voulais lui offrir, ma dignité. L'erreur que j'avais faite, c'était que je me soumettais à elle pour ne pas souffrir, alors qu'elle voulait que je souffre. Ma vie n'avait jamais réellement été en danger avant, je n'avais jamais été faible à ce point là. Cette fragilité, ces peurs primaires, ces plaisirs malsains, c'étaient des choses incompréhensibles à mes yeux. Elle par contre, elle avait tout compris à mon sujet et elle savait quoi faire pour m'entrainer dans sa folie. J'avais détesté me faire écraser la tête contre le sol, j'avais détesté cette laisse qui me meurtrissait le cou et pourtant tout cela devait devenir source de plaisir ? La seule chose qui pourrait me faire aimer ce traitement, ce serait de vivre quelque chose de tellement traumatisant que ces petites tortures m'apparaitraient comme un simple jeu. Lorsque je me suis retrouvée face à la cellule puante qui m'était destinée je suis devenue livide, j'ai immédiatement compris ce qu'elle voulait faire.

"Voici ta demeure, petite chienne... Montre-moi que tu as envie de vivre, je viendrais te rechercher demain."

"N-non ... Attendez ... Pitié maîtresse je ..."

Autant parler à un mur, je me suis lamentablement écrasée en bas, éclaboussant les pensionnaires d'excréments. Ces ... choses, ce n'était même plus des êtres vivants, ils ressemblaient plus à des espèces de zombies. Eux n'allaient pas me violer ou me torturer, ils s'en foutaient, ce qu'ils voulaient c'était me manger, j'étais le menu de ce soir, rien de plus. Ce qui avait autrefois été un homme m'a immédiatement sauté dessus, il m'a empoignée par les cheveux avant de me frapper violemment la tête contre la paroi du cachot. Aucun doute, il voulait me tuer en m'ouvrant le crâne, si je ne réagissais pas vite j'allais crever ici. Mon cœur n'avait jamais battu aussi vite, mes tripes étaient complètement retournées, je n'arrivais plus à respirer et ma vessie s'était vidée malgré moi. Puisant mes forces je ne sais où, j'ai réussi à me retourner et à enfoncer mes pouces dans les yeux de celui qui voulait me tuer. Cette créature avait déjà tellement souffert que la perte de ses yeux ne suffi pas à lui faire lâcher prise, il essayait maintenant de trouver ma gorge pour m'étrangler, c'était lui ou moi. Je me suis collée contre lui, bloquant sa tête entre mes bras, serrant le plus possible, puis d'un coup sec j'ai réussi à lui briser la nuque et à me réfugier dans un coin du cachot. Les autres pensionnaires se sont désintéressés de moi quelques temps, se battant pour dévorer celui que j'avais tué. Je tremblais, du sang coulait du haut de mon crâne, j'étais fatiguée, l'odeur nauséabonde de ce cachot me donnait envie de vomir. De plus, survivre ne suffirait pas, si je n'en tirais aucune leçon Ephemera était bien capable de me laisser pourrir ici. Il fallait que je comprenne, elle m'avait laissé des indices après tout ... Elle m'avait parlé d'accepter ma peur, de m'y complaire, elle avait aussi parlé de rage de fureur. Voulait-elle que je subisse pour comprendre mes victimes ? Voulait-elle au contraire que je surmonte l'épreuve en m'imposant dans ce groupe de créatures difformes ?

Quoi qu'il en soit, le peu de viande qu'il y avait à récupérer sur le cadavre avait déjà été avalé et j'étais le dessert. Je ne pouvais plus me permettre de réfléchir, tant pi pour Ephemera je devais d'abord penser à ma propre survie. J'étais bloquée dans un coin de la pièce et les zombies m'avaient encerclés, attendant tous que l'un d'eux attaque pour le suivre. S'ils m'attaquaient tous en même temps je n'avais aucune chance de survivre, il fallait les faire reculer sinon j'étais foutue. Sans les quitter des yeux j'ai cherché à tâtons un objet dur pour pouvoir les frapper avec, il y avait des bris d'os un peu partout mais peu de gros morceaux. J'ai quand même réussi à trouver ce qui ressemblait à un humérus brisé en deux, le bout était devenu suffisamment pointu pour pouvoir servir "d'arme". C'était mieux que rien et j'avais l'avantage d'être moins affaiblie que mes agresseurs qui avaient peut-être passé des mois ici. Ce qui ressemblait vaguement à une femme s'est ruée sur moi, je me suis levée, serrant mon couteau de fortune de toutes mes forces et je l'ai planté dans sa cuisse avant de la repousser le plus violemment possible. Elle est tombée au sol, elle criait, les autres ont reculés, ils voulaient survivre, ils voulaient manger, pas être mes futures victimes. Si je voulais survivre je devais leur faire peur autant qu'ils me faisaient peur. Je me suis avancée vers la femme et j'ai fais ce qu'Ephemera voulait, j'ai laissé éclater ma rage, sans retenue. Je lui ai écrasé la tête contre le sol, comme on me l'avait fait subir un peu plus tôt, plongeant son nez et sa bouche dans un tas d'excréments.

"TU VEUX MANGER SALOPE ??? VA Y !!! MANGE !!! RÉGALE TOI !!! C'EST UN ORDRE SALE PUTE !!!"

J'étais toujours morte de trouille, mais si je n'arrivais pas à les intimider j'étais foutue. En plus après tout ce que j'avais subi, passer mes nerfs sur quelque chose était particulièrement jouissif. Tandis qu'elle étouffait, les autres reculaient, comme prévu, c'était du flan, du bluff, j'étais à bout de force et ils auraient facilement pu m'avoir. Mais visiblement la peur marchait dans les deux sens. La bougresse se débattait, me lacérant les mollets avec ses longs ongles et c'est à ce moment que j'ai compris ce que voulait dire Ephemera. La voir se débattre était excitant, sentir ses ongles me griffer était certes douloureux mais me faisait me sentir vivante, mes chances de survie avaient considérablement augmentées en quelques minutes. Puis j'ai fais quelque chose que je n'aurais jamais fais avant, j'ai retiré mon pied et j'ai relevé la femme en empoignant ce qu'il restait de ses cheveux. J'ai attendu qu'elle reprenne son souffle et je lui ai replongé la tête dans la fange, j'ai recommencé l'opération une bonne dizaine de fois. La sensation d'avoir sa vie entre mes mains, la sentir suffoquer, c'était comme Ephemera l'avait dit, c'était le pied. La mort était une punition bien trop douce, laisser cette femme survivre ça voulait dire qu'elle allait continuer à souffrir ici jusqu'à sa mort. Je me suis arrêtée lorsqu'elle a perdu toute volonté de combattre, une victime qui ne se débat pas ce n'est pas amusant. Maintenant, il allait falloir que je reste éveillée toute la nuit pour ne pas me faire dévorer dans mon sommeil, il fallait que je tienne jusqu'au retour de ma maîtresse, tant physiquement que psychologiquement.
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Ephemera

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 21 samedi 23 août 2014, 02:49:29

Dans les cachots de Drakengord, la nuit était permanente. En Enfer, il n’y avait pas de soleil. Quand on sortait de l’épais réseau de cavernes et de grottes qui composaient la majorité de l’Enfer, le ciel était un éternel ensemble opaque de nuages rouges. Difficile de dire quelle heure il était, et la Reine Rouge resta dans ce cachot un certain temps. Ephemera, pour le coup, ignorait totalement si elle allait survivre ou non. Si elle mourrait, elle deviendrait enfin un démon, comme tous ceux ici. C’était la raison d’être des prisons infernales : préparer la transformation d’individus qui avaient jadis été des humains en démons. Il n’y avait aucun espoir à avoir dans Drakengord, si ce n’est celui de souffrir longuement, afin d’expier ses crimes passées. La logique primaire voulait que l’âme d’un humain mort se réincarne dans un nouveau corps, celui d’un démon, d’où il pouvait espérer obtenir la rédemption pour tous ses crimes. En pratique, les démons obtenant la rédemption étaient rarissimes. Il était donc possible que la Reine Rouge meure dans son cachot, mais Ephemera ne le pensait pas.

Le lendemain, elle retourna personnellement vers le cachot de la Reine, avançant le long des couloirs de Drakengord. À travers les sombres barreaux, des mains décharnées se penchaient vers elle, quémandant leur pitance, soupirant et gémissant. Certains souffraient tellement qu’ils ne reconnaissaient même plus la sombre et cruelle propriétaire des lieux, une femme qui n’aimait pas qu’on vienne la déranger. Elle n’osait pas le dire, et personne n’oserait le lui signaler, mais qu’Ephemera se déplace en personne si tôt dans les profondeurs de sa prison était exceptionnelle... Mais elle avait une prisonnière exceptionnelle. La Dame des Ombres retrouva la trappe menant à la cellule dans laquelle elle avait jeté la Reine Rouge, et l’ouvrit.

La lumière déferla, formant un carré lumineux au centre de la cellule. Une odeur exécrable agressa les narines de la femme, mélange d’urine, de merde, de sueur, et de corps en putréfaction. Ephemera se laissa tomber au milieu de la cellule. La lumière forçait certains prisonniers à reculer, et Ephemera regarda autour d’elle, observant sans voir. Elle repéra la Reine Rouge, dans un coin, sur le qui-vive, et esquissa un sourire.

« Tu n’as tué personne... Mais je sens qu’ils te craignent. »

Ils avaient probablement essayé de l’attaquer sans relâche. La faim amenait n’importe quel homme à devenir fou et à perdre la raison. Ephemera le savait, car elle avait déjà mené, au cours de son existence, bien des expériences sociologiques sur cette question. Elle laissait un enfant souffrir de la faim, en souffrir tellement qu’il en finissait par manger ses propres parents. Curieusement, l’inverse était toujours plus difficile : rares étaient les parents qui dévoraient leurs enfants. Elle en avait acquis pour conclusion que, fondamentalement, l’être humain était un animal prêt à tout pour survivre, et que c’était la civilisation qui tendait à atténuer les plus primaires instincts de l’homme. À Drakengord, elle inversait le processus... Et elle l’inversait tant et si bien qu’un homme chercha à l’attaquer dans son dos.

Des tentacules d’Ombre jaillirent du corps d’Ephemera, et s’enroulèrent autour du corps de l’homme, avant de le soulever. L’individu poussa un hurlement, et ses os se mirent à craquer, les tentacules se mettant à serrer et à faire bouger ce corps, le tortillant dans tous les sens possibles.

« Je suis fière de toi, poursuivait Ephemera tout en broyant l’homme, qui se mettait à hurler de douleur, et c’est pour ça que je vais faire de toi ma favorite. Ma petite chienne personnelle. Tu n’auras plus à te reposer parmi ces mécréants, ils ne sont pas dignes de toi. »

Les tentacules finirent par balancer le corps de l’homme. Désarticulée, sa carcasse heurta un mur, et s’écroula mollement sur le sol, complètement disloquée. Les autres prisonniers se ruèrent sur son cadavre. Ephemera ferma à nouveau les yeux, et revit des fragments du passé... Elle revit la femme en train d’attaquer la Reine Rouge, et cette dernière qui la frappait, l’étranglait, balançant sa tête dans leur merde, avant de finalement l’épargner... Pour la faire souffrir davantage.

« Cette femme était jadis une avocate... Une femme de puissance qui utilisait sa position pour escroquer ses clients. Elle en a poussé plusieurs au suicide. Sa famille n’avait jamais été heureuse, et elle a été dévorée toute sa vie par la jalousie et par le sentiment d’être parfaite. Regarde-là, maintenant... Faible, brisée, inutile. Elle ne souhaite plus que mourir pour renaître ailleurs. Tu comprends, maintenant, ma petite salope ? On ne dresse vraiment bien une personne que quand cette dernière souhaite ardemment que vous la tuiez. »

Ephemera leva la tête, et un tentacule d’Ombre jaillit encore de son corps, s’enroulant autour de la nuque de la Reine Rouge, faisant office de laisse. La Dame des Ombres s’envola ensuite, sortant de la cellule, et entraîna sa captive avec elle. Une fois qu’elles furent sorties, Ephemera referma la trappe, replongeant ses prisonniers dans cette obscurité qu’ils chérissaient maintenant tant. Les couloirs de Drakengord étaient chargées de cendres, de lueurs rouges et de reflets sombres.

« Reste à quatre pattes. Tu es ma chienne, ne l’oublie pas. Maintenant, ouvre la bouche et dresse-toi sur tes pattes arrière, j’ai envie d’uriner. »

Elle n’avait même pas à hausser le ton, se contentant de parler normalement. D’une main, elle abaissa la fermeture de sa culotte, attendant que son esclave s’exécute.
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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 22 dimanche 24 août 2014, 01:06:09

La nuit a été longue, le sommeil a bien failli me gagner et me faire tuer plus d'une fois au cours de cette périlleuse nuit. Rester éveillée dans la pénombre et un relatif silence, alors même qu'on a déjà vécut de nombreuses épreuves en peu de temps, cela tiens du miracle. Je ne sais pas qu'elle force m'avait maintenue en vie, je me sentais tellement vidée. Peut-être était-ce cette fameuse "force du désespoir" dont les humains parlaient souvent et dont je m'étais toujours moqué jusqu'à aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, mon corps ne tiendrait pas une seconde nuit ici, j'étais trop affaiblie.

Lorsque la trappe s'est ouverte et qu'Ephemera est venue me chercher, j'ai ressenti une joie sans bornes, indescriptible. C'était la plus belle chose que j'avais vu de toute ma vie. Lorsque quelqu'un vous prive de liberté, vous ne pouvez que le haïr, mais si ce quelqu'un vous prend tout, absolument tout, puis vous restitue une infime partie de ce qui vous appartenait avant, alors à vos yeux il sera la personne la plus gentille et attentionnée envers vous. Les humains appellent ça le syndrome de Stockholm, se mettre à aimer celui qui vous prive de liberté parce qu'il vous en rend une partie ou montre un peu de gentillesse. C'est ce que je me suis mise à ressentir pour Ephemera, de l'amour, aussi dingue que cela puisse paraitre. À l'instant où elle est venue me sortir de mon cachot puant et hostile, je l'ai considérée comme ma sauveuse, même après qu'elle m'ait faite violée, torturée, qu'elle ai tenté de me tuer plusieurs fois.

Quand elle a dit être fière de moi, vouloir faire de moi sa favorite, mon cœur s'est emballé. Être considérée comme un être spécial par celle qu'on aime, quel plus beau cadeau aurait-elle pu me faire ? Je devais être digne de ces paroles, je mourrais d'envie de lui répondre mais je n'en ai rien fait, une chienne ne parle que quand on l'y autorise m'avait-elle déjà dit. Et maintenant je voulais être une chienne modèle, lui apporter tellement de satisfaction qu'elle finira par m'aimer autant que je l'aime. Cette ambition était pitoyable, la reine en moi était morte pour de bon, laissant place à une misérable esclave se complaisant dans sa situation.

Lorsque ma Maîtresse m'a ordonné de récolter son urine, j'ai ressenti une sorte d'excitation. Qu'est-ce qu'un peu d'urine lorsqu'on venait de passer toute une nuit à patauger dans de la merde ? Je me suis mise à genoux devant elle, dans la position d'un chien faisant le beau. Afin de lui transmettre mes sentiments à son égard sans parler, je l'ai regardée tendrement en haletant comme une chienne en chaleur. Ma bouche grande ouverte, langue sortie, prête à recevoir ma douche matinale avec joie.
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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 23 mardi 26 août 2014, 01:28:03

La soumission de cette femme était aussi pathétique que jouissive. Elle était la preuve vivante que le plus fort n’était pas forcément celui qui gagnait. La puissance brute de la Reine Rouge devait surclasser celle d’Ephemera, qui se reposait surtout sur ses ombres. Elles étaient sa force, mais aussi sa grande faiblesse. C’était par son mental et par sa cruauté qu’Ephemera avait brisé cette femme. La Dame des Ombres ne ressentait rien d’autre chez la Reine qu’un doux sentiment de servitude. Elle était à ses pieds, et se faire pisser dessus ne la choqua même pas. Au contraire, elle ouvrit grand la bouche, et l’une des mains d’Ephemera s’agrippa à sa nuque. Ses jambes filèrent à gauche et à droite de la tête de son esclave, et elle plaqua son intimité contre sa bouche. Un sourire vicieux sur les lèvres, la Dame poussa un peu... Et un jet fusa entre les lèvres de sa chienne, éclaboussant ses dents et sa langue, avant de fondre dans sa gorge. Elle plaquait bien la tête de la Reine Rouge contre son pubis, et se déversa en elle.

Pendant une bonne quinzaine de secondes, Ephemera urina ainsi, la Reine Rouge atteignant un nouveau degré d’humiliation et de servitude. Cette nuit dans le cachot lui avait visiblement été très prolifique, et le reste serait à cette image. Ephemera arqua légèrement son corps en arrière, raffermissant sa prise sur la bouche de la femme, en balançant de derniers chapelets d’urine.

« Haaa... Avale bien tout, puis lèche mon sexe, nettoie-moi un peu. »

Une fois que la Reine Rouge se fût exécutée, Ephemera la repoussa sèchement, l’envoyant s’étaler sur le sol. La redoutable femme sans yeux tremblait d’excitation, et referma sa fermeture.

« Bien... Je vais te torturer un peu, maintenant. »

Elle l’annonçait avec la même intensité que si elle lui annonçait lui offrir une glace. Ephemera tira la Reine Rouge avec sa laisse, lui faisant brièvement visiter les locaux de Drakengord. La partie inférieure du château n’avait rien à voir avec la partie supérieure. C’était comme si on atteignait un autre degré de sauvagerie et de cruauté. Les prisonniers gémissaient à travers les barreaux, tendant parfois quelques mains rapiécées. Une odeur épouvantable se dégageait de la plupart des cachots, et les oreilles étaient continuellement régalées par des hurlements de souffrance et d’agonie. Dans certains cachots, les soldates d’Ephemera, de redoutables et cruelles ninjas, torturaient allègrement les prisonniers. Elles enfonçaient leurs épées en eux, et faisaient couler le sang en les démembrant. C’était un spectacle normal.

Ephemera s’avançait le long d’un couloir, jusqu’à atteindre une salle de torture. Elle se trouvait à un angle entre deux couloirs, dans une espèce de fosse. Il y avait du sang partout, et un prisonnier était en train de se faire torturer sur un immense outil de torture, une sorte de chevalet. Ses yeux avaient été cousus, sa langue arrachée, et tout son corps était scarifié. L’une des ninjas d’Ephemera était en train de le torturer en tournant une roue, qui faisait se déplacer différents morceaux du chevalet suspendu dans des sens différents, broyant ainsi les os de l’homme, qui poussait d’inaudibles hurlements. Dans un angle, on voyait le cadavre pourrissant d’un autre prisonnier, à qui il manquait sa cage thoracique. Elle avait été éclatée par des crochets, et son cadavre pendait mollement. Le sang coulait tellement ici qu’il semblait avoir fusionné avec le sol. Un autre prisonnier se tenait juste à côté de lui, et il était tellement terrorisé qu’il s’était déjà pissé dessus à plusieurs reprises. Cinq crochets étaient plantés à différents endroits de sa cage thoracique, et son sang coulait lentement de ses multiples plaies. On avait tracé une sorte de longue ligne rouge, avec le bout tranchant d’une épée, le long de sa chair.

« Avant de te torturer, j’ai un cadeau pour toi, ma chérie... »

Ephemera fit disparaître la laisse autour du cou de la femme, puis lui ordonna de se coucher sur le dos.

« Montre-moi ta verge, petite pute... Transforme-toi, afin que je puisse la voir. »

La redoutable dame attendit que sa chienne s’exécuté, puis mit sur cette dernière une sorte de solide ceinture de chasteté en cuir clouté, enfonçant dans cette dernière une sorte de clou en argent, relié par des chaînes à ses tétons.

« Dorénavant, tu ne pourras jouir que si je le souhaite, ma salope. »

Elle lui caressa les cheveux, comme si elle était une bonne petite chienne. À cet instant, le second prisonnier poussa des hurlements. Les crochets tiraient, car son bourreau faisait tourner un treuil. Ils tiraient au maximum, lacérant la chair... Et la peau fut brutalement arrachée du corps de l’homme, qui poussa un inaudible hurlement en se tortillant sur des chaînes, son sang se mettant à jaillir en aspergeant le sol, ainsi que le reste de son organisme. Les intestins de l’homme pendaient le long de son corps, et il était lentement en train de mourir.

« Voilà ton repas, ma belle. Mange vite. »
« Modifié: mardi 26 août 2014, 10:12:23 par Ephemera »
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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 24 mardi 26 août 2014, 18:43:01

Un peu d'urine ? Je venais de passer une journée entière à patauger dans des excréments avec des créatures zombifiées qui rêvaient de me dévorer vivante ! L'urine avait presque bon goût après une expérience comme celle-là. Non pire, l'urine avait réellement bon gout après ça, je prenais même du plaisir à boire ainsi à la fente de ma maîtresse. J'avais déjà pris tellement cher entre les mains de cette femme que n'importe quelle humiliation passerait pour une récompense à côté de ce que j'avais déjà vécu. Oui Ephemera avait gagné, l'ancienne Reine n'était plus que l'ombre d'une chienne, elle avait perdue toute forme de dignité et était tombée amoureuse de sa tortionnaire. Victoire totale pour la Dame des ombres, indiscutablement.

Je souriais tout en avalant le liquide chaud, le contact avec l'intimité de ma maîtresse était le premier contact "non-hostile" de ces derniers jours. Je le savourais, ces quinze courtes secondes furent presque les plus belles de ma vie. J'ai léché avec entrain la fente d'Ephemera lorsqu'elle me l'ordonna, m'assurant de bien la nettoyer tout en en profitant pour donner du plaisir à ma propriétaire. Si ma langue lui était agréable peut-être obtiendrais-je plus d'attentions de ce genre, je devais m'appliquer pour que la Dame m'apprécie et veuille me réutiliser un jour. Comme déjà accroc au sexe de ma maîtresse j'ai continué à lécher et embrasser son sexe jusqu'à être repoussée, continuant malgré tout à agiter ma langue dans le vide quelques secondes après avoir été projetée au sol. J'ai tout de même senti le frisson que ma tortionnaire avait eu, ça lui avait plu, il fallait juste qu'Ephemera me laisse un peu plus m'occuper d'elle, juste un peu plus pour qu'elle s'attache à sa fidèle chienne. Je me rêvais déjà couchée à ses pieds, protégeant la Dame des ombres et étant récompensée chaque soir par des caresses et quelques coups biens placés sur les fesses. J'en bavais d'excitation, rien ne pouvait endiguer cette nouvelle excitation, même lorsque je l'ai entendue dire qu'elle allait me torturer je continuais à fantasmer.

Les scènes que je voyais autour de nous deux me faisaient mouiller, j'avais finalement compris comment elle faisait pour ressentir autant de plaisir par la souffrance et l'humiliation. Voir des gens se faire démembrer ou ouvrir de la sorte m'aurait laissée indifférente avant, aujourd'hui je ne pouvais plus contenir cette folie que la Dame des ombres m'avait transmise.

"Montre-moi ta verge, petite pute... Transforme-toi, afin que je puisse la voir."

"Petite pute", j'ai frémis en l'attendant m’appeler ainsi. Je me suis couchée sur le dos avant de me retransformer en démone comme demandé. Pour une raison qui m'échappait j'étais maintenant capable de me transformer seule. Peut-être que les effets du coffret s'étaient dissipés ? J'ai écarté les cuisses pour bien montrer mon membre à ma maîtresse, langue sortie et haletante je lui ai dis d'une voix perverse :

"Voici la verge de votre petite pute, maîtresse."

Elle m'a installé un sorte de carcan étrange autour du sexe, pressant ce dernier. Lorsqu'elle l'a serré j'ai gémis de plaisir, sentant mes couilles et mon manche de chair ainsi pressés. Mais le meilleur était à venir, un long pieu en argent, légèrement plus gros que mon canal urinaire. Lorsqu'elle l'a enfoncée à l'intérieur de ma bite j'ai hurlé de douleur et de plaisir à la fois.

"HAAAAN ... AAAAAAAAAH !!!"

Une larme coula le long de ma joue, j'avais l'impression de pisser de la lave en fusion, mais c'était si bon également que je bougeais lubriquement le bassin dans le vide sous le coup de l'excitation. Je me suis tortillée ainsi quelques longues secondes au sol.

"Dorénavant, tu ne pourras jouir que si je le souhaite, ma salope."

"Merci Maîtresse ! Votre salope adore votre cadeau !"

Puis elle m'offrit à manger, mais je ne voulais plus manger comme avant. Non je devais faire honneur à ma maîtresse et manger avec cruauté et créativité. Plutôt que de me jeter sur les filets de sang ou le sang qui inondait le sol je suis allée directement vers l'homme. Ma queue reptilienne se balançait de droite à gauche comme celle d'une chienne heureuse, je pouvais sentir le sang à pleines narines, j'étais affamée et de sang et d'envies nouvelles. J'ai commencé à lécher l'intérieur des blessures, l'homme hurlait, sans doute désireux qu'on l'achève le plus vite possible. J'ai dis d'une voix obscène :

"Pitié arrête de crier ... Sinon je vais jouir et mes couilles risquent d'exploser. Chante moi plutôt une petite chanson, ok ? Bon apparemment tu ne veux pas, tu n'es pas drôle. Hum, des couilles qui explosent ..."

J'ai brusquement attrapé le sexe de l'homme, me mettant à genoux pour le sucer tandis qu'ils continuait à hurler à la mort.

"Slurp ! <3"

Puis sans prévenir j'ai avalé son sexe jusqu'à la garde avant de le sectionner lentement, très lentement avec mes dents. Sitôt l'engin séparé du corps de son propriétaire je l'ai avalé en entier, comme on gobe un vulgaire flan. L'homme n'eut bien vite plus la force de hurler, se vidant de son sang sans bruit, fatigué de se débattre. Alors que j'étais encore en train de me lécher les lèvres je me suis retournée vers ma maîtresse :

"Maîtresse ! Est-ce que je peux retirer la chaine pour me masturber dans sa blessure ? Je vais faire de monsieur nourriture une femme comblée. S'il vous plait, s'il vous plait, s'il vous plait !"
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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 25 jeudi 28 août 2014, 01:43:37

Plutôt que d’aller manger les tripes et les viscères qui s’étalaient sur le sol, la Reine Rouge choisit de se déplacer pour aller se nourrir à la source. Croisant les bras, Ephemera la laissa faire, et la vit sucer la queue rabougrie de l’homme. Son sang se mit à couler sur la tête de la femme, glissant le long de son dos, et elle se mit à mordre au bout d’un moment, sectionnant lentement sa verge, après avoir enfoncé cette dernière en elle le plus loin possible. C’était comme goûter à une saucisse de chair, sauf que cette dernière n’était nullement excitée. L’homme avait la tête penchée vers le bas, vomissant du sang. Il n’était pas encore totalement mort... Mais ça ne saurait tarder. Son cœur ne battait plus, et la moitié de son sang était sur le sol. Elle doutait même qu’il ait senti la douleur quand la femme l’avait émasculé. Néanmoins, la voir avaler cette verge était particulièrement excitant pour la cruelle Dame des Ombres. Un sourire perlait sur ses lèvres noires, et elle entendit ensuite la femme lui faire une demande particulière.

Ephemera considéra pendant quelques secondes cette requête. La verge de la reine Rouge était bien dure, tendue et assoiffée. Les gènes vampiriques de la Dame sentaient cette dureté, cette érection forte et accrue. La pauvre avait une phénoménale envie de se masturber, et, en hochant lentement la tête, elle tendit sa main. Sa magie se mit à parler, et les liens retenant ma verge de la femme se desserrèrent, l’espèce de clou en argent dans sa verge s’écartant à son tour.

« Voilà, petite pute... Jouis bien en lui, maintenant, et rappelle-toi qu’il n’y a que moi qui peux te retirer cette chaîne. Moi, et personne d’autre. »

La Dame des Ombres conserva les bras croisés, observant avec délice le corps de cette femme. Son esclave, sa garde du corps. Les autres ninjas observaient également la scène, sans rien dire. Leurs prisonniers gémissaient lentement. Ils étaient choisis purement au hasard par les ninjas, indépendamment même de leur sexe. Elles étaient toutes en train de mouiller, trouvant leur jouissance dans la souffrance physique de leur victime. Ephemera mouillait également, baignant dans cette atmosphère de souffrance. Le reste de la journée se dessinait plutôt clairement dans son esprit.

En Enfer, on n’avait jamais le temps de s’ennuyer, surtout quand on dirigeait une prison infernale. Drakengord était un préambule nécessaire avant de réellement devenir un démon, et la Reine Rouge risquait de s’y faire beaucoup plaisir. Ephemera salivait cette cruauté, et la manière avec laquelle elle avait réussi à retourner l’esprit de la femme, faisant d’elle autant une femme masochiste prête à subir n’importe quelle atrocité, qu’une tueuse cruelle, capable, cette fois-ci, d’infliger la pire des cruautés.

« N’hésite pas à manger encore un peu après t’être soulagée dans ton repas, précisa Ephemera. Car tu auras une journée très chargée, maintenant que tu es ma petite pute. »
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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 26 lundi 01 septembre 2014, 11:01:54

"Voilà, petite pute... Jouis bien en lui, maintenant, et rappelle-toi qu’il n’y a que moi qui peux te retirer cette chaîne. Moi, et personne d’autre."

"Merci de laisser jouir votre petite pute Maîtresse !"

Jouir librement était probablement la chose la plus naturelle qui soit. Mais la Reine déchue était devenue incapable de raisonner ainsi, à ses yeux Ephemera était une maîtresse à la bonté inégalable qui lui offrait cette jouissance à venir. Enfermez quelqu'un dans une cave pendant des années, puis libérer lui un seul bras. Vous êtes le tortionnaire, vous êtes responsable de sa séquestration, mais votre victime vous verra alors comme la personne la plus sympathique du monde. Parce qu'elle ne retiendra qu'une seule chose après toutes ces souffrances : Vous avez libéré son bras. C'était exactement ce qu'il se passait dans la tête de la démone, chaque "faveur" qu'Ephemera lui accordait ne rendait sa Maîtresse que plus formidable à ses yeux. La Dame des ombres avait voulu que son esclave la haïsse, mais à force de tortures elle l'avait rendue totalement incapable de la haïr, créant ainsi un vulgaire animal de compagnie sous le charme de sa maîtresse.

Je n'avais qu'une seule envie, offrir à ma Déesse un spectacle digne de ce nom. Je voulais quelque chose de parfait, quelque chose qui allait l'exciter, la stimuler. Je me suis levée, menton haut, toisant le petit tas de viande sanguinolent tandis que je me dirigeais vers lui. Ma démarche était assurée, je roulais excessivement des fesses pour exciter ma maîtresse, mais je ressemblais plus à une dominatrice qu'à une esclave avec cette attitude. L'homme était inerte, le regard vide, le visage maculé de larmes, déformé par la douleur, il ne souhaitait plus que crever le plus vite possible. Au rythme où il se vidait de son sang, il en avait encore pour quelques minutes avant de perdre connaissance. Il ne fallait pas perdre de temps quitte à sauter les préliminaires. Je l'ai empoigné par les cheveux, me collant à son corps ouvert avant de mordre dans son cou. Ma morsure avait un effet secondaire très particulier, elle me permettait de fusionner mes cinq sens avec ceux de ma proie, comme si le corps de ma victime devenait une extension du miens et inversement. Mais elle supprimait également toute douleur, plongeant ainsi les deux êtres en communion dans un état de jouissance extrême comparable à un orgasme. L'homme est revenu à lui, gémissant comme une petite catin, toute sa douleur avait brusquement disparue et le plaisir intense qu'il ressentait alors contrastait avec ce qu'il avait connu jusque là.

J'ai enfoncé mon sexe entre ses cuisses, déchirant ses chairs comme si son entre-jambe avait été aussi molle que du yaourt. Il était devenu une sorte de femme à présent, il ne lui manquait plus que les seins. J'ai enfoncé mes doigts dans sa poitrine, créant des os en forme de poitrine féminine sous sa peau, puis j'ai brisé les crochets qui l'avaient ouvert en deux pour le refermer. Mes mains se sont agrippées à ses chaines, j'ai broyé ces dernières comme si elles avaient été en pain d'épice, retrouver ainsi toute ma force avait aussi un côté excitant. Après avoir été aussi misérable dans ce cachot puant, sentir à nouveau ma force démentielle avait quelque chose de particulièrement jouissif. Quoi qu'il en soit j'ai brisé ses chaines, sans rompre ma morsure, allongeant ma petite catin sur le sol, haletante. L'homme était en train d'expérimenter une douleur non-physique, je l'avais transformé en parodie de femme et il prenait son pied, je lui avais volé la dernière chose qu'il lui restait, une once de dignité au seuil de la mort. Alors qu'il se vidait de son sang, il ne pouvait rien ressentir d'autre qu'un plaisir intense en accueillant mon imposante verge entre ses jambes. Je l'ai baisé pendant un bon moment, le faisant crier de joie comme une vulgaire putain de bas étage.

Alors que nous étions à deux doigts de jouir simultanément, j'ai rompu la morsure, rassasiée et désireuse de le voir à nouveau souffrir. Le contraste entre plaisir et douleur allait la rendre encore plus insupportable pour ses derniers instants. Car si une douleur extrême rendait les plaisirs à venir plus puissants, l'inverse était vrai aussi. Il n'était plus habitué à la douleur, il n'était plus résigné à mourir, il n'était plus prêt et sa mort allait être délicieuse à regarder. J'ai continué à le baiser sauvagement, léchant le sang qu'il crachait tandis que tous les muscles de son corps se crispaient. Son cri a été horrible, autant que sa douleur revenue et au même moment j'éjaculais en lui, souillant son corps qui était en train de mourir. Je me suis écartée, le laissant se tortiller de douleur au sol, son sang giclant dans toutes les directions, puis j'ai eu une idée :

"Ma chérie ... Tu crois que nous allons avoir un bébé maintenant ?"

J'ai enfoncé mes doigts dans son ventre, créant un os qui le déforma, lui donnant l'apparence d'une femme enceinte. L'opération fut fatale, il mourut quelques secondes après. Lorsque je me suis retournée vers ma maîtresse mes joues étaient rouges, mes yeux mi-clos, je haletais et ma langue pendait à l'extérieur de ma bouche, répandant ma salive au sol par filets successifs. Sous le coup de l'excitation intense, mon sexe n'avait pas débandé, couvert de sang et de sperme. Je me suis rapprochée à quatre pattes d'Ephemera avant de me mettre à genoux devant elle, soutenant mon sexe de mes deux mains pour le lui présenter. Je me cambrais comme une vulgaire putain, incapable de réprimer mes pulsions.

"M-Maîtresse ... Merci pour le cadeau, la nourriture était délicieuse. Mais je suis trop gourmande, j'ai encore envie ... Vous voulez bien jouer avec le membre de votre petite salope Maîtresse ?"
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Ephemera

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 27 mardi 02 septembre 2014, 01:58:19

La puissance de cette femme se déchaîna à nouveau, surprenant encore Ephemera. Elle s’était attendue à ce que la Reine cherche à se révolter contre elle, mais, au contraire, elle sentait en elle une soumission presque absolue et dévote. La Reine Rouge était un peu comme sa grande sœur, Ferril, misant tout sur sa force, sur sa puissance, en pensant, naïvement, que le seul fait d’être le plus fort lui offrirait la victoire. Ephemera venait de lui prouver le contraire. Avec un peu de cruauté et de malice, elle avait retourné cette Reine, dont les pouvoirs magiques surclassaient pourtant les siens. Elle en eut la démonstration quand la femme enclencha un sort qui annihila le système nerveux de sa victime, coupant toute forme de douleur, l’amenant à rouvrir les yeux. Même sans douleur, il ne survivrait pas, car ses blessures étaient trop graves, mais la Reine le voulait conscient... Pour pouvoir le baiser. C’est à cela que la Dame des Ombres assista. L’homme ne souffrait pas, mais il se tortillait, poussant surtout des cris horrifiés en voyant qu’il n’avait plus de cage thoracique, et que, en baissant la tête, il pouvait voir l’intérieur de son corps, dans lequel la poitrine de la Reine s’enfonçait. Elle le baisait sauvagement, continuant à le torturer... Son audace était plutôt bonne, et, si c’était de cette manière qu’elle comptait évacuer sa rage, Ephemera n’y voyait aucun problème. Drakengord ne manquait pas de prisonniers à torturer. L’Enfer se remplissait toujours, ce qui consistait un défi permanent pour l’imagination et la créativité artistique.

Elle vit la Reine Rouge terminer en faisant pousser un os dans le ventre de l’homme, achevant de la tuer... S’il n’était pas déjà mort. L’esclave d’Ephemera se retourna vers sa propriétaire, couverte du sang de sa victime, qui avait coulé sur son corps, se concentrant autour de sa verge... Une scène qui excita furieusement Ephemera, encore plus que la vision de son corps, une vision qui était toujours obstruée et atténuée parle fait que la Dame des Ombres n’avait plus de yeux. Ce fut tout ce sang qui l’excita, donnant à la Reine Rouge l’apparence d’une espèce de gâteau bien juteux n’attendant plus qu’à se faire sucer.

« Il n’y a pas que ton membre qui m’attire, jeune impertinente... Mais n’oublie pas quelle est ta place. »

Dans le dos de la Reine, l’une des ninjas d’Ephemera venait de détacher le cadavre au corps déformé. Il s’écroula mollement sur le sol, et son cadavre fut ensuite balancé par une fosse. Il tomba et se brisa en contrebas. Sous Drakengord, il y avait des grottes volcaniques remplies de monstres, essentiellement des démons et des harpies qui se ruèrent sur le cadavre pour s’en approvisionner... Quand on voyait la gastronomie infernale, on comprenait mieux pourquoi les démons cherchaient tant à en sortir. Ephemera parlait en connaissance de cause : le sang des démons était tout simplement infect. Au moins, la Reine avait sur le corps celui d’un humain.

Les chaînes venant d’être libérées, deux ninjas y attachèrent les bras de la Reine Rouge, ainsi que ses jambes. Si cette dernière était attentive, elle pouvait avoir remarqué quelque chose de particulier chez les ninjas accompagnant Ephemera : aucune ne parlait, s’exécutant silencieusement, sans même qu’Ephemera ait vraiment à leur parler.

« Mes ninjas ont reçu une formation un peu similaire à la tienne, petite salope... Elles étaient autrefois des humaines, qui ont suivi un entraînement douloureux et exigeant. En guise de loyauté à ma cause, elles se sont toutes arracher la langue. Comme ça, elles sont incapables de me trahir. »

Ce simple mécanisme lui garantissait une loyauté à toute épreuve. Ephemera se rapprocha lentement d’elle. Sa verge tendue et joufflue l’attirait, et, pendant ce temps, la torture se poursuivait. Les chaînes restreignant les poignets et les chevilles de la Reine laissèrent pousser des pointes, orientées à l’intérieur des chaînes, s’enfonçant dans la chair de la femme. Les ninjas, quant à elles, saisirent des fouets très tranchants, de véritables instruments de torture, et fouettèrent durement le corps de la femme. C’était le genre de fouet qu’on utilisait dans les salles de torture, pas dans les donjons SM. Ce fouet-là était bien effilé, et, sur le dos d’un humain, il le déchiquetait, en faisant rapidement de la bouillie. Fort heureusement, le dos de la Reine Rouge était solide, ce qui contraignait les ninjas à avoir la main lourde, donnant de solides coups. Si elles ne pouvaient pas parler, on pouvait toujours les entendre soupirer à chaque coup, faisant couler le sang de la femme.

Ephemera, de son côté, s’était agenouillée devant sa prisonnière, et, galvanisée par les multiples coups de fouet s’abattant sur son corps, elle allait le sucer, enfonçant sa queue dans sa bouche, remuant lentement dessus en gémissant de plaisir. Sa langue remua sur la verge, avalant les gouttes de sang, et elle poursuivit sa fellation, glissant ce sexe jusqu’à la garde, soupirant de plaisir.

Et, pendant ce temps, les fouets continuaient à claquer.
DC d’Alice Korvander.

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