Pour son malheur, il fallait dire que les Orcs étaient aussi grands qu’endurants. S’ils avaient été beaux, on aurait volontiers pu les faire passer pour des individus supérieurs. Le sexe d’un Orc était généralement conséquent, mais il restait des rustres, ce qui faisait que faire l’amour avec eux était assez difficile, et très physique. Si Ephemera avait été capable de la moindre empathie, si elle avait été moins arrogante et égocentrique, elle aurait probablement ressenti de la pitié pour cette femme. Mais, en réalité, la seule chose qu’elle éprouvait, en ce moment, était une franche délectation. La souffrance des autres, par un quelconque jeu pervers, la ravissait. Il n’y avait rien de plus excitant, et elle regardait donc Bosboth fourrer son pieu dans son corps. Le corps de la femme faisait partie du prix à payer, mais Ephemera s’en était acquittée sans difficulté. Bosboth la sodomisa, ce qui réveilla la femme, avant de la retourner, pour la prendre par le vagin. Curieusement, le fait de lui ôter ses pouvoirs avait également retiré sa verge. Bosboth lui avait dit que ceci venait peut-être du fait que sa verge venait d’un quelconque sort magique. Dans tous les cas de figure, il avait ferme intention d‘inaugurer ça.
Son corps pesant et lourd s’écrabouilla sur la femme, alors qu’il se mit à la prendre. Elle était complètement écrasée face à lui, soumise, aplatie. La Dame des Ombres avait réussi le mince exploit de briser cette furie, cette folle furieuse qui tuait à tour de bras. Elle pouvait retourner voir Sarah Kerrigan pour lui dire que la mission était accomplie. La Reine des Lames serait satisfaite, et Ephemera prendrait de l’influence au sein de son groupe... Jusqu’à ce que le temps soit venu. Bosboth se soulagea dans le corps de la femme, répandant son foutre dans des grognements assez sinistres, avant de lourdement se redresser, faisant gémir la table.
*
Quelle masse...*
Il semblait heureux, et son sexe était redevenu assez mou, plutôt petit. La différence était assez flagrante, mais il s’en moquait bien, et se caressa d’ailleurs son membre, rotant à moitié avant de péter, exprimant tout son contentement. Bras croisés, Ephemera observait sa prisonnière, qui se mit à obéir à l’Orc, l’appelant «
Maître » sans hésiter... Ce n’était pas du cinéma, elle en avait la conviction. Sans ses pouvoirs, elle était aussi docile qu’un chaton, et laissa le sperme jaillir de sa fente. Bosboth, dans un rire gras, poussa alors la femme, qui s’affala devant les bottes d’Ephemera. Elles étaient nimbées d’ombre, mais on pouvait tout de même les apercevoir. Sans rien dire, la femme se mit à les lécher, se mettant en position de chienne.
«
Héhé, grooooonnkkk, tu t’es trouvée une belle petite humaine, Ephemera ! » commenta l’Orc répugnant.
Est-ce qu’il avait mis enceinte la femme ? La Dame des Ombres l’ignorait, et, de manière générale, elle s’en moquait. Elle fit signe à Bosboth de les laisser. Ce dernier péta à nouveau. Satisfait d’avoir tiré son coup, il se mit à marcher d’une démarche pesante.
«
Si elle a un morbac, pense à me le dire, groooooiiiinnkk... J’aime bien voir à quoi ressemble mes progénitures, gnéhéhéhé... »
Il sortit de la salle. Bosboth connaissait le chemin de la sortie, et, de manière générale, les invités d’Ephemera n’aimaient guère se perdre dans les dédales de Drakengord. Il s’avança vers la sortie, laissant Ephemera seule avec la femme, qui continuait à lui lécher les bottes.
«
Ma brave petite chienne... Tu as aimé sentir la queue de ce gros Orc, hein ? Tu es ma petite poupée, maintenant... Regarde... Regarde ceci... »
Elle avait sorti le petit coffret, le tenant dans sa main, et l’ouvrit. Immédiatement, le talisman magique agit, et la femme récupéra ses pouvoirs. En quelques secondes, elle retrouva sa force, son apparence, sa longue queue caudale, sa verge... Et sa puissance redoutable. Ephemera referma alors le coffret, et le rouvrit. Le phénomène inverse se produisit, et la Reine Rouge redevint la vulgaire humaine battue et humiliée.
«
Ce coffret m’a coûté une petite fortune. Il est lié à ton âme, et permet d’absorber tous tes pouvoirs. Sans eux, tu n’es rien de plus qu’une vampire bas de gamme, aussi fragile que ceux que tu chassais avec plaisir. À partir de maintenant, tu es ma chienne.Il te faut donc des accessoires adaptés. »
Ephemera alla chercher un
collier pour chien en cuir, et le mit autour du cou de la femme. Elle n’en avait cependant pas encore terminé, et se glissa dans le dos de la femme, lui mettant une sorte de culotte assez spéciale. Elle comprenait en effet un gode qui alla se loger entre ses fesses, et qui était surmontée d’une queue. Par un effet magique, la queue se mit à s’onduler, se redressant.
«
Tant que tu seras excitée, ta queue sera dressée. Maintenant, suis-moi, petite pute, tu dois avoir faim, après toutes ces émotions... »
Une laisse faite d’ombre se forma à hauteur du collier de la femme, remontant jusqu’au corps d’Ephemera, et cette dernière se mit à avancer. Si la femme aurait fait mine de vouloir se redresser, une douleur déchirante lui aurait traversé le corps, la contraignant à avancer à quatre pattes. Le duo se mit donc à marcher, à travers des couloirs assez sombres et hauts de plafond. Des tableaux dans les coins représentaient des images de scarifications, de scènes de torture, ou de bondages extrêmement complexes. Elles avançaient sur un fin tapis rouge, grimpant un long escalier en colimaçon, ce qui dut faire souffrir les chevilles de sa chienne. À aucun moment, Ephemera ne s’arrêtait.
Elle atteignit ses quartiers, comprenant de vastes chambres, où résidait des esclaves de luxe, des prostituées que la Dame entretenait, et qui adoraient souffrir. Ephemera entra dans sa chambre principale, comprenant de nombreux instruments de torture. Une femme était accrochée sur une croix chrétienne, retenue par des cordes. Ephemera ne l’avait pas planté, car elle ne voulait pas la tuer, et elle servait de repas. Il y avait, dans une coin, une litière, et deux gamelles, une remplie d’eau, et l’autre de nourriture.
«
Voilà ton coin repas, ma chienne... Désaltère-toi, et bois donc... Si jamais tu as envie de faire tes besoins, tu n’auras qu’à le dire... »
Ce devait être particulièrement humiliant... Mais c’était ce que voulait Ephemera : rabaisser cette créature, en faire sa chienne, au sens littéral du terme.