Prénom/Nom : Milan Shikaku
Age : 19 ans
Sexe : Male
Race : E.S.P.er
Orientation sexuelle: Aucune. Les femmes sont fascinantes, dangereuses, elles portent en elles le chaos et le poison.
Description physique : Un jeune homme svelte de taille moyenne, à la musculature sèche et fine. Des traits délicats, contrebalancés par un air neutre et froid. Le regard est direct, calme, impitoyable. Seules ses mains sont en perpétuelle agitation, crispées ou manipulant un objet. On remarque les doigts longs et joliment sculptés, comme un pianiste.
Caractère : Insensible, psycho-rigide, le prisme au travers duquel il voit le monde doit être bien noir.
Histoire : Lorsque que l'on souhaite s'assurer de la mort d'un tiers, on fait appel à eux. Les Shikaku, famille aristocratique de Terra, pratiquent le noble artisanat de l'assassinat depuis toujours. Aujourd'hui, pour faire appel à leur qualité de service, il ne suffit pas d'avoir de l'argent. Ils ne s'occupent pas des vengeances, maris trompés ou autres fadaises.
La stratégie politique est un art majeur, et nombreux sont ses intruments : un bon orateur, l'adhésion des foules, l'argent bien utilisé, les amitiés et alliances soupesées en font partie. L'assassinat, propre et professionnel, sans faille ni bavure, n'est pas le moins honorable. Et sans doute le plus efficace.
Si les Shikaku sont si prisés, c'est parce que de père en fils, le savoir du modelage de l'ombre est transmis. Personne ne sait exactement quelle sont les limites de ce pouvoir. Ceux qui ont eu l'occasion de le contempler n'ont plus la possibilité de parler, probablement. On dit que que les modeleurs se fondent dans l'ombre jusqu'à ne faire plus qu'un avec elle pour se dissimuler, ou qu'on les a vu plonger dans une ombre pour ressortir dans une autre, à des dizaines de mètres. D'autres chuchotent, mais ce sont pour la plupart des gens brisés et au fond du caniveau,indignes de confiance, qu'ils ont vu un bras sortir de l'ombre projetée d'un arbre pour égorger une cible, ou encore un homme étouffé par son propre reflet sur le sol.
Chaque fille, et chaque fils Shikaku reçoit le don d'un jouet à sa naissance, et ce sera le seul. Une petite masse de métal appelée Hakujin, qui change de forme lorsqu'on la manipule. Au cours des années, l'enfant Shikaku apprend à manipuler sa seule possession. Niyna Shikaku, soeur de Milan, était connue pour chaque nouveau jour, utiliser le Hakujin comme un nouvel ornement : bague, broche, barrette, bracelet... les morts vous diront comme elle était belle, assassinant un jour avec une faux, un jour avec une dague ; un jour avec scalpel, un jour avec un sabre.
Milan Shikaku a tué sa première cible à sept ans. Un travail exact et ingénieux, salué par l'ensemble de la famille. Comme il est de coutume chez les hauts assassins, il a écouté les derniers mots du mort, et les a appréciés. Les êtres ne sont jamais plus francs et perspicaces que face à la fin de leur existence.
Les assassinats ont jalonné ses anniversaires, jusqu'à ses 17 ans. Ce n'était qu'une enfant, une fille de duc, charmante, légère et frivole, mais une fois le travail accompli, Milan parut destabilisé. Qu'avait-elle fait ou dit pour atteindre ce jeune surdoué ? On lui donne aujourd'hui plus rarement des missions, et on lui évite le contact avec les femmes. Même au sein des Shikaku on le regarde de travers, les rares fois où il ne vagabonde pas, désœuvré, promenant son regard de glace sur le monde.
Situation de départ : Vierge, pur, puceau, niais, ces mots sont inutiles. Les êtres innocents sont rares, il suffit d'avoir ressenti le stupre pour être déchu. Cela ne doit pas se produire. Ou ne se reproduira pas. Bien sûr, il y a eu quelques situations étranges, mais elles doivent être oubliées.
Autres : Modeleur de l'ombre, pouvoir héréditaire.
Possède une Hakujin, petite masse d'acier aux atomes instables, dont la forme est instantanément modifiable, dans la limite de sa masse maximum, par de subtiles pressions.
Un esprit analytique et obsessionnel.
L'agilité, la précision et la méticulosité propres aux assassins de qualité.
Pour le fofo, franchement, me rappelle plus. En surfant... mais sur quelle genre de vague ? J'ai vu des écrits de qualité... j'espère que d'autres les rejoindront.